Tottom

Citation :

Duché d’Alençon
»

Procès pour « Escroquerie »

En date du mois de « Mars 1461
Procès instruit le « 1 Mars »
Verdict rendu le «6 Mars »

Nom de l'accusé: « Tottom»

Procureur: ”Drahomir”
Juge: ”Tristan Von Strass”

Acte d’accusation

Citation :: « *Entre dans la salle, la mine sombre*

Bonjour à tous.
Nous voici réuni pour une salve de procès contre les Angevins fraudeur.

Moi, Drahomir, Proc'terreur, représente l'Alençon. Tout les accusés qui se succéderons dans ce tribunal sont eux, des fraudeurs de la pire espèce.

*Porte les yeux sur la personne accusée*

Vous êtes accusé d'escroquerie. La chose est simple, la flèche est rattachée à l'Alençon, de fait, tout les habitants doivent payer par don l'impôt ducal, comme le dit cette annonce, celle de notre duchesse:

****

Nous, Luaine von Strass, Duchesse d'Alençon élue par le peuple alençonnais,

Faisons savoir aux habitants de la ville de La Flèche,

Que malgré la main tendue à plusieurs reprises à la mairie de La Flèche par le Duché d'Alençon, toutes nos offres sont restées lettres mortes, pis encore sans aucune réponse.

Nous demandons donc aux habitants de la ville de La Flèche de s�acquitter de l'impôt suivant :
1 champ = 5 écus de don
2 champs = 8 écus de don
1 échoppe = 5 écus de don
1 champs & 1 échoppe = 8 écus de don
2 champs & 1 échoppe = 12 écus de don

(pour payer l'impôt : Village > Sénéchaussée > Faire un don à la province)

Nous enjoignons les habitants de La Flèche de payer cet impôt avant dimanche sans quoi les mauvais payeurs se verront mis en accusation et jugé selon les lois alençonnaises.

Nous tenons à faire remarquer que ces impôts sont bien en deçà de ceux prélevés intramuros.

Scellé et signé à Alençon le trente-et-unième jour du mois de janvier de l�an MCDLXI .

Ad Gloriam Alencionnensis

****

A cela, s'ajoute la lettre de rapport de notre prévôt adjoint, également capitaine, à laquelle vous n'avez pas daigné donné suite:

****

Bonjour,

Malgré l�annonce publiée le 31 janvier 1461, il s�avère que vous ne vous êtes pas encore acquitté de votre impôt envers le duché comme demandé. Le délai étant dépassé, nous vous proposons un ultime arrangement avant une mise en procès dont le verdict ne serait être indulgent. Nous vous laissons donc 24 heures pour vous acquitter de votre impots majorés de 3 écus, soit 1 écu de plus par bien foncier possédé à savoir votre échoppe et vos deux champs. La somme à payer est donc de 15 écus.
(pour payer : Sénéchaussé > Faire un don à la province)

Si cette somme n�est pas reversée dans le délai imparti, vous seriez mis en procès sans autre avertissement.

Respectueusement,

Nakoor, Prévôt adjoint d�Alençon
Fait à Argentan, le 4 février 1461

****

Vu que vous ne souhaitez pas coopérer, alors que nous ne vous mandons pas sommes faramineuse, vous voici devant nous.
Se montrent à vous deux choix:

Le premier, de payer l'impôt que vous mande ma première annonce par don, et le signaler à notre juge d'Application des peines Mestre Guilhem, ainsi, vous pourrez bénéficier d'une relaxe et ne finirait pas vos jours en prison.

La deuxième, de continuer à faire votre forte tête et d'en assumer les conséquence devant notre justice, qui se montrera, entendez moi bien, intraitable. Si tel est votre souhait, tant pis pour vous.

*Soupir*

Pour l'heure, vous ne devez pas quitter la Flèche, sous peine de circonstances aggravantes, comme évitez de proférer ici mensonges ou insultes car il en résultera la même aggravation de votre acte d'accusation.
Vous pouvez faire appel à un avocat ou encore à deux témoins. Nos lois sont disponibles icelieu: http://chateau-alencon.conceptforum.net/f49-salles-des-annonces-et-corpus-legsilatif

Suivant!»

Première plaidoirie de la défense

Citation :: « Il s'avança, et fixa ses accusateurs tout au long de son discours.

"Mesdames, Messieurs, bien le bonjour.

Commençons par le commencement : la langue française. Car oui, visiblement, vous ne la maîtrisez pas suffisamment pour exercer à bien vos fonctions.

Impôt : "Cotisation exigée par l'État ou les Collectivités locales afin d'assurer les dépenses publiques."

Pour le moment, nous ne retiendrons qu'un mot de cette définition, qui, je l'espère, est suffisamment simple pour être comprise des gens de votre région. Le mot en question est "exigée".

Voyons maintenant comment définir, toujours aussi simplement afin de ne pas vous troubler, le terme de don : "Action de donner, cadeau."

Je ne peux donc que souligner l'aberration de vos agissements, qui vont non seulement à l'encontre de la morale, mais chose plus grave, qui sont illogiques vis-a-vis de votre propre langue. En effet, je pense que même un Alençonnais est en mesure de comprendre que les termes "exigée" et "cadeau" sont totalement antagonistes.

À mesures aberrantes, réponse personnelle. Je ne paierai donc rien tant que cela ne sera pas clairement justifié, et surtout un minimum en adéquation avec ce que l'on appelle chez nous la Raison.

Attardons nous maintenant à la seconde partie de ma première définition : "assurer les dépenses publiques". J'espère qu'il n'est pas nécessaire de vous définir de terme "publiques", auquel cas je perds mon temps ici.

Faisons donc le point sur les dépenses de votre duché qui améliorent mon quotidien, ou tout du moins qui parviennent, par quelque moyen que ce soit, jusqu'à moi. Je n'en vois qu'une, et une unique : l'Université.

Oui, Messieurs, je n'ai aucune honte à l'affirmer, j'étudie à longueur de journée. Cela peut vous paraître ridicule, mais nous, Angevins, apprécions le savoir.
Dame Clody serait-elle donc la seule personne censée dans votre "Duché" ?

Toujours est-il que l'ensemble des définitions, l'ensemble de ce je viens de tenter de vous inculquer, ne vient point de moi, mais de professeurs, Alençonnais, ou encore Argentannais, qui eux, n'ont d'autre but que la science et la savoir, et ne font, contrairement à vous, aucune différence entre un Fléchois et un Royaliste.

Pour en revenir à cette seule dépense publique qui me concerne, sachez que je vous paie, chaque jour, à raison de cinq à dix écus selon les outils que j'utilise, afin de contribuer au développement de l'Université.
Dans la mesure où ces écus sont justifiés, je ne vois aucune objection à vous les remettre, et c'est la raison pour laquelle je n'ai rien à y redire.

Je considère donc mon seul impôt valable payé, et ne me soustrairai aucunement à votre pillage organisé contre notre village.

Dernière chose : cela vous a déjà été souligné me semble t-il, mais lorsque l'on a la tête dure (peut être est-ce dû à votre vol de la carrière de pierre ...), il est préférable de répéter les choses afin d'espérer une infime compréhension.

Je tiens donc à vous rappeler que vous-même, dans vos propos, nous appelez "Angevins". Voilà qui est très flatteur. Je constate aussi que vous faites enfin preuve d'un certain réalisme quant à notre origine.
Or, un Angevin est, par définition, avant tout un habitant de la belle ville d'Angers, et par extension, tout habitant rattaché à cette ville.

Si vous nous considérez comme des Angevins, alors pourquoi avoir le toupet de nous pondre des impôts, puisque nous ne dépendons nullement de vous ?

Si vous me le permettez, j'ai encore une chose à dire. Et malheureusement, c'est la plus grave quant à vos agissements. Car oui, toutes ces accusations sont fausses, et n'ont absolument aucune valeur !

Une preuve ? Mais bien sûr Monsieur le juge. Voici un extrait de ce dont vous m'accusez :
"À cela, s'ajoute la lettre de rapport de notre prévôt adjoint, également capitaine, à laquelle vous n'avez pas daigné donner suite."

Vous m'excuserez, j'ai corrigé les deux fautes, qui me crevaient les yeux.

Voici donc ma version des faits : j'ai, contrairement à ce que vous osez affirmer, répondu à cette personne, que je ne qualifierai pas plus afin de ne pas vous déplaire. J'ai, dans ma missive, tenté de lui inculquer quelques rudiments de Politesse et de Foi, qui lui faisaient manifestement rudement. défaut. Et ce misérable n'a apparemment pas daigné, pour reprendre vos termes, vous en faire part. Peut être s'est-il senti mal à l'aise vs-à-vis du Tout puissant, chose que j'espère.

Fausses accusations, fausses preuves, faux procès : le verdict sera-t-il donc lui aussi falsifié ?

C'est tout ce que j'avais à dire." »

Réquisitoire de l’accusation

Citation :: « *Tout du long de la plaidoirie de la défense, le procureur tente de ne pas s'endormir. Ses paupières sont lourdes, la voix de l'homme franchement chiante, son argumentation tout aussi vide, mais, c'est le travail de la procurer que d'écouter la diarrhée verbale d'un accusé. Alors, quand il a terminé, Drahomir reprend la parole*

Bon, accusé, mes félicitations, vous venez de me donner une sacré migraine. Connaissez vous la définition de concision vous qui tentez de nous donner des cours de langue? Je ne pense pas.
La concision apporte bien souvent la compréhension, et j'ai le regret de vous informer que je n'ai strictement rien compris à votre masturbation intellectuelle qui rend votre discours aussi lourd qu'un obèse qui sort d'un repas.

Moi, néanmoins, comme je suis sympathique, je vais faire preuve de la confusion qui vous fait défaut.

Vous êtes Angevin, on ne vous l'enlève pas, mais vous êtes un angevin dans une ville elle placée sous l'autorité d'Alençon.
De fait, vous bénéficiez de nos université, de notre prestige, de notre bétail, de nos tribunaux, de notre gentillesse et autre. Nous avons des frais généraux pour votre ville également.
Tout cela a un prix. Gérer votre ville alors que NOUS nous n'avons rien demandé non plus, nous coûte également de l'argent et de fait il est NORMAL que vous participiez.

Alors je vais la faire simple, grand seigneur qui crois pouvoir nous faire la leçon alors qu'il ne connait rien des rouages de l'économie, versez par dons la somme de 20 écus, car vous m'avez saoulé, prestement, en apportant ici la preuve, ou alors que le juge vous envois en prison 5 jours pour nous avoir pris pour des abrutis et vous taxe de 30 écus d'amende!
Et vous verrez, nos prisons elles, ne sont guère falsifiées! »

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :: « La personne intéressée ne s'est pas manifestée. »

Témoin n°1 de la défense :

Citation :: « Témoin n°1 de la défense »

Témoin n°2 de la défense :

Citation :: « Témoin n°2 de la défense »

Témoin n°1 de l’accusation :

Citation :: « L'accusation a appelé Drahomir à la barre
Voici son témoignage :
Et je ne souhaitez pas dire confusion, mais concision. La confusion c'est l'état dans lequel vous laissez votre interlocuteur après l'avoir saoulé de votre suffisance.»

Témoin n°2 de l’accusation :

Citation :: « Témoin n°2 de l’accusation »

Verdict

Citation :: « Le prévenu a été reconnu coupable de escroquerie.

*Le juge Von Strass était arrivé très tôt en cette matinée du 9 mars 1461 et pour cause, une journée pleine de procès l'attendait...Tous pour le même foutu motif à la mord moi le n�ud. C'est tellement difficile à comprendre que payer les impôts qu'on nous demande contribue au bon fonctionnement du duché mais aussi de la ville dans laquelle on se trouve. Le principe de la symbiose, ni plus ni moins. Peu importe la ville et peu importe le duché où on se trouve. C'est une question de bon sens...Faut pas être un enf...un érudit pour comprendre le principe. Quelle perte de temps considérable. Allez hop, ce sera expéditif. De toute façon, les prévenus ont tous eu largement le temps de payer, s'ils ne l'ont pas fait...c'est qu'ils ne le feront jamais. Ils ont fait leur choix. Maintenant ils vont subir le courroux de la justice du duché d'Alençon.*

Inutile de discutailler des plombes, je passe directement au verdict. De toute façon, vous n'écoutez rien alors je vais pas perdre mon temps. Vous avez la langue bien pendue, seul le contenu de vos propos laisse à désirer. Vous qui êtes si à cheval sur la langue française, vous chipotez sur des détails mais vous vous obstinez à ne pas payer le maigre impôts qu'on vous demande. Le Duché n'a pas été vache avec vous autres pourtant. Vous vous complaisez dans votre rôle de pauvre victime fasse aux vilains oppresseurs. Ridicule. Alençon vous à plusieurs fois tendu la main afin que cette cohabitation se passe au mieux. Bref. Cela ne sert plus à rien à présent. Je veux faire dans l'expéditif mais j'y arrive pas...tant de connerie ça me dépasse. Enfin...ne venez pas vous plaindre après. Vous méritez amplement ce qui vous arrive. C'est ce que vous cherchez tous autant que vous êtes.

Alors le verdict...

Moi Tristan Von Strass, juge du duché d'Alençon. En ce 9 mars 1461, je vous condamne à payer une amende de 35 écus ainsi qu'une peine de 2 jours de prison.

Le juge a parlé !

*DUN DUN*»

Peine

Citation :: « Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et � une amende de 35 écus. »