Myzette

[list]Duché de Bourgogne
Office de Justice Nevers

[i]Procès Trouble à l'Ordre Public

En date du mois de Mai 1460
Procès instruit le 30 Avril 1460
Verdict rendu le 25 Mai 1460[/size]

Nom de l'accusé: Myzette

Procureur: Maud
Juge: [color=black]Gaultier de Ravart
[color]

[quote]"]Procès ayant opposé Myzette au Duché de Bourgogne

Myzette était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.

Citation :

Parfait!
Passons à autre chose!
Il y a encore du pain sur la planche ..

Etant donné le manque de preuve, et le manque de précision de l'accusation,

Moi, Gaultier de Ravart, Juge de Bourgogne , en ce 25 mai 1460 déclare l'accusée non coupable.

Je relaxe donc l'accusée.
Nous ne serons sans doute pas aussi cléments la prochaine fois .....

Acte d'accusation

Citation :

* Et une nouvelle mise en procès*

Votre Honneur, Membres de la Cour,

Myzette, comparait ce jour du 30 avril1460 devant cette Cour afin de répondre à l'accusation de Trouble à L'Ordre Public..pour incitaion à la déstabilisation du Duché et de la bonne ville de Tonnerre.

En effet, la prévenue, est proprétaire de l'auberge Alliance dont le message principal est on ne peut plus clair. Et je cite:

*Taverne ouverte en mémoire de la prise de mairie de Tonnerre du 30 avril 1460*

Sans compter l'annonce suivante:

*Nous étant retournés

On ne vous ait point trouvé
il était trop tard
Nous avions tout préparer
lorsque vos gaillards
Ont voulu nous neutraliser
ils n'ont pas eu de bol
Nous avions les meilleurs destriers
Et sur la plaine , ils se sont mit à galoper
ils ont été vite à abandonner
car nous poursuivre cela les a épuisés
Et c'est dans ces moments que nous apprécions le gout de la liberté.

Tous les malandrins...mercenaires et brigands dignes de ce nom sont les bienvenus dans notre chaleureuse demeure!
Et si le c ur vous dit de venir rejoindre nos chaleureuses familles voici qui contacter...

Brabançons : contacter Colart_symonart
Les Loups Noirs :contacter Cassandra.
Chevaliers de L Ombre :c est nous qui contactons les brigands*

En devenant propriétaire de cette taverne et avec ce message, Myzette incite clairement au chaos, au brigandage et insulte la Ville de Tonnerre, ses habitants et le Duc de Bourgogne Niall de Rivien.
Cet acte est grandement punissable car il déstabilise la vie quotidienne de notre Duché.

Votre honneur, est-ce le comportement d'une bonne mère de famille? Si tous les brigands ouvraient des tavernes en se vantant de leurs prises, comment les Tonnerrois se sentiraient en sécurité dans leur ville?

Myzette, sachez que notre coutume s'applique à toutes les personnes présentes sur notre territoire qu'elles soient bourguignonnes ou non-bourguignonnes, je vous accuse donc de Trouble à L'Ordre public pour vous être rendue complice de la prise de Tonnerre dans la nuit du 29 au 30 avril 1460.
Et cet acte est punissable d'emprisonnement et d'une amende.

Vous pouvez être assistée lors de votre procès par un membre du barreau de Bourgogne officiant actuellement, les maîtres Garwael, Angelyque, Trixolas, Gautier.de.vaisneau,Charles_dubois
ou tout avocat de L'Ordre Du Dragon.

J'appellerai Greatremy et Fantou à venir témoigner,

La parole est à la défense !

*Fait à Dijon le 30 avril 1460,
Maud Saint Anthelme, Procureur de Bourgogne*

Première plaidoirie de la défense

Citation :

*Son premier vrai procès. Car il en avait eu d'autres. Ceux où il représentait Elisabeth, sa future épouse et celui où il n'avait rien eu à faire pour gagner. On ne peut pas vraiment les comptabiliser. Le jeune avocat salua la juge, la procureur, les témoins et sa cliente. Après avoir écouté l'acte d'accusation et les témoignages, il se rendit à la barre. Sa voix était calme, posée mais forte, déterminée. Il l'avait beaucoup travaillé, estimant que c'était là la seule arme d'un bon avocat et qu'il fallait l'aiguiser. Quant à son attitude, il ne bougeait pas beaucoup, se contentant de fixer de son regard bleu pur la juge et le procureur à tour de rôle. Car oui, il était conscient que son regard ne pouvait aller qu'à son avantage. Parfois, il faisait un mouvement des mains pour accompagner ses paroles. Il était d'un grand sérieux, contrairement au procès avec Scath. Il fallait dire que celui ci serait plus ardu à remporter.*

Membres de cette cour, dame et messire témoins, le bon jour.

Je suis Gautier de Vaisneau, avocat du Dragon et je défends les intérêts de Myzette lors de cette affaire.

Plus que les faits en eux mêmes, que personne ici ne réfutent, ma cliente ayant bien créée cette taverne et mis sur son panneau l'annonce sus citée; je vais plutôt analyser le motif d'accusation.

Madame la procureur, vous accusez ici ma cliente d'incitation à la déstabilisation du Duché et de la bonne ville de Tonnerre. Comme preuve, vous nous lisez ce qui était inscrit sur le panneau de sa taverne. Or je ne vois nulle incitation ni à la révolte, ni au pillage, ni à quoi que ce soit qui déstabiliserait le duché ou Tonnerre. Est passé ici un recrutement pour des "familles" composées de brigands et de mercenaires. Faire parti de ce groupe et participer à des pillages serait une mauvaise chose, certainement, et passible de punition, je n'en doute pas. Cependant ce n'est pas ce qui est reproché ici !

Vous ne pouvez pas condamner ma cliente pour faire parti de ces familles ni pour avoir participé à la prise de Tonnerre car ce n'est pas ce dont elle est accusé ! Si vous aviez choisi de faire un procès en lançant cette accusation là, les éléments que vous apportez ici pourraient effectivement être des preuves utiles à l'accusation. Mais dans le cas actuel, je ne vois qu'un poème narrant la prise de Tonnerre et n'incitant pas à la révolte ni au chaos. Il la conte positivement oui, mais n'incite en rien. Tout bon père de famille saura que piller une ville est une mauvaise chose et ne rejoindra pas ces "familles".

Pour ce qui est des insultes dont vous accusez également ma cliente... Il n'y a rien d'injurieux ici. Une insulte est un mot qui n'est pas dans le langage correct et difficilement prononçable dans un tribunal Bourguignon, je vous épargnerai donc d'un exemple. Or, à nouveau ici, je ne vois aucun mot qui soit injurieux.

En outre, vous dites également, madame le procureur, que c'est en devenant propriétaire de cette taverne que ma cliente incite au chaos. Pourtant on n'a jamais condamné quelqu'un pour être propriétaire d'une taverne. C'est le droit de tout un chacun. Et dans le cas contraire... nous ne sommes pas sortis du tribunal !

Pour résumé et conclure je dirai que piller une ville est une mauvaise chose mais que ce n'est pas ce dont est accusé ma cliente. Et être propriétaire de cette taverne avec ce message n'incite pas au chaos ni ne déstabilise le duché. S'il y avait une phrase "révoltez vous" ou incitant clairement au brigandage, à la révolte etc, ce serait le cas et votre accusation serait totalement fondée.

Merci de m'avoir écouté, je n'ai aucun témoin à appeler.

*Et il se rassit pour laisser la parole au procureur dans son réquisitoire.*

Réquisitoire de l'accusation

Citation :

*Dossier de l affaire devant elle, Aryanha le relisait, reprenant le dossier en cours de procès il fallait bien se concentrer. Bref, elle fut attentive aux plaidoiries de l avocat de la prévenue ainsi qu aux témoignages.
Se levant, elle salua la Cour :*

Je me présente à vous, Aryanha, procureur de Bourgogne qui reprend cette affaire en cours.

Je vous remercie Maître pour votre plaidoirie, et je remercie également les témoins de s être dérangés.

*Se tournant vers le juge :*

Messire Juge,

En étudiant cette affaire, j ai pu remarquer que nous manquons de preuves.

L acte d accusation accuse Myzette de s être rendue complice de la prise de Tonnerre, je cite :

« je vous accuse donc de Trouble à L'Ordre public pour vous être rendue complice de la prise de Tonnerre dans la nuit du 29 au 30 avril 1460. »

Hors, aucun témoin, ni la procure n apporte de preuve quant à la complicité de l accusée.

Quant à ce poème affiché à la porte de sa taverne, je rejoins l avocat de Mizette, rien n incite à une déstabilisation ou autre révolte.

Je demande donc la relaxe pour Mizette.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

L'accusation a appelé Fantou à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

Fantou répondit à l'appel de son nom et s'avança pour répondre à la question en s'étant auparavant présentée.

Bonjour Dame Procureur,

Je me présente Dame Fantou, ex maire de Tonnerre et à ce jour simple villageoise.
Le matin du 30 avril j'ai eu la surprise de voir au froton de la mairie s'fficher un nom qui n'était pas celui de notre maire élu par les urnes Messire Lanceleau.
J'ai rapidement saisi quelle était la situation et j'ai donc fait le nécessaire pour prévenir qui de droit. Me mettant aux ordres de Savigny en la personne de notre Dame Prévot. Je ne suis qu'une simple villageoise mais je ne pouvais restée inactive.


Je reconnais cette personne pour l'avoir vue dans la taverne qu'elle a créée et présentée en des termes que vous venez de citer, j'ai vu cette même personne clouer des affiches sur notre halle en s'énorgueillissant de la prise de la ville.

Nous nous sommes concertés entre villageois pour organiser une révolte et l'approbation reçue nous avons réussi à reprendre notre mairie, nous en remercions le Trés Haut qui nous a éclairé de son immense sagesse durant ces évènements.

Fantou s'incline et regagne son banc.

L'accusation a appelé Greatremy à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

Une convocation au tribunal ! Great n y avait pas mis les pieds depuis une éternité. Il crut d abord à une plaisanterie, puis, se rappelant les derniers jours, se demanda si son fils de 6 ans ne s était pas attiré des ennuis. Ses découvertes successives de la sarbacane, de la fronde puis du lance pierre lui avait ouvert les portes d un monde inconnu et merveilleux, ou le moindre objet fragile devenait un adversaire potentiel et manque de chance, les objets en questions appartenaient la plupart du temps a des voisins acariâtres .

Il avait donc déroulé le parchemin, et poussé un soupir de soulagement. Ça concernait la révolte de l avant-veille. Il n avait malheureusement pas grand-chose a en dire.
C est donc le c ur léger qu il s y rendit.

Après les salutations d usage, il commença donc sa déposition. Il avait écouté attentivement les faits qui étaient reprochés, et effectivement, il avait bien vu de ses propres yeux le panneau de la taverne « l alliance ».
Il regarda les membres du tribunal.

Bonjour, je suis Greatremy du Lacey, époux d Eoliance et père de Nans. Accessoirement cochoniste, producteur de mais, ancien CaC municipal, et doyen des sciences.
Effectivement, j ai constaté une nouvelle taverne à Tonnerre, l alliance, dont le panneau d entrée glorifie le pillage qui s est déroulé à la mairie de tonnerre le 30 avril. Et les tenancières en sont bien Myzette et Hevidence, c est spécifié en toutes lettres sur le panneau.
Coïncidence douteuse, la taverne municipale, le Logan, s est vue débaptisée le même jour, et porte provisoirement le même nom « l alliance ». C est une abhération qui ne saurait durer, on a retrouvé l enseigne originelle dans les locaux de la mairie, et elle sera accrochée à nouveau le plus tôt possible.
Je tiens même a préciser que mon fils de 6 ans a eu maille avec la dénommée myzette en halle, qui affichait un parchemin de recrutement pour leur troupes de brigands. N écoutant que son courage, il a reussi par la ruse à s approcher de la vilaine et lui glisser du gratte cul dans ses braies ! j imagine que si la décence le permettait, l exposition du postérieur de la dame viendrait confirmer mes dires !

Great se tût, il ne voyait rien à rajouter à tout ça. Ah si, quand même. Une chose. Fallait être droit

Je ne sais pas dans quel état les caisses de la mairie ont été trouvées ce matin. Je dois dire que j ai croisé des membres de la troupe en taverne hier soir, et que selon leurs propres dires, ils se proposaient néanmoins de faire un don à la mairie pour ne pas la laisser dans la misère la plus noire. Mais je n ai aucune assurance quant à savoir si ça a été fait, et de quel montant a pu être ce don.

Voilà, il avait fait le tour du sujet, il pouvait retourner à sa place.