Algonde

Duché de Bourgogne
Office de Justice

Procès pour Trouble à l'ordre Public

En date du mois de Juillet 1460
Procès instruit le 29 Juillet1460
Verdict rendu le29 Juillet

Nom de l'accusé: Algonde

Procureur: Arthur Pendragon,
Juge: LegDiCésarini Juge de Savoy

L'Accusé a été reconnu coupable


Le jugement a été rendu

Citation :

Enoncé du verdict

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Le Prince, lettre en main, s'apprêtait à lire le verdict. Qu'il soit ou non d'accord avec importait peu, ou pas du tout. Il n'était pas Juge en cette affaire. Juste intermédiaire.*

Nous LegDiCésarini Juge de Savoy , au vu et au su des faits reprochés a l'accusé, des plaidoyries de la desfense et des resquisitoires de l'accusation, en vertu du Codex des lois du Duché de Savoy et de son Article 2.3 , je déclare Dame Algonde coupable, et condamne icelle a une peine de 3 jours de prison .

Que le trés Haut nous garde

Leg DiCésarini de Montmayeur
Duc de Bresse
Duc de Suse
Seigneur de Velaines

Juge de Savoy

Pour la Savoy
Fayct a Chambéry
le 10 Octobre de l'an de Grace 1460

Qu'il en soit ainsi, donc.

*Shbam*

Garde. A l'oeuvre.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours.

Acte d'accusation

Citation :

*Arthur arriva de nouveau devant la cour*

Vostre Honneur, Mesdames et Messieurs les membres de la cour,

Je vais vous lire de vive voix l'acte d'accusation provenant de la procure de Savoie à l'encontre de dame Algonde.

"Cher Juge, Haute Cour de Justice,

Nous sommes réuni devant cette cour aujourd'hui pour mettre devant les faits accomplis le criminel dénommé Algonde. En effet, cette personne a odieusement tenté de délester, en compagnie d'un autre voyou, dame Biandya qui les a débouté. Toutefois, le crime ne doit pas rester impuni même si rien ne fut voler à la victime !

Voici les preuves apportées par la victime :

28-06-2012 04:06 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Algonde et de Braise (coefficient de combat 10) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

Rappelons à présent le texte de loi qui réprime les actes de brigandage :

3.2.3-Du brigandage
Toute personne s�appropriant frauduleusement du bien et pour ce faire usant de violence sera poursuivie et condamnée pour brigandage.
Tout contrevenant encourra une forte amende ainsi qu�une peine de prison proportionnelles à la gravité de son méfait, à cela s�ajoutera l�obligation pour l�auteur de l�infraction de dédommager la victime de la valeur du litige, une indemnité supplémentaire pourra être prononcée par le Juge.

C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous demande de faire justice et, au nom de la victime et de la Savoie, de condamner cette tentative répréhensible pour que jamais elle ne se reproduise !

Merci votre honneur. Je laisse la place à la défense. "

La parole est donc à la défense.

*le procureur alla s'asseoir*

Première plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Réquisitoire de l'accusation

Citation :

Cher juge, honorable cour de justice bourguignonne et savoyarde,

Et voilà que l'accusé ne se présente pas à son procès et s'enfuit ailleurs ! Ceci prouve toute la splendeur de son acte. Je crois que les faits parlent d'eux-même ! A votre seul jugement, monsieur le juge, qu'il soit exemplaire afin que nul n'ose encore profaner les lois savoyardes !

Pour les victimes, pour la duchesse de Savoie, j'en ai terminé.
Amédée di Leostilla, procureur de Savoie.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

*Algonde se leva quand enfin elle pu avoir la parole, un peu tremblante d'indignation, de crainte et de colère mêlées. Elle tenta de parler d'une voix claire :*

Votre honneur, je voudrais préciser à la cour que si je ne me suis pas présentée au début de mon procès, c'est parce que j'étais en retraite spirituelle pour le bien de mon âme, comme tout le monde devrait le faire. Le procureur de Savoie ne semble pas en avoir l"habitude, ce qui explique sans doute sa hargne non fondée envers ma famille.

Bref, lorsque j'ai accouru au tribunal on m'a dit que je n'avais plus la parole et j'ai dû attendre ce qui m'a semblé des mois pour enfin pouvoir me défendre.
Alors dire que je m enfuie alors que j'ai patiemment attendu, je trouve que c'est d'une extrême mauvaise fois, votre honneur.

Bref, passons. Nous sommes des petites gens, mes soeurs et moi. Nos paroles ne sont que si peu souvent prises en considération ! Je n'ai que l'espoir que cette cour soit différente !

*Elle toussa, rassembla ses esprits et reprit après une courte pause*

Bref. On nous accuse, ma soeur et moi, d'avoir brigandé quelqu'un (vous m'excuserez, depuis le temps je n'ai pas retenu le nom de cette personne).
Mais vous avouez vous-même que nous n'avons pris ni argents ni biens matériels.
Et surtout, vous confirmez que cette personne à fait preuve d'une extrême violence envers ma soeur et moi.

Vous savez, j'ai peu de foi en la nature humaine. Pourtant, je veux bien croire que cette violence n'était pas pur sadisme et que ce procès n'est pas juste un acharnement supplémentaire parce qu'il ne nous a pas tué.
Donc, laissez-moi vous poser une question : N'est-il venu à l'idée de personne que, par exemple, cette personne un peu traumatisée par des évènements passés que je ne connais pas ou fatigué ou que sais-je? Bref, ne pensez-vous pas qu'il aurait pu se méprendre sur nos intentions, croire vraiment que nous étions deux brutes avides d'argent et bastonner deux innocentes voyageuses en quête de bonnes affaires sur les marchés voisins, puis leur infliger un procès injuste?

Je vous remercie de votre écoute votre honneur, et garde confiance en votre jugement de la nature humaine pour faire le bon choix et procéder à acquittement d'une jeune femme innocente qui a juste eu le malheur d'être au mauvais endroit au mauvais moment.