Halienor_le_garec

Procès de Halienor_le_garec

Trahison : Procès du mois de Avril 1461 Relaxé

Citation :

Duché/ Comté de « Nom »

Procès pour Trahison

En date du mois de Avril 1461
Procès instruit le 15 Avril
Verdict rendu le 25 Avril

Nom de l'accusé: Halienor_le_garec

Procureur: Willyam
Juge: Louise

Acte d’accusation

Citation :: *Le Procureur reprit son tas de dossier à la main. Il ouvrit le dernier dossier et se saisit d'un parchemin.*

Votre Honneur, Gentes Dames et Sieurs,

En ce 15ème jour du mois d'Avril 1461 (Mil Quatre cent Soixante et un)
Moi, Sieur Willyam de Foix, Procureur du Comté de Toulouse
dépose devant vous une mise en accusation pour Trahison contre la dénommée Halienor_le_garec qui a orchestré une révolte contre la mairie de Castres sans approbation du Conseil Comtal. S'en est suivie la prise de la mairie et la destitution du maire en place.

Vous trouverez ci-après le dossier de mise en accusation :

Comté contre : Halienor_le_garec
Date des faits : Le 09 Avril 1461
Chef d'accusation : Trahison
Dossier instruit par : Catherines
Suspect : Halienor_le_garec
Casier judiciaire : Vierge.
Victime : La ville de Castres
Lieu des faits : Castres, Terre Toulousaine.

Voici les faits votre Honneur :

Le 09 Avril 1461, ladite Halienor_le_garec a organisée une révolte à l'encontre de la mairie de Castres, en Terre Toulousaine.

Une habitante de Castres, pourtant. Elle a été épaulé de quatre complices qui seront également mis en accusation.

Suite à un quelconque différent avec le maire de la ville, que nous appellerons à témoigner, la suspecte s'est lancée dans l'orchestre d'une révolte non réfléchie.

Le cerveau de la bande me direz vous ? Nul n'en dira le contraire.
Mais comment ? Elle a certainement usé de la naïveté du club des quatre pour les embrigader ! Diantre ! Quelle honte !

Ceci dans quel but ? L'appât du gain ? Certainement pas.
La vengeance ? Vraisemblablement la raison la plus plausible.

Un différent doit-il mener à une révolte contre sa propre ville ? Que diable !
C'est inadmissible !

Non contente d'organiser une révolte, elle n'y participe même pas ! Quelle lâcheté ! Elle pensait certainement faire un coup dans l'ombre et faire punir ses quatre complices en restant bien au chaud dans son fauteuil !

C'était sans compter la fougue de la Procure qui lui bougea le séant de son duvet, creusant chaque détail jusqu'à établir sa culpabilité !
Vous devriez le savoir, gente dame, personne n'échappe à la Procure. Pas même une petite maline ! Bigre de bougre !

Permettez-moi, désormais, de vous présenter les pièces du dossier :

Les témoignages relevés sur les lieux :
09/04/1461 Révolte à Castres ! Snow_white_le_garec prend le pouvoir
Révolte à Castres ! Snow_white_le_garec prend le pouvoir.

Rappelons les lois et coutumes en vigueur dans notre Comtat :

----
Décret Comtal - Du Coutumier : Livre premier - Des lois en vigueur dans le Comté de Toulouse
Titre II - Des infractions pénales
Chapitre I - Des crimes
Article 121-3 : De la trahison
La trahison se définit comme tout acte d'opposition au Roy, au Comte et aux représentants légitimement élus du Comté (membres du Conseil comtal et Maires). Il s'agit de :

L'acte de rébellion se définit comme l'organisation d'une attaque non légitime contre le Comté ou une Mairie. Pour être légitime, l'attaque contre une mairie doit avoir été approuvée par le Conseil comtal.
Pour être légitime, l'attaque contre le Comté doit avoir été validée par l'Etat-major, en cas de prise d'assaut du château par des troupes extérieures au Comté.

L'acte d'espionnage se définit comme la recherche d'informations stratégiques, dans le but de nuire au Comté de Toulouse ou aux villes qui le constituent.

L'aide à une armée, reconnue ennemie et présente sur le sol du Comté de Toulouse, se définit comme le soutien militaire ou logistique, fourni par tout sujet toulousain à une armée non reconnue par le Comté ou qui ne lui est pas alliée.
Cette aide peut prendre notamment la forme de l'embrigadement, de l'aide à l'organisation de l'armée par la fourniture de PEA, de la fourniture d'armes, de trésorerie ou de vivres à un prix préférentiel.

La trahison est punissable de six jours d'emprisonnement et de mille écus d'amende, ainsi que du bannissement du Comté pour une durée maximum de trois mois. Cette peine pourra être assortie d'une mesure d'inéligibilité temporaire de trois mois maximum.

----

*Le Procureur tend le dossier au Juge.*

J'appelle Jean.de.cetzes, en qualité de maire de Castres lors des faits, à venir apporter son témoignage à la barre en répondant aux questions suivantes !
- Messire, pouvez-vous nous expliquer en détails l'origine du différent ?
- Quelles sont les personnes impliquées dans cette affaire selon vous ?
- Pour finir, quelles défenses protégeaient la ville lors de la prise de la mairie ?

L'accusation se réserve le droit de faire appel à un second témoin au cours du procès.

Je rappelle à l'accusée son droit de se faire représenter par un Avocat.
Sinon quoi, elle se défendra par ses propres moyens.

Merci de votre attention.

*Le Procureur fait volte-face et retourne s'asseoir à sa place.*

Première plaidoirie de la défense

Citation :: *Elle écouta silencieusement les accusations du procureur et de dame Snow , les sourcils se levèrent à plusieurs reprises mais elle garda son calme malgré toutes les vilénies diffamatoires qu�elle entendit. L�intervention du maire la rassura, certains ne croyaient point ces mensonges.
La tête haute, elle s�avança dignement vers la barre.*

Je me nomme Halienor. Je me présente devant vous parce que l�on m�accuse d�avoir organisé la révolte à l�encontre de la mairie de Castre, mais de n�y avoir point participé afin de mieux piéger d�innocentes personnes. Je serai le cerveau de la bande, une bande selon le procureur constituée de 4 naïfs que j�aurai embrigadé.

*Elle regarda l�auditoire, puis la juge et reprit d'une voix sonore*

Je souhaiterai commencer par rappeler que depuis le dimanche 7 avril, date à laquelle dame Snow entra avec son futur époux dans l�église vers les 13h passés pour interrompre mon mariage avec sire Kerigan � soit dit en passant, elle n�est malheureusement pas arrivée à temps, ça m�aurait évité bien des affres et des douleurs- dame Snow m�a dénoncé comme étant une manipulatrice qui avait menti sur plusieurs points à son mari.
Miraculeusement, le dimanche elle me traite de menteuse et le jour suivant elle prend la mairie en suivant mes soit disant propos de désobéissance ? Elle me croirait aveuglement ? Mais de qui se moque t-on ?
Je rappelle juste que suite au mariage gâché, j�ai tenté de me suicider tellement l�idée d�être ainsi rejetée par ceux que j�aimais m�était intolérable. Keri, mon mari m�a d�ailleurs généreusement aidé en me maintenant la tête sous l�eau.
Les interventions de Nahel et du père Leconteur font que je peux répondre aux calomnies de ces serpents mais je souhaite m�éloigner d�eux rapidement, je pense que vous comprendrez pourquoi�Je vais devoir porter le nom de Le Garec comme une marque gravée à jamais dans ma chaire ainsi flétrie : cela me suffit.

Une bande de naifs qui m�auraient suivi pour juste me faire plaisir ? Comment dame Snow, avec toutes ses fonctions, nous ferait elle croire, la pauvre enfant qui au passage à 26 ans, n�était point au courant des conséquences d�une désobéissance ? alors qu�elle est en lien étroit avec la prévôté ? Au vue de ses responsabilités, cette misérable excuse n�est point valide ! Et son frère Kelvis qui était en charge de la sécurité de la ville n�était point au courant non plus ?

Et pourquoi aurai je été à l�initiative de cette révolte ? selon le procureur, parce que j�avais un différend avec le maire pour une peinture de femme lascive affichée dans la taverne où j�étais tavernière ? Arrêtons les délires et les pitreries !! Je n�ai jamais eu de différend avec le maire, je ne me suis pas révoltée par vengeance puisque je n�ai rien à reprocher à Jean qui mène parfaitement sa fonction de maire, je n�ai point tiré sur des soldats venant à la taverne pour enlever la peinture comme une certaine�.dame Snow�

Pourquoi n�a-t-elle rien pris dans la caisse de la mairie et a-t-elle trouvé cette lamentable excuse qu�ils ne connaissaient point les conséquences de leur acte et qu�ils n�ont fait que me faire plaisir en se révoltant ? peut être parce qu�ils ne s�attendaient pas à ce que les coffres soient si vides, le maire ayant laissé la plus part des écus de la mairie dans un mandat à dame Sebelia�Alors qui pouvaient ils accusés pour se dédouaner de leurs actes ? après m�avoir insulté le dimanche, ils m�accusèrent le lendemain de leurs méfaits ! J�étais la coupable idéale !

Par ailleurs, je tiens à noter quelques inepties dans l�enquête du procureur :
Je n'étais point en voyage pour Albi le jour de la prise de la mairie puisque le lendemain j'étais encore à Castre, j�en ai apporté les preuves...il semblerait que l�enquête ne soit pas très fiable. Selon toujours cette même enquête, je serais commanditaire et je ne participerais pas? protéger dame Snow en inculpant une innocente n'est point preuve d'impartialité!! désolée je n'ai point de parrain comte! mais autant de petitesse me révolte!! où sont les preuves?? Monsieur le procureur annonce plusieurs témoignages et faits prouvant mon implication. je souhaiterai les voir! si ce sont ceux de ces vils bandits, sont ils crédibles? Je peux aussi bien dire que c'est vous, Monsieur le procureur qui avez commandité cette prise de la mairie? ou dame Catherine???ou le comte? ou le roi de France? et pourquoi pas le pape pendant que l'on y est ...moi aussi je peux donner des noms aussi abracadabrantesques que le mien!!!!

*Elle retourna s'asseoir.*

Réquisitoire de l’accusation

Citation :: *Le Procureur entendit les témoignages des appelés à la barre avec considération.
Il réfléchit quelques instants, puis fit quelques pas en avant.*

Votre Honneur,

Je vais être simple et bref, pour une fois, me direz-vous.

J'ai personnellement suspecté et ouvert une enquête au sujet de Dame Halienor dans le but de déterminer une éventuelle culpabilité dans la prise de la mairie de Castres.
L'affaire ne fut pas simple, loin de là.
Les rebondissements nombreux.

Mais les conclusions sont simples.

Au regard des différents témoignages, de la plaidoirie de la défense et des éléments à disposition de la Procure, je ne suis pas en mesure d'affirmer avec certitude, preuves à l'appui, que ladite Halienor est commanditaire de la prise de la mairie, ni même complice de ces agissements.

De fait,
La Procure tient à faire connaître la collaboration de la suspecte qui n'a pas rechigné à répondre à toutes les questions internes de l'enquête.
La Procure tient à rappeler, toutefois, à la Dame Halienor les bonnes coutumes et courtoisies exigibles à employer envers les institutions Toulousaines.

Ainsi, et au regard des précédentes conclusions, je demande à la Cour :

De Relaxer la suspecte et de rejeter le chef d'accusation.

*Le Procureur retournait s'asseoir, grise mine.
Il savait reconnaître l'échec de la Procure... mais une fois n'est pas coutume.*

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :: Elle retourna à la barre

Je suis innocente je l'ai dis et le redis je n'ai rien d'autre à ajouter

Témoin n°1 de la défense :

Citation :: La défense a appelé Catherines à la barre

Témoin n°2 de la défense :

Citation :: La défense a appelé Alexian à la barre
Voici son témoignage :
Alex s�avance a son tour a la barre après avoir entendu les différentes parties se défendre. Il salue les personnes présentes avant de s�exprimer d�une voix calme et sur.

Bonjour pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Alexis Andréï plus connu sous le nom d�Alexian, ancien agent de la maréchaussée pour la ville de Castelnaudary. Si je me présente devant vous c�est a la demande de la demoiselle Haliénor et de l�injuste accusation qu�on lui porte. En effet la demoiselle se voit nommé instigatrice d�une rébellion alors qu�elle n�y a même pas participé. Soyons un peu sérieux et revenons au fait. Je viens témoigner en sa faveur.
Il se trouve que la demoiselle Snow White m�a proposé de la rejoindre Castre car elle recherchait des personnes de confiance pour commettre son exaction. Elle m�a expliqué qu�elle voulait aider les freres LeGarec a se venger du maire. Se fiant au lien d�amitié qui nous liait, amitié qu�elle aurait voulu beaucoup plus intime si je n�avais veillé, elle m�enjoignait de rejoindre son groupe de rebelle. D�ailleurs son époux devait bien se douter de son attirance pour ma personne car elle m�a demandé de lui écrire pour la défendre de toutes pensées d�infidélité. Elle m�expliquait qu�elle envisageait de modifié son rapport afin de faire accuser la jeune Halienor à sa place. Plus d�une fois en taverne elle l�a traité en ma présence de jeune écervelé et de petite dinde, sa victime était toute trouvée. Sachant pertinemment le risque que la dame Snow encourait en étant un représentant de la maréchaussée il lui fallait trouver un bouc émissaire, se doutant bien que d�être filleul du comte ne soit suffisant pour sauver sa tête si elle se montrait au yeux de tous comme l�organisatrice de se méfait. Elle savait très bien ce que c�est de prendre une mairie, les risques encourus comme tout agent de la prévôté en est informé. Elle avait accès aux services réservés de la prévôté pour se renseigner sur les tour de garde et le nombre de personnes présentes. Si vous regarder les liens entre les différentes personnes qui ont participé vous pouvez voir que le fil qui les relie tous est Snow.
Etant moi-même agent de la prévôté j�ai refusé d�accéder a sa requête. Je trouve indigne qu�un agent se retourne contre son comté, et déclare céder au caprice d�une personne qu�elle déteste depuis toujours. Dame Snow est une menteuse professionnelle, elle joue de son joli minois et de ses relations pour envenimer les relations entre les gens. Son bagout est tel qu�elle réussit à emmêler les fils d�une histoire simple.

Témoin n°1 de l’accusation :

Citation :: L'accusation a appelé Jean.de.cetzes à la barre
Voici son témoignage :
*Jean entendit les questions une nouvelle fois les mêmes questions. Elles lui parurent toujours aussi curieusement formulé que précédemment, comme s�il s�agissait encore de lui faire dire qu�il était la cause première de la révolte et la cause finale. Il ne se laisserait pas prendre par cette tentative flagrante de culpabilisation de son action. Aussi à questions identiques, réponses identiques, ou presque.

Jean ajouta in fine une précision qui lui semblait particulièrement importante par rapport aux autres affaires.*

Monsieur le procureur,

Je répondrai aussi méthodiquement et complètement que possible à vos trois questions, comme dans les autres affaires. Mais la précision la plus importante ici viendra à la fin.

Tout d�abord et très simplement, il n�y a aucun différent personnel existant entre les différents protagonistes de cette affaire et moi-même, ni avec aucun autre habitant de la ville de Castres, si ce n�est, peut-être le lieutenant Sebelia pour des raisons qui me sont personnels. Ainsi je crois répondre des plus clairement à la première et à la seconde question.

Toutefois, pour ne rien occulter, je vais apporter des précisions relative à une affaire opposant la municipalité et le sieur Kerigan_le_garec, dans laquelle a pris part la dite Snow_White, mariée depuis avec le sieur précédemment cité, et le frère de ce dernier, Gwenhael_le_garec.

Je préciserai ainsi, de manière simultanée, l�affaire à laquelle vous faites, je pense, référence, bien qu�il ne s�agisse pas d�un différend personnel entre eux et moi, mais entre eux et la municipalité que je représente. La différence peut paraitre ténue, mais elle existe et je fais bien attention à agir distinctement selon que ce soit pour ma personne ou au titre de mon mandat. Ce qui est somme toute la base d�une bonne administration.

Tout a commencé aux alentours du 29 mars 1461, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Ce jour, j�ai pu constater, tout comme la plupart des habitants de la ville, que le sieur Kerigan, alors propriétaire d�une taverne dite des «4 koulz-amzer», avait fait peindre, sur la devanture de sa taverne, une gigantesque femme nue, dans une position lascive.

J�ai craint d�une part que la taverne ne se soit transformée en Bordel, ce qui aurait constitué une atteinte grave aux bonnes m�urs, et que les passants, dont Monseigneur l'évêque qui était en ville, ainsi que les enfants, ne soit, légitimement, choqués par pareilles exhibitions.

Aussi ais-je demandé au propriétaire de la taverne - qui avait alors publiquement affirmé vouloir la fermer sous huitaine - de retirer en attendant cette fermeture, de bien vouloir repeindre sa devanture. Le sieur a refusé fermement et m�a ainsi contraint à demander l�intervention du guet municipal.

C�est alors que la chose la plus improbable qui soit ! Snow_White, alors sergent de la maréchaussée, sans raison apparente, essaya de tuer le sergent du guet par un tir d�arbalète. C�était sans doute là le signe avant coureur de sa rébellion et de celles de ses compères L�affaire est curieusement restée sans suite. Mais nous ne sommes point là pour parler de cette histoire dans l�histoire. Après avoir ainsi agit, la dame disparue et le propriétaire de la taverne ouvrit. Après discussion houleuse d�après les hommes du guet, mais sans altercation physique, le Sieur Kerigan, prit d�une rage folle mis le feu à sa taverne avec l�aide de son frère.

L�histoire s�acheva ainsi le 6 avril 1461. Triste affaire, restée sans suite, jusqu�à ce que la mairie soit prise d'assaut par cette bande de criminel sans qu�un quelconque motif, à mon avis, n�existe. Nous fumes tous frappé de stupeur par la nouvelle tant personne ne s�attendait à un tel évènement.

C�est pour cette raison, et d�autres que je vais précisé dès après, qu�il n�y avait point de milice municipale ce jour. Ce n�est que par la suite que j�ai appris que la maréchaussée n�avait ce jour aucun homme de garde, pas plus que l�armée. J�ai ainsi appris, à mes dépends, l�absence de protection de la ville a posteriori, faute de quoi j�aurai évidemment placé au moins un homme de garde ce jour.

Par ailleurs, pour justifier d'avantage, s'il le faut, et par avance, et pour rendre tout à fait complet mon témoignage et ainsi expliquer parfaitement le pourquoi du comment, je tiens à préciser qu'il n'y avait aucune alerte. Ni de la maréchaussée, ni des douanes, ni de l�armée ou la connétablie. Rien. Vous pourrez le consulter sur le rapport des douanes, c'est le néant depuis quatre mois. Il n'y avait en effet aucun visiteur en ville présentant une menace pour la sécurité intérieure. La situation paraissait donc parfaitement calme, et sous le contrôle de la maréchaussée qui habituellement organise toujours la garde de la ville par au moins un agent. Depuis que le Comte m�a demandé et autorisé personnellement à reprendre la ville, m�indiquant alors implicitement sa confiance en ma gestion, je précise d�ailleurs que c�est moi qui assure personnellement la garde de la ville pour palier au manque temporaire d�effectif dont on m�a informé a posteriori de cette tragique journée.

Également, comme la ville de Castres se trouve à 2 jours de marche forcée des frontières, l'administration municipale a le temps d'aviser et de placer des hommes en cas d�alerte, dont je rappelle qu�il n�y avait pas.

Enfin, comme vous le savez sans doute, la ville de Castres est une ville assez pauvre, dont le nombre d'actifs est faible. Donc, d�une part elle n�attire pas les bandits de grands chemins qui prendraient beaucoup de risques pour bien peu de gains et d�autre part parce que le financement de miliciens, en dehors des alertes ou risques sensibles, n'est pas une possibilité pour la ville.

Pour illustrer cet argument je vous indique que l�emploie de 2 miliciens par jour représenterai 900 écus de dépense par mois (à 15 écus à l'embauche). Or pour obtenir un tel revenu sur le mois il faudrait que la ville vende 222 stères (à 4,05 écus à la vente - prix pratiqué pour les échanges commerciaux entre les cités du Comté) qu'elle aurait obtenu gratuitement, par mois !! Ce qui est, vous en conviendrez, absolument impossible.

Pour un seul milicien il faudrait réunir 111 stères gratuites, ce qui n'est pas non plus le cas. Car comme vous n'êtes pas sans savoir que les stères gratuites sont obtenues par la mairie chaque fois qu'un bucheron utilise une hache municipale. Or il n'y a, en moyenne, 3 haches par jour en prêt (les précédents maires pourront vous le confirmer. Le nombre a été porté à 5 depuis une semaine par le financement de deux nouvelles haches grâce à des dons mais le nombre de bucherons n�est hélas pas plus important). Ce qui, si chaque jour des bucherons coupent du bois, produit un revenu, en stères, de 3 x 30 = 90 stères, soit un nombre insuffisant pour financer l'embauche de milicien chaque jour. Et bien évidemment si le financement était effectué, la ville n'aurait plus les moyens d'acheter du poisson, des fruits, ou toute autre denrée venant à manquer sur le marché.

*Jean de Cetzes fit une pause pour marquer la fin de sa démonstration. Et, d�un ton abattue, en un souffle, il regretta.*

Si seulement j�avais pu imaginer que la filleule du Comte, membre de la prévôté en tant que sergent et formatrice (!) ainsi que son frère membre de l�armée, puisse se révolter... Heureusement que les écus de la ville étaient en lieu sur (mandat). Cela a peut-être évité le pillage de la cité, le reste étant fort encombrant pour une cavale qui commença le jour même, puisque dans la nuit suivant la prise de la mairie le groupe prit la fuite.

*Il dit ces derniers mots sur un ton dramatique à souhait et ajouta, dans la même veine une précision sur le sieur Kelvis.*

Je tiens à préciser que le sieur Kelvis, maintenant accusé dans cette affaire, est le frère de Snow White. Que cette personne fut mon opposant lors de la précédente élection municipale bien qu�il fut des plus courtois et des plus aimables. A l�instar de sa s�ur il faisait partie des forces vives du Comté de part sa place de soldat dans l�armée du Comté. On s�étonnera d�ailleurs de sa participation aux élections du Comté. Quel culot !

En revanche, s�agissant de dame Halienor, je suis assez surpris de la voir aujourd�hui sur le banc des accusées.

*Il avait jusqu�alors répété mots pour mots son témoignage car les autres étaient des coupables de la même espèce qu�il fallait mettre dans le même panier, de crabe. Pour Halienor c�était différent.*

Permettez-moi, Monsieur le procureur, de douter de la qualité de «cerveau» de la bande et ce pour plusieurs raisons.

Tout d�abord la veille de la révolte une dispute éclata entre la dame et son mari, Kerigan le Garec. Une dispute telle qu�ils se sont séparés. Et sans l�intervention miraculeuse du Curé du village, le père Leconteur, il l�eut tué par noyade !

Il m�étonnerai ainsi fort que la dame, qui n�était d�ailleurs pas dans la lance armée des bandits, ait orchestré quoi que ce soit, et qu�elle ait pu être en position de le faire compte tenu du différent qui l�opposait à celui-là. D�autant que la séparation ensuivi le colportage de ragot par la dame Snow White qui sciemment, d�après ce qu�on m�a rapporté, chercha à nuire à la dona Halienor.

Comment pourrait on croire dans ces conditions, qu�ils auraient suivi les ordres, puisque c�est de cela qu�il s�agit pour qu�elle soit réellement qualifiée de commanditaire, d�Halienor ?

Pour tout dire je n�y crois pas ! Ni quelle est ordonnée, ni qu�elle est conseillée, et par conséquent, encore moins qu�elle ait dirigé une telle opération !

Aucun élément concret n�est d�ailleurs apporté pour me permettre ne serait-ce que d�envisager cette possibilité.

Aussi, irons donc croire le témoignage des accusés tentant de se dédouaner en lui faisant porter le chapeau. Non ! C�est l�ultime et désespérée tentative de malfrats acculés, comptable devant la justice des hommes !

Croirons nous la parole d�une parjure ayant rompu son serment ?

Donnerons nous foi à la parole de ceux qui ont trahi leur Comté ? Nenni !

Ce serait là une erreur. Et même, une faute !

L'accusation a appelé Snow_white à la barre
Voici son témoignage :
Changement de salle, nouveau procès et la jeune Snow se présente. Elle s'approcha de la barre et commença son témoignage.

Monsieur le Procureur, Dame le Juge... Pardonner mon retard à la convocation... Je serait bref car je l'ai déjà expliquer a mon propre procès.

Un instant de silence puis elle repris.

Comme dit a mon procès, le soir du 8 Avril 1461, Kerigan le Garec, Gwenhael le garec, Kelvis, Halienor le Garec et moi même avons monter un groupe. Ce qui devait être au début un simple voyage a finalement changer. Ce soir là, Dame Halenior, nous a proposer une désobéissance. Comme déjà dit, nous ne savions point ce que cela ferait. Nous en avons tous discuter et nous avons au final décider de réalisé son caprice. Nous avons donc garder notre groupe, et nous avons suivie sa demande. Quand nous étions près, nous avons demander a Halienor si elle l'était également, elle nous a dit que oui que tout était bon. Fort bien, nous nous sommes donc trouver devant la mairie tous en ensemble. Le lendemain matin, le 9 Avril 1461, Surprise je me retrouve sur le siège du Maire. Paniquer je quitte le poste sans attendre tout en laissant l'argent dans les caisses, je n'était point la pour piller la mairie et comme j'ai pu constater que sa fait rager messire Jean de Cetzes je tien a m'excuser au près de lui de n'avoir réalisé son petit rêve. Quoi qu'il en soit, nous avons donc vérifiée et surprise, Dame Halienor nous avait larguer en pleine nuit, pour rejoindre le groupe de sir Leconteur et Dame Kikye qui était de passage a Castres. Autant dire que nous nous sommes retrouver dans un état de rage éffroyable. Moi la première car c'est moi qui ramasse les problèmes.... voilà pour mon témoignage votre honneur.

La jeune snow s'incline, épuisée de sa blessure et retourne a son propre procès.

Témoin n°2 de l’accusation :

Citation :: L'accusation a appelé Snow_white à la barre
Voici son témoignage :
Changement de salle, nouveau procès et la jeune Snow se présente. Elle s'approcha de la barre et commença son témoignage.

Monsieur le Procureur, Dame le Juge... Pardonner mon retard à la convocation... Je serait bref car je l'ai déjà expliquer a mon propre procès.

Un instant de silence puis elle repris.

Comme dit a mon procès, le soir du 8 Avril 1461, Kerigan le Garec, Gwenhael le garec, Kelvis, Halienor le Garec et moi même avons monter un groupe. Ce qui devait être au début un simple voyage a finalement changer. Ce soir là, Dame Halenior, nous a proposer une désobéissance. Comme déjà dit, nous ne savions point ce que cela ferait. Nous en avons tous discuter et nous avons au final décider de réalisé son caprice. Nous avons donc garder notre groupe, et nous avons suivie sa demande. Quand nous étions près, nous avons demander a Halienor si elle l'était également, elle nous a dit que oui que tout était bon. Fort bien, nous nous sommes donc trouver devant la mairie tous en ensemble. Le lendemain matin, le 9 Avril 1461, Surprise je me retrouve sur le siège du Maire. Paniquer je quitte le poste sans attendre tout en laissant l'argent dans les caisses, je n'était point la pour piller la mairie et comme j'ai pu constater que sa fait rager messire Jean de Cetzes je tien a m'excuser au près de lui de n'avoir réalisé son petit rêve. Quoi qu'il en soit, nous avons donc vérifiée et surprise, Dame Halienor nous avait larguer en pleine nuit, pour rejoindre le groupe de sir Leconteur et Dame Kikye qui était de passage a Castres. Autant dire que nous nous sommes retrouver dans un état de rage éffroyable. Moi la première car c'est moi qui ramasse les problèmes.... voilà pour mon témoignage votre honneur.

La jeune snow s'incline, épuisée de sa blessure et retourne a son propre procès.

Verdict

Citation :: Sénher l'Atornat, accusé, gens de l'auditoire,

Nous, Louise, en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés de rendre justice endéans des terres du Comtat de Tolosa pour le compte de sa grandeur Hector Eribert Livius Isidore ORPHEE, Comte de Miglos, Comte de Tolosa, allons rendre notre verdict.

La Cour,

Vu les articles 121-3 et 223-2 du Grand Livre des Lois du Comté de Toulouse;

Considérant au regard des témoignages de l'accusation et le réquisitoire de la Procure ;

Par ces motifs ;

Reconnait la donà Halienor Le Garec (Halienor_le_garec) accusée à tord et innocente dans cette affaire ;

En conséquence ;

Relaxe donà Halienor Le Garec et rejette le chef d'accusation.

Qu'il en soit ainsi en ce beau jour du vingt-cinquième du mois d'avril de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un.

*Un accusé qui quitte le tribunal sans chaines aux pieds ? Voilà qui n'est guère courant ! Une bonne raison d'aller s'en jeter un, se dit Louise en déguerpissant*

Peine

Citation :: Le prévenu a été relaxé.