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 Buhr [TOP x2] (2 dossiers)

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Eldara
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Eldara


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MessageSujet: Buhr [TOP x2] (2 dossiers)   Buhr [TOP x2] (2 dossiers) EmptyDim 17 Juin - 4:17

Citation :
Buhr [TOP x2] (2 dossiers) Blasonduchcdevise
    Duché de Guyenne

    Procès pour Trouble à l'Ordre Public

    En date du mois de mai 1460

    Procès instruit le 17 mai 1460
    Verdict rendu le 25 mai 1460


    Nom de l'accusé : Buhr

    Procureur : Philipusaficus
    Juge : Anasthasia


Acte d’accusation
Citation :
Le dix-septième jour du mois de Mai de l'an 1460,

Accusateur : Le Duché de Guyenne
Procureur : Frère Kronembourg
Juge : Père Hull19


Chef d'accusation : Trouble à l'ordre public
Accusé : Buhr
Village d'origine: Castillon ( Périgord )
Statut : Artisan
Victime : Leilla


' Votre honneur, vous allez être outré par les faits que je porte à votre attention ce jour. En effet, dans la nuit du 28 au 29 Mars 1460, sur la route entre Bazas et Bordeaux, le suspect a brigandé dame Leilla de Bohème et son compagnon Princedesbois. L'homme s'est d'abord effondré car pris en traître, assommé par plusieurs coups de bâtons. Dame Leilla s'est alors retrouvée seule face au suspect qui l'a détroussée de tous ses biens.
Comme si cela ne suffisait pas, les deux victimes ne possédant plus rien en arrivant sur Bordeaux, se sont vues jeter en prison pour vagabondage car elles n'avaient pas de quoi payer l'hôtel.
L'estimation des biens volés se porte à 37 écus environ, 2 pains, 2 viandes, 4 fruits, 2 bouteilles de lait et un caillou. Le Sieur Princedesbois possédait 67 éus et 10 sacs de maïs.
J'attire votre attention sur le caillou volé car tout le monde connait les effets bienfaisants de cet inestimable objet : Il permettrait de faire sauter les paiements d'impôts et de faire pousser le barbe plus vite, même si là n'est pas la question.

Voici la pièce à convictions que nous a fourni la victime :

' 29-03-2012 04:15 : Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes (-1 PR).
29-03-2012 04:04 : Vous avez été racketté par Buhr .'


** Le barbu se tourna ensuite vers l'accusé **

Messer Buhr je vous rappelle l'article de loi que vous avez enfreint :

Livre II : De la justice
[...]Chapitre 4 : Des chefs d'inculpation
[...]Article 3
Le Trouble à l'Ordre Public, de manière générale, correspond à tout comportement portant préjudice à autrui voire à l'ensemble de la communauté .
Plus précisément, et de manière non exhaustive, cela comprend :

- Toute violation d'un décret ducal, lorsque le motif d'inculpation n'est pas précisé.
- Toute violation d'un décret municipal, hors transactions sur le marché de la ville.
- Tout refus de payer les taxes.
- Tout refus de se soumettre aux autorités ducales (non respect d'un verdict, refus de se soumettre aux opérations de vérification de la prévôté...)
- L'insulte, la diffamation.
- La rapinerie.
- Le meurtre, ou la tentative de meurtre.
- Toute tentative de révolte, révolte et l'incitation à la révolte, non autorisées par le Conseil Ducal, par un non Guyennois.
- Toute levée d'armée sur les terres de Guyenne, par un non Guyennois. '


Vous bénéficiez du droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès. Vous pouvez également bénéficier de l'aide d'un avocat, parmi ceux exerçant en Guyenne : Maître Betoval, Maître Hugo_Mercier, Maître Mélior ou Maître Vytriol. Ainsi que tout avocat du Dragon que vous pourrez contacter à cet endroit :

( http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=4831 )

*Il indiqua le lieu où le Coutumier Guyennois était affiché à la vue de tout un chacun ( http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1254213&sid=0RAaSyXKqeiCwL3P1nz2WyeCX ).

Enfin, accompagnant ses dires d'un geste de la main, Il conclut :*


' Messer Buhr, je vous laisse la parole '

Première plaidoirie de la défense
Citation :
*L'homme accusé était présent, silencieux. Si ce n'est une longue, calme et profonde respiration, il ne donna aucun signe particulier à ceux qui parlaient de lui. Il se contenta d'écouter ce qui lui était reproché. Alors qu'on l'appelait à venir donner sa version des faits, il se leva, difficilement, s'appuyant sur un bâton qui venait atténuer la claudication de Buhr. Prenant appui sur la barre, il regarda tout d'abord longuement celui qui venait de parler, avant de se tourner vers le juge. Il prit une grande inspiration, puis répondit*

Messire,

J'ai beau essayé, je ne me souviens pas avoir rencontré ces personnes. S'il est vrai que j'arpente souvent les routes, y compris sur le noeud cité, ma mémoire semble me faire ici défaut. Et pourtant, vous pensez bien qu'une telle femme est difficile à oublier...
Eh bien, on m'accuse donc d'avoir attaqué ce couple, de les avoir détroussé, moi qui ai du mal même à marcher devant vous ? Allons, ce n'est pas sérieux. Voilà que depuis quelques temps, la route m'a pris une jambe, et me le rappelle à chaque déplacement que je dois faire, fut-ce seulement de cette chaise à la barre.
On m'accuse d'avoir attaqué non seulement un couple, mais pas n'importe lequel, un couple qui possédait un caillou ? Allons, ce n'est pas sérieux. Qui ici serait assez fou pour s'attaquer à un caillou, en connaissant non seulement les effets cités auparavant par l'accusation, mais également tous ceux qu'il a eu la décence de ne pas citer. Non, résolument, je suis certes infirme, mais pas assez fou pour cela.
Ceci étant dit, et pour faire amende honorable, c'est avec un grand plaisir que j'inviterai cette dame à boire quelques chopines en taverne. Que je n'ai ou non dévalisé, nous aurons certainement des choses à nous raconter.

*L'homme esquissa un léger sourire en coin, restant encore quelques instants, silencieux, à la barre. Puis, il s'en retourna à sa place, aidé de son bâton, prenant soin de bien accentuer ses mouvements, pour bien montrer, voire pour amplifier son infirmité.*

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
C�était d�un pas nonchalant que Philipus entra pour traiter sa première affaire et prononcer son réquisitoire:

"Que rajouter aux propos de mon estimable prédécesseur sinon que nous sommes dans le cadre d�une procès qui repose sur le témoignage d�une des deux victimes. Je regrette toutefois que dame Leilla ne soit pas venu identifier formellement l�accusé au tribunal

Mais nous pouvons constater que l�accusé s�aide d�un bâton pour avancer. Or dame Leilla dans sa plainte à bien spécifiée que l�agresseur avait utilisé une telle arme pour terrasser son compagnon d�infortune

Autre élément troublant : un innocent se serait élevé avec véhémence, et personnellement si une personne m�accusait d�une agression physique, je me vois mal quelque soit le résultat du procès aller trinquer avec mon accusateur

Je déclare donc l�accusé coupable des faits. Et moi Philipus Aficus procureur de Guyenne en ce jour du 23 mai 1460 ,demande à ce que le condamné paye une lourde amende pour la vile agression ,mais aussi pour le vol de l�inestimable caillou

A cela je demande qu�en plus l�individu soit exposé durant toute une journée au pilori.Par sa faute les victimes ont du connaitre la honte de la prison et ce ne serait que justice qu�il subisse une peine infamante.
En plus en recevant choux, raves et autres légumes de la part des passants, il permettra la réduction de la quantité de légumes qui font une injuste concurrence à notre production fruitière et contribuera ainsi à la bonne santé de notre province

Je ne reconnais qu�une circonstance atténuante à l�accusé : celui de ne pas avoir profité de la situation pour abuser de sa victime

C�est pourquoi je ne réclame pas de peine plus lourde"

Ayant fini sa plaidoirie Philipus se retira
D�autres procès l�attendaient

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
*A l'instant où il vit Leilla entrer dans le tribunal, Buhr sut que les choses allaient être différentes pour lui désormais, même si elles avaient de toutes façons été mal engagées. Restant dans son personnage, il s'avança à nouveau vers la barre, non sans jeter un regard à celle qui l'accusait. On croirait même qu'il lui ait fait un clin d'oeil, presque provoquant.*

Messire, votre honneur, laissez-moi dans un premier temps m'étonner du peu d'intérêt que semble porter à cette affaire cette Leilla, qui ne se donne la peine devenir qu'en dernière minute, malgré les délais accordés par la justice. Si elle avait été agressée avec tant de violence, aurait-elle eu la force, et l'envie de voyager encore ?
Et en plus de ce désintérêt de l'accusatrice, voilà que son avocat me reprocher de rester calme et de ne pas m'emporter ? Quelle mascarade ! Un innocent, pour le prouver doit donc remuer ciel et terre et crier voire insulter ceux qui l'entourent pour prouver son innocence ? Il me reproche en plus d'utiliser un bâton, alors qu'on en trouve une dizaine sur chacun des arbres qui composent la forêt entre Castillon et Bordeaux ? Laissez-moi, messire, m'étonnez que de tels gens puissent s�enorgueillir d'exercer un métier dans la justice, c'est plus que risible... Qu'il s'occupe effectivement de récolter des choux pour les lancer sur sur qui il veut, tel semble être son voeux le plus cher, et il me semble qu'il sera plus efficace là dedans que dans un tribunal !
Bref, l'arrivée tardive de cette Leilla aura au moins eu ce mérite de nous, de me rafraîchir un peu la mémoire. Je ne pense pas connaître l'homme dont elle parle, mais cette femme, il me semble bien l'avoir croisé, dans des endroits peu fréquentables, des caves peu éclairées de Castillon si je ne m'abuse, et si vous voyez à quoi je fais allusion. Pas que je veuille traîner l'honneur de cette brave dame dans la boue, ou du moins ce qu'il en reste, mais là, elle m'y force... Et croyez moi, messire, loin de lui dérober les quelques maigres écus dont elle m'accuse, c'est moi qui ai dû en débourser, et ce pour pas grand chose, à mon grand malheur. Non, vraiment, si j'étais pointilleux, c'est moi qui l'attaquerai, ici même en justice ! Qu'elle ait ou non un compagnon, cela ne regarde pas ceux qui payent, et qui ont le droit d'attendre une juste contre-partie, n'est-ce pas ?
Messire le juge, j'ai bon espoir que vous ne soyez pas, vous-même, aveuglés par ce que l'accusation tente de monter de toute pièce contre un innocent homme qui se tient devant vous. Toute cette histoire n'est qu'une accumulation de farces, et je compte sur vous pour rendre effectivement justice au voyageur que je suis.

*Bien évidement, Buhr avait monté l'histoire de toute pièce, mais il avait l'habitude de conter ce qui l'arrangeait. Il avait acquis une certaine habileté, et pouvait garder un ton calme, un teint blanc et des yeux accrochés à ceux de son auditoire sans vraiment attirer l'attention. Il se dit que de toute façon, il n'avait pas grand chose à perdre : sa parole contre celle de Leilla, puisque aucun témoin n'avait vu la scène. Il s'en retourna donc s'asseoir, un léger sourire de satisfaction aux lèvres, même s'il savait qu'il n'avait pas beaucoup d'espoir pour la suite des événements.*

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
L'accusation a appelé Leilla à la barre
Voici son témoignage :
*Leilla pénètra dans la salle du tribunal et salua les honorables membres de la Cour puis regarda son agresseur avant de se retourner vers les personnes présentes*

Bonjour Dame et Messires,

Je m'appelle leilla de Bohème et je viens ici pour témoigner contre ce sinistre individu qui m'a lâchement agressé moi et mon compagnon.
Tout d'abord, je tiens à vous présenter mes excuses pour mon arrivée tardive dans cette Auguste Assemblée mais j'étais au Poitou lors de la réception de votre convocation, raison pour laquelle je ne suis pas arrivée plus tôt malheureusement.

Je voyageais en compagnie de Messire Princedesbois dans la nuit du 28 au 29 mars et nous nous rendions à Bordeaux afin de regagner le Poitou. La nuit était claire et nous devisions calmement lorsque soudain mon compagnon s'est effondré assomé. Surprise, je me suis retournée et cet individu m'a violemment frappé avec son bâton. Le souffle coupé, je suis tombée et il en a profité pour me frapper encore et lorsque je n'ai plus été capable de faire un mouvement de défense, il m'a volé mes quelques possessions puis a pris celle de mon compagnon. J'ai été dans l'impossibilité de lui résister et je l'ai vu s'enfuir en boîtant. Certes, ce Messire boîte mais il se sert aussi de son bâton à d'autres fins que celle d'en faire un appui. Je reconnais formellement le messire ici accusé comme étant mon agresseur et celui de mon compagnon.
Je vous remercie de votre attention.

Leilla se tut et prit place dans la salle pour attendre la suite du procès.

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
Aucun.

Verdict :
Citation :
Dans le procès opposant le duché de Guyenne au messire Buhr, pour Trouble à l'Ordre Public,

Entendu l'acte d'accusation et le réquisitoire du procureur;
Entendu le témoignage de la victime;

Attendu que les éléments du dossier vous accablent;
Attendu que vous ne disposez pas de condamnation précédente en Guyenne;

Je, René-Gilbert de Louvelle, Juge de Guyenne, vous reconnais en ce 25ème jour de Mai 1460, coupable de trouble à l'ordre public et vous condamne à purger trois jours de détention dans nos geôles.

*Coup de marteau*

Peine :
Citation :
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours.

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Eldara
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MessageSujet: Re: Buhr [TOP x2] (2 dossiers)   Buhr [TOP x2] (2 dossiers) EmptyDim 17 Juin - 5:35

Citation :
Buhr [TOP x2] (2 dossiers) Blasonduchcdevise
    Duché de Guyenne

    Procès pour Trouble à l'Ordre Public

    En date du mois de mai 1460

    Procès instruit le 17 mai 1460
    Verdict rendu le 31 mai 1460


    Nom de l'accusé : Buhr

    Procureur : Philipusaficus
    Juge : Anasthasia


Acte d’accusation
Citation :
Le dix-septième jour du mois de Mai de l'an 1460,

Accusateur : Le Duché de Guyenne
Procureur : Frère Kronembourg
Juge : Père Hull19


Chef d'accusation : Trouble à l'ordre public ( brigandage )
Accusé : Buhr
Village d'origine : Castillon ( Périgod )
Statut : Artisan
Victime : Thyrio


** Dernier procès avant la nuit. Visage marqué par la fatigue, le procureur entra dans le tribunal avec une tronche d'enterrement. Après avoir déposé une pile de dossiers sur une table, il commença. **


' Alors ... Messer Buhr ... Buhr ? Mais je connais ce nom. '

** Il se tourna vers le suspect puis vers le juge **

' Votre honneur, vous reconnaîtrez sans peine l'accusé qui se présente devant vous puisqu'il y a seulement quelques heures, ce dernier comparaissait dans une autre salle pour les mêmes soupçons de brigandage à l'encontre d'une autre personne.
Il s'agit cette fois d'un acte qui aurait été commis dans la nuit du 11 au 12 mai 1460, sur la route entre Castillon et Bordeaux. Le suspect aurait brigandé messer Thyrio qui voyagait seul. La victime aurait été agressée et détroussée de tous ses biens qui sont estimés à 63 stères de bois, une charrette, deux bouteilles d'huile d'olive et 27 écus.

Cette fois-ci, nous avons un témoin de l'agression en la personne de Ben42, membre de la compagnie d'ordonnance de Guyenne et conseiller militaire. Ce dernier viendra nous apporter son témoignage en plus de la pièce à convictions que je dépose sur votre bureau :

' 12-05-2012 04:05 : Vous avez été racketté par Buhr .
12-05-2012 04:05 : Vous vous êtes battu avec Buhr (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ. '


Je vous rappelle également votre honneur l'article de loi enfreint par messer Buhr :

Livre II : De la justice
[...]Chapitre 4 : Des chefs d'inculpation
[...]Article 3
Le Trouble à l'Ordre Public, de manière générale, correspond à tout comportement portant préjudice à autrui voire à l'ensemble de la communauté .
Plus précisément, et de manière non exhaustive, cela comprend :

- Toute violation d'un décret ducal, lorsque le motif d'inculpation n'est pas précisé.
- Toute violation d'un décret municipal, hors transactions sur le marché de la ville.
- Tout refus de payer les taxes.
- Tout refus de se soumettre aux autorités ducales (non respect d'un verdict, refus de se soumettre aux opérations de vérification de la prévôté...)
- L'insulte, la diffamation.
- La rapinerie.
- Le meurtre, ou la tentative de meurtre.
- Toute tentative de révolte, révolte et l'incitation à la révolte, non autorisées par le Conseil Ducal, par un non Guyennois.
- Toute levée d'armée sur les terres de Guyenne, par un non Guyennois. '


' J'attire votre attention sur le fait que deux brigandages signalés à la Prévôté en quinze jours, c'est plus qu'une coïncidence. Nous ne pouvons tolérer que nos routes soient laissées en état d'insécurité mais avant de requérir une peine, je souhaite que nous puissions entendre l'accusé ainsi que les témoins de l'agression présumée. '


** Il se tourna ensuite vers le suspect **

' Messer Buhr, vous bénéficiez du droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès. Vous pouvez également bénéficier de l'aide d'un avocat, parmi ceux exerçant en Guyenne : Maître Betoval, Maître Hugo_Mercier, Maître Mélior ou Maître Vytriol. Ainsi que tout avocat du Dragon que vous pourrez contacter à cet endroit :

( http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=4831 )

*Il indiqua le lieu où le Coutumier Guyennois était affiché à la vue de tout un chacun ( http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1254213&sid=0RAaSyXKqeiCwL3P1nz2WyeCX ).

Enfin, accompagnant ses dires d'un geste de la main, Il conclut :*


' Huissier, nous pouvons procéder à l'écoute du suspect '

Première plaidoirie de la défense
Citation :
*Assis sur une chaise, le suspect avait le visage fermé, les paupières refermées, et le visage baissé alors que toutes les accusations tombaient. On se succédait à la barre pour l'accabler, mais lui restait là, immobile, sur sa chaise. Le poids de la culpabilité ? Le juge l'appela à la barre, mais Buhr resta ainsi, immobile, ne faisant entendre de lui que le son d'une respiration régulière et monotone. Alors qu'il l'appela pour la deuxième fois, on était en droit de se demander si l'homme, tout simplement, ne s'était pas endormi. Ce n'est que quelques instants plus tôt, et après avoir été quelques peu secoué par un des gardes présents que Buhr leva la tête, lentement. Il ne sursauta pas, mais pris son temps avant de prendre appui sur sa chaise et de se diriger, boitant, vers la barre. Il ferma les yeux, sourit, puis prit la parole.*

Vous savez, messire, je ne fréquente que très peu les églises, qui sont pour moi telles des maladreries. Des lieux remplis de fous, solitaires, qui cherchent à se convaincre mutuellement qu'ils sont sains. Et pourtant, je suis entré dans celle de Castillon. Un homme m'a même dit qu si je priais, des miracles pouvaient se produire. Il ajouta que souvent, ces miracles, qui prouvent l'existence d'un Dieu, arrivaient dans des moments de peine et de difficulté. Ce n'est non sans rire que je quitta cette église, et prit la route, comme à mon habitude, pour rejoindre Bordeaux.
Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque, sur la route, cette homme qui vient de s'exprimer me tomba dessus, et me rossa sans aucune raison. Il se mit à me frapper, à me demander qui j'étais, pour exécuter je ne sais quel acte de sorcellerie que je n'ose imaginer, m'obligeant effectivement à me mettre à genoux et à le supplier d'arrêter. Et voilà que cet homme se présente dans ce tribunal, m'accusant de je ne sais quoi ? Avec tout le respect que je porte à votre fonction, n'inverse-t-on pas les rôles ? Ne devrai-je pas moi-même être à la place de ce Ben42, et lui à la mienne ?
Pour terminer, j'en reviendrai à ce par quoi j'ai commencé. Suite à cette agression caractérisée, je me suis surpris, malgré moi, à invoquer un certain Dieu pour qu'il me prouve sa présence. Et c'est non sans stupéfaction que sur ma route, je put ramasser une quantité astronomique de bois mort, chaque fagot étant disposé en croix. Moi qui ne suis pas croyant, vous pensez bien que je ne savais qu'en penser, mais, je ne saurai expliquer pourquoi, il m'était impossible de refuser ce présent divin. Dieu m'a donné tout ce bois. Il est bien probable qu'il l'ait prit quelque part pour le distribuer, mais suis-je responsable, moi, si Aristos prend aux uns pour donner aux autres ?

*Une fois sa longue tirade terminée, il ouvrit à nouveau les yeux, regardant droit vers le juge, puis se retourna vers ceux qui l'accusaient. Alors qu'il avait le juge dans son dos, il en profita pour jeter un regard presque machiavélique à ceux-là, retourna, boitant toujours, vers sa place.*

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
e type avait du bagout .Philipus se rendit compte qu'il aurait pu être à la place de cet homme.sans son amour pour Maelis et sa foi en la justice , peut être se serait il laissé convaincre et aurait il alors rejoint l'Hydre comme tant d'aigris et de désespérés
Prenant la parole:

Messire , je ne demande qu'a vous croire.Mais si le soldat Ben42 vous a agressé, pourquoi ne pas avoir porté plainte? Aprés j'ai du mal à imaginer qu'aprés une telle correction , vous ayez eu la force de transporter sur vous comme vous dites, une quantité astronomique de bois ; qui plus est avec votre infirmité qui vous oblige à prendre appui sur votre bâton

A croire qu'il y ait eu une succession de miracles à vous entendre.Dommage que les miracles ne soient pas allés jusqu'à empêcher deux personnes que vous avez agressés contredire votre version des faits
Je note au passage que vous admettez en avoir rencontré une , même si votre version de la rencontre diffère de la sienne

Dans une précédente affaire de brigandage , une personne vous a formellement identifié.Comprenez alors l'incohérence de vos dires et votre pitoyable défense : à vous écoutez il y aurait une cabale contre vous puisqu'au total ce sont trois personnes qui disent avoir été agressées par vous.

Il y a un an je n'aurai pas hésité à demander à ce qu'on renvoit , une fois écartelé , les restes de votre corps dans votre Périgord, pour ne pas souiller la terre de Guyenne
Mais depuis qu'un triste jour d�août, l�étendard périgourdin a flotté sur les murs de notre belle capitale et que le Périgord est devenu un voisin fréquentable ,je suis moins sévère. Je me contenterai de vous faire goûter à nouveau à l'hospitalité guyennoise: vous avez pu vous apercevoir que la paille de nos cachots est moisie à point et que les rats de Guyenne sont bien gras
3 jours de prison à nouveau vous feront le plus grand bien, à moins que le juge estime préférable que vous ne souillez plus le sol de Guyenne par un exil bien mérité

Merci de m'avoir écouté

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
*De son côté, Buhr n'avait pas ne serait-ce que cligné de l'oeil pendant le réquisitoire. Il pensait à ce qu'il allait pouvoir dire, et il ne put retenir ce petit sourire en coin, qui trahissait une certaine confiance en lui. Cet avocat lui avait permis de rebondir à nouveau. Même s'il ne sauvait pas sa peau, il aura au moins eu l'occasion de s'amuser un peu à ce procès. Il vint alors à nouveau à la barre, s'appuyant encore plus lourdement sur sa canne, le geste en devenant alors presque caricatural.*

Messire, messire, une fois de plus, cet avocat me fait me lever, dans mon état, mais je ne puis rester assis sans rien dire lorsque je l'entends vociférer ainsi. Après avoir voulu me lancer des légumes à la tête, en ces temps de crise, le voilà en défenseur de Bordeaux, accusateur tel un héros du Périgord. Au moins, nous aurons éclairci un point, s'il s'en prend ainsi à ma modeste personne, c'est donc parce que j'ai eu le malheur de naître dans un autre duché que celui-ci ? Belle conception de l'accueil guyennois... Cet avocat cherche-t-il donc une certaine reconnaissance, une certaine fierté à vouloir envoyer quelqu'un en prison ? N'existe-t-il que dans cet unique but ?
L'argument qu'il avance me le fait malheureusement penser. Il se trouve que j'ai également été accusé dans un autre procès, et que vous avez jugé bon de me faire passer 3 jours en prison, ce que j'ai effectué, malgré mon innocence. Et voilà qu'il reprend l'argument ! Le fait d'avoir été un innocent envoyé en prison constitue donc la preuve irréfutable, semble-t-il que je sois coupable dans cette affaire, qui pourtant, n'a pas grand chose à voir, les deux soi-disantes agressions ayant eu lieues à plusieurs semaines d'intervalles. Allons, messire le détenteur du glaive de la justice, montrez-vous équitable, et juste.

Alors oui, j'ai bien rencontré cette dame, qui n'a d'ailleurs pas osé contredire ma version des faits, je tiens à le souligner. Peut-être n'avait-elle aucune preuve pour l'innocenter et pour l'accuser.
Oui, j'ai également rencontré ce Ben42, qui m'a mis à genoux. Et quoi ? Mon crime serait donc de ne pas avoir voulu porter plainte, pour ne pas alourdir un système déjà hautement obstrué, vous savez bien le nombre d'affaires à traiter...
Oui, j'ai été reconnu coupable dans une affaire de ce style, il y a plusieurs semaines, tout en clamant mon innocence.

Alors s'il faut, pour contenter cet avocat, se fonder sur ces preuves - oserai-je employer ce terme - pour accabler un homme venu passer quelques temps en Guyenne, étudier et consommer, faites-le. Faites-le messire le juge, mais trahissez alors votre serment, selon lequel votre impartialité vous oblige à ne vous en tenir qu'aux faits et qu'aux preuves avancées. Et non à quiconque qui viendrait déverser une haine envers un étranger, pour je ne sais quelle raison. Messire le juge, rendez la justice.

* Buhr insista sur ce dernier mot, regardant le juge dans les yeux, les bras en croix, se posant ainsi, au moins visuellement, comme une victime. Tout en retournant à sa place, il soutint le regard de l'avocat également. Le juge dans son dos, il se permit d'afficher un large sourire narquois et insolent à l'encontre de la défense, avant de reprendre un visage plus fermé pour se rasseoir, face au juge.*

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
L'accusation a appelé Thyrio à la barre
Voici son témoignage :
*Thyrio se présenta à la barre pour témoigner.*

J'avais été à Castillon pour couper du bois et le ramener sur Bordeaux. Histoire de le vendre. Sur le chemin du retour, dans la nuit du 12 au 13 mai, un individu m'est tombé dessus et a tenté de me prendre tout ce que j'avais. Je ne me suis pas laissé faire mais je n'ai pas fait le poids.

Il m'a pris 27 écus, 63 stères de bois, une charrette et 2 bouteilles d'huile.

Cet individu, c'est lui!

*Thyrio désigna l'accusé*

Avec sa cicatrice sur le visage et ses vêtements noirs. Je suis sûr de mon fait. D'ailleurs, je parie que les bouteilles d'huile à vendre à 92,7 écus sur le marché sont vendues par lui. Mes bouteilles.

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
L'accusation a appelé Ben42 à la barre
Voici son témoignage :

Bonjour monsieur le juge et messieurs les jurées , je me présente ben42, voila je me déplaçait par castillon pour allez a Marmande , lorsque un homme est sorti devant moi et a commencé a m attaqué, mal lui en a pris car a la COG, j ai appris a me défendre et je lui est foutu la raclée qu il méritait, il ressemblait a un homme ayant un chapeau noir , un col rouge, un mantel noir, une cicatrice sur le visage, il boitait légèrement quand il se déplaçait, mais surtout avant qu il me supplie devant moi a genou pour que je cesse de le frapper, je lui est demandé son nom et il a balbutié BUHR, puis il a détaler en s excusant.


Bien entendu, je désire porter plainte pour que ses méfaits cesse et qu il rende des compte a la justice et pour qu il arrête ses agissements au nom de ses victimes.

J ai confiance en notre justice et a notre duché,
j en est terminée et je vous souhaite une bonne continuation.

Verdict :
Citation :
*Vitryol réfléchit un peu. Il avait relu les minutes du procès. Il doutait un peu.*

Dans le procès opposant le duché de Guyenne au messire Buhr, pour Trouble à l'Ordre Public,

Entendu l'acte d'accusation et le réquisitoire du procureur;
Entendu le témoignage de la victime et celui d'un témoin;

Attendu que l'accusé nie les faits en dépit des témoignages concordants;
Attendu que ce délit revêt de la récidive;
Attendu que vous avez déjà fait trois jours de prison;

Je, René-Gilbert de Louvelle, Juge de Guyenne, vous reconnais en ce 31ème jour de Mai 1460, coupable de trouble à l'ordre public et vous condamne à purger 1 jour de détention supplémentaire dans nos geôles. En sus, une peine de bannissement des terres Guyennoises est prononcée à votre égard pour une durée d'un mois prenant effet 24h après votre sortie de prison. Ce qui vous laisse le temps de quitter le duché. Il vous est donc interdit de fouler le sol de Guyenne jusqu'au 2 juillet. Toute contravention à ce verdict sera poursuivi comme il se doit.

*Coup de marteau*

Peine :
Citation :
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 1 jour.
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