Malthusa

Duché de Bourgogne
Office de Justice Nevers

Trouble à l'ordre public

En date du mois de Juillet 1460
Procès instruit 27 Juillet 1460
Verdict rendu le 27 juillet 1460[/size]

Nom de l'accusé: Malthusa

Procureur:
Arthhur Pendragon
Juge: [color=black]Aryanha

Citation :

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Attendu que l�accusée a bien été reconnue par sa victime ici présente lors de son délit, que la plainte a bien été déposée auprès de nos services, que l�accusée a été appréhendée,

Attendu que le témoignage de la victime nous donne preuve du méfait de l'accusée,

Attendu que notre coutume punit le brigandage reconnu et prouvé,

Nous, Aryanha, juge de Bourgogne, déclarons l'accusée coupable des faits reprochés.

Constatant que l�accusée détient épée et bouclier, dont la valeur vénale s�élève au minimum à 220 écus,

Nous, Aryanha, Juge de Bourgogne, condamnons l�accusée à une amende de 150 écus et une peine d�emprisonnement de 2 jours.

Justice est rendue !

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et � une amende de 150 écus.

Acte d'accusation

Citation :

*Le jeune procureur de nouveau au tribunal toujours pour le même type d'affaire que la précédente*

Votre Honneur, mesdames et messieurs, membre de la cour,

Dame Malthusa comparait en ce vingt septiéme jours de juillet de l'an 1460 devant cette Cour afin de répondre au chef d'accusation suivant : trouble à l'ordre public.

En effet, l'accusée s'est rendue coupable d' une agression accompagnée d'un brigandage à l'encontre de dame Lulue et de son époux dans la nuit du cinq au six juillet de cette même année, sur les chemins en quittant la ville de Chalon. Comme le veut la Coutume et la Procédure en cas de brigandage, la victime, Dame Lulue a déposée plainte auprès de la Procure. La victime l'a formellement reconnue puisque cette personne est une habitante du comté ou réside dame Lulue.

J'aimerai porté l'attention de la cour sur le fait que l'accusée ici présente a blessée grièvement ses victime en dérobant à dame Lulue :
- 142 ecus (si mes souvenirs sont bons)
- 1 barque
- 1 caillou
ainsi qu'une centaine d'écus à son époux !

Dame Malthusa, je vous accuse de trouble à l'ordre public pour brigandage !

Sachez que cet acte est passible d'emprisonnement et d'une forte amende.

J'appellerai la victime, dame Lulue à la barre, pour venir nous livrer son témoignage.

Comme le veut notre coutume, vous disposez du droit de faire appel à un avocat reconnu pour vous représenter lors de ce procès. Voici la liste des membres du barreau de Bourgogne officiants actuellement : Maitres Charles_dubois, Trixolas , Garwael, Gautier.de.vaisneau ou tout avocat de L'Ordre Du Dragon.

La parole est à présent à la défense !

Arthur Pendragon,
Procureur de Bourgogne

*Puis le Procureur alla se rasseoir.*

Première plaidoirie de la défense

Citation :

Malthusa attendit qu'on lui donna la parole et prit son air le plus outré tout en singeant la posture des nobles et força sur son accent.

Mais comment??? yé souis tout simplément houmilié dé mé rétrouver ainsi accousée comme oun vulgaire malfrat...

Tout cela est ridicoule et infondé, moi yaurais brigandationné deux personnes??? dont un homme???
c'est tout simplement des affabulationnes sans lé moindre fondément dé vérité...

je me Nomme Malthusa delle Sue Palle, Principessa della Stronzata, yé souis d'oune grandé famillé de Torino, c'est oun scandalé qué yé pouisse être mise en procès de cette façon... moi une femme de mon rang avec en plousse des arguments fallacieux... je ne connais pas cette pérsonne et le mari qu'elle prétend avoir....
Croyez vous qu'oune femme dé ma condition sé mettent à détrousser des couples???

yé pense qué la dame fait erreur si elle prétend me connaître, yé n'ai jamais mis les pieds à lyon, yé souis en voyage et j'attends ma souite plénipotentiaire per mé rendre en territoire teutons en tant qu'ambassadrice.

yé pardonne à la pt'it dame de m'accouser injustement, elle a l'air sincère mais doit confondre, en révanche la cour aurait pu vérifier avant dé m'accouser injustément.

Réquisitoire de l'accusation

Citation :

*et au procureur de se lever de nouveau, il se tourna vers la témoin*

Merci pour vostre témoignage.

*puis vers l'accusée*

Vous savez, pour avoir participé à de nombreuses campagnes militaire, je peux vous garantir que ce n'est pas parce que vous êtes une femme, que vous ne puissiez pas faire le poids contre un homme...

La victime ici présente, assure vous reconnaitre et malgré tout vostre "rang" ne vous rend pas pour cela innocente.

Je pense que vue le maigre butin que vous avez pillé à dame Lulue, celle-ci n'aurait pas pris la peine de se présenter en mon bureau pour venir porter plainte et de plus sachez que dame Lulue continuait son voyage quand je lui ai demandé de faire demi tour pour venir nous livrer son témoignage. Chose qu'elle a fait puisqu'elle vient de nous le livrer.

Par ce fait, je vous accuse de Brigandage et en vertu de nostre coutume, sachez que vous ne vous êtes pas comporté en bon pére de famille. Imaginez vous, si tout le monde venait a pratiquer ce genre de méthode pour gagner sa vie ... Ce serait l'anarchie !

Je demande donc a ce que l'accusée rembourse l'intégralité des biens volés soit environ 142 écus, 1 barque et un caillou. Une amende de 25 écus et 3 jours de prison, une peine équivalente a son statut.

Que justice soit faite !

Le 22/08/59 à Dijon

Arthur Pendragon,
Procureur de Bourgogne

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Ma???

yé né comprend rien dou tout a ces accousationnes.
C'est dou gand n'importe quoi qué yé sois prise pour une malfrate !!!

La prétendoue vittime parle dé trois pérsonnés et yé souis seule ici !!!! Yé né compte pas payer pour lé crime d'autres qué moi... cette pauvre dame doit confondre ça n'a absolument aucouné sens. Par ailleurs où sé sitoue lé mari dont elle parle? pourquoi n'est il pas là loui? c'est étrange ye trouve.

Yé souis outré qué le tribunal fasse autant cas dé la parole d'une roturière de rien dou tout.

Yé né répondrai plous de rien c'est tout simplement une vraie honte.

L'accusation a appelé Lulue à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
*Le visage impassible, la Brune était sagement assise. Bien longtemps qu�elle n�avait pas mis les pieds dans un tribunal pour des faits similaires. La dernière fois, elle était encore une toute jeune fille.
Lorsque le Procureur l�appela à témoigner, elle se leva et se rapprocha afin de raconter sa version des faits.*

Madame le Juge,

*Petit signe de tête poli pour la saluer, ainsi que les présents, avant de poursuivre*

Comme l�a justement rappelé le Procureur, nous avons quitté Chalon durant la nuit avec mon époux, pour nous rendre à Mâcon. En rase campagne nous avons croisé un groupe de trois personnes, dans lequel j�ai pu clairement identifier Dame Malthusa.

Nous avons, surement à tords, baissée notre garde nous qui sommes pourtant des habitués du front. Sans doute parce qu�il y avait ce visage familier dans ce groupe et du fait de la fatigue cumulée, puisque nous revenions avec mon époux de plusieurs semaines de missions, afin de défendre, entre autre, le Royaume qui est le nôtre.

Lorsqu�ils furent dans notre dos, les trois comparses se sont jetés sur nous, nous ruant de coups, puisque vous pensez bien que nous ne nous sommes pas laissé faire et que nous leur avons malgré tout donné du fil à retordre. Mais ce ne fut pas suffisant. Lorsque nous avons perdu connaissance, ils ont bien évidemment pris la poudre d�escampette avec les maigres économies que nous avions, même si pour eux, cela devait être un bon jour de brigandage.

*Elle fit une pause, pour mieux repartir*

Le lendemain je me suis présentée devant le Procureur afin de porter plainte. J�ai également contacté des amis à Vienne pour en savoir plus sur cette femme. Et il semblerait qu�elle soit une habituée de ce genre de pratique. Bref, mon ami Alexandre a contacté la Mairesse de Mâcon afin qu�elle nous vienne en aide. Je tiens d�ailleurs à les remercier, ainsi que votre Duché pour l�aide apportée.

*Nouveau silence à peine perceptible*

Je vous remercie de m�avoir écouté.

*La Blanche retourna ensuite s�asseoir, un peu amère. Ils n�avaient jamais ronchonnés pour aider autrui, partager un bout de pain. Il y avait vraiment des attitudes qu�elle ne comprendrait jamais