Isabelle_Campbell Relieur
Nombre de messages : 113 Age : 34 Localisation : Duché de Touraine Réputation : 0 Points : 197 Date d'inscription : 07/03/2013
| Sujet: Re: Cavillard Sam 14 Sep - 22:47 | |
| - Citation :
Procès pour Trouble à l'Ordre Public
En date du mois de ... 1461 Procès instruit le ... 1461 Verdict rendu le 12 Septembre 1461
Nom de l'accusé: Cavillard
Procureur: Mairesse de Sainte-Menehould Juge: Aliénor Vastel di Favara
Acte d’accusation - Citation :
- *Noir se dirigea vers une autre salle pour le procès d'un autre accusé, Messire Cavillard, misérable vermiceau ayant cresé son trou à Sainte Ménéhould*
La mairie de Sainte Ménéhould porte plainte contre messire Cavillard. Certainement le plus pervers de tous les sexagénaires du Royaume. Ce dernier a en effet abusé corporellement de quatre des membres d'Elephantiasis, dont moi-même.
*Noir indique les éléphants Blanc, Rose et Gris. Elle jette ensuite un regard froid à Cavillard. Puis, elle reprend: *
Ainsi donc, nous pourrons toutes quatre témoigner contre cet individu abject et immoral à propos de ses crimes charnels. Crimes sur lesquels je ne donnerai pas plus de détails pour des raisons de décence.
Nous attendons que le prévenu bafouille une vaine défense avant de le pendre par les couilles.
*La mairesse émit un petit rire sournois et vengeur à l'adresse de l'acc... du coupable*
Première plaidoirie de la défense - Citation :
- Dame le juge, Dame le procureur,
Me voici devant vous face à l’accusation de trouble à l’ordre du public, exposé du motif du procès mais également de viol par la voix d’un témoin.
La gravité des accusations m’oblige à plaider autour de 3 points importants.
Tout d’abord sur l’exposé de l’accusation, ensuite sur la nature des plaignantes et enfin sur la réalité des faits qui me sont reprochés.
Concernant l’exposé de l’accusation et des faits rapportés par un témoin.
Je suis accusé d’être un sexagénaire pervers ! Je vous invite à vérifier auprès des registres (profil RP) que je ne suis âgé que de 25 ans. Si je revendique une grande maturité malgré mon âge et du fait de ma vie passée, il n’empêche que je reste soumis à l’emprise de mes sens correspondant à mon âge. Certes, il ne peut s’agir là de circonstance atténuante, mais je ne peux accepter qu’un faux témoignage sur ma personnalité ne devienne ici une circonstance aggravante telle que tente de le faire accroire l’accusatrice.
Il m’est reproché d’avoir agressé quatre donzelles. Cet exposé des faits est un élément important que je vous demande de conserver en mémoire face à l’exposé de la réalité des faits que je décrirais plus loin.
La témoin cite mes cicatrices et marques divers de violence sur mon être pour justifier de sa soit disante agression. Je vous invite donc à comparer nos marques respectives et vous pourrez constater que je suis le seul à porter des traces de violence. Chacun pourra reconnaître que c’est bien la personne agressée qui en porte les traces les plus profondes et non pas l’agresseur.
Concernant la nature des plaignantes.
Tout d’abord je tiens à faire noter ici que les plaignantes font partie d’un groupe ayant fomenté une révolte et se trouvent de ce fait coupable selon le CODEX (livre 4, Op. 5, Art. 2).
Ensuite, le groupe de donzelles que j’aurai soit disant agressées sexuellement est celui la même qui a mené, et réussi une révolte contre le pouvoir de la ville. Faudrait-il accepter de croire ici que ces personnes capables de ce tour de force n’auraient pas pu se défendre contre un seul homme, fut-il dans la force de l’âge ?
D’une part, si l’agression du soit disant témoin à eu lieu tel que le présente l’accusation, en présence de trois autres membres du groupe constitué, ces dernières se trouvent ipso-facto coupable de complicité (CODEX livre 4 – Op.2 – Art. pour participation passive !
D’autre part, face à la réalité des faits décris plus loin, l’application à l’accusé de la notion de légitime défense, pourrait être évoquée à sa décharge (CODEX livre 4 – Op.2 – Art. 9) j’en ferais bientôt la démonstration.
Enfin il est à retenir deux éléments particulièrement importants dans ce procès. Le premier concerne la nature des relations coupables entre ces femmes, qui n’hésitent pas, en taverne, a échanger, entre elles, des caresses plus qu’intimes et allant bien au-delà de l’expression de sentiments soit disant fraternelles. Le second réside dans les propositions qui m’ont été faites de relations à caractère sexuelle contre de bons écus sonnants et trébuchants. L’exercice des catins n’est sans doute pas directement répréhensible dans le duché. Il suppose néanmoins, l’acceptation a priori des relations proposées. Le fait que j’ai refusé tout paiement pour des faveurs qui me sont en général librement octroyées gratuitement par d’autres est certainement l’un des motifs du dépôt de cette plainte.
Concernant la réalité des faits tels qu’ils ont pu se dérouler.
Je me suis trouvé, la veille du dimanche précédent, en taverne entouré de plusieurs donzelles. Je reconnais que je n’étais point insensible à leur charme, d’autant que leur tenue mettait particulièrement en valeur leurs formes.
Lorsqu’elles ont commencé à échanger entre elles les caresses intimes dont je parlais précédemment, j’ai commis l’erreur de m’inviter aux échanges. Je n’ai alors non seulement pas reçu de rejet de la part de celles qui se font appeler Eléphant rose et Eléphant gris mais au contraire une invitation très forte de les honorer, s’efforçant, l’une et l’autre de profiter au mieux de ma virilité. Je ne suis certes pas particulièrement fier de cet entorse aux règles de bonne conduite et je plaide coupable pour cet écart qui n’a rien avoir avec une quelconque agression mais relève, comme je l’évoquais plus haut, d’une sorte de défense légitime face aux tentations volontairement provoquées par mes accusatrices.
C’est à la suite de cette scène, présentée par celle qui se fait appeler « Eléphant rose « d’échantillon gratuit » qu’il m’a été proposé des échanges payant.
C’est la semaine suivante que s’est produit le second incident. Alors que, comme à mon habitude, je méditais dans l’auberge des petits cailloux, peu fréquentée parce que sa réserve est vide, que sont venues me rejoindre sans raison apparentes celles qui se qualifient de noir, blanc, rose et gris. De nouveau elles se sont mises à jouer avec moi, allant, pour trios d’entre elles jusqu’à se dénuder totalement et m’entourer. J’ai bien tenté de résister et j’aurai du sans aucun doute alors tenté de fuir. Mais terriblement échauffé par la témoin se plaignant aujourd’hui de viol j’ai eu le tort de répondre à son attente. Son état de transe était tel qu’elle me griffât au visage.
Voici l’énoncé de la réalité des faits auxquels je dois ajouter une précision quant à l’échange de missives avec celle qui se réclame aujourd’hui du titre de mairesse, la dénommée Eléphant noir. Cette jeunette, sage en apparence face à ses congénères (celle qui restât habillée en taverne) cherchait à obtenir mes faveurs que je lui ai toujours refusé en fonction de son jeune âge. Je garde à la disposition du tribunal les vélins reçus. Ce refus est sans doute aussi la cause de son action en justice…
Je reconnais ici un certain manquement à la bienséance, mais dont la cause se trouve aussi dans la tentation que j’ai du subir. Je suis pret à accepter la sentence pour cette faute mais en aucun cas pour les faits d’agression et de viol qui me sont injustement reprochés. Réquisitoire de l’accusation - Citation :
- *Noir s'assombrit au fur et à mesure que Cavillard raconte sa vie*
Je suis plus âgée que ma sœur Gris et du même âge que Blanc... Allez ensuite dire que je suis trop jeune. J'ai simplement réussi à m'enfuir après que l'ignoble individu ait tenté de m'embrasser. [HRP: je lui ai dit que j'étais mineure pour m'en débarrasser, je ne le suis pas vraiment et Noir encore moins...]
En bref, il me semble flagrant d'après le témoignage de Rose ainsi que l'aveu même de l'accusé que l'acte sexuel a eu lieu entre les deux parties (^^). Il ajoute d'ailleurs Blanc et Gris à leurs ébats, signifiant par là qu'il aurait commis ce qu'il appelle "légitime défense" à plusieurs reprises.
Or, les jeunes femmes affirment avoir refusé ces coïts. Face à quatre d'entre nous plaidant la même version, comment croire que cet homme dise la vérité ?
D'autre part, il affirme avoir été tenté par nos tenues. Celles ci sont justifiées par la pauvreté que nous subissions à cette époque -révolue, merci Shandra ! Aussi, il semble que Cavillard envisage que l'abus du plus faible soit légitime.
J'ajouterai que bien qu'étant une fratrie, nous ne sommes pas toujours ensemble, et qu'il est évident que ces faits se sont produits soit seul à seul, soit avec deux sœurs maximum. Pour ma part, je n'ai assisté qu'au viol de Gris, et aux tentatives de Cavillard sur Blanc et ma propre personne.
Pour ce qui est de Rose, Cavillard m'a lui même vanté ses méfaits.
C'est donc ce qui pousse ces villageoises à ce que les lois les plus absolues et les plus fondamentales de la société soient respectées, avant que de pouvoir blâmer son prochain d'éventuels dommages financiers, ou matériels.
J'ai dit !
*tape la bise à Rose* Dernière plaidoirie de la défense - Citation :
Après avoir écouté Eléphant noir faire ce qu’il sait bien être un faux témoignage et devant un tel aplomb, une telle mauvaise foi et une telle bêtise, Cavillard s’avance à la barre.
Dame la juge, Dame le procureur,
Je ne sais que dire devant les propos à la fois mensongers, calomniateurs mais surtout incohérents de l’accusatrice.
Tout d’abord j’ai beaucoup de mal à comprendre de quoi il s’agit lorsqu’elle fait mention de son jeune âge, qui ne le serait pas mais le serait quand même que sa sœur jumelle serait plus âgée qu’elle, ou plus jeune… A se demander parfois si c’est femmes éléphants sont bien des être humains ou des sorcières venues de je ne sais où. Il m’apparaît au moins que l’ex mairesse révoltée, puisque renversée hier au soir, vit aussi dans un monde de rêve, bien éloigné de notre siècle en cet an de grâce 1461.
Ensuite, cette maitresse femme (plus âgée que son âge ?) aurait été témoin du viol de l’une de ses sœurs sans avoir tenté de lui porter le moindre secours ? Ne serait-ce qu’en faisant appel au tavernier ou au portier ? A moins qu’elle ne prétende aujourd’hui le contraire de ses propos précédents en disant que cela se serait passé dans un lieu isolé de tout ?
Allons comment peut-on trouver la moindre cohérence à ces discours ? Je n’entends que l’évocation de faits mais jamais aucune précision, aucune date, aucune heure, aucun lieu. Jamais rien de concret.
Je note également qu’à aucun moment il n’a été remis en cause ma présentation sur les propositions de catin qui m’ont été faites. L’on m’accuse d’agression en prétendant à la fois avoir fuit pour échapper à mes avances et avoir été témoin. Si cette femme « Cavillard montre Eléphant noir du doigt » est ainsi capable d’être à deux endroit à la fois, alors C’EST UNE SORCIERE !
Cavillard se calme aussitôt et c’est sur un ton neutre qu’il poursuit.
Quelque soit le monde où la région d’où viennent ces personnes qui d’ailleurs n’ont qu’elles mêmes pour témoin, j’ai apporté à la cour tous les éléments en ma possession la fourberie et la rouerie de ces femmes, ou pachyderme ou je ne sais quoi d’autre, ne m’a pas permis de disposer d’autres témoins. Je ne peux qu’apporter ici ma bonne foi et je fais confiance à la justice ducale pour établir un jugement éclairé. Témoin n°1 de la défense : - Citation :
- Voici son témoignage :
oona s'approche de la barre a l'appel de son nom , la salle était plaine et elle n'avait pas l'habitude de parler devant tant de gens, un peu gauche elle fit un semblant de révérence puis s'adressa au juge.
salutation juge,
le mssir que voila, dit elle en montrant cavillard du doigt, discutait avec moi , tranquillement en taverne lorsqu'un étrange personnage, ressemblant fort a ceux là, "indique les éléphants du menton", elle c'est présenté comme " gris", cette dernière après avoir été gentiment remise en place par l'accusé lui a dis ,et je répète mots pour mots :" ah c'est comme ça, et que dirais tu d'un procès pour viol, alors que tu n'a fais que nous baisers, mes sœurs et moi "
voila m'ssieur le juge ce que j'ai entendu de mes propres oreilles
après ça elle a quitté la taverne en claquant la porte .
oona regarde le juge une dernière fois puis retourne s'asseoir dans l'assemblée Témoin n°1 de l’accusation : - Citation :
- Voici son témoignage :
Votre honneur,
On m'a appelé pour témoigner des crimes commis par l'infame Cavillard. En effet, le malotru s'est, à plusieurs reprises, sauvagement jeté sur plusieurs d'entre nous- et plus particulièrement sur moi- et m'a déchiré mes vêtements, moi qui par ailleurs n'en n'ai qu'une paire, pour venir me labourer l'entre-jambe, et ce naturellement contre mon gré, malgré mes hurlements de protestation. J'accuse donc, ainsi que mes soeurs et tous les témoins en taverne- car oui Cavillard commet ses crimes en public sans aucune gêne- de VIOL. Vous remarquerez sur son visage quelques griffures, signes évidents de mes protestations, mais l'homme eut tôt fait de me maitriser, profitant allègrement de ma faiblesse... Sus au violeur Cavillard, pendons le par ses couilles, qu'il paye pour ses crimes, Aristote l'exige!! Verdict - Citation :
- *Enfoncée dans son fauteuil -le privilège de la charge, pas pour rien qu'on parlait de magistrature assise !- mains croisées sur son ventre dont l'arrondi indiquait la présence d'un petit locataire, et un sourire presque amusé sur les lèvres, la jeune juge faisait aller son regard de l'un à l'autre des protagonistes de cette mauvaise comédie.
Quand enfin le silence se fit, elle arrêta un instant ses yeux sur l'accusé puis se redressa, portant ses pervenches vers celle à l'initiative de cette mascarade*
C'est fini ?
*Déjà ? Aurait-elle pu ajouter, mais elle se contenta d’enchaîner*
Quel dommage, voila longtemps que ce tribunal n'avait connu une telle animation ! Vous devriez monter, vos sœurs et vous, un petit numéro de saltimbanque, je suis certaine que vous auriez un tel succès qu'il vous serait inutile de monnayer vos charmes pour en obtenir de quoi vivre.
*Un instant de réflexion sourcils légèrement froncés, et elle reprit*
A moins que cela ne soit cela, votre manière de vivre ? Quoiqu'il en soit, il n'est pas dans mon rôle de juger de vos histoires de coucheries, de vos mœurs ni de la moralité de vos faits, le Très Haut saura très bien s'en charger.
En revanche, il m'appartient de rendre jugement quant à l'affaire que vous avez portée devant la justice.
*Les pervenches se dirigèrent alors vers l'accusé puis embrassèrent l'assemblée alors qu'elle annonçait son verdict*
Attendu que ce procès a été lancé par une personne installée dans le fauteuil du maire de Sainte-Ménéhould à la suite d'une révolte non autorisée par le conseil ducal, et de ce fait illégitime, Attendu que ladite personne se porte à la fois procureur et témoin au mépris des règles élémentaires de la justice Attendu par conséquent que ce procès est entaché de vices de procédure flagrants
Nous, Aliénor Vastel di Favara, Juge de Champagne et au nom de sa Grâce Kelso Declervaux, Duc de Champagne, en ce douzième jour de septembre de l'an 1461, déclarons la relaxe de l'accusé.
Nous rappelons au Sieur Cavillard, même si cela nous semble inutile dans le cas présent mais c'est une mention obligatoire, qu'il dispose du droit de faire appel de la présente décision endéans les 15 jours devant la Cour d'Appel du Royaume de France s'il l'estime légitime.
*Portant tout particulièrement son attention sur l'homme à qui elle venait de rendre la liberté*
Sieur Cavillard, bien que j'ai ma petite opinion concernant les faits, je vous enjoins à faire montre de ces... légèretés dans des lieux moins passants que les tavernes *Et surtout pas à l'Auberge des Petits Cailloux nomdidiou, c'est un établissement honorable ! Se retint-elle d'ajouter
Et ceci étant dit, le bruit du maillet vint clore l'audience * Peine - Citation :
- Le prévenu a été relaxé.
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