Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 [RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007]

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Rekkared
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[RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007] Empty
MessageSujet: [RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007]   [RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007] EmptyMer 27 Juin - 20:24

[RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007] : chapitres ou règles du pas


[RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007] Bnfgauvainetchevalierap6
Combat de Gauvain et d'un chevalier,
BNF Richelieu Manuscrits Français 114, Fol. 260,
Lancelot du Lac, France, Ahun, XVe siècle,
Évrard d'Espinques et collaborateurs


Chapitre I - Du pas d'armes

Qu'un pas d'armes est un combat courtois qui est l'occasion pour les nobles participants de jouer, dans une fiction inspirée de la littérature arthurienne, le rôle de défenseur d'un passage (c'est le sens du mot « pas », comme dans Pas de la Case, le « pas d'armes » étant un « passage où l'on pratique les armes »), contre tous ceux qui, comme dans les romans de chevalerie, désirent relever le défi.

Que les participants - ceux qui jouent le rôle de défenseur d'un passage - attendent ensuite, en un lieu choisi - ici, le carrefour menant de Vinassan vers Saint-Félix converti en champ clos - et pendant un temps donné qui pouvait durer plusieurs semaines, tous les chevaliers désireux de les affronter. Le Pas de la Fontaine des Pleurs de 1449, qui se déroula en pleine campagne, près de Châlon-sur-Saône, en un lieu toujours décoré selon le thème choisi, dura jusqu'à... 1 an !

Chapitre II - De l'entrepreneur du pas & du gardien du pas

Que Rekkared, baron de Saint-Félix, est l'entrepreneur du pas. Il veillera à faire publier le défi qui suit.

Que Denys, Comte de Annonay, héraut du Languedoc, est le héraut de pas. Il veillera à annoncer l'entrée en lice des participants, au respect des chapitres qui suivent et pourra faire cesser un affrontement si une issue fatale pour l'un des concurrents était à redouter.

Chapitre III - Du Passage de Gauvoie

Que ce Pas met en scène le Passage de Gauvoie, dans le Conte du Graal de Chrétien de Troyes :
Chrétien de Troyes, dans Perceval ou le Conte du Graal, a écrit:
[Le chevalier tenant le Passage dénommé Gauvoie - notre fils Cristòl -, dit à la jeune fille sans pitié - dans ce rôle, damoiselle Margot ? - :]

« Mon amie, voyez ce chevalier [vous, participant, incarnant Gauvain] qui vient armé à notre rencontre. Dites-moi, le connaissez-vous ?
- Non, lui dit la jeune fille, mais je sais bien que c'est lui qui hier m'amena par ici. »

Et il lui répond :

« Dieu me protège, c'est lui et personne d'autre que je cherchais. J'ai eu peur qu'il ne m'eût échappé, car il n'y a jamais eu en ce monde de chevalier ayant franchi les Passages de Gauvoie, si tant est que je le voie et que je le trouve devant moi, qui puisse ailleurs se vanter d'être revenu de ce pays. Lui aussi sera retenu prisonnier, dès lors que Dieu me laisse le voir. »

Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au bras. Monseigneur Gauvain se dirige vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au bras et au côté, mais la blessure n'est pas mortelle, car le haubert a si bien résisté que le fer n'a pu le traverser, sauf au flanc où il lui a enfoncé la pointe du sommet de sa lance. Il le renverse à terre. L'autre se relève et voit son sang, qui le fait souffir, jaillissant de son bras et de son côté, couler sur son haubert blanc. Il court pourtant sur lui l'épée à la main, mais il s'est épuisé en peu de temps, sans plus pouvoir se soutenir, il lui faut demander grâce. Monseigneur Gauvain reçoit sa parole, puis le remet au passeur, qui l'attendait. Cependant, la jeune fille mauvaise était descendue de son palefroi. Il est venu à elle et il la salua en lui disant :

« Remontez, ma belle amie, je ne vous laisserai pas ici, mais je vous amènerai avec moi de l'autre côté de cette eau où je dois passer.
- Hé là ! chevalier, fait-elle, vous vous faites bien hardi et orgueilleux ! Mais vous auriez eu fort à faire, si mon ami n'était brisé par d'anciennes blessures qu'il a reçues. Vos plaisanteries seraient vite tombées, vous n'auriez pas fait tant de boniments, mais vous seriez plus muet que si vous étiez échec et mat ! Mais avouez la vérité. Croyez-vous valoir mieux que lui, parce que vous l'avez abattu ? Il arrive souvent que le faible triomphe du fort ! »

[Et la mauvaise fille de lancer un défi à Gauvain, mais cela est une autre histoire].

Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, "Classiques médiévaux - Le Livre de Poche", Librairie Générale Française, Paris, 2003 (3e édition), p. 228-229

Chapitre IV - Des combats singuliers

Que ce pas d'armes consistera en une série d'affrontements singuliers équestres puis pédestres de plaisance, avec des armes de guerre réelles non épointées, la vie des champions devant néanmoins être préservée.

Que chacun des champions devra affronter en combat singulier notre fils nouvellement adoubé, Cristòl, afin d'éprouver sa vaillance. La date de chacun des combats devra être fixée avec lui dans la limite des septs jours impartis au pas d'armes et nous être communiquée.

Que chacun des champions devra lui porter un coup de lance - lance brisée - en trois course, puis le plus d'atteintes possibles - coups ayant atteint l'adversaire - en cinq passes d'armes - échanges de coups - avec l'épée d'armes, avant qu'il n'en ait fait de même.

Que chacun des champions sera revêtu d'un harnois blanc et coiffé d'un bassinet, armé d'un écu de bois, d'une lance munie d'un rochet et d'une épée d'armes à deux mains.

Chapitre V - Des modalités de défaite et de victoire

Que chacun des protagonistes, y compris Cristòl, sera déclaré vaincu, s'il abandonne, chute, ou perd son arme.

Que celui qui rendrait Cristòl dans l'incapacité de poursuivre son "emprise" - par blessure multiples - sera tenu de prendre sa place contre tous les champions restant devant entrer en lice.

Que celui d'entre les champions qui lui aura porté le plus d'atteintes - coup de lance et d'épée compris - en moins de coups sera déclaré vainqueur de ce pas d'armes et recevra un trophée.
_________________
Sources :
- GAIER Claude, « Technique des combats singuliers d'après les auteurs "bourguignons" du XVe siècle », Le Moyen Age, t. XCI, fasc. 3-4, 1985, p. 418-457 ;
- GAIER Claude, « Technique des combats singuliers d'après les auteurs "bourguignons" du XVe siècle », Le Moyen Age, t. XCII, fasc. 1, 1986, p. 5-28 ;
- SCHNERB Bernard, « Pas d'armes », dans GAUCHARD Claude et alii (ss dir.), Dictionnaire du Moyen Age, PUF, Paris, 2002, p. 1051 b. ;
- VAN DER NESTE Evelyne (préface de PASTOUREAU Michel), Tournois, joutes et pas d'armes dans les villes de Flandres à la fin du Moyen Age (1300-1486), "Mémoires et documents de l'Ecole des Chartes" (Thèse d'histoire de l'Ecole des Chartes, 1994), Ecole des Chartes, Paris, 1996, 1 vol., XI-411 p.
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MessageSujet: [RP] Pas d'armes de l'été 1455   [RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007] EmptyMer 27 Juin - 20:29

Pas d'armes de l'été 1455 [2007] : chapitres ou règles HRP


Chapitre I - Le rôle de chacun des participants

Dans le rôle de l'entrepreneur du pas : Rekkared, maître des lieux, qui doit veiller au bon déroulement du pas.

Dans le rôle de héraut de pas : Denys, qui devra annoncer l'entrée en lice des champions, faire respecter les règles du pas, arrêter le combat si nécessaire et remettre le trophée lors du banquet au vainqueur.

Dans le rôle du gardien du Pas de Gauvoie : Cristòl, qui devra affronter successivement chacun des champions qui aura relevé le défit.

Dans le rôle de la mauvaise jeune fille : Marguerite, qui devra soutenir Cristòl, et exorter les autres champions à se battre en les narguant.

Dans le rôle de Gauvain, à tour de rôle, les chevaliers qui se seront inscrits à ce pas d'armes pour affronter Cristòl.

Chapitre II - Les règles du combat équestre

Au jour dit du combat, le héraut Denys annonce quel est l'adversaire qui affronte Cristòl.

Comme dans le Passage de Gauvoie, c'est Cristòl qui aura l'avantage de l'initiative - c'est son adoubement et son premier pas d'armes. Il devra écrire en premier un message affirmant qu'il lance son cheval et ajuste sa lance et, avant de le poster, dans le cadre où figure le dessin d'un dé, cocher la case "Lancer" et 2 dans la case du nombre de dés à six faces (2D6) à lancer.
Puis, comme les actions sont censées se dérouler simultanément, son adversaire poste à son tour le même message, et avant de le poster, dans le cadre où figure le dessin d'un dé, coche la case "Lancer" et 2 dans la case du nombre de dés à six faces (2D6) à lancer.

Il suffira de lire le résultat en se référant à la table suivante :

• Sur un résultat de 2 et au dessous - avec malus -, vous n'arrivez pas à ajuster votre lance et vous manquez votre adversaire.
• Sur un résultat de 3, vous manquez votre adversaire mais tuez son destrier et provoquez la chute des deux.
• Sur un résultat de 4, vous manquez votre adversaire mais blessez son destrier et provoquez la chute des deux.
• Sur un résultat de 5, vous manquez largement votre adversaire.
• Sur un résultat de 6, vous manquez votre adversaire.
• Sur un résultat de 7, vous manquez d'effleurer votre adversaire.
• Sur un résultat de 8, vous touchez votre adversaire, mais sans briser votre lance. Vous ne gagnez pas de point car il vous faut aussi briser votre lance.
• Sur un résultat de 9, vous touchez votre adversaire et vous brisez votre lance. Vous gagnez un point.
• Sur un résultat de 10, vous désarçonnez votre adversaire et vous brisez votre lance. Vous gagnez un point.
• Sur un résultat de 11, vous blessez votre adversaire et vous brisez votre lance. Vous gagnez un point et s'il n'abandonne pas, il combat avec un malus de -1 par blessure reçue, sinon vous gagnez le combat.
• Sur un résultat de 12, vous blessez votre adversaire, le désarçonnez et brisez votre lance. Vous gagnez un point et s'il n'abandonne pas, il combat avec un malus de -1 par blessure reçue, sinon vous gagnez le combat.

La configuration de la table vise un certain réalisme.
En effet, l'étude systématique des affrontements relatés par les sources révèle que dans la moitié au moins des charges qu'ils opéraient pour se rencontrer - voire les deux tiers - les deux adversaires n'arrivaient même pas à se toucher de la lance. Dans les autres cas, l'impact était soit donné par un seul des cavaliers, soit de part et d'autre et pratiquement simultanément. Cela revient à dire qu'en principe un jouteur manquant son opposant trois fois sur quatre n'était pas rare !
De plus les chevaux étaient souvent blessés et même tués.

Dès que trois courses d'élan sont effectuées, que l'un des champions a brisé sa lance sur l'adversaire, que l'un des champions est désarçonné, ou que l'un des chevaux a chuté, les champions doivent jeter leurs armes de joutes restantes, mettre pied à terre, dégainer leur épée, la prendre à deux mains et continuer sans attendre le combat.

Si l'un des champions abandonne au cours d'une course, le combat est terminé. Il est déclaré vaincu et l'autre vainqueur. La chute lors d'une course ne détermine pas l'issue du combat.

Chapitre III - Les règles du combat pédestre

Chacun décrit son action par message, et avant de le poster, dans le cadre où figure le dessin d'un dé, coche la case "Lancer" et 2 dans la case du nombre de dés à six faces (2D6) à lancer.

Il suffira de lire le résultat en se référant à la table suivante :

• Sur un résultat de 2 et au dessous - avec malus -, vous ne pouvez soulever votre arme et porter de coups.
• Sur un résultat de 3, vous portez un coup dans le vide sans atteindre votre adversaire qui n'a pas eu besoin d'effectuer ni esquive ni parade.
• Sur un résultat de 4, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une jolie esquive.
• Sur un résultat de 5, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une parade artistique.
• Sur un résultat de 6, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une parade.
• Sur un résultat de 7, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une difficile parade.
• Sur un résultat de 8, vous portez un coup et atteignez votre adversaire sans le blesser. Vous gagnez un point.
• Sur un résultat de 9, vous portez un coup puissant et atteignez votre adversaire sans le blesser mais en défonçant son armure. Vous gagnez un point et votre adversaire aura besoin du forgeron pour sortir de son armure... Chose qui n'était pas rare.
• Sur un résultat de 10, vous portez un coup, atteignez votre adversaire et le blessez. Vous gagnez un point et s'il n'abandonne pas, il combat avec un malus de -1 par blessure reçue, sinon vous éliminez votre adversaire et gagnez le combat.
• Sur un résultat de 11, vous portez un coup, atteignez votre adversaire sans le blesser et le faites chuter. Vous gagnez un point et gagnez le combat.
• Sur un résultat de 12, vous portez un coup, atteignez votre adversaire sans le blesser et le désarmez. Vous gagnez un point et gagnez le combat.

Si l'un des champions abandonne, chute ou perd son arme au cours d'une passe, le combat est terminé et il est déclaré vaincu.

Dès que cinq passes d'armes auront été faites ou que l'adversaire abandonne, chute ou perd son arme, le combat est terminé. En ce cas, il est déclaré vaincu et l'autre vainqueur, sinon, la victoire est fonction du ratio nombre de coups/ nombre d'atteintes.

Celui d'entre les champions qui aura marqué le plus de points, et en cas d'égalité, en moins de coups, sera déclaré vainqueur du pas d'armes et recevra un trophée.

Chapitre IV - De la clôture du pas d'armes

Un pas d'armes se clôt normalement par un banquet, qui aura lieu dans sept jours dans la Grande Salle du donjon - aula -, et au cours duquel le héraut remettra le trophée au vainqueur.

Chacun sera invité à y faire part de ses remarques concernant les améliorations à apporter à ce système de jeu - celles concernant le pas précédent sont encore à l'étude.
_________________
Sources :
- GAIER Claude, « Technique des combats singuliers d'après les auteurs "bourguignons" du XVe siècle », Le Moyen Age, t. XCI, fasc. 3-4, 1985, p. 418-457 ;
- GAIER Claude, « Technique des combats singuliers d'après les auteurs "bourguignons" du XVe siècle », Le Moyen Age, t. XCII, fasc. 1, 1986, p. 5-28 ;
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[RP] Pas d'armes de l'été 1455 [2007]
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