Philios
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 |  Sujet: Madg – HT – Coupable – 11 Novembre 1457 Mer 21 Juil - 23:51 | |
| Madg – 11 Novembre 1457 – Coupable – HT
Juge : Lune.
Procureur de l’Accusation : Aknaïl
Procureur du Réquisitoire : Aknaïl
Témoins de l’accusation :
 Lonia
…
Témoins de la défense :
Ingenue
...
Coupable + Amende 20 écus + Prison 3 jours + Travail à la mine 7 jours
Verdict rendu le 11 Novembre 1457
Minutes du procès :
- Citation :
- Acte d’accusation :
*Alors que le froid s'installait petit à petit sur le comté, l'activité régnait au marché, dans les mines et le brouhaha s'élevait des tavernes. Prés du tribunal, un homme, le procureur, entre dans le bâtiment en portant un dossier plus volumineux que ceux qu'il à l'habitude de traiter.
Aujourd'hui, l'affaire est importante, puisqu'il s'agit de l'un des trois commandants de l'armée Vae Victis.
Après s'être rapidement installé, le procureur parcourut ses notes, examina à nouveau les pièces à convictions, puis se remémora mentalement les points importants à souligner. Quelques minutes plus tard, quand le juge arriva, l'homme se leva et salua son entrée.
L'assemblée constituée, porte fermée, l'homme se leva et se présenta face à la cour :*
Votre Honneur,
Je lance en ce jour du Dimanche 18 Octobre 1457 un procès à l'encontre de Dame Madg, accusée par le Comté du Béarn pour incitation à la révolte, constitution et participation à une armée félonne. Ce procès est lancé sous le chef d'accusation de Haute Trahison.
L'affaire étant assez ancienne, permettez-moi votre Honneur, de relater les points importants des événements ayant eu lieu.
Vae Victis, armée mise sur pied et commandée par Madg, Alleaume de Niraco et Eriadan Wolback n'ayant reçu aucune autorisation de la Comtesse du Béarn fut donc considérée félonne. Vae Victis n'ayant pas désarmé à la demande de la Comtesse élue du Béarn Eugénie de Varenne fut considérée armée ennemie du Comté du Béarn ainsi que tous les mercenaires qui la composaient dont l'accusé ici présent aujourd'hui, et étant justement l'un de ces trois commandants.
J'ajoute à cette explication une copie d'un pigeon reçu en salle de doléance le 02 août 1457, je cite la partie concernant l'accusé :
« C'est pourquoi en ce jour nous marchons sur vous Eugénie avec l'armée Vae Victis et vous demandons de faire reddition sans brandir les armes dans l'intérêt du peuple que vous avez trompé, nous ne vous suggérons pas d'envoyer au front vos hommes, nous sommes assez fort pour en découdre avec votre armée, et il n'est pas dans l'intérêt de chacun dans arrivé la, la simple chose que nous demandons est votre démission du trône du Béarn à compter de ce jour, sans délais.
Sans quoi, si nous n'avons pas eu de réponse à partir de ce soir, nous marcherons sur la cité Paloise pour vous sortir nous même du château et vous trainer en procès pour Haute Trahison comme la Loy le prévoit. Nous ne vous laisserons pas insulter le peuple Béarnais une nouvelle fois.
Madg
Co-Général de l'Armée Vae Victis »
*Le procureur montra la copie à l'assemblée avant d'aller la déposer sur le bureau du juge. Il prit ensuite une nouvelle feuille dans son dossier avant de reprendre.*
Je me permet également de rajouter à l'acte d'accusation cette copie d'un parchemin lu à Pau en place public le 1e août 1457, et dont une copie fût envoyée au château comtal à la même date. Je cite :
« Nous, le peuple du Béarn, trahi en notre qualité de citoyen, témoignons, en ce jour, d'un désir commun de cohésion, et décidons ensemble, dans une alliance populaire, de réclamer nos droits. C'est pourquoi, nous nous allions dès à présent, dans une volonté libre, dénuée de toute obligation extérieure, afin de réclamer, d'une part la démission de la Comtesse que nous déclarons inapte à défendre les intérêts du peuple du Béarn, et d'autre part l'absence d'hostilité à notre armée Vae Victis afin que le peuple du Béarn puisse se défendre contre l'armée comtale que la Comtesse est prête à envoyer contre le peuple pour le réprimer par les armes. »
Dans ce document, Vae Victis se déclare l'émanation du peuple du Béarn et légitime pour parler en son nom. Je rappelle à la Cour, que seul le Comte élu du Béarn est légitiment apte à parler au nom du Comté et de son Peuple dont il est l'émanation. Que seul le Conseil élu du Béarn, par délégation du pouvoir du Comte, à la légitimité pour s'exprimer au nom des Béarnais.
Je rappelle également que seul l'Ost béarnais, est reconnu comme armée légitime du Comté. Toutes autres affirmations seraient félonie envers le Comté du Béarn et son pouvoir légitime.
Je tiens à préciser que cette déclaration fût signée par l'accusé lors de sa création. Nous en avons également pour preuve la copie conforme qui fût adressé au château comtal.
Je cite donc dés à présent les articles de lois enfreints par l'accusé :
*1)le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est un homme ordinaire, un homme de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.
2)l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.
4)Du trouble à l'ordre public
Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.
1.Toute personne remettant en cause l'unicité et l'indivisibilité du territoire béarnais sera considérée comme un traître et sera poursuivie devant la justice pour haute trahison
7.Les seuls ordres militaires reconnus et acceptés en Béarn sont ceux sous tutelle du Conseil Comtal
6.Toute lance, ou corps d'armes étrangers sont interdits de circulation et de création sur le territoire du Béarn sans l'autorisation écrite du Comte ou du Capitaine. Tous les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l'ordre publique. Toute personne créant une armée sans l'autorisation écrite du Comte sera poursuivie pour haute trahison.*
Lors des combats ayant opposé « Vae Victis » aux hommes de l'armée Comtale « Los Aiguiles de Abidos », le principal témoin, Dame Cathdu80, nous avait envoyé une missive confirmant la participation au combat de l'accusé. Bien qu'elle soit a présent morte à ce jour, et donc dans l'incapacité de témoigner, je vous cite la missive reçu à la prévôté le 25 août 1457 :
« Expéditeur : Cathdu80
Date d'envoi : 2009-08-25 20:08:26
messire le procureur
je vous confirme ces combats contre laurettes , meteorite et aussi sur magd
et biensure que j'accepterais d'apporter mon temoignage
j'ai combattu aux coté de l'armée pour defendre le bearn , je continurais a le defendre.
cordialement
cath »
*Le procureur montra la missive à l'assemblée avant de la déposer sur le bureau du juge*
Je précise à l'accusé qu'il est en droit d'être représenter par un avocat, il pourra en trouver un à l'adresse suivante : http://les-avoks-haillons.forumchti.com/
Votre Honneur, la parole est à la défense, merci de votre écoute.
*Acte d'accusation rendu à Pau le Dimanche 18 Octobre 1457.
Aknaïl, Procureur du Béarn.*
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense :
*Voilà bien longtemps qu'elle attendait ce procès...Fallait bien proposer sa candidature aux élections comtales pour accélérer le processus.
Madg écoutait sans rien dire les paroles du Procureur. Son accusation se portait plus sur le fait d'avoir monté une armée, plutot que d'avoir combattu contre des béarnais... drôle de procès...
Sa défense étant amoindri par la volonté du pouvoir comtale, il fallait faire avec...*
Votre Honneur,
me voilà surprise par cette accusation...
ainsi donc, il m'est reproché d'avoir monté une armée sans l'accord écrite de la Comtesse
et cela en préférence au combat contre les béarnais dont le Procureur ici présent
avait participer.
Pour ma défense, votre Honneur,
je présenterais comme faux, les textes proposés par le procureur à mon encontre
je présenterais que l'armée Vae Victis avait reçu un accord tacite de la Comtesse Eugénie
et enfin, je présenterais l'annonce d'amnestie de la Comtesse et que l'armée Abidos fut la première armée à entrer en conflit avec Vae Victis.
*Madg marqua un légère pause avant de reprendre*
Messire Procureur,
pourriez vous faire part à la Cour, de nous informer d'où avait vous reçu ces documents que vous nous avez montrer?
car bizarrement, votre premier document est qigné de ma main, or, en place publique il était signé par les trois co généraux de Vae victis
pour le second, il n'y a aucune signature, avez vous l'original?
car chacun des mots que je proconce ont leur importance, et jamais, je dis bien jamais
je ne me suis considéré comme le Peuple du Béarn
ce texte n'est donc pas de moi.
à moins que c'est là un tour de passe passe pour m'incomber d'actes que je n'ai pas commis.
Je vais à présent passer au second point de ma défense.
Deux jours avant d'arriver à Lourdes, Messire Alleaume a fait une demande de monter une armée auprès de la Comtesse...qui est resté sans réponse
Dans notre Province, il y a un texte majeur qui fait loi dans le Béarn, c'est la loi sur la citoyenneté béarnaise
la loi qui fait d'un béarnais un béarnais.
et la dernière phrase de cette loi est
"Un silence du Conseil Comtal de plus de 5 jours après la demande équivaudra à une acceptation tacite."
Ainsi pour une loi des plus importantes du Béarn, un silence de 5 jours équivaut à une acceptation
si cela vaut à une des lois primaires, pourquoi en serait il autrement pour les autres...?
Votre Honneur,
il faut environ 5 jours pour monter une armée
et vous même, vous même Juge Azilize étiez de garde à Lourdes est avez remarqué la formation de l'armée dès son premier jour.
Et durant tout ce temps de formation, soit les 5 jours, et même juqu'à l'intégration de lances, aucune annonce de la Comtesse, auncun refus de sa part
ainsi donc, cela en revient à une acceptation tacite de monter l'armée Vae victis
Et pour finir,
le 2 aout, une annonce de la Comtesse, sur l'amnestie...
"Néanmoins, à ceux et à celles qui regretteraient leurs agissements, à ceux et à celles qui veulent maintenant avancer dans la lumière et ne plus être aveuglés par l'ombre de la cupidité, à ceux et celles qui s'écartent de l'armée félonne pour défendre dès lors les intérêts de leur Béarn et des Béarnais, à ceux-là, j'ouvre mes bras, à ceux-là j'offre mon pardon. A ceux-là je garantie nulles représailles à leur encontre."
Mais voilà, que durant les négociations, l'armée abidos attaque, dont vous Messire Procureur, dont vous m'avez porté le premier coup
Vae victis était donc dans l'obligation de se défendre, et ainsi, les propos de la Comtesse n'avait plus aucun sens.
Pour continuer dans ma défense, j'appellerais uniquement elle, Eugénie de Varennes
et je lui demanderais de répondre à ces questions
a t'elle annoncé une amnestie pour tout membre de Vae Victis dans son annonce du 2 aout d'après le document que je viens de vous montrer?
a t'elle ordonné une attaque d'Abidos pour que cette annonce soit dès lors caduque?
Je ne préciserais pas qu'un refus de témoigner de sa part, équivaudrait à des réponses affirmatives à ces interrogations
Merci
*Madg, 19 octobre 1457*
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation :
Dame Madg,
Comme tout félon qui se respecte, vous usez de subtilité pour exploiter la moindre faille d'un système, comme vous l'avez fait lors de la création de Vae Victis. Vous ne dérogez pas à la règle, et c'est bien dommage que je vous est loupé le jour de notre rencontre.
Pour commencer, sachez que dans un procès, le procureur n'est pas impartial puisque son devoir est de représenter l'accusation. Bien évidement, puisque vous êtes trop lâche pour assumer quoi que ce soit, les dires du président de la Cour d'Appel, Sir Plasm, appuient totalement ma version du métier. Il m'est toutefois inutile de fournir la preuve de notre discussion puisque aussitôt ce procès terminé, vous vous empresserez de faire appel. Vous aurez donc tout le loisir d'apprendre certaine chose en plus, cela ne sera pas du luxe.
Maintenant, venons-en a votre défense.
Votre armée n'a, certes, pas reçu accusé réception de sa demande de formation, mais vous saviez pertinemment que cet absence de réponse vous serait bénéfique puisque le but premier n'était pas d'aller piller l'Espagne pour enrichir le Béarn. Cette excuse bidon était de la poudre au yeux pour attendre le moment opportun de faire tomber du trône la Comtessa légitime Eugénie de Varenne. Tout être sensé et honnête ne monterait pas une armée a cet effet. C'est le monde à l'envers, vous pensiez monter une armée avec l'accord de la comtesse dans le but de la désaisir de son autorité.
Maintenant, comme vous avez su le montrer sur le document de l'amnistie de la comtesse, cela indique clairement que votre armée n'a pas reçu son approbation, le délai étant passé ou non.
Des négociations ont eu lieu car vous avez été reconnu armée illégale et donc félonne. Vous accusez l'armée comtale d'avoir attaqué durant les négociations, mais vous omettez de dire que le sénéchal Feignant vous a envoyé à vous, et a vos co-généraux, des sommations qui n'ont pas été entendues.
Maintenant, après la division que vous avez causé au sein du comté, du sang que vous avez fait couler pour vos petites ambitions personnelles, vous parler de votre surprise quand à cet acte d'accusation ? N'auriez-vous pu ne pas patienter un peu que le mandat de la comtesse se termine et de tenter votre chance lors des élections comme tout individu qui se respecte ?
Non bien sûr, il est tellement plus plaisant de faire passer ça par les armes.
Si Dame Eugénie de Varennes ne se présente pas à cet audience, c'est qu'elle en a eu assez de vous et qu'elle n'a pas le désir de faire ressurgir ce passé mouvementé.
*Le procureur se tourne vers la juge *
Votre honneur, Alleaume, Eriadan et Magd, les trois co-généraux comme ils aiment se faire appeler, ont profité de cette offensive pour faire croire au peuple que l'on a attaqué alors qu'ils voulaient négocier.
A qui veux-t-on faire croire ça ? Pendant 5 jours, ses trois félons ont refusé de négocier, et le jour ou ils donnent l'ordre à leur armée de se rassembler pour se mettre en marche, ils ont subitement décidé de négocier. L'amnestie de la comtesse prouve que l'armée Vae Victis n'était pas approuvée et donc automatiquement considérée comme illégale et félonne.
Vous avez également le témoignage de Dame Lonia qui reconnaît l'accusé comme ayant participé aux combats.
Je demande donc à ce qu'une peine de 10 jours d'emprisonnement lui soit administré, après quoi l'accusé se verra banni du territoire pour deux mois. Un refus de coopération serait un cas aggravant entrainant des sanctions plus lourdes.
Votre Honneur, la parole est à la défense.
*Réquisitoire rendu à Pau le 4 novembre 1457.
Aknaïl, procureur du Béarn.*
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense :
*Madg reprenait la parole pour sa dernière défense*
Bien, bien, bien...
Alors je vois qu'à ma première demande, aucune réponse ne fut apporté quant à vos documents que vous m'octroyer...
S'il y a des failles dans votre système, cela n'est point ma faute...
à vous re faire respecter la loi, comme vous la présentez aux béarnais.
Ensuite quant à vos propos, sur Eugénie de Varennes, dois je en conclure que vous avez discuté avec un témoin de la défense pendant le procès!?
Vous êtes Procureur du Béarn, vous rendez vous compte de votre acte!
avez vous une once d'intelligence de comprendre que vous avez bafoué l'esprit de la loi
Que par votre geste, vous venez dores et déja de me relaxer! vous, le représentant de l'accusation!
Par cet acte, vous ne vous êtes montré en rien impartial, car c'était pour nuir au prévenu
Je tacherais de m'en souvenir
Et quant à votre témoin, sachez néanmoins, que j'ai toujours affirmé ma présence au sein de Vae Victis,
je ne vois donc pas l'intéret de son témoignage..
Pour le reste, avez vous examiné les rapports douaniers...? par exemple... mon passage en terre hispanique avec d'autres Vae Victis...?
non, car tout être sensé et honnête ne montera pas une armée dans la Province qu'il aimerait attaqué...
nous sommes aller de l'autre coté de la frontière, pour pendre la température... sinon, nous serions aller monter notre armée la bas...
et le silence de la Tête Blonde couronné fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase...
Et pour remettre les choses au clair, oui nous avons reçu sommation du Sénéchal Feignant, nous y avons répondu par missive
les demandes étaient irrecevables vu nos attentes
et les négociations ont finalement débuté quand Eugénie de Varennes était venue de son plein gré au sein du campement Vae Victis...
mais cela était finalement une mascarade pour que l'armée Abidos puisse attaqué...
*se tournant vers le Juge*
Juge Azilize,
vu les propos donnés dans mes deux défenses
vu l'entretien privé du Procureur avec un témoin de la défense durant le procès
et le vice de procédure qui s'en suit
je demande tout bonnement et simplement,
la relaxe!
*Pau, 7 novembre 1457
Madg*
- Citation :
- La défense a appelé Ingenue à la barre :
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- L’accusation a appelé Lonia à la barre :
*Lonia entra dans la salle d'audience dans un cliquetis d'épée et de bouclier. Elle posa le tout, mais garda sa rame fétiche à la main. La rouquine alla s'assoir docilement à sa place.
Quand son nom fut prononcé, elle se leva, marcha jusqu'à la barre et posa délicatement sa rame cassée contre celle-ci.
Elle jeta un regard à l'assemblée, à l'accusée, prit sa respiration et entonna...*
- Dame le juge, Messire le procureur...
-Bien le bonjour !
-Je suis ici pour témoigner que Magd ici présente a bien mené une offensive contre l'armée du commandant Faster.
Elle nous a nargué en ne démobilisant pas ses hommes.
-Mais par la suite, elle nous a attaquée lorsque nous campions hors de l'enceinte de la ville.
-Votre Honneur et Messire procureur, je ne suis pas rancunière, mais faut pas me chercher hein!
-Son armée ayant été repoussée, nous l'avons cherché pendant deux jours...
-J'en ai encore les bottes toutes trouées. Regardez!
*Elle leva un pied pour montrer le cuir usé...*
-Ensuite dans une belle nuit, alors que nous marchions en rase campagne, nous vîmes au loin l'étendard de la Vea Victis .De suite j'éperonnai mon cheval au sang et chargeai avec ma rame à la main.
-Un combat s'en suivit entre Laurette et Magd.
-Ayant assommé une, je fondit sur Magd pour lui faire goûter le goût du bois.
-D'ailleurs à ce propos, je demande le remboursement d'une paire de bottes et de ma rame fétiche, elle était déjà une peu usée, je l'avoue...Mais pas cassée!
*Elle leva bien haut un doigt...*
-Alors moi, Lonia, Dame de la Fosse de Tigné, peux vous assurer que Magd ici présente était bien sur ce noeud.
-Et ma rame peut le prouver, car il y a encore la marque de son râtelier dessus.
-Je peux vous la laisser comme pièce à conviction, mais vous me la rendez au plus vite hein!
*Elle salua de la tête, s'approcha d'Aknail et elle sortit une marguerite fanée de sa besace, lui sourit et la lui tendit.
Puis retourna s'asseoir à sa place...*
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- Verdict de la cour :
*Le juge etait pret a rendre le verdict ,Une affaire lourde
que lune devait juger la ..,Ce jugement se devait d etre un exemple
afin d eviter a nouveau les tourments que nous avions connu en aout
dernier *
Dame madg levez vous !
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés et aux vues des temoignages de dame lonia ,et du requisitoire du procureur , ainsi que des elements avancés par vous la defendresse
,je vous condamne pour haute trahison a 20 ecus d amende, 3 jours de prison ,assortit d une peine de 7 jours de TIG : l'accusé devra effectuer dans un délai maximum de 15 à 20 jours selon appréciation du juge et devra reverser 80% des salaires perçus au Comté. Pour cela il achètera sur le marché de la ville autant de sacs de maïs surtaxés que de TIG effectués et ce dans les trois jours suivant la fin des travaux ou le dimanche suivant.
Une personne condamnée ne se soumettant pas à la loi, se verrait poursuivie pour Trahison.
, pour avoir tenté de destabiliser le béarn en tentant une revolte
avec une armée felonne (non reconnue par la comtesse de l époque) mais surtout dame madg pour avoir trahi le béarn et ses citoyens ,pour avoir repandue la parole de la haine et
fait couler le sang de nos fréres .
Esperant que cette sentance vous donne a reflechir et ne plus vous revoir en ces lieux !!
le juge donna un coup de lutrin
Affaire classée
jugement rendu le 11 Novembre 1457
par Lune. juge du béarn | |
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