Philios
Enlumineur
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 |  Sujet: Glouk – TOP – Coupable – 28 Janvier 1458 Mar 15 Juin - 1:08 | |
| Glouk – 28 Janvier 1458 – Coupable – TOP
Juge : Paddy_versifiet
Procureur de l’Accusation : Vanyel
Procureur du Réquisitoire : Vanyel
Témoins de l’accusation :
 Azdrine
…
Témoins de la défense :
...
...
Coupable + Prison 2 jours
Verdict rendu le 28 Janvier 1458
Minutes du procès :
- Citation :
- Acte d’accusation :
*Nouvelle affaire à ouvrir dans un dossier sous le bras, Vanyel arriva au tribunal, salua le juge, et regarda la place de l'accusé avant de prendre la parole*
Votre honneur, en ce 10 janvier 1458, moi Vanyel, procureur du Béarn intente un procès à l'encontre de messer Glouk pour Trouble à l'Ordre Public.
En effet, celui-ci est entré en Béarn sans autorisation. En l'apercevant parmi les personnes arrivant à Tarbes le 3 janvier 1458, le chef maréchal de Tarbes l'a pourtant prévenu et sommé de quitter le Béarn, il n'en fut rien fait puisque le lendemain c'est le chef maréchal de Pau qui l'a vu entrer en ville, et que le maréchal de Tarbes n'a jamais eu de réponse de la part du sieur Glouk.
Je vous cite la loi toujours en vigueur enfreinte par l'accusé :
"""" Béarnais & Béarnaises,
Voyageurs & Voyageuses,
À tous, présents et à venir;
Qu'il soit su que désormais les frontières du Béarn sont déclarées fermées, en conséquence :
o L'entrée du territoire Béarnais est interdite à toute personne étrangère au Comté du Béarn et non munie d'un laissez-passer en règle.
o Toute demande de laissez-passer doit se faire auprès du Prévôt en fonction, actuellement Donà Lara Marqueyssac-Ravel dicte Lara60, Donà de Les Angles.
o Toute présence non-autorisée sera considérée comme un acte d'agression et entrainera des poursuites judiciaires immédiates pour trouble à l'ordre public.
o Seul un départ immédiat ou une obtention rapide d'un laissez-passer pourra conduire à l'abandon des charges retenues.
Cette décision fait suite à diverses menaces brigandes, dont le Conseil Comtal Béarnais veut en épargner et protéger la province.
Cette mesure est effective dès sa publication, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Rédigé et publié le 13 Octobre de l'An de Grasce 1457 en le Castèth de Pau.
Au nom du Conseil Comtal Béarnais,
Caro Maledent de Feytiat, Comtessa do Béarn.""""
L'accusé aurait pu rebrousser chemin à Tarbes, comme le chef maréchal Azdrine le lui avait signifié, il n'en a rien fait, continuant sa route en Béarn vers Pau. Il commet par là-même un délit de trouble à l'ordre public, dont il lui faut répondre.
Afin d'étayer la mise en accusation, j'appelle également à la barre messire Azdrine pour qu'il puisse nous confirmer que l'accusé est bel et bien l'homme ayant circulé sur notre territoire sans autorisation.
Je rappelle à l'accusé qu'il est en droit d'être représenté par un avocat. Il peut en trouver à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/
Votre Honneur, la parole est à la défense.
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense :
*Manifestement pas très frais, Glouk fait son apparition au tribunal, et prend la parole comme on le lui demande*
Ah oui *hips* je le reconnaît, il y a quelques semaines j'étais en vacances en Italie, mais j'ai tout de suite interrompu mon séjour pour foncer vers le *hips* Béarn, parcourant courageusement villes et champs, en me faisait racketter au passage, et même ignorant le baratin des divers douaniers, tout ça pour une cause absolument capitale : l'ouverture d'une nouvelle *hips* taverne à Pau, dont la renommée circula bien vite au dela des *hips* frontieres bérnaises (mais a-t-elle eu besoin d'un laisser-passer ?)
Mais par le *hips* Très Haut, "Le Refuge" dépassait toutes mes espérances ! Quelle animation ! *hips* Quelle bière si délicieuse, et quelle tavernière !!! *hips*
*De plus en plus exalté par son discours, Glouk finit par ne plus hipser, et submergé par l'émotion il se met à tenter de convaincre ses interlocuteurs d'épouser sa si noble cause*
Messieurs les magistrats, j'en appelle maintenant à vous, allez-vous arrêter un homme qui vient ici en paix, pour un pèlerinage dans cette perle du Béarn, simplement pour une histoire de paperasserie ? Ne serait-il pas préférable de faire partager ce divin lieu de tous les plaisir, ce cadeau du ciel, à tout le royaume, au lieu de garder jalousement et secrètement ce trésor enfermé et inaccessible dans ce Comté du Béarn ?
Messieurs les magistrats, je vous en prie, ouvrez-donc les frontières et et laissez les étrangers s'abreuver à cette source d'abondance enfouie à Pau !
*Et Glouk s'en alla, exténué par sa longue tirade, et pressé de s'en aller se rafraîchir le gosier*
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation :
*c'était quoi le poivrot qui rentrait dans la salle d'audience ? Merveilleux, l'alcool aura au moins eu l'effet de lui délier tellement la langue qu'il s'avoue lui-même coupable. Et tout ca pour quoi? Aller picoler et compter fleurette à une tavernière. Jusque là, elle avait écouté, presque amusée... jusqu'au fatidique 'messieurs les magistrats'.. et voilà, elle avait l'oreille accrochée, et un tympan percé. Elle se concentra pour écouter la suite tout de même.. rebelote 'messieurs les magistrat'.. deuxième tympan percé. Se masser les tempes pour faire passer le sifflement consécutif à ce qui, pour elle, n'était ni plus ni moins qu'une attaque verbale. Inspirer, expirer, et recommencer. Déjà en temps normal elle n'aimait pas qu'on la prenne pour un homme, mais alors là quand en plus elle portait une robe, noire certes, ca devenait insupportable. Elle n'allait pas non plus rajouter des rubans roses parce que certains accusés sont borgnes ou aveugles. Elle fit un signe aux gardes de la salle d'aller à la pêche à l'accusé qui tentait de retourner dans son lieu de débauche tout en écoutant Azdrine qu'elle remercia d'un hochement de tête. Puis elle se tourna vers le juge*
Votre Honneur, manifestement, le prévenu est bien coupable de ce qui lui est reproché. L'accusé l'a dit lui-même, il a ignoré les courriers qui lui ont été envoyés, et messire Azdrine l'a formellement reconnu. Je doute que ce triste sire soit à même de seulement mesurer les conséquences de ces actes.
Je me demande depuis combien de temps il n'a pas décuvé, quand on constate l'état d'ébriété dans lequel il a osé se présenter au tribunal.
*elle secoua doucement la tête*
On pourrait presque se faire du souci pour sa santé.
Enfin, je requiers à son encontre.. disons deux (2) jours de décuvage intensif dans les geôles du château. Sainement abreuvé d'eau, et uniquement d'eau, peut-être que son cerveau réussira à se défaire des brumes qui l'entourent.
Pour vérifier l'efficacité du traitement, je demande également un test de vision à sa sortie de prison.. rien de trop dur je vous rassure. Juste quelques tests pour s'assurer qu'il aura retrouvé la capacité de faire la différence entre un chat et un chien, un caillou et un champignon, et tout à fait accessoirement, entre un homme et une femme.
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense :
*Glouk soupire, quelle perte de temps que de devoir écouter toutes ces bêtises...*
Vous êtes bien aimable de vous préoccuper de ma santé, j'en suis très touché voyez-vous. D'ailleurs ça vous fera peut être plaisir d'apprendre que je me porte parfaitement bien, et n'ai nul besoin de ce que vous appelez un 'décuvage intensif'. En outre, je me demande bien a quoi rime tout ceci, j'étais convoqué pour une affaire de douanes, et on me parle de test de vision ! Avez-vous au moins un texte de loi ou un décret qui vous pousse à réclamer cela, ou bien est-ce une simple lubie ?
Ça sera tout, votre honneur.
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- L’accusation a appelé Azdrine à la barre :
*Azdrine se présenta à la cour, suite à sa convocation. Le procès le concernait puisqu'il était le maréchal chef de faction ce jour là.*
Votre honneur, le Bonjour.
La personne accusée ici est bien celle qui était à Tarbes en ce trois janvier. Comme il est demandé de le faire en de telles situations, je l'ai sommé de partir et lui ai remis une demande de départ sous peine de poursuite judiciaire.
Il est alors parti sans un mot, pour se retrouver à Pau le lendemain, démontrant ainsi son non respect pour les regles coutumières et de bonnes conduites. Preuve en est son état de ce jour et son départ avant la fin du procès.
Bref, je confirme donc qu'il s'agit bien de cet individu.
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- Verdict de la cour :
Une fois le condamné précédent sorti de la salle d'audience, Paddy se fit servir une chope et écouta les débats qui suivirent:
Un nouvel accusé se leva, il semblait chancelant d'avoir trop bu et Paddy ne pu s'empêcher de penser que cela donnait une bien mauvaise image de l'alcool alors que c'est le plus sain des remèdes à beaucoup de maux notamment contre la dysenterie ainsi qu'il l'enseignait lui même à l'université. Il écouta les débats avec attention, ne pu s'empêcher de sourire en voyant que l'accusé donnait de messieurs à la cour alors que le procureur était on ne peut plus féminin.
Une fois les débats terminés, Paddy pris sont temps à relire les pièces et prononça son verdict.
Accusé Glouk, en ce 28 janvier 1458 la cour vous reconnait coupable de trouble à l'ordre public et suivant les réquisitions je vous condamne à aller passer 2 jours dans une cellule de notre prison.
Puis s'adressant aux gardes il dit :
Gardes vous pouvez l'emmener.
Il referma le dossier et le tendit à son grouillot qui alla le ranger. | |
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