Le Pas de Gauvoie - 2e pas d'armes de Saint-Félix

Rekkared & Carmen se levèrent soudainement lorsque le choc mit l'un des deux hommes à terre. Mais les deux semblaient mal en point. Rekkared aurait aimé se précipiter vers son fils afin de s'enquérir de son état de santé, mais comme entrepreneur du pas, il devait ne montrer aucun parti pris. Il vit Dame d'Ascalon se précipiter vers le cavalier à terre qui n'était autre que son fils. Il fît demander le chirurgien-barbier pour qu'il aille auprès des champions mais espérait son fils ne fût pas blessé. Il attendait avec impatience un geste de Cristòl vers la tribune et le verdict du chirurgien...

Comme dans la scène de Aristote [HRP : Chrétien] de Troyes, le chevalier du Pas de Gauvoie avait été blessé au bras, renversé, mais là, irait-il sur Gauvain l'épée à la main ?
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[HRP : peut-être que les chevaliers se faisaient désarçonnés plus souvent ? Je n'ai pas d'informations la dessus encore.
Vous êtes tous deux blessés ! Seule différence : Wulfen tient encore sur son cheval. L'expérience sans doute...
Il faudra que je me renseigne sur la probabilité réelle de se faire désarçonner.]

Invité

D'abord viens le fracas du choc, la poussière de la chutte...

Ensuite le vermeille du sang tacha l'émeraude de l'herbe.

Enfin seulement vient les cris d'angoisse et les exclamations de stupeur.

Le choc avait l'un des plus violent qu'il puisse être...

Denys jetta rapidement un coup d'oeil au wulfen l'homme blanchit sur le harnoi connaissait ses limites, il semblait près à continuer malgré sa blesssure. Le heraut s'approcha du champion du dedans plus inexpérimenté. Il semblait choqué par la chutte et un morceau de lance était planté dans son armure ou sourdé un peu de sang. Mais il était encore concient et son bras bougé...

Défenseur du pas, dégainez votre épée et poursuivez à pieds! ...ou renoncez ?

Ces derniers mots furent dit à voix basse, question à peine suggérée pour ne pas froisser celui qui avait si bellement brisé sa première lance.

Un grand fracas en provenance de la lice parvint à sa tente, le faisant sursauter dans sa prière à la sainte boulasse. Au moins l'un d'eux avait chu. Il espérait que point de sang ne fut versé, que point de blessures ne viennent entacher la fête.

Il se releva, inquiet, se retourna, décidé finalement à se rendre à la lice pour se rendre compte, et vit celle qu'il n'avait vu entrer. Il lui sourit, la salua, avec joie. Il s'excusa, lui disant qu'il se devait d'aller voir ce qui se passait. Il partit vitement vers la lice.

La monture de Cristol était vide de cavalier, retenue par trois pages qui avaient du l'attrapper avec difficulté, vu sa nervosité et la couleur poussiéreuse de leurs tenues. De l'autre coté, le Roy d'arme, lance cassée, toujours sur sa monture, semblait étrangement fixe. blessé ? Des pages s'approchait de lui.

Au centre, ou à peu près, Cristol était au sol, la diaconnesse penchée sur lui. Des pages accourant pour l'assister. Comme tout homme en armure lourde, il ne pouvait se relever seul. Rien ne pouvait donc lui indiquer encore qu'il fut blessé, n'ayant point assisté à la scène. Non loin d'eux, la lance au sol était aussi brisée.

LeGueux regarda alors la tribune, attendant un signe du maistre de cérémonie, se demandant si Cristol avait fait un geste à son encontre.

Invité

Le vicomte de Melun assistait au premier pas, attendant son tour. Le jeune homme avait là assurément un adversaire redoutable d'expérience et celà se fit vite voir lorsque le roy d'armes le fit lourdement chuter. Le premier pas se terminait bien vite pour le jeune homme, d'autant qu'il semblait atteint.

Profitant de la fin de cette première joute, Melun tourna un instant la tête vers sa filleule, présente elle aussi dans l'assemblée. Elle avait ainsi charge de se moquer des adversaires du jeune Cristol, et il redoutait déjà le moment où il serait en lice.

Se reconcentrant vers la lice, il attendait de voir l'issue de ce premier duel, se demandant si la blessure du jeune homme l'empêcherait de tenir son rang par la suite, obligeant Melun à affronter non pas un débutant, mais un jouteur expérimenté.

Invité

Quand il se redressa pour s'assoir, elle reconnu ce rictus de la douleur qu'induit une blessure, mais il allait bien, du moins il le semblait. Elle jeta un rapide coup d'oeil a son epaule, l'experience du soldat jouant son jeu, la lance n'avait touché aucun organe vital, le jeune homme s'en remettrai mais il devrai recevoir les meilleurs soins. Rien n'est plus handicapant qu'une blessure mal soigné et il avait encore toute une vie a mener.

Quand il feinta en lui disant qu'il allait bien, elle emis un petit sourire de circonstance se demandant si le fils du baron la prenait pour un lapin de six semaines, mais ce n'etait pas le moment, sans doute aurai il le choix de poursuivre s'il en etait capable. Denys qu'elle vit s'approcher le lui confirma.

Avant de se relever elle lui mumura:

Post Tenebras Lux, courage

Puis elle ceda la place, retournant à la sienne, mais avec un leger pincement au coeur. S'il acceptait de poursuivre, il allait souffrir de sa blessure, mais nul ne recule devant l'ennemi sur un champs de bataille et tout soldat digne de ce nom ne fuira pas pour une simple entaille.

Le marquis de service, qui était encore une fois à la bourre (absence imprévue, désolé), tâcha de s'intégrer discrètement dans les tribunes, en espérant fébrilement n'avoir pas raté son tour de combattre...

Du coup, il se fit petit, petit, petit...

[HRP : Vous êtes le maître du pas, vous décidez. Mais même s'il y avait une chance sur un million d'être désarçonné, elle peut toujours arriver dès le premier coup, pourquoi retirer à Wulfen la primeur d'avoir tiré ce nombre ?]

Quelques mots tombèrent dans son oreille, qui le firent réagir, alors que des valets étaient venu l'aider à se relever. Renoncer ? S'il était possible de continuer, il le ferait, jusqu'au bout du monde ! N'était-ce pas là son rôle, de garder le pas ? Pour ces quelques heures, ces quelques jours, rien d'autre ne devait détourner son attention et il devait y mettre tout son coeur.

Son épaule touchée était la gauche, celle qui avait tenu l'écu. S'il semblait pouvoir encore tenir une lance de la droite - et se protéger, ma foi... Comme cela se pouvait avec son armure - mais le combat à l'épée à deux mains serait plus délicat avec cette fichue épaule. Et prenant une épée à une main, bien moins puissante lorsqu'on la manie... Partirait-il sans aucune chance de vaincre, juste celle de se ridiculiser par sa folle persévérance ?
Non, la persévérance devait bien avoir quelque chose de vertueux. Regardant Denys, il fit signe qu'il continuerait.

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Seigneur... Quel choc !
Il n'avait certes voulu ne voir que son adversaire pour faire montre de vaillance et défendre comme il convient les couleurs de sa Dame... Il avait frappé juste il le savait, il avait sentit sa lance se rompre... mais il ne pensait pas qu'il devrait à se point serrer les dents. Diantre !
La douleur passait avec le temps mais elle n'en était pas moins cuisante.
Une ou deux cottes félées ou brisées diagnostiqua-t-il avec la force de l'habitude.

Il stoppa Uraeus et regarda derrière lui pour constater que son adversaire était au sol. Le pas de poursuivrait donc à pied.
Il descendit de son destrier en grimaçant un peu heureux que le heaume cache son visage et espérant ne point trop montrer sa douleur. Il avait déjà jouter dans cette condition et combattu dans pire...
Il donna une petite tape amicale sur les flancs de son destrier et dégaina son espée batarde, brisée devant Béziers mais reforgée avec son espouse depuis, et la tenant d'une main la lame posée sur épaule s'avança lentement vers le champion du jour...

La règle du pas indiquait qu'une fois au sol le combat devait reprendre de suite... mais ce n'était pas une raison pour ne pas laisser au jeune homme le temps de reprendre son souffle. D'ailleurs il se réjouissait de le voir fièrement prêt à l'affronter.

Polstephie entendit alors le fracas à l'extérieur qui la fit sursauter, peu habituée qu'elle était à ce type de joute. Elle Le vit dans le même temps se relever, l'air inquiet, puis laisser place à un sourire, peut-être même aussi un peu de joie de la voir ici, fidèle à sa promesse. Il s'excusa de vouloir aller se renseigner sur ce qui c'était passer alors qu'Il savait qu'elle n'en avait pas besoin. Elle lui sourit et le regarda partir prestement vers l'endroit où les pas d'armes se déroulaient.

Elle l'aurait bien accompagné, mais ç'eut été inconvenant sans doute et puis elle ne voulait pas être un fardeau. Elle pensa alors qu'elle allait trembler à chaque moment en regardant ces jeux. Elle était perdue dans ses pensées, ne sachant si elle devait aller voir, ou rester ici, ne sachant si elle devait proposer son aide... Non bien sûr que non, tout devait avoir été prévu.

La jeune femme était inquiète... Elle respira lentement, le temps de retrouver ses esprits puis prit la décision de se porter à Ses côtés. Après tout elle était venue en soutien, alors elle serait ce soutien jusqu'au bout.

Elle le vit au bord du terrain, regardant vers la tribune où présidait le Baron de Saint Félix qu'elle n'avait qu'aperçu jusqu'alors. Elle vint se placer à côté de Lui, tremblant pour les combattants, espérant qu'il n'y ait pas de blessé... espérant que plus tard non plus il n'y ait pas de blessé... Rougissant légèrement, elle offrit muettement et presque sans geste son soutien à Son Comte.

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Marguerite se demandait comment jouer la mauvaise fille, provoquer plus encore celui qui, déjà, était presque vainqueur ? Ce serait assurément mettre en danger l'un et l'autre, mais surtout l'un, le jeune. Partagée entre sa conscience aristotélicienne et le rôle de composition qu'on lui avait attribué, elle finit par lancer, de sa tribune, d'une voix forte, à l'adresse d'Anthony de Massigny - alors qu'il se dirigeait vers Cristòl pour débuter le combat pédestre, ces mots qui lui étaient en partie inspiré de ceux de la mauvaise fille du conte, et qui semblaient pour beaucoup convenir au moment :

-« Ho là, Chevalier ! Vous voilà fort prompt, et hardi, et orgueilleux ! Assurément vous auriez eu fort à faire, si mon ami n'était brisé par une blessure qu'il reçut voilà deux jours, par une malheureuse déformation de sa coiffe. Il est bon que vous ne disiez rien, car à dire des choses que vous croyez sur cet adversaire, vous mentiriez, assurément, pour ne le point assez connaître ! Mais enfin, avouez la vérité. Croyez-vous valoir mieux que lui, parce que vous l'avez abattu ? Il arrive souvent que le faible triomphe du fort ! »

Cristòl prépara son arme - le Duc allait donner le premier assaut, ayant la primeur d'être resté en selle.
D'un regard, il s'assura que tous autour de lui étaient désormais suffisamment éloignés pour qu'ils ne puissent être blessés par les mouvements des combattants.

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Il s'approcha du jeune homme, qui vaincu à la lance, se tenait prêt à poursuivre courageusement à l'épée maintenant. Leur regard se croisèrent en une muette et pourtant tacite compréhension... de ces échanges à la foy muets et éloquents que deux adversaires peuvent partager.... le combat serait courtois mais sans complésance : l'honneur du jeune homme ne souffrirait pas de fausse retenue

Et sous les imprécations de la jeune Margot il leva son espée des deux mains pour porter le premier coup qu'il espérait juste... .

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[Nous joutons tous deux avec un malus de -1]

Le coup arriva, et Cristòl vit luir la lame sous le soleil qui leur donnait chaud à tous deux, en plus d'avoir mal l'un aux côtes, l'autre à l'épaule. Le coup fut porté en direction de l'épaule et sembla tomber du ciel. D'un mouvement assez vif, Cristòl leva sa garde devant lui, et un peu au dessus de sa tête... Il arrêta la lame du Duc, et rabaissant d'un coup puissant la lame, il écarta tout danger et conclut l'assaut.

A son tour, avec son épée, de frapper... Il avança sa lame dans un coup d'estoc, cherchant à éviter la garde du Duc ; mais pouvait-on vaincre d'un adversaire de tant d'expérience ?

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Le combat avait commencé, ne laissant pas vraiment le temps aux organisateurs d'en contester la validité... et il s'en réjouissait. La journée était là pour célébrer et éprouver la vaillance du jeune homme. S'il était en état de combattre qu'il combatte !

Cristòl para aisément son premier coup, une diagonale qui visait l'épaule, puis riposta d'un estoc...
Il pivota sur son pied dextre pour déplacer son pied arrière et esquiver l'attaque tout en armant son coup suivant qu'il destinait aux jambes de son adversaire qui se trouvait ainsi découvert... lorsqu'une vive douleur lui brula la poitrine...

[hrp : vous l'aurez compris, Cristòl et moi continuons le duel en décrivant les actions de l'adversaire suivant ce que nous propose Dame Fortune. Les deux adversaires sont blessés et ont donc un malus de -1 sur chaque tirage.]

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Alors qu'il s'attendait à ce que le pas se termine, le jeune Cristol ayant chut, Melun fut étonné de voir le roy d'armes mettre pied à terre et tirer l'épée, tandis que Cristol, relevé, faisait de même. Ainsi donc le combat allait tout de même poursuivre, et celà ne rendait le spectacle que plus beau. Peut être avait-il aussi mal compris les règles, il irait demander confirmation au baron et maître des lieux entre deux pas, afin de savoir que faire lorsque son tour viendrait...

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Retournant à sa place pour suivre le combat s'il avait choisi de poursuivre, elle apercut le comte en arme, ainsi lui aussi il combattrai Cristol......elle le salua d'un signe de tête, adressant le meme salut a celle qui l'accompagnait puis elle se reconcentra sur le combat.

Regardant les jouteurs, elle carressa le doux reve qu'un jour elle aussi pourrai s'essayer à la joute. Le sang et les armes ne lui faisait pas peur, et cette premiere pour elle en temps que spectateur lui en avait donné le gout.

Laissant pour le moment ces projets furturs, elle admira le courage des deux combattants allant au dela de la douleur pour l'honneur.

Rekkared fût heureux que les champions, tous deux blessés, aient décidé de continuer le combat, pour son plus grand plaisir, et celui de la foule, à entendre les encouragements de celle-ci.

Cristòl avait déjà levé sa garde pour se protéger, mais le Duc avait à peine soulevé son arme qu'il la laissait retomber en gémissant - ses côtes, sans doute, lui donnaient du mal en cet instant.

L'assaut était donc à Cristòl, sans qu'il ait eu à se fatiguer en parant un coup. Mais cela avait-il vraiment beaucoup de sens, quand on savait qu'il avait lui aussi une blessure fort mal placée ?

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Il grimaça pour se remestre en garde et croisa le regard du Baron semblait ravi de la tournure des évènements. Il glissa sur son espouse sans s'attarder... la rassurer... ne pas l'inquiéter...
Mais pas le temps de s'apitoyer sur son sort car déjà son adversaire contre attaquait d’une forte taille à l’épaule.
Les réflexes prirent le dessus comme souvent et il s’écarta pour parer en neuvième pour ensuite enrouler l’arme de son « agresseur » et la dégager largement pour mieux riposter d’une taille revers au flanc gauche ainsi découvert.

Il allait falloir en finir vite pour espérer vaincre...

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Le coup porté au flanc fut d'une puissance digne du Duc. Cristòl ne sut parer le coup auquel il ne s'était pas vraiment attendu, et il en eut le souffle coupé. Une douleur aiguë le piqua aux côtes, et il crut bien que certaines étaient cassées, ou déplacées, enfin... La seule chose qu'il savait avec certitude, c'est qu'il avait fort mal. L'épaule senestre, le flanc senestre... Avec un peu de supertition, l'on pouvait comprendre pourquoi senestre, comme sinister, "défavorable"...

Le jeune homme pouvait abandonner, et cela lui vint un moment à l'esprit. Blessé tout un côté, il ne lui manquait plus que l'autre pour être alité de longs mois. Le souffle court, il réfléchit un instant - un court instant.
Il gardait le passage. C'était son devoir. Et échouer, c'était déjà céder le pas. Il ne le devait pas.

Aussi résolut-il de poursuivre, et saisit bien fortement, mais tremblant tout de même, son épée pour un nouvel assaut...

[Malus de -2]

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» Manifestations nobiliaires de Saint-Félix
» [RP] Joute équestre du 05-02-1453 [2006]
» Autour du Pas de Gauvoie : sous les tentes