Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Korighan T.O.P 1458

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viviemoi
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viviemoi


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Korighan   T.O.P    1458 Empty
MessageSujet: Korighan T.O.P 1458   Korighan   T.O.P    1458 EmptyMar 27 Avr - 22:35

Procès ayant opposé Korighan au Duché de Guyenne

Korighan était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Barryroots
Nom du juge : Zorgl
Date du verdict : 25/01/1458
Lieu concerné par l'affaire : Marmande

Acte d'accusation :

Citation :
Bon...grrrmmbl...hmmm....grmmbblll...moui...bon...voyons celui là....C'est...ah oui Korighan.
Mouais pas vraiment recommandable...allez on y va !

Excellence,
si vous le voulez bien, nous allons nous occupez de celui ci. En ce 18e jour de janvier 1458, j'ouvre donc au nom de la Guyenne un procès contre le dénommé Korighan.

Alors que dire si ce n'est que nous avons affaire à un criminel qui s'attaque indifféremment à nos mairies et aux voyageurs. C'est dire s'il est urgent de le mettre hors d'état de nuire.

Le 5 janvier 1458 au petit matin, il a essayé de prendre d'assaut la mairie de Marmande. Messire Alexandre* a déclaré l'avoir reconnu et nous lui demanderons de venir en témoigner.

L'accusé a continué ses méfaits. Dans la nuit du 14 au 15 janvier 1458, toujours en groupe, et cette fois avec 4 complices, que nous jugeons en ce moment même, il a attaqué une illustre voyageuse, Sa Grâce Mélior, Duchesse de Guyenne.

Ces agissements ont un nom, donné par le coutumier de Guyenne, le Trouble à l'ordre public : ''Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public''

Bien entendu, si c'est son souhait, l'accusé pourra bénéficier de l'aide d'un avocat.

Première plaidoirie de la défense :

Citation :
Votre honneur, mes biens chers freres, mes bien cheres soeurs, mes amis,
Je ne sais si ce tribunal est juste mais je vais le voir aujourd hui. S il est vrai que par un facheux concours de circonstance j ai participé à une révolte je pensais en fait qu il s agissait des festivités de fin d année ! En effet joyeuse rigolade,farandoles et feux d artifices ne sont ils pas des éléments d une grande fete ? Quittant la ville en ayant compris l horrible méprise, j allais en faire une pire.
Gambadant d'un pied espiegle dans la foret agenaise, une vision m'est apparut :
Dame melior, en habit d'appart de velour rouge sembla vision de pere noel à mes yeux embrumés,
Apparut bien sur avec moultes cadeaux en ses valises...
Mon sang ne fit qu un tour et avant meme d agir je regrettais déjà mon geste a venir...et sans flechir je detroussais l imposteur venu des neiges !
Concours de circonstance, manque de chance, maladroiture qu elle que fut le terme ce n etais pas mon jour ! et je le regrette !
Une enfance battue à fais de moi un pauvre bougre plus naif que mechant Levan m en soit témoin,
pas un jour sans que je n aide une veuve ou un orphelin ! je sollicite donc votre clémence.
...Et vive le roi !!
Réquisitoire de l'accusation :

Citation :
*Barry s'amuse à voir se succéder deux régnants à la barre des témoins : un duc et une duchesse, rien que ça ! Un qui fait déjà partie de l'Histoire de Guyenne, et une qui s'apprète à y rentrer.*

Excellence,
je ne sais que dire de plus. Il n'y a plus à vous convaincre de la culpabilité de cet homme. Mais il me faut néanmoins faire mon office. Donc L'accusé que nous avons conduit devant vous, vient tour à tour d'être formellement identifié par Sa Grâce, notre duchesse, puis par Alexandre, milicien de Marmande, et tellement d'autres trucs que sa légendaire modestie pourrait ici en souffrir si je les énumérais tous...

L'accusé peut bien faire le fier, nous amuser de ses pitreries, et essayer de nous prendre pour des idiots, cela ne changera rien : son sort est scellé. Il n'y a plus à douter. Et l'absence de doute doit entièrement profiter à la Guyenne.

Malheureusement pour lui ses larcins n'ont pas rempli sa bourse. Pour nous dédommager de ses crimes, je suis donc dans l'obligation de vous demander une peine de prison, et 9 jours me sembleraient tout à fait adaptés.

Dernière plaidoirie de la défense :

Citation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

L'accusation a appelé Alexandre* à la barre :

Citation :
Le Vicomte entra dans la salle du tribunal. Salle qu'il connaissait trés bien pour avoir oeuvré en tant que juge te procureur. il ne fut donc pas impressionné outre mesure. il salua les mebres de la cour puis il regarda l'accusé et le reconnu immédiatement et le montra du doigt*

Votre honneur, je reconnais icilieu cet homme qui se révolta devant la Mairie de Marmande alors que j'etais de garde avec la milice de Marmande le 5 janvier de l'an de grâce 1458 j' ai eu largement le temps de voir son visage alors que je le repoussai.
Certes il est partit en courant se rendant compte que la mairie resterait sous notre bonne garde.
Mais il fit tentative d' en prendre le pouvoir pensant que nous ne le verrions pas.

*Alexandre* se rassit a sa place*

L'accusation a appelé Melior à la barre :

Citation :
Et Melior continuait à témoigner. Salut courtois à la cour et elle dit :*

Votre Honneur, si je me trouve ici, c'est pour faire entendre ma parole au sujet de cette mésaventure qui m'est arrivée, au petit matin du 15 janvier de l'an de grâce 1458.
Je quittais Agen et me rendais vers Bordeaux, voyageant à la froideur de l'aube hiémale. J'aime ainsi parcourir les routes quand nul bruit ne vient troubler la quiétude de la nature ensommeillée.
Ainsi que j'ai pu l'indiquer au procès du sieur Theobald, je sentis soudain une flèche me frôler. Je vis alors surgir, comme sortis de nulle part, cinq individus, réclamant ma bourse.
Ils devaient penser que je devais transporter quelque fortune avec moi, mais je voyage toujours léger.
La confrontation fut brève, sans violence. L 'un d'eux, d'un geste rapide, s'approcha de moi et de son coutelas, me délesta de ma bourse. Puis, satisfaits de leur forfait, ils disparurent.

*se tournant vers l'accusé :*
Parmi eux, je suis formelle, se trouvait cet homme.

*concluant :*

Je remercie la cour de m'avoir entendue

La défense a appelé _ermeline_ à la barre :

* La Brindille s'avança à la barre, zieutant l'beau brun avec un sourire, ayant bu ses paroles . Puis son regard se porta sur tous les gens qu'étaient là. Elle s'éclaircit alors la voix puis se présenta.*

B'jour je m'prénomme Erma. Alors voilà, j'ai suivi ce beau Sire là tout le long et j'peux dire que c'que vous avez dit, ça peut pas être vrai .
Je l'ai suivi à la fête, et il aurait bien voulu m'faire un petit tour de ritournelle l'beau brun
mais, il semble qu'il y ait eu du grabuge.Alors il m'a m'née plus loin, dans la campagne, là où c'est bien calme.. Vous comprenez non ?

Et j'sais pas ce qu'il c'est passé, mais il a parlé du Saint Noël. J'dois dire que j'connais pas ces choses là parce que j'ai plus eu d'famille jeune mais ... Il avait l'air dêtre furieux qu'on puisse s'en prendre à un viel homme et y voulait l'défendre!
là j'ai vu la Dame qui avait pas l'air contente du tout d'ailleurs et j'ai ramassé des piécettes qui trainaient par terre.
Ben v'là, il n'y avait rien d'intentionnel . C'est qu'un malheureux concours de circonstances .

*Elle s'arrêta d'parler puis laissa la place aux autres.*

Enoncé du verdict :

Citation :
Zorgl écouta sans broncher les élucubrations du couple , puis celle des témoins qui les accablaient .
A la fin de toutes ces dépositions , elle resta songeuse un long moment , puis poussa un soupir résigné.
Ainsi , Messire Korighan, vous nous dites avoir voulu profiter des pérides festives pour vous distraire en la belle ville de Marmande, que dans votre allégresse, vous auriez defendu contre un imposteur , ayant en la personne de notre duchesse , usurpé l'identité du pére Noel, c'est bien cela.
Et que messire Alexandre se tenait devant la mairie afin de recruter de jeunes talents pour le futur spectacle, c'est pour ce quoi vous lui avez fait un numéro de baton.
Toute cette fraicheur liée à la présence d'une jeunesse à vos cotés est fort comprehensible, si elle ne cachait pas la gravité des faits qui vous sont reprochés.
Aujourd'hui , nous allons faire veillée lecture, puisque vous semblez aimer les histoires et les contes.

Voici donc l'aventure magique d'un coutumier, qui parle de temps troublés,de TOP plus exactement, vous allez voir c'est passionnant, et vous en serez le héros d'un soir. Veuillez vous approcher un peu pour en saisir tout le sens.

L'accusé Korighan ayant été porté en justice par le duché pour TOP, pour la révolte attemptée contre la mairie de Marmande dont il fut formellement reconnu pour etre l'un des investigateurs par deux témoins, ainsi que pour l'agression et le vol de sa Grace Mélior sur les chemins, et dont la parole ne saurait étre mise en doute.

En vertu du coutumier de Guyenne , Livre II :
Chapitre 1 : Article 1.
Tout crime et délit commis dans le Duché de Guyenne par un habitant ou un transitant, quelque soit sa nationalité ou son lieu de résidence, est passible d'une assignation en la Cour de Justice de Guyenne
et aussi
Chapitre 3 : De la moyenne justice.
Du Trouble à l'Ordre publique :
Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public .

Attendu que le prévenu a enfreint les articles suscités.
Attendu qu'il y a récidive .
Attendu qu'il serai dangereux de laisser tel illuminé errer dans nos villes et sur nos chemins.

En la cour du tribunal de Bordeaux ce jour du 25 Janvier 1458 ,moi , Zorgl, juge pour le duché de Guyenne comdamne Korighan à purger une peine de 9 jours de prison, afin qu'il dégrise tout a fait.
Une geole deux place lui sera préparée au fort du Ha; afin que sa compagne puisse le rejoindre quelques jours.
Qu'il en soit ainsi.
Le prévenu a été condamné à 9 jours de prison ferme
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Korighan T.O.P 1458
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