Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Cesaire_h – TOP – Relaxe – 18 Janvier 1457

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AuteurMessage
Philios
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Cesaire_h – TOP – Relaxe – 18 Janvier 1457 Empty
MessageSujet: Cesaire_h – TOP – Relaxe – 18 Janvier 1457   Cesaire_h – TOP – Relaxe – 18 Janvier 1457 EmptyMar 29 Mar - 5:49

    Cesaire_h – Du 05 Novembre Au 18 Janvier 1457 – Relaxé – TOP

    Juge : Caro Maledent de Feytiat
    Procureur de l’Accusation : Madg
    Procureur du Réquisitoire : Telya d'Harlegnan

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Ptitmec13
    Arrow Michel_nostredame

    Témoins de la défense :
    Arrow Cymoril
    Arrow ...

    Relaxe
    Verdict rendu le 18 Janvier 1457



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      Votre Honneur

      La Cour met en accusation Messire Cesaire_h pour acte de brigandage en la personne de Ariirai. Comme on cherche toujours la simplicité, cette homme a été accompagné par une dame auquel je vous ferais part de l'acte d'accusation après celui ci...

      Ainsi, selon le rapport de la police
      https://i.servimg.com/u/f70/13/00/19/34/screen11.jpg
      Cet homme s'en est pris volontairement à la victime, bafouant la loi sur le brigandage, sévèrement puni en nos terres béarnaises
      "Livre III: lois pénales" approuvé par le conseil de régence du Béarn le 26 avril 1456 a écrit:

      2.Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l'ordre public."

      Messire Cesaire_h, vous avez la possibilité de vous faire assister par un avocat dans cette affaire
      http://les-avok-haillons.forumchti.com/forum.htm

      Qu'avez vous donc à dire pour vous défendre?

      Pau, le 5 novembre 1456
      Madg, Procureur

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      Césaire convoqué pour cette affaire arriva des qu'il put sortir de retraite. Il prit place à la barre, ecouta les plaidoieries. Puis finit par dire en otant le haume qu'il portait toujours lorsqu'il se trouvait sur les chemins....

      "J'suis accusé ici,d'avoir brigandé la personne de Arrirai.Je plaide non coupable, j'vois pas comment cette victime pourrait m'avoir identifié comme son agresseur...
      Si effectivement je l'avais brigandé, j'serai le dernier des imbéciles de m'être présenté...
      Est ce que cette personne est dans la salle ? Faudrait qu'elle m'explique comment et par quelle sorcellerie elle a put mettre mon nom sur un visage croisé en pleine nuit sur le chemin de Jaca.Je dirai pas qu'il m'a provoqué nope, je dirai pas que je que je l'ai pas déjà vu, surtout en pleine nuit, j'suis pas un chat. Je dirai juste que les preuves sont inexistantes, juste le témoignage d'une soi disant victime. Sa parole contre la mienne et celle de ma compagne.
      Si votre Comté est un exemple en matière de justice, j'attend de voir si vous mettrez en prison, un couple en voyage, sur la base d'une plainte aussi peu étoffée.
      Avec le risque d'envoyer en taule des innocents.
      Je laisse tout ceci au bénéfice du doute et à l'impartialité du juge."

      Césaire retourna s'assoire. Attendant patiement le verdict.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Telya , nouvellement nommé procureur par la Comtesse Ameliane , se tourna vers l'avocat de la défense.

      Messire de Nostredame , vous nous avez là une plaidoirie à faire fondre un bloc de glace en plein soleil.
      Je ne vous cache pas que j'aurais aimé voir votre client céans . Lui seul aurait pu identifier ses agresseurs . Or quelles preuves nous sont fournies ?
      Aucune , aucune description des personnes , juste deux noms griffonés sur un papier ( d'ailleurs , je me demande bien , ou il a trouvé ces noms ) et une liste d'objet que les malfaiteurs auraient pris mais là encore , manque de preuves .

      Votre honneur , en l'absence de preuves plus concrétes , je demande la relaxe de l'accusé

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

    Citation :
    La défense a appelé Cymoril à la barre :

      Elle a écouté, tranquille, enfin du mieux qu'elle le peut. Le regarde ôter ce heaume qu'il porte presque comme une seconde peau. Sourire aux lèvres à l'écoute de la plaidoirie de l'avocaillon, la même que pour elle à deux mots près, mensongère et outrancière, larmoyante, à vomir. Elle se lève à l'appel de son nom pour témoigner à son tour, défroisse les plis de sa robe, et s'approche à la barre :

      Madame le Procureur,

      Vous voudrez bien excuser l'impétuosité de mon témoignage mais je m'insurge en entendant un tel ramassis de sornettes.
      Nous ne sommes qu'un simple couple de voyageurs, pareillement surpris que qui que ce fut ait bien pu nous connaitre ou nous reconnaitre chemin faisant. Surtout de nuit. Et la nuit vous imaginez bien que nous avons occupation bien plus intéressante que celle d'effrayer le passant sur la route. C'est que les nuits sont froides.
      La seule pièce de ce dossier est un bout de papier avec dessus griffonnés à la va-vite deux noms, porté par pigeon à un sergent, cela est des plus discutable. Et quoi que prétende l'avocat de la dite victime, nous n'avons jamais rencontré cette personne. Le reste n'est qu'affabulation et redondance dans le but de vous inciter à une répression injustifiée.
      Nous voici donc immobilisés, depuis 8 jours en cette ville, à attendre l'issue de cette mascarade, et si la Justice est respectée en ces lieux, vous ne pourrez qu'accorder la relaxe à mon compagnon au vu du ridicule de cette affaire. Merci.

      Elle retourne s'asseoir, les joues empourprées à l'évocation de leurs nuits, et attend impatiemment maintenant que tout ça soit fini.

    Citation :
    La défense a appelé à la barre :


      Citation :
      L’accusation a appelé Ptitmec13 à la barre :

        Ptitmec13 sursauta quand elle entendit qu'on l'appelait à la barre.
        Elle se leva de son banc et s'avança à la barre des temoins.

        "Bonjour,
        Je me présente, Ptitmec13, Sergent de Police en notre belle ville de Lourdes.
        En ce matin du 05 novembre, vers 11h, j'étais affairée à la gestion de mes dossiers en cours au poste de police lorsqu'un messager c'est approché de moi.
        Il m'a tendu un parchemin, en me disant que Messire Ariirai souhaitait porter plainte contre les personnes l'ayant racketé pendant la nuit, sur le chemin qui le conduisait à Jaca. Le parchemin, que vous avez maintenant en votre possession, montre les evenements récents de Messire Ariirai.
        J'ai demandé s'il existait une liste de ce que ce Messire s'était fait dérober. Le messager m'a tendu un petit parchemin écrit à la main avec la liste suivante: 100 écus et 4 brochets.
        J'ai monté le dossier avec toutes ces pièces et vous l'ai transmis."

        Une fois finit son témoignage, le Sergent Ptitmec13 s'en retourna s'assoir sur son banc et attendit la suite du procés.

      Citation :
      L’accusation a appelé Michel_nostredame à la barre :

        Madame le juge , Monsieur le procureur , je suis ici pour défendre le sieur Arirai et payer très cher la folie d'un homme infâme et sans scrupules, qu'est Cesaire_h.

        Que va-t-il devenir, privé de ces biens?

        Vous me direz certainement que le temps effacera cet épisode tragique et douloureux de la vie de mon client, eh bien ! Non ! Mr Arirai va devoir supporter à jamais le poids de cette agression.

        N'oubliez pas que M. Arirai est un homme juste.

        Vous avez entendu le témoignage du sergent de police qui à recueillie la plainte montre combient cet acte est violent. D'ailleurs mon cleint a été dans l'incapicité de travailler pendant plusieurs jours.

        Non, madame le juge, non monsieur le procureur , cet homme n'a aucune excuse, son acte est impardonnable. C'est un monstre, il n'y a rien d'humain en lui. D'ailleurs, il n'a pas agi de façon impulsive, bien au contraire : son acte a été longuement prémédité, mûrement réfléchi.

        De plus, non seulement l'accusé voulait dépouiller mon client mais il a choisi pour ce faire le moyen le plus affreux : une pluie de coups

        Bien sûr, vous entendrez les dépositions de l'accusé : «j'ai eu raison, le sieur m'avais provoqué ! ». Mais ne vous laissez pas influencer par ce témoignages qui discrédite l'acte en lui même.

        Va-t-il pas tenté d'échapper à la Justice en minimisant les faits ?

        Je sais que notre comté est exemplaire pour ce genre d'affaires , c'est pour cela que votre jugement doit servir d'exemple.

        Je vous remercie

      Citation :
      Verdict de la cour :

        *Affaire de brigandage. J'écoutais les dires de chaque partie et lorsque le procureur eut terminé je me retirais quelques minutes pour réfléchir. La décision prise je revenais en salle*

        Accusé levez-vous, je vais rendre mon verdict

        Dame le Procureur, j'ai bien pris acte de votre réquisitoire.
        Messire l'accusé, j'ai écouté avec attention vos explications quant aux faits qui vous sont reprochés.

        Et en effet pour tout acte de brigandage, il faut la preuve de l'agression. Or dans le cas présent qu'avons nous ? un simple morceau de parchemin avec deux noms sortis de nul part et une liste de biens dérobés. Nous n'avons pas de témoins et la victime n'a même pas daigné se déplacer icelieu pour apporter son témoignage.

        Par conséquent, sans témoin, sans victime présentes et sans réelles preuves, je prononce la relaxe pure et simple de l'accusé

        Affaire classée

        Fait à Pau, le 18 janvier de l'an de Grasce 1457, par le Juge Caro Maledent de Feytiat
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