Marodienos Relieur
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| Sujet: HT: Ghorf 2 Sam 15 Oct - 17:11 | |
| Comté du Périgord-Angoumois Office de Justice: Ville de Sarlat
Procès pour haute trahison
En date du mois de novembre 1455 Procès instruit le 3 novembre Verdict rendu le 11 novembre Accusé excuté le 14 novembre
Nom de l'accusé: Ghorf
Procureur: Dazibao Juge: Perturabo
Acte d’accusation - Citation :
- Le 3 du mois de novembre de l'an de grâce MDCLV,
Accusateur : Le comté du Périgord Angoumois Procureur : Dazibao Juge : Perturabo
Accusé : Ghorf Victime : La mairie de Sarlat
/* Dazibao se présenta au tribunal, afin d’y instruire une nouvelle affaire. Il entra dans le tribunal, et fit taire les quelques murmures par un geste de la main. Le procureur, tout en s’asseyant, fit signe aux gardes d’amener Ghorf à la barre, que ce dernier puisse se défendre dans les temps impartis par la Loi.*/
Votre Honneur, Ghorf comparait ce jour devant la Cour car il est accusé, selon la Loi du comté du Périgord-Angoumois, d’avoir commis un acte de haute-trahison (encore !).
L'accusé à été aperçu, tentant d'attaquer la mairie de Sarlat dans la nuit du 2 au 3 novembre 1455, par Surfines, qui était à la tête des miliciens du village cette nuit-là. Le brave milicien, après avoir lutté pour défendre la mairie, a immédiatement prévenu le maire, Shai, qui a saisi la justice du Comté du Périgord-Angoumois.
Votre Honneur, Le triste sire que vous voyez sur le banc des accusés jouit par trop de la clémence de la Cour. C'est la troisième fois qu'il attaque la mairie de Sarlat en moins de deux mois. Il a en outre déjà été jugé coupable de haute-trahison pour les mêmes faits par cette même Cour.
/* Le procureur fit ensuite un rappel des textes de loi : */
LIVRE IV : DU DROIT PENAL
Op.1
Art 5. La récidive est une circonstance aggravante, pouvant entraîner des peines plus lourdes.
Op.5
Art 3.5. Constitue un acte de haute-trahison par révolte, toute utilisation illégitime de la force pour renverser le pouvoir communal ou Comtal.
/* Il marqua une courte pause, puis rappela les droits de l'accusé.*/
Vous avez le droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès. Vous avez le droit de vous faire représenter, à titre gracieux, par un avocat du comté du Périgord-Angoumois: - Elaniel - Tetedefer
/* Le procureur remit alors à l'accusé une copie du Corpus Juris Civilis, telle que celle placée à la libre disposition de tous en gargote de Périgueux. */
Que suive la première plaidoirie du prévenu ! Première plaidoirie de la défense - Citation :
- /* Ghorf dort */
Réquisitoire de l’accusation - Citation :
- /* Le 6 novembre 1455, le procureur vint faire son réquisitoire en étant particulièrement excédé par l'attitude de l'accusé */
Votre Honneur, Que dire de plus que les apparence ne disent pas déjà ? Vous savez le passé judiciaire lourd de l'accusé. Vous pouvez constater que ce vaurien préfère faire la sieste que se défendre de ses actes.
/* le procureur fut interrompu par un huissier, qui lui apporta un courrier du maire de Sarlat. Dazibao le lut rapidement et reprit : */
Votre Honneur, j'apprends à l'instant, via un courrier du sieur Gerbeau, milicien de Sarlat, adressé au maire du village, qui me le fait icelieu parvenir, j'apprends donc que l'accusé, alors même qu'il est en procès pour les mêmes faits, a attaqué une nouvelle fois la mairie cette nuit. Il a été reconnu par le sieur Gerbeau qui la défendit contre les assauts de l'accusé.
Votre Honneur, Il est grand temps d'utiliser le bûcher qui est dans l'arrière cour... à moins que votre clémence ne l'emporte, auquel cas la corde aura raison de ce maraud. En outre quelques jours de prison avant son exécution devrait lui laisser le temps de se repentir auprès d'Aristote.
Diantre ! Il m'a même coupé l'appétit !
/* Dazibao renvoya bougon l'huissier et ses crêpes aux cèpes, mais garda la jus de groseille. */ Dernière plaidoirie de la défense - Citation :
- Nada
Témoin n°1 de l’accusation : - Citation :
- Votre Honneur,
Je m'appelle Surfines, j'ai 24 ans. Je suis habitant de Sarlat depuis le 19 octobre 1455. Je travaile souvent a la securite de la ville en m'engageant dans la milice. C'est en cette qualite que je suis appele a temoigner.
La semaine derniere, il n'est pas passer un jour sans que je ne sois milicien. Cette fonction me permets de defendre les interets sarladais, mais egalement, en veillant a la securite du village, d'apprendre a connaitre et reconnaitre ses habitants. Le vendredi 2 novembre 1455, a la tete de la milice, je me suis efforce de contenir la tentative de revolte qui a eu lieu. Ce n'est pas le nombre d'assaillants qui nous etonna, mais leur virulence. La milice ne contenait que quatre membres ce qui a l'evidence ne constituai pas un groupe impressionnant pour le revolutionnaires. Mais notre determination et nos armes nous permettaient toute fois de garder le controle de la situation.
De la foule sorti un homme vetu de haillons, plus virulent que les autres. Ses traits son visages etaient marque par une experience que son accoutrement n'aurait pas laisse paraitre. Fallait-il bien que cet homme soit un vaurien pour ne pas s'etre autrement vetu malgre son experience de la vie ! Je ne saurai dire s'il s'agissait du meneur du mouvement, mais son charisme n'est plus a prouver. Nous menacant du poing, il s'approcha un peu plus de nous et s'appreta a nous donner le premier coup lorsque, en un seul bruit, en un seul eclair, nous sortimes les epees de leurs foureaux.
Une main, jaillit de la foule, comme de nulle part, et sans que nous n'en voyions le proprietaire, saisit l'homme en haillons a l'epaule et le tira en arriere pour lui eviter l'inevitable : venir s'empaler sur l'une de nos lames. Les epees ainsi tirees, la foule calma ses ardeurs et la manifestation pris bientot fin.
Marque par cette experience, j'ai passe ma soiree de vendredi a courrir les rues pour avoir le renseignement que je voulais. Cet homme que j'avais manque de tuer, je voulais en connaitre l'identite. Quoi de plus facile que de retrouver un homme contre lequel courent trois proces de hautre trahison et un de trouble de l'ordre publique ? Je puis vous assurer, Votre Honneur avec la plus claire des certitudes que l'homme dont je vous parle est Ghorf. Verdict - Citation :
- *Le juge, après moult réflexions, avait du faire un choix. Et c’était pour annoncer son verdict qu’il avait convoqué la cour, l’accusé, les témoins. Verdict public, car la foule était elle aussi venue. Attendant que silence se fasse, il prit la parole.*
A tous présent et à venir, salut.
*Frappant d’un coup de marteau, cela signifiait que la séance était commencée.*
Le 11 novembre de l’an de grasce 1455, sous le règne de la Comtesse Amerzone de Mansle. Dans le procès opposant le sieur Ghorf au comté du Périgord-Angoumois, je, Maximilien de Louvelle, juge dudit comté, m’apprête à rendre mon verdict.
*S’asseyant, il fit une lecture à voix haute d’un parchemin sur lequel il avait griffonné son verdict.*
Sieur Ghorf, vous revoici devant la justice, pour une énième affaire. Vous avez tenté de prendre la mairie de Sarlat une nouvelle fois, totalisant cinq assauts au total selon les dires du procureur, mais tous furent des échecs. De même, l’acte de brigandage commis il y a de cela 2 mois sur les terres du Périgord-Angoumois, montre clairement quel genre d’homme vous êtes : un criminel. De même, votre refus de prendre parole ne fait que confirmez ce fait ! Pour vos actes, vous ne méritez pas ma clémence.
*Se levant, la main gauche posée sur le livre des vertus.*
Etant donné que l’accusé a été reconnu par la milice dans une révolte à Sarlat, dans la nuit du 2 au 3 novembre 1455. Etant donné que l’accusé n’a pas jugé bon de se défendre au cours de ce procès, ne s’étant pas présenté pour sa dernière plaidoirie. Etant donné que l’accusé est un récidiviste, connu pour avoir commis des vols à main armés sur les terres du comté récemment, également connu pour avoir tenté maints prises d’assauts de la mairie de Sarlat. Etant donné que la précédente peine de prison n’a pas suffit à l’accusé pour le remettre sur le droit chemin,
Je déclare donc l’accusé coupable de haute-trahison, pour avoir participer à une révolte visant à prendre la mairie de Sarlat. L’accusé sera ainsi condamné à la peine de mort, et ce par pendaison. Le bourreau du comté, en la personne de Blackgogor de Crussol, se chargera de ladite pendaison.
Ladite peine étant prévue par le corpus juris civilis du Périgord-Angoumois, livre IV op.1 art.3.5, art.4 et art.5, op.5 art.1, art.3.5.
*Frappant d’un coup de marteau, pour clore le procès.*
Per fas et nefas, Ainsi soit il ! Peine - Citation :
- Peine de mort
Archiviste Judiciaire: Messire Marodienos - Code:
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