Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Aimelin_ – HT – Coupable – 15 Septembre 1457

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Philios
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Localisation : Comté du Béarn - Lourdes
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Aimelin_ – HT – Coupable – 15 Septembre 1457 Empty
MessageSujet: Aimelin_ – HT – Coupable – 15 Septembre 1457   Aimelin_ – HT – Coupable – 15 Septembre 1457 EmptyDim 28 Mar - 3:54

    Aimelin_ – 15 Septembre 1457 – Coupable – TOP

    Juge : Telya d’Harlegnan
    Procureur de l’Accusation : AnacrOn
    Procureur du Réquisitoire : AnacrOn

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Artmeis
    Arrow

    Témoins de la défense :
    Arrow ...
    Arrow ...

    Coupable + Amende 1 écu + Travail à la mine 10 jours
    Verdict rendu le 15 Septembre 1457



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      * C'est le visage fermé que le Procureur fit son entré dans la grande salle du Tribunal. L'homme qu'il avait aujourd'hui à mettre en accusation était une homme estimable et c'est uniquement par sens du devoir qu'il allait prononcer ces mots ... *

      Votre Honneur,

      Le Comté du Béarn accuse Messire Aimelin_ de Millelieues de haute trahison.
      En effet, ce dernier a participé activement au commandement ainsi qu'aux combats au sein de l'armée félonne Vae Victis et notamment à la bataille de Lourdes opposant l'armée félonne à l'Ost béarnais.

      Permettez-moi votre Honneur, quelques rappels pour la clarté de l'acte d'accusation.
      Vae Victis, armée mise sur pied et commandée par Madg, Alleaume de Niraco et Eriadan Wolback n'ayant reçu aucune autorisation de la Comtesse du Béarn fut donc considérée félonne. Vae Victis n'ayant pas désarmé à la demande de la Comtesse élue du Béarn Eugénie de Varenne fut donc considérée armée ennemie du Comté du Béarn ainsi que tous les mercenaires qui la composaient dont l'accusé Messire Aimelin_Millelieues.

      Avant d'appeler à la barre un témoin, j'ajoute à l'acte d'accusation les deux éléments suivants :

      Le premier est le parchemin rédigé à Lourdes le 1er août 1457, lu en place publique de Pau et signé par l'accusé et ses complices ; en voici un extrait que je lis à la Cours :

      « Nous, le peuple du Béarn, trahi en notre qualité de citoyen, témoignons, en ce jour, d'un désir commun de cohésion, et décidons ensemble, dans une alliance populaire, de réclamer nos droits. C'est pourquoi, nous nous allions dès à présent, dans une volonté libre, dénuée de toute obligation extérieure, afin de réclamer, d'une part la démission de la Comtesse que nous déclarons inapte à défendre les intérêts du peuple du Béarn, et d'autre part l'absence d'hostilité à notre armée Vae Victis afin que le peuple du Béarn puisse se défendre contre l'armée comtale que la Comtesse est prête à envoyer contre le peuple pour le réprimer par les armes. »

      Dans ce document, Vae Victis se déclare l'émanation du peuple du Béarn et légitime pour parler en son nom. Je rappelle à la Cours, que seul le Comtesse élue du Béarn est légitiment apte à parler au nom du Comté et de son Peuple dont elle est l'émanation. Que seul le Conseil élu du Béarn, par délégation du pouvoir de la Comtesse, à la légitimité pour s'exprimer au nom des Béarnais.
      Je rappelle également que seul l'Ost béarnais, est reconnu comme armée légitime du Comté. Toutes autres affirmations seraient félonie envers le Comté du Béarn et son pouvoir légitime.

      Le second document que je joins à l'acte d'accusation est une déclaration publique faite le 4 août 1457 par l'accusé dans laquelle il déclare son allégeance à l'armée félonne Vae Victis et qui constitue également un appel à la révolte à l'encontre du pouvoir élu et légitime en Béarn. Je cite :

      « Moi, Aimelin de Millelieues, dict le Boulanger Obellemiche, me range du côté de ceux qui ont faim, de ceux qui ne veulent plus crouler sous les impôts abusifs et les taxes remises malgré leur suppression par notre bon Roy, aux côtés de ceux qui veulent vivre dignement et ne plus être les moutons dévorés par le loup Ingénue.

      Per Lo Béarn !Vae Victis ! »

      Votre Honneur, il est particulièrement pénible pour moi de traduire aujourd'hui en justice Messire Aimelin_Millelieues qui avait jusqu'alors toujours été un homme d'une grande droiture et d'une parfaite intégrité. Lame béarnaise, membre de la Garde comtale, Sergent puis promu Lieutenant de la ville de Mauléon, Connétable du Béarn sous le règne du Coms Varden ... Je ne m'explique toujours pas ce qui a pu causer chez cette homme des telles erreurs de jugement et d'appréciation ...

      * Le Procureur s'arrêta quelques secondes fixant longuement le box des accusés, puis il reprit : *

      Accusé, le Comté du Béarn vous accuse de haute trahison, vous avez enfreint les lois suivantes :

      1)le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est un homme ordinaire, un homme de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.

      2)l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.

      4)Du trouble à l'ordre public
      Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.

      7.Les seuls ordres militaires reconnus et acceptés en Béarn sont ceux sous tutelle du Conseil Comtal

      1.Toute personne remettant en cause l'unicité et l'indivisibilité du territoire béarnais sera considérée comme un traître et sera poursuivie devant la justice pour haute trahison


      6.Toute lance, ou corps d'armes étrangers sont interdits de circulation et de création sur le territoire du Béarn sans l'autorisation écrite du Comte ou du Capitaine. Tous les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l'ordre publique. Toute personne créant une armée sans l'autorisation écrite du Comte sera poursuivie pour haute trahison.

      Je rappelle à l'accusé qu'il a la possibilité de faire appel à un avocat à cette adresse : http://les-avok-haillons.forumchti.com/index.htm

      Acte d'accusation rendu à Pau, le 26 août 1457 par le Procureur AnacrOn.

      La parole est à la défense.

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      * Aimelin ne s'était pas présenté dans la salle ... AnacrOn ignorait ce qui avait bien pu empêcher l'accusé de se rendre au tribunal et il allait donc devoir rendre son réquisitoire sans avoir entendu l'accusé ... Réquisitoire qui serait d'ailleurs le dernier de son mandat de Procureur *

      Votre Honneur,

      Permettez-moi tout d'abord de regretter l'absence de plaidoirie de Messire Aimelin_ ... Il va donc me falloir conclure la partie réservée à l'accusation sans avoir entendu la plaidoirie de la défense laquelle pourtant aurait été intéressante et aurait peut-être répondu à quelques questions que nous nous posons !
      Pourquoi Messire Aimelin_, un homme intègre, un agent bien noté de la Prévôté, s'est-il engagé dans cette triste aventure ?
      Qu'est-ce qui fait qu'un Lieutenant de police, homme intelligent, connu pour sa pondération et ses qualités professionnelles, fait qu'un jour il décide de rejoindre une armée illégale ?
      Aimelin_de Millelieues est réputé pour sa mesure, son bon sens, c'est une personne que tout le monde vous décrira comme calme et capable de réflexion ... Or, ce dernier prend les armes, rejoint Vae Victis, y occupe des fonctions importantes puis qu'allant jusqu'à participer aux discussions avec les généraux de l'armée comtale et la Comtesse Eugénie de Varenne elle même. Il prendra les armes et n'hésitera pas à se battre contre les militaires béarnais lors de la bataille de Lourdes et notamment contre Messire Lamis de Melian ainsir que Messire Artmeis qui témoigne aujourd'hui ...

      Pour sa participation active à Vae Victis, pour le fait d'avoir pris les armes et s'être révolté contre le pouvoir légal, pour avoir prôné la division et la révolte, pour avoir mis en péril l'intégrité du Comté, nous demandons au nom du Béan réparation : 10 jours de travaux à effectuer dans les mines de notre Comté, preuves à l'appui et à effectuer dans un délai de 15 jours suivant le verdict.

      Merci Votre Honneur.

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      [cf procès public]

      Le moment qu'il redoutait tant était arrivé. Celui de prendre la parole pour s'expliquer encore. Prendre la parole il n'aimait pas, car sa discrétion le retenait souvent, même si depuis quelques temps il s'exprimait bien plus souvent en public pour défendre ses idées.

      Pour cela, une personne l'avait aidé depuis leur rencontre. Quasi. Combien de fois lui avait elle dit de parler, de dire ce qu'il voulait aussi bien à la prévôté qu'au Château pendant sa fonction de Connétable. Même si elle n'était pas à ses côtés, elle lui écrivait, le soutenait, le poussait à mettre ses idées en valeur et à les défendre. Elle lui disait toujours qu'il ferait un bon avocat ce à quoi il répondait en riant. Et aujourd'hui, il devait le faire, il devait convaincre la juge. En serait il capable avec ses mots à lui.

      Au geste de son avocate il se leva, porta la main dans laquelle il serrait l'alliance à son flanc avant de faire quelques pas vers elle. Son visage accusait la fatigue et il eût un pincement au coeur en pensant à tout ce tracas qu'il lui causait, et à ses amies également. Il jeta un regard vers le public pour chercher leurs regards, avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer.

      Viens t'asseoir tu es épuisée.

      Il passa son bras valide autour de ses épaules, dans ce geste qu'il avait fait des centaines de fois pour elle, et appuya doucement sa main pour l'entrainer vers le banc et la faire asseoir. Un sourire et un regard avant de se diriger à nouveau au devant de la Juge.

      Il devait trouver les mots justes, ne pas se tromper, parler avec son coeur. Etonnamment sa voix se fit sûre et claire quand il prit la parole.

      Votre Honneur, Messire Procureur,

      Lorsque je suis arrivé en Béarn je n'avais qu'un rêve en tête. Vivre en paix. Je voulais découvrir ce comté, oublier un passé lourd de peines.

      J'ai intégré les Lames béarnaises début aout 1456 et j'ai assuré des missions d'escortes, des missions de surveillance de noeud.
      J'ai ensuite intégré la prévoté mi novembre. Je travaillais seul, rentrant souvent bien tard pour retrouver ma fiancée, faisant souvent passer mon travail avant ma propre vie.
      J'ai été ensuite Connétable lors du second mandat de Varden. J'ai travaillé des jours et des nuits sur le code militaire des Lames pour que celles-ci puissent à nouveau briller et devenir la fierté du Coms et du Comté.

      Il s'arrêta une seconde, réprimant une grimace, serrant un peu plus l'alliance.Il devait rester calme et respirer.

      J'ai toujours voulu le bien du Béarn. La comtesse nous a accablé d'impôts rendant nos vies encore plus difficiles. Son mépris pour un peuple auquel elle ne répondait pas et ne s'adressait pas m'ont fait repenser à mes idéaux de liberté, à mes rêves. Ce n'était plus un comté fier et florissant dans lequel je vivais mais un mouroir d'où les plus courageux partaient.

      Lorsque les deux frères que je connaissais pour les avoir cotoyer à la Prévôté, nous ont parlé d'une pétition par laquelle ils demandaient la destitution de la comtesse je n'ai pu que la signer. Il n'était pas question de violence, de combats ou de guerre.
      Juste d'une destitution afin que le Béarn relève la tête. C'est tout ce que je voulais.

      Dans l'armée Vae, j'étais Lieutenant, à la tête d'une section. Quand les deux frères ont disparu, j'ai secondé du mieux que je pouvais Madg. J'ai écrit à la comtesse pour lui demander de venir dans le camps parler avec elle, ce qu'elle a fait.

      Et puis tout s'est enchainé tres vite votre Honneur. Il est des moments où les évènements nous dépassent, des moments où nous ne pouvons que subir ce qui nous arrive malgré notre désir que tout s'arrête.
      L'armée du comté nous a attaqué alors même que la comtesse était avec nous. J'ai dû la mettre à l'abri de sa propre armée. Peut être pensaient ils que nous l'avions enlevée mais tel n'était pas le cas.

      Le lendemain nous n'étions qu'une petite vingtaine. J'ai encore essayé de contacter par pigeon, la comtesse qui était repartie saine et sauve de notre campement, en vain... elle n'a jamais répondu.
      Et puis une autre bataille a eu lieu où toute ma section a été décimée. Nous ne sommes restés que quatre dans l'armée... quatre. Quatre chanceux qu'Aristote avait préservé... pourquoi ? peut être pour que nous puissions raconter comment le désespoir pousse à croire en l'humanité des gens et à ne pas voir qu'ils ne sont que de vils manipulateurs.

      Il baissa les yeux. Les images défilaient, les cris, les hurlements, le bruit des lames qui s'entrechoquent. Il tenta d'oublier tout ça en fermant les yeux et respira avant de reporter son regard sur le juge.

      Nous savions que l'armée allait nous massacrer, elle connaissait notre faible effectif et notre position de retrait. J'étais prêt à mourir pour mes idéaux. Parce que je pensais encore que c'était mes idéaux que je defendais et non les ambitions de deux bearnais. Je n'ai pas voulu abandonner Madg. Un soldat n'abandonne pas son supérieur.
      Je n'ai jamais voulu tout ça, tout ce sang qui a coulé. J'avais une personne très chère dans l'armée adverse et je n'ai eu de cesse de prier pour ne pas me trouver face à elle sur le champs de bataille.
      J'ai juste suivi mon coeur, mes idéaux, mes rêves d'un Béarn fier et libre, et je n'ai levé mon épée que pour me défendre.

      Il serra l'anneau au creux de sa main.

      Je regrette le sang qui a coulé, même si je n'en ai pas fais couler de part ma lame, je regrette ces déchirements et cette haine, mais je ne regrette pas d'avoir suivi mon coeur en voulant que la comtesse quitte son trône. Je regrette surtout de ne pas l'avoir suivit à ma façon, par la plume et non l'épée.
      J'implore le pardon de mon Roy mais ne ferai jamais aucune excuse à la comtesse Ingénue pour avoir voulu libérer le Béarn de son incompétence. Mes excuses je les présente aux bearnais, à mes frères de coeur, de terre , d'exil, pour n'avoir pas agit avec discernement.

      Restant quelques secondes silencieux, il tourna son visage et chercha le regard de Quasi.

      Quelle que soit l'issue de ce procès, je n'aurai jamais assez de mots pour te dire merci d'avoir pris le risque de me défendre malgré ta sainte horreur de la violence.

      Les mots, il en avait tellement à lui dire encore. Il regarda la Juge.

      Mes mots s'embrouillent pour vous expliquer tout cela, mais ils sortent de mon coeur.

      Il s'inclina avant de reculer, grimaçant sous la douleur de sa blessure qui s'était rappelée à lui.

    Citation :
    La défense a appelé à la barre :


      Citation :
      La défense a appelé à la barre :


        Citation :
        L’accusation a appelé Artmeis à la barre :

          Moi, Artmeis, soldat de la noble garnison de Pau, affirme sur mon honneur que l'accusé Aimelin_ ici présent faisait bien partie des rangs de l'armée félonne Vae Victis. Je l'ai en effet combattu lors du dernier affrontement entre nos deux armées...

        Citation :
        L’accusation a appelé à la barre :


          Citation :
          Verdict de la cour :

            *Longues plaidoiries des avocats , effets de manches , temoignages qui se succedent et requisitoire qui s'enchainent.
            Le procés touchait à sa fin , l'heure du verdict avait sonné.*

            Messire Aimelin , la cour prend note de votre tentative d'apaiser les tensions au cours de ce conflit .
            Nous prenons acte aussi de votre repentance.

            Toutefois , au vu des temoignages entendus et des preuves en notre possession , la cour vous condamne pour Haute trahison .
            Etant donné votre passé et ce que vous avez apporté à ce comté , etant donné qu'il y a peu de chance que vous recommenciez la même erreur et que la meme situation se reproduise , la cour dans sa grande clémence a decidé de suivre le verdict de l'accusation .

            En conséquence , vu que vous reconnaissez vos torts et faites preuve de repentance , la cour vous condamne pour trouble à l'ordre public à effectuer une peine d'interets generaux dans les mines du comté d'une durée de 7 jours.
            Vous aurez 15 jours pour effectuer votre peine.
            Vous etes en outre condamnez à payer une amende de 1 écus pour frais de dossier.

            *Coups de marteau sur le lutrin*

            Affaire classée !
            Affaire suivante !

            Jugement rendu à Pau , par le juge Telya d'Harlegnan , le 15.03.1457
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        Aimelin_ – HT – Coupable – 15 Septembre 1457
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