Ahrya - 7.XII.1456 - C - TOP (Racket)

[color=black][font=Verdana][quote][/font][/color][b][color=indigo][font=Verdana]Ahrya - Le 7 décembre 1456 - C - Trouble à l'ordre public[/font][/color][/b][b][color=indigo][font=Verdana]

[font=Verdana]Juge : Ysandre[/font][/b]
[b][font=Verdana]Procès instruit par : Zoyah[/font][/b]

[b][font=Verdana]Accusé : Ahrya[/font][/b]
[b][font=Verdana]Accusation : Zoyah (Procureur)[/font][/b]

[b][font=Verdana]Témoins de la défense : Aucun[/font][/b]
[b][font=Verdana]Témoins de l'accusation : Artur7[/font][/b][/font][/color]
 
[b][color=red][font=Verdana]Sanction prononcée par la cour : Coupable - Amende de 50 écus + 2 jours de prison + 3 mois de bannissement[/font][/color][/b][b][color=red][font=Verdana]
[font=Verdana]Verdict le 8 janvier 1456[/font][/b][/font][/color][color=black][font=Verdana]

[quote="Acte d'accusation"]Votre Honneur,


Le 07 décembre 1456, Dame Ahrya a molesté et détroussé Messire Arthur7 sur la route menant de Loches à Saint-Aignan

Voici sa plainte :
http://i79.servimg.com/u/f79/11/99/35/89/arthur10.jpg

De plus, nous pouvons prouver le délit au moyen de cette gravure :
http://storage.canalblog.com/78/57/29706/33366887.jpg

Règle de droit :

« Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire berrichon. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l'ordre public. (Loi faite sous Josybabas le 27 juillet 1454) »

L'accusée est une érudit de La Trimouille en Poitou

Droits du prévenu :

Rester en liberté jusqu'à la fin du procès.
Se faire représenter, à titre gracieux, par un des avocats membre du cabinet les Avocats du Dragon ou du cabinet GLP.
(http://forum.royaumesrenaissants.com/groupcp.php?g=1304)

A Bourges, le 07 décembre 1456
Dame Zoyah
Procureur du Berry[/quote]

[quote="Première plaidoirie de la défense"][HRP/on] Pas d'avis de recherche, pas de course poursuite ? Pas même un peu de RP ? C'est bien dommage; Si je comprends bien, le procès est joué d'avance.
J�espère me tromper et pouvoir changer le sort d'Ahrya [HRPoff]

* Ahrya, avait regardé d'un air stupéfait messire Athur7 s'avancer vers la barre qu'une démarche gauche, les vêtements en lambeaux. Le pauvre homme en plus d'avoir rencontré son chemin avait du être agressé par une bête sauvage.
Elle avait écouté avec la plus grande attention l'homme exposer le problème.
Elle ouvrit grands les yeux en entendant certains de ses propos et se demanda si le coup qu�elle lui avait porté à la tempe n'avait pas joué quelques tours à la mémoire de l"homme"
Une fois qu'il eut fini et regagné sa place, elle se leva, salua bien bas la cours et les autres personnes présentes et se dirigea vers la barre. *

Votre honneur,

En effet, j'ai bien rencontré messire Arthur7 à l'Ouest de Saint-Aignan le 7 décembre de cette année 1456.

* La jeune femme ce tourna vers messire Arthur7 et s'adressa à lui d'un air sincèrement désolé *

Je tiens tout d'abord à préciser que je ne visez pas votre personne plus que quelqu'un d'autre. Seul le hasard a fait que nous nous croisions. Dans d'autres circonstances, nous nous serions peut être apprécié. Aussi, je comprend parfaitement la haine que vous avez à mon égard.
Mais pardonnez moi messire, je vais tout de même devoir vous contre-dire car certains de vos propos m'ont quelques peu troublé.

Sachez tout d'abord que je n'ai jamais voulu « vous dépouiller comme un malfrat » et que si j'avais voulu le faire, j'aurai usé de la lame de mon épée et non de son pommeau.
Je dois d'ailleurs vous faire part de ma surprise pour ce qui est de votre état physique actuel ! Ne voyez pas d'injures en ces mots, je veux juste relever le fait que vous n�avez pas l'air au meilleur de votre forme. Je pensais pourtant avoir bien fait en vous traînant jusque dans ce champs, à l'abris des chevaux. Apparemment je me suis trompé. Veuillez me pardonner si quelqu'un vous a frappé par ma faute, je voulais juste m'assurer de votre sécurité.

* Ahrya se tourna alors vers le juge. *

N'allez surtout pas croire que c'est moi qui ai mis dans un tel état messire Arthur7.
Et cela, je suis prêtes à le prouver en vous narrant à mon tour notre rencontre.

Cela s'est passé non loin de Saint Aignan, près d'un bosquet. J'étais là, tapis derrière un amas de terre boueuse à attendre sous la pluie que quelqu'un se présente. Quand j'ai vu messire Arthur7 arriver, je n'ai pas hésité et j'ai commencé à appeler à l'aide.
Il a accouru immédiatement, tout honnête homme qu'il était, et avant même qu'il n'ai flairé le piège, je me suis redressée et j'ai dégainé mon épée.
Ne comprenant pas ce qu'il lui arrivait, il a tout d'abord essayé de me faire lâcher mon arme avec son bâton, mais je lui ai vite fait comprendre que résister ne lui servirai à rien et que je ne lui voulais aucun mal.
Je lui ai alors demandé poliment de bien vouloir m'ouvrir sa bourse et me donner les quelques vivres qu'il portait avec lui.
Bien sûr, n'étant pas en position de force, il s'est exécuté, et cela sans que j'ai à le violenter. Mais alors que je m'apprêtai à repartir avec mon butin, je l'ai vu se relever bâton en main. Sûrement essayait-il de récupérer ses biens, mais malheureusement pour lui, j'ai pris peur et j'ai frappé la première.
C'est la seule fois où je l'ai touché, à la tempe, avec le pommeau de mon épée.

Je dois dire que je ne faisais pas la fière devant cet homme maintenant inanimé, c'était la première fois que je frappais quelqu'un. Me sentant coupable, j'ai tout de suite voulu le mettre en sécurité. C'est pour cela que je l'ai traîné jusqu'à un arbre bordant un champ, à l'abri du passage et de la pluie. Ne pouvant pas faire grand chose d'autre, j'ai vérifié qu'il respirait normalement et je lui ai laissé une épaisse étoffe pour le protéger un minimum du froid.
Votre honneur, je puis vous assurer que jamais je n'aurai violenté qui que ce soit pour de l'argent. Si Arthur7 ne m'avait pas lui même ouvert sa bourse, j'aurai peut être proféré quelques menaces puis j'aurai rebroussé chemin. Demandez aux gens de mon village, ils vous diront tous que je ne suis pas capable de faire souffrir quelqu'un. Je suis même guérisseuse, et je n'aurai pas laissé messire Arthur7 seul si j'avais eu le moindre doute quant à son état physique.

* Puis, se tournant de nouveau vers Arthur7, elle continua *

Je tenais à rectifier aussi un petit détail, qui est certes insignifiant, mais qui a tout de même son importance.
Les vivres que vous avez citez sont bien ceux que vous m'avez laissé, mais dans la bourse que vous m'avez ouverte, il n'y avait que 33,90 écus. Je suis certaine de cela pour avoir compté cette somme quelques heures après.
Je suis sûre que ce n'est qu'une erreur d'inattention de votre part, mais je ne voudrai pas être jugé pour ce que je n'ai pas pris.

Aussi, messire, vous dites que je m'évertue à dépouiller les braves passants, c'est bien cela ? Et bien pardonnez moi mais je vais vous décevoir. Vous êtes la première personne à qui je demande de m'ouvrir sa bourse. Si ça vous chante, allez donc demander partout dans le royaume si on m'a un jour jugé pour un tel crime.
Et ne pensez pas, messire Athur7, que la vie de quelqu'un de mon rang est simple.

* Un peu irrité qu'on puisse avoir de tels propos, elle se tourna vers le juge, espérant qu'il comprendrait *

Tout d'abord, je viens seulement d'acquérir ce rang, qui m'a coûté une petite fortune, et ensuite, vous devez savoir combien la vie d'un érudit est chère. Je n'ai pas demandé à cet homme de m�ouvrir sa bourse pour le plaisir, mais parce que l'argent ne tombe pas du ciel par chez moi, et que nous connaissons une période de crise dans mon village. Je ne pourrais payer mes études bien longtemps, et même si je sais que mes méthodes de sont pas des plus respectables, je me suis dis qu"il fallait essayer"

* Ce retournant vers Arthur7, elle reprit *

Vous comprendrez peut être les raisons de mon acte quand vous serez vous aussi érudit.

Mais dans tout les cas, je refuse d'être jugé pour mon rang !
Si il y a bien une chose que l'on peut me reprocher, c'est d'avoir frappé messire Arthur7 à la tempe. Et cela, je vous le répète, n'avait pas pour but de le blesser.

* Sur ces mots, elle salua de nouveau l'assistance. Puis elle retourna s�asseoir et attendit la suite du procès. *

[HRP/on] Si vous le désirez, je pourrai appuyer mes propos par des screens, même si je déplore cette méthode. Dites moi juste ce que vous voulez voir [HRPoff][/quote]

[quote="Requisitoire de l'accusation"]*La procureur était dubitative fasse à cette affaire* Elle avait d'un côté, une victime en colère dans un état pitoyable et de l'autre une accusée qui semblait sincèrement désolée. Elle se laissa le temps de la réflexion, poussa une profonde inspiration et prit la parole*

Votre Honneur,

Premièrement, Dame Arhya, *sourire à l'accusée* reconnaît avoir délesté sieur Arthur7 de ses biens.

Deuxièmement, elle reconnaît lui avoir porté un coup à la tête par, selon ses dires, peur que la victime ne lui assène un coup de bâton. *regard apitoyé à la victime avant de se retourner vers la juge*

Comme je me plais à le dire souvent, nous jugeons les faits et pas les intentions.
Hors les faits sont clairs. Dame Arhya a racketté Arthur7 et lui a asséné un coup à la tête. Nous avons donc là un acte de brigandage avec violence.

Néanmoins, l'accusée semble regretter une partie de son geste *sourire grimaçant* et je demande une peine de deux jours de prisons.

Merci de m'avoir écouté.

*La proc regagna sa place et attendit le verdict*[/quote]

[quote="Dernière plaidoirie de la défense"]La personne intéressée ne s'est pas manifestée[/quote]

[quote="L'accusation a appelé Artur7 à la barre"]*Arthur s'approcha de la barre, sa chemise en lambeaux, le visage creusé par la fatigue, ses blessures le réveillant à outrance. Il salua tout le monde*

Votre Honneur,
En effet, alors que je parcourais les chemins de notre belle campagne,je me fis dépouiller, tout honnête que je suis, comme un malfrat.
En effet, j'eus le malheur de croiser le chemin de Dame Ahrya, pourtant d'un haut rang dans notre société, qui s'évertue à dépouiller les braves passants.
Ne voulant pas me laisser détrousser de la sorte, armé de tout mon courage, et même si un bâton n'a jamais été plus fort qu'une épée, ne serait-ce que pour l'honneur, j'entamai un combat.
Il est vrai que mes 38 écus, ma carcasse de cochon, mes 3 pains, et mes 3 maïs, ne valent pas lourd, mais c'était une question d'honneur.

Je souhaite une peine exemplaire, ne serait-ce que parce qu'elle fait honte à son rang. Et qu'elle ne vienne pas dire, vu le combat acharné que j'ai mené que ce n'était pas volontaire.

Merci de m'avoir écouté.

*Il se retira, sans oublier de saluer tout le monde*[/quote]

[quote="Verdict de la cour"]** Il fallait bien admettre que la juge n'aimait guère les tire-laine et autres coupe-jarrets.
Pourtant, elle faisait fi de son inclination et écouta avec une attention toute particulière les différentes personnes qui la circondaient ce jour d'hui.
Le dossier était lourd.. Brigandage accompagné de violence.
Ysandre, secoua lentement la tête de dextre à senestre avant de porter son regard vers la femme, accusée des faits.**

Dame..
Sachez que la Cour approuve le fait que vous ne cherchiez point à maquiller la vérité et que vous admettiez sans peine votre culpabilité en cette affaire.
Que vous l'aviez trainé hors de portée des sabots des chevaux, de la pluie ou du vent vous honore, certes..** Lui lance un coup d'oeil inquisiteur.**
Que vous n'ayez point eu dans l'idée de le blesser en premier lieu, je peux l'admettre.
Que vous ne soyez pas en accord sur la totalité des biens dérobés et le montant de la picorée...M'importe peu, à dire vrai.
Nous comprenons aisément que votre statut actuel, probablement difficilement acquit, vous soit difficile à maintenir au jour le jour mais, avouez que celà ne change rien à l'affaire.
Vous avez détroussé un homme, lui assenant par la suite un coup violent sur le chef: voilà les faits.
Je n'ai oncques rencontré d'honnêtes personnes n'avoir mie rencontré les mêmes difficultés que vous.
Cependant , brigander est un choix qui a été le vôtre.
Celà relève uniquement de votre bon vouloir et nul ne peut vous y avoir forcée.

** Le regard de la duchesse s'apesantit sur le pauvre hère, torturant les bords de son chapeau, déjà bien miteux..**

La loi est la loi et nul ne peut y déroger.

En conséquence, moi, Ysandre de Mistra, juge du Berry au nom de notre bien-aimé duc George le Poilu, je condamne Dame Ahrya à deux jours de prison, 50 écus d'amende et à bannissement du Berry d'une période de trois mois.

Dura lex, sed lex.

Fait le huitième jour du mois de Janvier 1456 à Bourges.[/quote][/quote][/font][/color]