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 Sancte T.O.P 1456

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viviemoi
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viviemoi


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Sancte   T.O.P   1456 Empty
MessageSujet: Sancte T.O.P 1456   Sancte   T.O.P   1456 EmptySam 22 Mai - 11:12

Procès ayant opposé Sancte au Duché de Guyenne

Sancte était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Alexandre*
Nom du juge : Aribe
Date du verdict : 12/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne


Acte d'accusation :

Citation :
Votre Excellence

En ce 10 Novembre de l'an de grâce MCDLVI, moi Alexandre*, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé Sancte . En effet, ce dernier a proféré des insultes en taverne à l�encontre de Messire Javeline, soldat de l�Ost, en présence d�un certain nombre de témoin Dame Nownow et Messire Boubou59.

Par cet acte inexcusable, l'accusé a porté atteinte à l'intégrité morale d'une personne, ici Messire Javeline , ce qui doit nous inciter à lui infliger une peine de principe.

* Alexandre* se tourna vers l'accusé *

Messire Sancte, pas vos insultes publiques, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :

« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »

Sachez néanmoins Messire Sancte que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.

* Alexandre* fit signe à l'huissier en faction devant la porte *

J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation le sergent Chrego, l'officier de police chargé de l'enquête, et Messire Javeline , victime de vos coupables exactions.

* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent *

Première plaidoirie de la défense :
Citation :
[Un paysan sentant bon la terre comme un bousier se présente dans l'enceinte du Tribunal après avoir parcouru l'allée centrale. Arrivé devant le juge, le voilà qui pose un genou au sol.]

- Mes respects votre Honneur.

[Le paysan finit par se redresser et bombe le torse, menton relevé, tant pour s'adresser aux magistrats sur leur chaire que pour imposer sa stature d'homme rural.]

- Le lieutenant Chrego est v'nu m'annoncer la nouvelle.

[Il prend un air grave.]

- J'ai pas besoin d'un beau parleur d'avocat. J'nie pas les faits. Pire encore: j'les confirme et j'les assume. Alors wai, j'suis coupable votre Honneur.

Mais j'profite de l'occasion qui m'est donnée ici pour éclaircir quelques petites choses, vu qu'apparemment c'est mon droit.

[Il jette un regard plein d'appréhension aux alentours, se demandant si c'est réellement le cas, puis, constatant qu'on ne l'avait pas encore interrompu, il enchaîne.]

D'abord, j'voudrais dire que c'genre d'affront j'en subis tous les jours en Taverne et que dans la majorité des cas, j'me contiens. Hier encore on m'a encouragé à aller, je cite: "m'faire foutre". Et puisque vous semblez aimer les ptits gars de l'Ost, ben j'peux vous dire un truc: le Caporal Uter Von Birsk en est témoin.

Pourtant, j'règle mes comptes seul. Et l'fait que l'Soldat Javeline y vienne chialer ici pour des faits aussi triviaux, à v'nir embouchonner la Justice pour des petits bobos d'amour propre, c'montre bien un peu la qualité peu recommandable du personnage. Et j'vois pas c'qu'il ferait dans l'armée, pour aider à résoudre les problèmes du Duché, s'il peut pas régler les siens par lui même.

Ensuite, faut que vous sachiez d'où qu'ça vient c't'affaire. C't'affaire elle vient d'un compliment. Waip. L'Javeline il cherchait Dame Tess. Sur ce, j'lui dis que la Dame Tess, hin, mot pour mot "c'est une bien belle plante". C'pas une insulte ça hein ? C'est bien flatteur hin ? J'me gourationne pas ?

Ben v'la que le Javeline il s'lève, et il m'menace ! Il m'menace, moi, Sancte Iohannes, d'me corriger parce que j'fais un compliment d'une ribaude qu'il est tombé en amour.

Alors j'vous l'dis, hein, franchement ! Dans ces conditions qui c'est qui trouble l'ordre public, hein ? Sancte Iohannes il a jamais foutu le bordel pour rien. C'est un gars droit dans ses bottes. J'brigande pas moi, j'travaille aux champs, à la mine, tous les jours ! J'viens en Taverne m'détendre moi, pas m'faire menacer par un type qui confond l'compliment et l'insulte tout ça parce qu'il brûle de taper un vieux pour se pavaner devant une dame.

Mais on menace pas l'vieux Iohannes quand il a rien fait de mal. C'est pas régulier. C'est pas bien.

Alors ouais, j'ai dit bien du mal du Javeline parce que le monsieur le mérite et qu'il a lui même, par ses menaces, montré la volonté d'porter atteinte à mon intégrité physique de vieux briscard pour des faits qui n'en valaient pas la peine. Dans c'conditions, comment voulez vous qu'ça s'passe bien dans les Tavernes, hein ?

Si vous m'condamnez, moi, tout seul, pour ça, vous rendez légitime ce genre d'comportement, et ça, c'est grave.

[Il finit par joindre piteusement ses mains terreuses devant sa bedaine, et baisse la tête devant ses magistrats avec une humilité toute paysanne, prête à subir les foudres aveugles de la justice.]

Réquisitoire de l'accusation :

Citation :
*Alexandre* se lève et regarde l'accusé*

Messire quelqu'en soit vos raisons, les insultes ne sont pas admissibles, et encore moins vis a vis d'un soldat du duché.

Vous reconnaissez les faits et je ne vous pense pas mauvais bougre, mais toute faute mérite sanction.

*Alexandre* se tourne vers le juge*

Excellence, je pense que l'accusé Messire Sancte reconnait sa faute, et j'espere que ceci lui servira de leçon.
Je réclame donc qu'il fasse excuse publique en hall de Montauban envers Messire Javeline.

*Alexandre* va se rassoir a sa place

Dernière plaidoirie de la défense :

Citation :
[Le paysan écouta avec beaucoup de passivité les allocutions des différents témoins. Il se trouva honoré de leur intervention, mais n'afficha aucun signe d'autosatisfaction sur son visage qui aurait pu apparaître déplacé.]

Si je reconnais les faits, je ne reconnais pas la faute, du moins, pas ma faute exclusive. Accuser ne suffit pas à se blanchir. Si il y a des coupables ici, alors il y en a deux.

Ce qui est certain, c'est que mon ressentiment envers Javeline est encore vivace, et je ne ferais pas l'affront à cette cour de formuler des excuses qui ne seraient pas sincères. Justice ne se nourrit pas d'hypocrisie ...

... et plutôt les geôles que le déshonneur.
...
J'en ai terminé.

[Il opina du chef à l'attention des magistrats un long moment, puis regagna sa place, feignant d'ignorer les vagues de murmures dans le public en attendant le verdict.]

La défense a appelé Uter_Von_Birsk à la barre :

Citation :
Le capitaine Alexandre � Il ne manquait plus que cela � Il soupira et boutonna son uniforme, son tour allait arriver. Lorsqu�il fut appelé, il se leva en s�appuyant sur la barre :]

- Messire le procureur � Messire le juge [Il s�incline légèrement devant chacun d�entre eux]
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me présente : caporal Uter von Birsk de la garnison de Montauban. En l�occurrence, je suis le supérieur hiérarchique du cadet Javeline et je l�espère, bientôt de l�accusé : Sancte qui postule actuellement.
Le duché a besoin de femmes et d�hommes forts, prêts à se sacrifier pour la grandeur et la liberté du peuple Guyennois. Le coupable que vous vous apprêtez à punir fait parti de ces Hommes qui veulent se mettre au service de nostre grande armée et n�ont aucun problème avec l�ordre établit.
Suis-je en train de vous demander de relaxer un homme parce que nous avons besoin de soldat ? Non, je tiens seulement à vous montrer que bientôt, il y a de fortes chances que ces deux hommes [Il désigne Javeline et Sancte du menton] aient à se battre côtes à côtés sous la même bannière. Le capitaine Alexandre ici présent ne peut qu�être d�accord, l�armée c�est d�abord une grand famille qui doit se serrer les coudes. Encore une fois, je ne vous demande pas de pardonner mais tout simplement de faire confiance à la puissance fédératrice de notre armée. Laissez moi prendre en charge ces deux individus et leur montrer qu�il n�y a qu�ensemble qu�ils arriveront à faire quelque chose. Je vous prie de relaxer l�accusé, je réglerais le problème. Ce n�est pas à mettant Sancte mal à l�aise vis-à-vis de Javeline que c�est deux hommes pourront repartir sur des bases saines pour reconstruire quelque chose de nouveau. Au sein de nostre armée, ils apprendront à se connaître et là, quand ils seront prêts tous les deux, Sancte pourra s�excuser du mal qu�il a pu causer.
Merci de m�avoir écouté. Sachez que je suis prêt à engager toute ma responsabilité et à me porter garant de Sancte qui j�en suis sûr � [Rire bref] changera.

[Le caporal regagna son siège, fier de lui, il espérait pouvoir régler le problème au sein des murs du fort.]

L'accusation a appelé Chrego à la barre :

Citation :
Messire le juge,
il n'est certes point tolérable de traiter quiconque par les insultes que messire Sancte a proférées ce jour là. Je veux bien croire à l'origine de la dispute telle que messire Sancte la donne devant vous, et l'incompréhension qui a pu en résulter a certes pu générer la violence des propos qu'il a ensuite tenus. Peut-être pourrions nous avoir l'éclairage de l'un ou l'autre des témoins présents ce jour là à la taverne, si vous en estimez le besoin.

Je voudrais cependant apporter en témoignage certains éléments qui résultent d'une franche discussion avec Messire Sancte après les faits... S'il fait preuve d'indélicatesse dans ses propos de façon régulière et notamment envers les Dames, l'homme n'a pas si mauvais fond, j'en suis à peu près persuadé. J'en tiens pour indication le désir qu'il a déjà exprimé d'intégrer des forces de défense, qu'elles soient l'armée ou même la maréchaussée. Il a en plusieurs reprises en effet exprimé son envie d'aider à la défense de la ville, que nous devrions savoir apprécier comme un noble objectif. Derrière une éducation plus que rudimentaire, se cacherait donc malgré tout une certaine envie d'apprendre.

Compte tenu de sa relative jeunesse au royaume, si le tribunal décidait de faire engager messire Sancte dans une formation en lien avec nos forces de défense, comme période probatoire, nous aurions sans doute l'opportunité de juger sur pièces de ses motivations.

*Chrego alla se rassoir pour la suite du procès*

L'accusation a appelé Javeline à la barre :

Citation :
[javeline qui était entré et c'était instaler deriere pour attendre son tour de parler s'avença vers le juge et fit une profonde rév&érance avent de commencer a parler]
messire juge j'ai écouter se que messire sancte a dit et je tiens a préssiser qu'il n'a pas dis que dame tess-qui au passage et une amie proche et non une dame d'on je suis amoureux-c'est une bien belle mais une bien belle plante
je n'aime pas que l'on considere amie ou pas une femme comme une plante et je l'ai prier peut etre un peut brusquemant je l'avoue de ne pas parler de dame tess ainsi
en auccune façon je ne voulai mennacer messire sancte
de plus je suis venu a la meme taverne que lui pour parler quelqun peut ayant envie d'en savoir plus sur lui et lier si possible amitier
il m'a ensuite comme le montre les preuves fourni a messire juge insulter sans auccune retenu et devant témoin
je ne suis pas un hommede parole mais d'action pas sortir ma dague au risque de moi meme etre tenue en procet je me suis contenue au seul mot prononcer et je suis partit dans une autre taverne ou j'ai rencontré messire chrego qui a bien voulut examiner mes preuves
en se qui conserne la caserne je ne suis pas soldat mais simplement cadet j'ai eu quelque probleme pour pouvoir finir mon instruction et passer dans les rang parmit mes camarades
[pendant tout le temps ou javeline se prononçait il ne détourna pas la tete ni ne cligna des yeux fixe comme un piquet du a la rigueur qu'il c'était donner pour la caserne
il fit une nouelle révérence avent de reculait pour laisser place au témoin suivant]

Enoncé du verdict :

Citation :
En ce Mercredi 12 Novembre de l�an de grâce 1456, en vertu des pouvoirs conférés à nous de rendre justice et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit :

Attendu les éléments présentés par l�accusation, et après examens du dossier, et audition des témoins.

Attendu que l'accusée reconnaît sa faute.

Nous Juge de Guyenne, déclarons l�accusée coupable, et le condamnons à payer 1 écu symbolique, Mais aussi à faire ses excuses publiques en hall de Montauban envers Messire Javeline puis d'aller boire une chopinette avec lui en taverne.

Ainsi soit-il !

*Le Juge frappa son marteau trois fois sur le pupitre.*


Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu et à la peine de substitution suivante :

excuses publiques en hall de Montauban envers Messire Javeline puis d'aller boire une chopinette avec lui en taverne.
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Sancte T.O.P 1456
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