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Comté du Périgord-Angoumois

Trouble à l'ordre public

En date du mois de juillet 1459
Procès instruit le 4 du mois de juillet de l� an de grâce 1459
Verdict rendu fin juillet

Nom de l'accusé: Hugues_de_blandin

Procureur: Nell.
Juge: Tetedefer

Acte d’accusation

Citation :: *Les gardes firent entraîner le prévenu suivant dans la salle d�audience.

« Sieur Hugues_de_blandin vous comparaissez aujourd�hui ci devant la cour car Il vous est reproché d�avoir demandé en place publique le 29 Juin 1459 tout le Périgord Angoumois de ne pas se rendre dans les Mines, vous êtes accusé selon l'opus IV du chapitre II du livre IV du Corpus Juris Civilis :
« Le trouble à l�ordre public caractérise toute action s�opposant ouvertement à, ou perturbant de façon outrancière l�ordre, la sécurité, la salubrité ou le calme du comté et de ses habitants. »

« Je souligne par ailleurs la gravité des faits ! Cette action s�opposant ouvertement au calme du comté, ne saurait rester impunie. Nulle clémence ne peut avoir lieu face à un tel individu, qui se trouve bien trop souvent en notre tribunal.

Je rappelle à l'accusé qu'il a le droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès et, d'être représenté, à titre gracieux par un avocat

Vous trouverez, ci- joint, un formulaire vous expliquant le Corpus Juris Civilis (code en vigueur sur le territoire du comté du Périgord Angoumois) et ses procédures:

(http://chateauperigueux.actifforum.com/f50-table-des-lois)

En qualité de témoins j'appellerai messires Lecouillu , _mathias_

Que suive la plaidoirie du prévenu. »

Première plaidoirie de la défense

Citation :: Ma Dame la Procureur,

Je constate que vous etes plus empressée de traiter des banalités que des faits avérés de sorcellerie en notre Comté. Bref !!!!!

D'autre part, je vous ferais l'outrecuidance de vous rappeller notre Corpus, à savoir :

Article 3.1.2. - Une conciliation est possible si les parties plaignante et suspecte tombent d�accord sur un arrangement, dès lors que celui-ci aura été effectué, la plainte n�aura plus lieu d'être.

Si vous l'aviez tant soit peu respecter, celà vous aurait économisé plume et encre.

Voilà déjà pour la procédure.

Ensuite sur la forme, je vois que vous déposé un bout de papier froissé, sur lequel quelques mots sont écrits mais non signés, en guise de preuve.

Je réfute totalement avoir écrit ces quelques mots, ni même les avoir prononcés.

Vous etes donc invité à clore rapidement ce procès et à me présenter vos plus plates excuses.

Réquisitoire de l’accusation

Citation :: Nell se trouvait sur le banc de la Procure et écoutait la plaidoirie de la défense mais n�en saisi pas tout son sens, l�accusé parlait de preuves, de bout de papier froissé qu�il n�aurait pas signé mise à part le formulaire expliquant le Corpus Juris Civilis, elle ne voyait pas de quoi il parlait.

Votre honneur,

Je note que l�accusé ne nie pas mais tente de se réfugier derrière des prétendus vices.

Mais les témoins sont là pour affirmer qu�il y a bien eu un Appel au sabotage du travail dans les mines.

Messire Hugues de Blandin, avant de faire une action il vaut mieux prendre le temps de réfléchir avant de parler, afin de ne pas commettre de délit, on peut ne pas être d�accord, sans pour autant troubler l'ordre public , déstabiliser la vie en société, et tout ce qui est répressibles.

Votre Honneur, je n�ai plus rien à ajouter et demande une sanction en rapport avec la gène occasionnée.

La Procureur s�en retourna à sa place pour écouter la fin du procès

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :: Hugues qui connaissait déjà la sentance se présenta au palais de justice avec deux seau d'eau. Aux gardes qui lui demandèrent ce qu'il comptait en faire, hugues répondit que c'était pour épancher sa soif après la longue plaidoierie qu'il avait à faire. Les gardes, le laissèrent passer.

Une fois à la barre, hugues se rapprocha du procureur et lui jeta le premier seau à la tête, puis rapidement se retourna vesr cet idiot de juge qui n'eut même pas le temps de réagir avant que sa belle robe se fut souiller par un seau de merde de vache bien fraiche.

Tout le tribunal éclata de rire.

Témoin n°1 de l’accusation :

Citation :: Lec rentre pour la toute premier fois dans une salle du tribunal et respire un bon coup avant de parler .

bien le bonjour Madame le Procureur, Messire Juge,

Je viens en effet confirmer les dire de messire Mathias et tout les dire que l'on reproche à messire Hugues_de _ blandin.
Je confirme que ce messire passe sont temps à venir râler dans le bureau du CAM comtal pour ogmenter les salaires des mineurs et que temps que ceux ci seront toujours à 15 écus il appel à la gréve général dans tout le comté contre nos mine

en voila une preuve d'un de ses nombreux appel à la grève que j'ai retrouver dans un de mais tiroir
ceci est une affiche que messire Hugues _de_ blandin a laissé sur ma porte du bureau du CAM municipal au jour du 28 juin 1459

Lec dépose le papier sur le bureau comme preuve contre messire Hugues _ de _blandin

Tant que les salaires n'auront pas été réévalués, n'allez pas à la mine.

La pêche vous rapportera beaucoup plus.

_________________
Hugues de Blandin - Ambassadeur du Périgord.

voila le discoure que tien cette personne au près de tout les gens du P.A

Je vous remercie de m'avoir écouter et je vous souhaite la bonne journée à vous tous

Lec les salue et retourne s'assoir sur sa chaise dans la salle

Témoin n°2 de l’accusation :

Citation :: Voici son témoignage :
Madame le Procureur, Messire Juge,

que puis je dire de plus que ce qui est déjà dit.

Cet homme, la bas, "le montre du doigt" que tout le monde appelle Blandin n'arrête pas de braire en place publique de ne pas aller à la mine. Il prétexte des salaires trop bas soit disant un jour, il pretexte que tout le monde s'en met plein les fouilles un autre jour.

Il ferait mieux d'user son énergie à avertir les gens qu'en appliquant les consignes municipales, le salaire augmente allègrement.

Verdict

Citation :: * Sidéré, Tête de fer regarda le greffier figé à sa droite, et qui dégoulinait de purin. Une commotion s'ensuivit : les gardes réagirent, saisissant fermement Hugues, l'un d'eux un peu zélé lui savatant les creux poplités pour le mettre à terre. L'animal se débattait, mais rien n'y fit, et c'est maîtrisé et à genoux qu'il attendit sa sentence, durant qu'on nettoyait le greffier et la pile de paperasses devant lui.
Pendant l'intermède, Tête de fer s'assit, regardant d'un oeil distrait le fou furieux écumant, et réfléchissant à l'affaire.
Enfin le greffier, propre comme un sou neuf et cramoisi, s'en revint, le regard fébrile flairant la cruelle vengeance. Il prit sa plume comme on attrape un tranchoir, fit un signe de tête au juge et fixa l'accusé, les mâchoires serrées.
Tête de fer prit la parole. *

- "eh bien, Messire Hugues, merci pour cette distraction qui nous a bien fait rire, à vos dépends je le crains... Je soupçonne d'ailleurs la colère de vous avoir fait mal viser, à moins que ce ne soit la culpabilité qui ait finalement guidé votre bras ? Toujours est-il que vous ne devriez pas laisser votre ire guider vos actes, cela donne une bien mauvaise image de vous.
Enfin bon, passons à la sentence.
Les témoignages concordent, et moi-même j'ai pu assister en témoin direct à vos élucubrations et à vos clouages intempestifs de brûlots appelant à la grève des mines, en gargote et dans le bureau des mines. La cour considère donc votre déni de l'avoir fait comme une entrave à la justice, sous la forme d'un mensonge avéré.
Quant à l'appel à la grève des mineurs :

Ni vous, ni la partie plaignante n'avez apporté la preuve de la rentabilité pour un mineur d'aller plutôt à la mine ou plutôt à la pêche, à la cueillette ou à l'essartage. Etant donné que vous êtes celui qui a soulevé le conflit, le tribunal considère que c'est à vous d'apporter les preuves de vos dires, ce que vous n'avez jamais fait.

Quand bien même il serait difficile d'estimer l'efficacité de vos appels à la grève, faire ainsi courir un risque aux finances de votre comté sans fonder votre action par la raison est un acte de sédition déraisonnable et gratuit.
De ce fait, votre appel à la grève ne fait que troubler effectivement l'ordre public, risquant non seulement de faire perdre au comté et donc à ses habitants des ressources et revenus, mais tentant de jeter le doute dans la confiance de la population pour son comté.

Pour cela, le tribunal vous reconnaît coupable de troubles à l'ordre public, avec circonstance aggravante pour outrage à la cour en la personne de notre greffier, et deuxième circonstance aggravante pour entrave à la justice.

Etant donné la maigreur apparente de votre bourse, le tribunal vous condamne à croupir dans nos geôles pendant 3 jours entiers, avec pour seule couverture la robe de notre greffier que vous avez si bien... nettoyée."

* Tête de fer abattit joyeusement le petit marteau sur le billot. -TOC!- *

- "La justice a tranché. Qu'on relève l'individu et le mène à sa cellule, avec sa literie."

Peine

Citation :: 3 jours de prison

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