Mymu_Von_Strass Archiviste
Nombre de messages : 143 Localisation : Alençon Réputation : 2 Points : 342 Date d'inscription : 01/07/2012
| Sujet: Debrinska Lun 28 Jan - 20:54 | |
| - Citation :
Procès pour « TOP»
En date du mois de « Janvier 1461 Procès instruit le « 18 janvier » Verdict rendu le « 24 janvier»
Nom de l'accusé: «Debrinska»
Procureur: ”Drahomir Sergueï Vadikra Juge: Tristaan”
Acte d’accusation - Citation :
- «*Il entre dans le tribunal, le bras plein de paperasse, imposant dans sa robe de juriste.*
En ce 18 ème jours de l'An de Grasce 1461, moi, Drahomir Sergueï Vadikra, Proc'terreur d'Alençon sous l'égide de la duchesse Luaine Von Strass, déclare la séance opposant le duché d'Alençon à Debrinska, ouverte.
*Passe une main dans sa barbe broussailleuse, plisse le regard vers l'accusé.*
Levez vous, Accusée! Vous êtes accusée icelieu de Trouble à l'ordre public pour :
-Entré sur notre territoire sans autorisation alors que nos frontières sont fermée, comme le stipule ce décret:
Extrait de l'annonce de la fermeture des frontières :
A tous qui la présente annonce liront ou entendront, De nous, Sa Grâce Martin Tamarre de Nivellus, Duc d�Alençon, Salutations et prospérité,
Faisons annonce de :
La fermeture immédiate de nos frontières à cause de deux armées ennemis qui sont près de nos frontières.
La traversée de notre Duché est interdite à toutes personnes non alençonnaise.
Le Duc d'Alençon a rédigé, signé et scellé, à Alençon le vingt-cinquième jour du mois de novembre de l�an d�Horace MCDLX.
De par ce fait, vous êtes priée de rester à disposition de la cour jusqu'à énoncé du verdict! Si vous quittiez l'Alençon, si vous vous permettiez de prendre cette cour pour une bande de bouse fermentée, vous en subiriez le courroux grâce aux circonstances aggravantes! Sommes nous clair?!? Vous pouvez consulter nos lois ici: http://chateau-alencon.conceptforum.net/f49-salles-des-annonces-et-corpus-legsilatif. Vous pouvez également faire appel à un avocat même si je pense qu'en l'état il ne vous servira pas à grand chose » Première plaidoirie de la défense - Citation :
- « Debrinska d'Avalon de Pendragon entre dans la salle d'audience, droite, fière! Elle en courbera pas la tête devant un juge fut-il du domaine royal...
Elle murmure: " chez moi, les notables se soignent!" Elle plante ses jades dans les yeux du Messire et dit s'adressant à la cour rassemblée!
"Messires Fils de mécréants ! Vous m�accusez de quoi ? de faire partie d�une armée ? De louer mes services comme mercenaire ? De par ma foi, c�est monnaie courante, en ces temps troublés. Croyez- vous vraiment qu'un décret fut-il signé de Lucifère, va empêcher une armée de passer? Les hommes en campagne sont comme les sauterelles sur les moissons , rien ne les arrêtent et vous le savez fort bien! Vous tous, nodocéphales si il en est, vous avez joué de chance �même pas de courage et d�adresse, seulement de chance ! Alors de quoi vous glorifiez vous pour oser nous mettre en procès ? Vous vous gonflez d�orgueil comme des outres laissées au soleil et qui se dégonflent au premier coup reçu ! Vous marivauder dans vos tavernes, faites tous coq d�orgueil� et lorsque nous paraissons vous mettez la tête sous l�aile comme des poussins peureux ! Retournez pavaner auprès de votre comte, et dansez de doux rondeaux pendant qu�il en est encore temps! A bientôt, Messires....."
Puis elle tourne le dos et s'en va! » Réquisitoire de l’accusation - Citation :
- « *Plus la jeune femme parle, plus il sourit. Ainsi va la vie, certain, même face à la justice, préféraient rester drapés dans leur arrogance et surtout, dans leur ignorance. Ainsi, quand elle termine- enfin-, il se lève, pose un regard calculateur et cruel sur elle, et termine.
Il laisse même la garde boucher l'entrée, empêchant ainsi l'accusée de quitter les lieux*
Ma petite dame bien ignorante des us et coutumes. Soit vous êtes complètement sotte de vous adresser ainsi à la cour, soit cette flagonerie de soit même et naturelle chez vous, et je ne puis que vous plaindre. Soignez vous.
J'écoute vos paroles et je n'entend que du vent. Votre diatribe, aussi arrogante soit elle, est inutile, savez vous. L'on ne vous écoute pas. Tâchez de retirer de votre séant ce manche qui ne vous sied guère du tout, et écoutez les grandes personnes qui font leur travail.
*Se tourne vers le juge*
Votre honneur, vous avez entendu tout comme moi l'accusée. Son manque de respect est flagrant, elle sous entend elle même avoir fait partie d'une armée ennemie à la France comme mercenaire, et dieu, comme le niveau de ses vaillants combattant est tombé bien bas, vous l'entendez comme moi se la raconter sévère et prendre l'Alençon pour un tas de déjection. De par ce fait, pour toutes ses raisons, qui sont fort punissables, je ne vous manderai de lui couper la langue, même si cela aurait pu faire grand bien au mal de crâne que je sens poindre, mais de la mettre au trous 4 jours et de lui imposer une amende de 100 écus pour payer mon médicastre qui devra soigner mon pauvre cerveau mis à mal par la mauvaise parlotte d'une gueuse qui ne se sent plus pisser. Merci » Dernière plaidoirie de la défense - Citation :
- « Toise la garde de l�entrée� elle sourit à la fille qui pense l�empêcher de passer.
D�un geste, elle pourrait l�écarter, mais les paroles du procureur la font se retourner !
Messire le Procureur, Moi, je suis au moins polie en vers vous, pour l'amour de mon Oste ci.ceens, je vous feray de ma peine telle courtoisie, si vous vous voulez mettre en mes mains, que par droit vous en devrez estre content�� Ainsi, vous ne savez que jacasser et vous ne pouvez comprendre ce que je vous baille céans ! Vous frisez vous-même les limites du codex de déontologie de ce tribunal par ce manque de politesse élémentaire que tous notables devraient posséder et de surcroît vous êtes complètement ignare de la langue françois. J�aimerai savoir par quel mot j�ai offensé l� Alençon en le traitant de gros tas de merde comme vous le laisser supposé dans votre réquisitoire. Quant à me sortir ce manche que j�ai dans le fondement comme vous dites, faites attention Messire que je ne le sorte pour vous le faire goûter et ainsi rabattre votre caquet. Deb regarde le procureur fourrager dans sa barbe� Messire, savez vous que le savon s�emploie aussi pour la barbe ?
Puis délaissant le Procureur occupé à démêler ses poils, elle se tourne vers le Juge : Messire Juge, Je ne renie rein de ce que je suis et tant que je pourrais crier les injustices, je le ferrai ! Messire vous êtes vous rendu compte du prix de denrées sur les marchés ? Votre procureur ose me demander 100 écus pour soigner son cerveau malade� mais n�y a-t-il pas assez dans les caisses pour lui offrir un médecin avec tout ce que nous payons comme taxe et impôts ? Ou est la justice dans le royaume de France ? Oui, votre procureur l�a dit, je n�ai que du vent dans la tête�.Personne ne m�écoute lorsque je parle, alors je prends les armes et je viens dans le domaine royale demander Justice au Roy de France !
Puis, Deb fait mine de taster ses braies� : Vous voila chanceux Messire, je n�ai pas pissé dans votre prétoire dit-elle en riant Pui s elle ajoute : Et je vais poser un problème de conscience à votre procureur si vertueux�.les 100 écus qu�il réclame pour soigner son pauvre cerveau, peut.il être certain que ces écus sont propres ? que je ne les ai pas pris sur un cadavre, que je n�ai pas détroussé la veuve et l�orphelin, ou que je n�ai pas pillé une ville pour les posséder ? Parce que si c�est le cas, qu�il se dise bien qu�en les employant comme il le dit, il court à la damnation éternelle! Pour moi, c�est déjà fait, merci ! Avec mes respects Messire Juge ! » Témoin n°1 de la défense : - Citation :
- « Témoin n°1 de la défense »
Témoin n°2 de la défense : - Citation :
- « Témoin n°2 de la défense »
Témoin n°1 de l’accusation : - Citation :
- « Témoin n°1 de l’accusation »
Témoin n°2 de l’accusation : - Citation :
- « Témoin n°2 de l’accusation »
Verdict - Citation :
- «Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Un nouveau procès pointe le bout de son nez et il s'annonce des plus...BORDEL mais qu'est ce donc que ce bruit de fond insupportable qui me vrille les esgourdes. La plaidoirie de la défense ? Mes aïeux...cela risque d'être dur dur aujourd'hui. Obligé d'écouter ce flot continu d'arguments qui au final n'en sont même pas. Le blah blah d'une jeune fille qui l'a mauvaise car elle s'est faite choper. Point de décision hâtive, écoutons tout de même ce qu'elle a à dire. C'est la moindre des choses. Un jugement droit et impartial, voilà ce à quoi chaque prévenu pénétrant ces lieux avait droit. Malheureusement Debrinska avait opté pour une défense offensive des plus bruyantes. En écoutant un petit peu mieux ce que l'accusée débitait d'une façon assez remontée, et bien le maigrichon put s'apercevoir qu'elle ne cherchait même pas à se défendre. De là à dire que cela n'avait pas énormément de rapport avec la raison de leur présence icelieu...il n'y avait qu'un pas. Mais le juge écoutait encore et toujours, il se devait d'écouter. Pour juger quelqu'un le mieux possible, pas le choix, faut écouter les plaidoiries, étudier les pièces du dossier, prendre en compte les témoignages. Même que parfois, on ne lui facilitait pas la tache. Loin de là.*
Un ton en dessous, s'il vous plait. Nous ne sommes pas sourd...enfin pas encore. Ah, vous avez fini...Bon alors procureur je vous écoute.
*Et le réquisitoire suivit...non sans avoir barré la sortie du tribunal au préalable. Parce que OUI ! La demoiselle souhaitait prendre la poudre d'escampette. Hélas, trois fois hélas, cette attitude ne jouait pas en sa faveur. Un innocent ne fuit pas en temps normal. S'il n'a rien à se reprocher, il prend son mal en patience. Un mal qui peut très bien se passer à merveille. Entre hommes et femmes civilisés, il n'est pas obligatoire de sortir les griffes. On peut causer relax tiens. Si si c'est possible. Y en a qui ont essayé. Tant pis pour Debrinska, elle a tenté...et le Proc'terreur n'allait pas la louper.*
J'entends très bien. Un discours qui ne correspond pas des masses avec les propos qu'une innocente peut tenir. Cette dichotomie ne peut que remettre en doute l'innocence de la prévenue ici présente. Et puis qu'elle nous intime l'ordre de retourner auprès de notre comte est des plus préoccupant. Surtout lorsqu'on se trouve dans le DUCHÉ d'Alençon. J'ai comme l'impression qu'il s'agit là d'un discours que l'on peut ressortir à toutes les sauces sans même prendre la peine de savoir où est ce qu'on a foutu les pieds. Nous avons suffisamment perdu de temps. Passons au verdict.
Quatre jours de trou et une amende d'une centaine d'écus...cela me paraît approprié et juste compte tenu des chefs d'accusation retenus contre l'accusée Debrinska. Moi, Tristan Von Strass, Juge de ce DUCHÉ où il fait bon vivre quand on ne vient pas nous polluer l'air...je veux bien sur parler de celui d'Alençon, en ce 25eme jour du mois de Janvier 1461. Je vous condamne à purger une peine de 4 jours de prison ainsi qu'à payer une amende de 100 écus tout rond.
Le juge a parlé !
* Le marteau percute le bureau à deux reprises, le tribunal se vide.*
*DUN DUN* Peine - Citation :
- «Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours et � une amende de 100 écus.»
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