Archives de France, donjon de Saint-Félix
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ici sont conservés les registres des maires & conseils des provinces francophones
Toutes les informations consignées sur ce forum s'inscrivent dans un cadre fictif et ludique. Les ressemblances avec la vraie vie sont fortuites.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 Guillhem [Trahison]

Aller en bas 
AuteurMessage
sebelia
Archiviste
sebelia


Nombre de messages : 186
Localisation : Castres, comtat de Tolosa
Réputation : 0
Points : 354
Date d'inscription : 09/02/2012

Guillhem [Trahison] Empty
MessageSujet: Guillhem [Trahison]   Guillhem [Trahison] EmptySam 2 Juin - 15:12

Procès de Guillhem


  • Trahison : Procès du mois de Mai 1460 Arrow Relaxé


Dernière édition par sebelia le Sam 9 Juin - 20:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
sebelia
Archiviste
sebelia


Nombre de messages : 186
Localisation : Castres, comtat de Tolosa
Réputation : 0
Points : 354
Date d'inscription : 09/02/2012

Guillhem [Trahison] Empty
MessageSujet: Re: Guillhem [Trahison]   Guillhem [Trahison] EmptySam 2 Juin - 15:17

Guillhem [Trahison] Toulou10
    Comté de Toulouse


    Procès pour Trahison

    En date du mois de mai 1460

    Procès instruit le 27 mai 1460
    Verdict rendu entre le 3 et le 6 juin 1460


    Nom de l'accusé: Guillhem

    Procureur: Triskelle
    Juge: Celia.


Acte d’accusation
Citation :
*Triskelle entra dans la salle du Tribunal, à nouveau comme procureur intérimaire, pour une très grosse affaire qui allait avoir un retentissement terrible. Mais il fallait le faire, aussi prit-elle ses parchemins et après un léger toussotement, entama la déclamation de l'acte d'accusation.*

Votre Honneur, Dames et Messires, le bonjour à vous.

En ce Vingt-Septième jour du mois de Mai 1460, nous sommes ici pour statuer sur les actes de Guillhem, accusé de trahison envers le Comté.

Dans la nuit du 16 au 17 mai, un milicien a aperçu Guillhem qui commençait à monter une armée. Après vérification, il s'est avéré que cette armée a été montée sans l'accord du Coms ou de la COCT. Par conséquent, après avoir tenté de ramener le dit Guillhem à la raison, le Coms a fait promulguer le 18 mai l'annonce suivante :

----------------------
Ausissètz ! Ausissètz !

A tous, Nòblas, Sénher e dòna, Gus e Gusa, Jovenet, e Joveneta, passats, estant e a encorrir,

Nous, Amellyne d'Angemont Gaenor, Porte-Parole du Conselh de Tolosa, venons à vous pour annoncer l'interdiction de la création d'une armée à Castelnaudary.


Par cette annonce, nous signifions au peuple toulousain que nous avons été informés de la création d'une armée à Castelnaudary, sous le commandement de Messire Guilhem. Cette armée n'ayant été ni sollicitée et validée par la COCT et le Conseil comtal, ni annoncée et assumée publiquement par un membre de la noblesse toulousaine, conformément au serment de vassalité envers le Comté,

Nous, Eric d'Aymercah de Roquecourbe, Coms de Tolosa, condamnons la création de cette armée, initiative personnelle malvenue en cette période troublée.

Par voie de conséquence, cette armée est déclarée illégale et nous en demandons la dissolution immédiate. Si tel n'était pas le cas, le Comté déposera plainte pour trahison et rébellion envers le Comté, à l'encontre de Messire Guilhem, Capitaine de cette armée, ainsi que toutes les personnes listées au sein de celle-ci.



Fa dins lo Castèl de Tolosa,
Lo 18 mai de la annada MCDLX,
Par nous, Eric d'Aymercah de Roquecourbe, Comte de Tolosa.



Parteg e Grandesa nos menaran a la Glòria
-----------------



Cependant, au moment de la création de cette armée, Guillhem bénéficiait de la protection nobiliaire de la Comtesse de Lautrec, et de fait, l'armée était légale car menée ou demandée par un noble toulousain, en conformité avec le texte suivant :



----------------
Même en cas de loi martiale, la noblesse allégeante à la Couronne Comtale est habilitée à voyager en armes et à former une armée ou tout autre type de groupe armé ou à commissionner ses gens pour ce faire, ainsi que de reprendre une Ville ou le Comté en toute légitimité et sans devoir demander quelconque autorisation pour cela. La noblesse toulousaine est ainsi libre de former ses propres commanderies sur le territoire du Comté de Toulouse.
Aucun reproche ne saurait lui être fait pour quelques dommages collatéraux occasionnés lors des déplacements, tout au plus le suzerain peut inviter son vassal à réparer les dégâts éventuellement occasionnés, sans cependant pouvoir demander la dissolution du groupe armé.
-------------------


Or, le Vingt-Troisième jour de Mai, Guillhem a fait publier la déclaration suivante :



--------------------
De moi, Guillhem, jusque là votre homme d'armes dévoué et engagé pour la défense de Castelnou d'Arry et le Comté de Toulouse, et capitoul de la Bonne Ville de Castelnou d'arry,

A vous, Marievictoire, Comtesse de Lautrèc,
A vous, Vaillants soldats de l'armée de l'Eissaure,
A vous, Comte Eric, ainsi qu'à toutes celles et ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,

Le 23 Mai de l'an de grâces 1460

Suite aux diverses manoeuvres du Comte légitime de Toulouse, Eric.Mrk, visant à nous décrédibiliser et à vous déchoir de votre droit élémentaire à lever une armée à vocation d'assurer la paix et la stabilité en Comtat Tolosan,
Suite à la déclaration du tenant de la Couronne de France Louis Vonafred, qui semble tenir pour peu de choses la Grande charte du Comté de Toulouse,

Il est l'heure de déclarer à mon tour, que l'armée dite L'Eissaure se délie entièrement de l'autorité de la Comtesse de Lautrèc, Marievictoire.
Ainsi à compter de ce jour, et conformément aux souhaits de sa grandeur Eric.Mrk, cette armée devient de fait parfaitement illégale et indépendante de toute autre volonté que la mienne et celle des valeureux soldats qui me suivront.

Nous continuerons cependant d'assurer la sécurité des Toulousains par tous moyens à notre portée et encourageons tous les braves qui le souhaitent à rejoindre nos rangs.

Per Tolosa, puissent la Paratge et la grandeur emmener nos lames à la gloire.

Guillhem, commandant de l'Eissaure
--------------------



A partir du moment où Guillhem a renoncé à la protection nobiliaire, son armée devenait instantanément illégale car non conforme aux lois sur la création d'armée, ce qui a automatiquement entraîné la procédure judiciaire, selon le texte de loi suivant :



---------------------
5.2.1 Des Crimes
Sont considérés comme crime les infractions visant l'autorité royale, ses représentants légitiments élus ou la sécurité des personnes:
- la sorcellerie par ubiquité pour tout enrichissement ou appui politique ou militaire consécutifs. Elle est punissable de la mort par le bucher (éradication)
- la trahison se définit comme tout acte d'opposition aux représentants légitimement élus du Comtat par acte de rebellion non légitime contre le Comté ou une Mairie, par acte d'espionnage et toute recherche d'information visant à nuire au Comté ou aux Mairies, par toute aide aux armées reconnues comme ennemies et présentes sur le sol du Comtat. La trahison est punissable de 6 jours de prisons et de 400 écus d'amende. Ces peines pourront être assorties du bannissement du Comté pour 1 mois maximum.
-----------------------


De fait, nous accusons le dénommé Guillhem de Trahison à l'encontre de son Coms et de son Comté.

La parole est à la défense !

*La Ténébreuse regagna sa place, prête à affronter ce qui allait suivre.*

Première plaidoirie de la défense
Citation :
* Et la défense de la prendre. La parole! Non, pas la procureur. Parce que...*

Madame la Procureur, salut toi! Madame la Juge Mesdames et messieurs, bonjour.
Tout d'abord je dois vous avouer que je suis fort surpris d'avoir été mis en accusation par Triskelle avec qui j'ai partagé quelques moments d'intimité au bord du lac de Toulouse, il y a quelques semaines de cela.
Ce qui me laisse douter de la clarté d'esprit du procureur dans cette mise en accusation.

Mais venons en à ladite accusation justement.

On m'accuse de trahison. D'être un traitre.
Pourquoi m'accuse t on d'être un traitre?
Parce que j'ai monté une armée à dessein de défendre et protéger ma ville, à la demande de Marievictoire de Lautrèc, comme l'y autorise notre Grande Charte Comtale:

Citation :
1.4 Les vassaux du Comte de Toulouse de par leur serment à la Couronne Comtale siègent auprès des Autorités toulousaines comtales et citadines, ils peuvent aider le Comté par différents moyens. Leurs conseils sont reconnus ainsi que leur aptitude à l'art de la guerre, ils disposent de leur propre commanderie. En grand seigneur, le noble administre son domaine et peut prendre sous son aile des métayers auxquels il pourra pourvoir vêtements, armes, nourriture, éducation etc. Il les protège et les aide dans la mesure de ses moyens en échange d'une aide substantielle de la part de ces derniers et suivant le contrat passé entre les deux individus.

Citation :
6.4 Même en cas de loi martiale, la noblesse allégeante à la Couronne Comtale est habilitée à voyager en armes et à former une armée ou tout autre type de groupe armé ou à commissionner ses gens pour ce faire, ainsi que de reprendre une Ville ou le Comté en toute légitimité et sans devoir demander quelconque autorisation pour cela. La noblesse toulousaine est ainsi libre de former ses propres commanderies sur le territoire du Comté de Toulouse.
Aucun reproche ne saurait lui être fait pour quelques dommages collatéraux occasionnés lors des déplacements, tout au plus le suzerain peut inviter son vassal à réparer les dégâts éventuellement occasionnés, sans cependant pouvoir demander la dissolution du groupe armé.

Voilà pour le côté paperasse, maintenant passons à un peu de pragmatisme, avec votre assentiment.

Le conseil n'a finalement pas cessé de se contredire!
Tout d'abord il a déclaré l'armée L'Eissaure illégale, je cite: *initiative personnelle malvenue en cette période troublée*, *Cette armée n'ayant été ni sollicitée et validée par la COCT et le Conseil comtal, ni annoncée et assumée publiquement par un membre de la noblesse toulousaine, conformément au serment de vassalité envers le Comté,*

Puis vous me dites Procureur, que
*Cependant, au moment de la création de cette armée, Guillhem bénéficiait de la protection nobiliaire de la Comtesse de Lautrec, et de fait, l'armée était légale car menée ou demandée par un noble toulousain, en conformité avec le texte suivant *

Donc dans un premier temps, l'armée est sous le contrôle du domaine de Lautrèc et dans son bon droit, mais le comte lui refuse ce droit fondamental, alors que
la Grande charte stipule bien *Même en cas de loi martiale, la noblesse allégeante à la Couronne Comtale est habilitée à voyager en armes et à former une armée ou tout autre type de groupe armé ou à commissionner ses gens pour ce faire, ainsi que de reprendre une Ville ou le Comté en toute légitimité et sans devoir demander quelconque autorisation pour cela. La noblesse toulousaine est ainsi libre de former ses propres commanderies sur le territoire du Comté de Toulouse.
Aucun reproche ne saurait lui être fait pour quelques dommages collatéraux occasionnés lors des déplacements, tout au plus le suzerain peut inviter son vassal à réparer les dégâts éventuellement occasionnés, sans cependant pouvoir demander la dissolution du groupe armé.*

C'est pourtant bien clair, "aucun reproche ne saurait lui être fait", "et sans devoir demander quelconque autorisation pour cela" Non?

Malgré cela le comte a cru bon de nous interdire ce droit fondamental, mais il n'en a pas le pouvoir. La voilà la vérité.
Il n'en a absolument aucun pouvoir.

Bien. Ne voulant pas voir le Comte prendre els armes contre Lautrèc, et étant moi même ainsi que mes hommes mobilisés à Castelnaudary pour assurer la défense de cette cité, une des seules qui n'ait finalement pas été pillées, j'ai cru bon de prendre l'initiative de retirer L'Eissaure du commandement de la Comtesse de Lautrec, afin qu'elle n'ait plus aucune raison de se voir attaquée sur ses terres, par un comte de respectant pas ses propres lois.
Un comte parjure, un comte imbus de son égo, un comte fou.

Comte fou qui par la suite a fait assiéger Castelnaudary malgré nos nombreux appels au calme et au dialogue, tels ceux ci:

En date du 18 mai, Marievictoire a proclamé:

*Citation:
De Nous, Marie-Victoire, noble, parmi les nobles toulousains
A Sa Grandeur Eric.mrk Coms de Toulouse
A toi Guilhem et aux vaillants membres de L�Eissaure,
Au Père Saino, Intendant de Castelnaudary,
A la population se trouvant en la Bonne Ville de Castelnaudary et à l�ensemble du Comté de Toulouse

Le 18 mai de l�An du Seigneur 1460

PROCLAMATION


Votre Grandeur, nous avons bien prit connaissance de votre lettre à nous adressée ainsi qu�à la publication officielle destinée aux nobles du Comté de Toulouse.

Tout d�abord votre Grandeur, nous tenons à vous informer que l�armée battant pavillon en Castelnaudary, dénommée L�Eissaure et sous commandement de Guilhem notre Maitre d�Armes est placé sous la protection de Lautrèc, fief entré dans le patrimoine de notre famille depuis le règne de feu notre père Ben-Elazar Kamps, Deuxième Coms de Toulouse.

Qu�ainsi le 10 mai 1460 lorsque le Père Saino s�est révolté et à prit la ville de Castelnaudary à la demande du Maire sortant Donà Eldara de la Duranxie, nous avions intégré son corps d�arme, en témoignent vos rapports de Douane. Force est donc d�admettre qu�au regard de nos lois (art. 6.4) la révolte était donc tout à fait légitime.
La Père Saino a longtemps �uvré pour la Bonne Ville de Castelnaudary et en a été Maire à de nombreuses reprises, en la faisant prospérer.

Ainsi la noblesse toulousaine ne faillira point à son devoir lorsqu�elle se permet de veiller à la sécurité de la Bonne Ville de Castelnaudary.
L�armée L�Eissaure est commandée par le Sieur Guilhem, notre Maitre d�Armes, qui fut lui aussi un Maire bienveillant pour la Ville de Castelnaudary. C�est un homme dévoué et nous lui montrons notre plus grand respect.

Castelnaudary ne tombera pas !

Tel est le message que nous lançons à l�universalité.
Qu�il soit sut qu�il existe désormais en Comté de Toulouse un lieu de sécurité et de quiétude, et que chacune des Bonnes villes de la province est capable d�en demander autant à notre partie.

Cependant, Votre Grandeur, nous restons circonspecte face à la lettre que vous nous avez envoyé ce jour-même, et face à la publication officielle concernant la noblesse que vous avez scellé de votre sceau.
Pourquoi vous en prendre à Guilhem d�une part, alors que vous savez nos intentions depuis le 14 mai 1460, que vous publiez une lettre pour la noblesse et que vous prenez la peine de m�écrire à moi, simple habitante de la Ville de Castelnaudary.

Aussi nous restons dubitative face aux arguments que vous employez.

Quand bien même en tant que suzerain vous nous interdiriez de manger, devrions-nous vous obéir ?
Quand bien même en tant que suzerain vous nous interdiriez de nous marier, vous devrions-nous fidélité ?
Non.

Non car cela fait parti des Droits naturels, tout comme la Grande Charte du Comté de Toulouse, dans ses articles 1.4 et 6.4, nous assure le privilège de pouvoir garantir la sécurité des bonnes villes et du Comté de Toulouse en son entier et sans devoir demander la permission à votre administration.

Citation:
GRANDA CARTA DEL COMTA DE TOLOSA ~ GRANDE CHARTE DU COMTE DE TOULOUSE

La Grande Charte du Comté de Toulouse est la Loi Fondamentale, tous les autres textes à valeur légale doivent s'y conformer. Nul n'est sensé ignorer la loi.

1. Souveraineté

1.4 Les vassaux du Comte de Toulouse de par leur serment à la Couronne Comtale siègent auprès des Autorités toulousaines comtales et citadines, ils peuvent aider le Comté par différents moyens. Leurs conseils sont reconnus ainsi que leur aptitude à l'art de la guerre,

6. Sécurité du pays

6.1 Le Comte est le chef des armées. Toute organisation armée �uvrant sur le territoire des Comtes de Toulouse doit permettre à ses membres de rejoindre l�armée régulière.
Nulle armée ne saurait être présente en Comté de Toulouse sans l'autorisation expresse et écrite du Régnant.

6.4 Même en cas de loi martiale, la noblesse allégeante à la Couronne Comtale est habilitée à voyager en armes et à former une armée ou tout autre type de groupe armé ou à commissionner ses gens pour ce faire, ainsi que de reprendre une Ville ou le Comté en toute légitimité et sans devoir demander quelconque autorisation pour cela. La noblesse toulousaine est ainsi libre de former ses propres commanderies sur le territoire du Comté de Toulouse.
Aucun reproche ne saurait lui être fait pour quelques dommages collatéraux occasionnés lors des déplacements, tout au plus le suzerain peut inviter son vassal à réparer les dégâts éventuellement occasionnés, sans cependant pouvoir demander la dissolution du groupe armé.


Nous affirmons bien haut et bien fort, que cette armée n�a aucune intention belliqueuse à l�encontre de Votre Pouvoir, votre Grandeur. Car Toulouse a besoin d�unité.
Que nous nous bornons par la présente armée à tenir la place de Castelnaudary contre toutes attentions malveillantes ainsi qu�à porter notre aide à toutes les Bonnes Villes du Comté qui en feraient la demande.
Que nous vous avons proposé dès le début la possibilité d�une coopération entre les diverses forces légitimes en présence dans le Comté de Toulouse.

Quand nous disons « toutes intentions malveillantes », c�est bien « toutes ».
Ainsi votre Grandeur, nous vous avons tendu la main, nous vous avons proposé notre partenariat, que vous avez refusé en tentant de nous rabaisser. Comme si un noble ayant la capacité et toute la légitimité pour faire monter une armée afin de protéger une ville n�était qu�un simple sous fifre.
Vous n�avez pas voulu du partenariat et tentez bien malencontreusement de nous empêcher de porter notre aide à la Bonne Ville de Castelnaudary et à ses habitants, alors que toutes les villes de votre province sont en train de tomber les unes après les autres, qu�elles se font piller, que la famine s�installe et que l�anarchie l�emporte dans ces secteurs.
Quel scélérat laisserait ainsi démuni de braves paysans et de bons bourgeois sans arme au milieu d�un champ de ruines ? C�est parfaitement ignoble !
Face à cela vous ne nous avez présenté qu�un front hostile, comme si les Toulousains n�étaient pas capables de prendre soin eux-mêmes du Comté et de leurs masures.
Or les Toulousains sont grands, les Toulousains sont bons, les Toulousains sont courageux.
Ce pourquoi, si un seul des membres de L�Eissaure se voit estourbi par l�une de vos armées vous romprez vous-même votre devoir de Protection et nous nous sentirons alors totalement déliée de notre serment à Votre Couronne.

Bien heureusement vous et moi n�en sommes point encore là.
L�Eissaure est debout, belle et vaillante, elle assure la sécurité en ville et, si par mégarde Castelnaudary doit faire face à une malheureuse surprise alors nous serons prêts à la reprendre manu militari afin de limiter les pertes au maximum.
Elle est composée de vaillants combattants qui ne veulent que le meilleur pour leur ville, leur famille, leurs proches et leurs biens. Des gens humbles qui ne souhaitent que le renouveau de la société toulousaine qui aujourd�hui traverse une période bien sombre.
Que chacun est libre de rejoindre l�armée comtale s�il le désire en juste contrepartie de la levée du présent pavillon Chaurien.

Nous présentons une société unie, gueux, paysans, bourgeois et citadins, nobles et gens d�armes, nous défendons Castelnou� et nous en sommes fiers, et tels les Vents de Castelnaudary rien ne nous arrête.

Aux armes citoyens ! C�est votre ville, c�est votre pays, c�est votre foyer que vous allez défendre.

~MV
Fin de citation*

En date du 20 mai et en réponse aux menaces du Comte, une nouvelle main tendue de Marievictoire:

*Citation:
De Nous, Marie-Victoire, noble, parmi les nobles toulousains
A Sa Grandeur Eric.mrk Coms de Toulouse
A toi Guilhem et aux vaillants membres de L�Eissaure,
Au Père Saino, Intendant de Castelnaudary,
A la population se trouvant en la Bonne Ville de Castelnaudary et à l�ensemble du Comté de Toulouse

Le 20 mai de l'An du Seigneur 1460




Votre Grandeur,

Qu'en concordance avec le droit local vous soyez tout à fait habilité à décider des objectifs militaires de haut niveau, cela personne ne saurait vous le contester.
Cependant, toujours en concordance avec le droit local, vous n'êtes pas en mesure de demander la dissolution de cette armée placée sous ma protection.

Citation:
Vingt-neuvième de mai 1457,

À tous présents et qui liront,

Qu'a la demande de la Cour d'Appel de France, nous statuons quant a l'officialité d'un texte de loi. Nous considérons que, peu importe les modalités d'édification ou d'abrogation des lois par rapport aux droits locaux, seul le Comte/Duc régnant d'une province possède les pouvoirs législatifs; s'il se doit de respecter le fonctionnement établi dans sa province, toute loi est édifiée en son nom.

Dès lors, nous considérons que la voix du régnant fait force de légitimité lorsque celle-ci est en concordance au droit local. Qu'ainsi, en considérant que le Porte-Parole d'une province parle au nom du Comte/Duc régnant, nul ne saurait remettre en doute la légitimité d'un texte de loi promulgué par sa voix, a l'exception du Comte/Duc lui-même.

Qu'en conséquence, s'il est fortement recommandé que toute annonce faite de vive voix en place publique par le porte-parole du régnant soit accompagnée d'une copie papier dûement signée et scellée, l'apposition, ou pas, d'un scel ne saurait remettre en cause la légitimité d'une loi. Le scel, sous forme juridique, vient appuyer la décision de manière incontestable.

Louis-Hubert d'Harlegnan,
Chancelier de France,


Citation:
6.4 Même en cas de loi martiale, la noblesse allégeante à la Couronne Comtale est habilitée à voyager en armes et à former une armée ou tout autre type de groupe armé ou à commissionner ses gens pour ce faire, ainsi que de reprendre une Ville ou le Comté en toute légitimité et sans devoir demander quelconque autorisation pour cela. La noblesse toulousaine est ainsi libre de former ses propres commanderies sur le territoire du Comté de Toulouse.
Aucun reproche ne saurait lui être fait pour quelques dommages collatéraux occasionnés lors des déplacements, tout au plus le suzerain peut inviter son vassal à réparer les dégâts éventuellement occasionnés, sans cependant pouvoir demander la dissolution du groupe armé.


Par là-même vous tentez d'outrepasser vos droits, tentez de vous assoir sur les privilèges de la noblesse de pouvoir protéger cette terre que nous aimons tous, et de laisser la population des Bonnes Villes du Comté totalement démunie. Car ne nous méprenons pas, et avec tout le respect que j'ai pour elle, la cavalerie comtale arrive toujours en retard, cela les habitants d'Albi et de Castre pourront vous le dire bien volontiers.

D'autre part, Guilhem vous à lui-même informé qu'il avait dans l'intention de lever une armé à Castelnaudary afin de pouvoir défendre véritablement la place.

Là où nous nous vous offrons notre aide et notre force, en supplément des vôtres, vous ne nous présentez qu'un front hostile fait de mépris et d'un orgueil mal placé.
Et il est plutôt malhabile de voir une tentative d'opposition là ou justement l'on ne fait que présenter une aide bénéfique, et une intention pacifique à votre égard sans cesse renouvelée, aussi bien en Conseil Comtal, qu'au Grand Consistoire, et par publications officielles.
Nous espérons pouvoir trouver encore un peu de sagesse en vous, un peu de Grandeur pour diriger ce Comté face aux épreuves qu'il rencontre.

Nous saurons nous défendre et nous nous y sommes préparée.

Aussi, Votre grandeur, nous vous le proclamons comme un souhait et de toutes nos forces : Castelnaudary ne tombera pas.
Car nous avons avec nous, la force, le courage, l'unité, l'honneur, tant de sentiments et de vaillance que l'on peut retrouver en chacun des membres de L'Eissaure.

Il n'appartient qu'à vous de commettre l'irrémédiable et de vous dresser contre votre peuple et votre noblesse.
Si nous devons vous implorer pour une seule chose, c'est bien de pas faire tomber le Comté un peu plus dans l'abyme.

~MV
Fin de citation*

Troisième main tendue par Marievicoire, en date du 20 Mai, mais qui prend plus des airs de désespoir de parvenir un jour à se faire comprendre par un tel comte:

Je cite:
*De Nous, Marie-Victoire, noble, parmi les nobles toulousains
A Sa Grandeur Eric.mrk Coms de Toulouse
A toi Guilhem et aux vaillants membres de L�Eissaure,
Au Père Saino, Intendant de Castelnaudary,
A la population se trouvant en la Bonne Ville de Castelnaudary et à l�ensemble du Comté de Toulouse

Le 20 mai de l'An du Seigneur 1460




Votre Grandeur,

Ma raison m'indique que cette armée n'est en rien illégale et que vous n'avez aucunement la possibilité d'en demander sa dissolution.

Nous vous avons nous-même proposé la possibilité d'engager un partenariat entre nos deux forces :

Sachant qu'un soldat est rémunéré à hauteur de 18 écus et que les membres de l'armé L'Eissaure sont rémunérés par le Capitaine en bien et en nature, nous demandons comme nous l'avons fait le 16 mai de cette année au Conseil Comtal, à savoir :
- que le Comté paie la solde avec un minimum de 12 écus et une miche de pain par jour au moins pour toutes missions autres que la protection de Castelnaudary.
Les membres de L'Eissaure ne sont point de la chaire fraiche à bas prix, dites-le vous bien.

En outre il est hors de question de laisser cette armée au contrôle unique de l'État Major de Toulouse dont vous faites parti.
Après avoir essuyé vos pleurs, menaces et acrimonies concernant la création de cette armée Chaurienne, et avec tout le respect que j'ai pour les membres de L'Eissaure, leur enthousiasme, leur vaillance, et leur bravoure, je ne suis pas en mesure de pouvoir les laisser sous la gouverne unique de votre entité.
Ce pourquoi je demande pour Guilhem et moi-même, un droit de regard et un droit de véto sur les décisions prises au sein de l'Etat Major et qui pourraient éventuellement engager L'Eissaure et ses membres.

Cela n'est bien entendu valide que si nous parvenons à un accord.

Également vous aurez constaté que depuis ma déclaration du 18 mai 1460, jour de la création de l'armé, et conformément à nos Lois, j'ai prit la peine d'inviter chaque membre de L'Eissaure à rejoindre l'armée régulière s'il le désirait.

Soyez assurez ainsi que nous n'avons aucune intention belliqueuse à l'encontre de votre couvre chef.

Avec tous mes v�ux de bonheur, etc. etc.

~MV
Fin de citation*
J'en ai terminé votre honneur

La mienne cette fois ci, ébahi que j'étais par les nouvelles en provenance du Conseil Comtal:

Citation:
*De Moi, Guillhem, chaurien parmi les chauriens et Toulousain,
A Sa Grandeur Eric.mrk Coms de Toulouse
A Sa Grandeur Marievictoire, Comtesse de Lautrèc,
Aux vaillants membres de L�Eissaure,
Au Père Saino, Intendant de Castelnaudary,
A la population se trouvant en la Bonne Ville de Castelnaudary et à l�ensemble du Comté de Toulouse

Le 20 mai de l'An du Seigneur 1460

J'ai bien reçu vos missives, et je confirme en tous points les propos tenus par Sa Grandeur Marievictoire, Comtesse de Lautrèc.

Je tiens néanmoins à faire cette déclaration publique.

Nous avons créé l'armée de l'Eissaure dans le seul et unique but de défendre la Cité de Castelnou d'arry.

Nous avons bel et bien proposé au Conseil Comtal de sécuriser ponctuellement les routes du Comté de Toulouse en effectuant des patrouilles, contre une rémunération de nos troupes composées exclusivement de vigilants volontaires, inférieure à la rémunération des soldats de la Coct, soit 12 écus et un repas quotidiens. Quoique nous serions prêts à descendre à 10 écus et un repas quotidien soit l'équivalent de 16 écus. Mais bref.

Il est également vrai que la Grande Charte du Comté de Toulouse nous autorise pleinement à créer cette armée dans le but de défendre ledit Comté et chacune ses Bonnes Villes.

Le Comte aura beau faire toutes les déclarations qu'il voudra, nous ne renoncerons pas à ce droit que nous considérons, TOUS autant que nous sommes, comme fondamental.

Nous n'avons absolument aucune intention belliqueuse envers le comté ni aucune des Bonnes Villes qui le constituent.

Si mon amitié envers la dénommée Crusty Jeni est bien souvent mise en avant par nos détracteurs, je tiens à affirmer haut et fort et à toutes celles et ceux qui liront ou se feront lire cette présente lettre, que j'assume pleinement cette amitié, et que j'en suis fier.

Car depuis son dernier passage en notre comté, elle a été jugée et condamnée pour ses actes, à savoir avoir acheté une dizaine de sacs de maïs sur le marché de Castres.
Si depuis des villes sont tombées en comté de Toulouse, elle n'y a pris part en aucune manière ni à aucun moment.
Car le jour où Albi est tombée, elle se trouait à Castelnou d'ary.
Car le jour où Castres est tombée, ele se trouvait encore à Castelnou d'arry.
Les rapports de la douane pourront en témoigner!

Enfin je souhaite conclure cette déclaration, avec une note plus fleurie et plus enjouée, plus porteuse d'espoir pour le comté de Toulouse dans son ensemble.
Si Castelnou d'arry n'est jamais tombée aux mains de brigands, il y a plusieurs raisons à cela.

La première est la solidarité sans pareille qui règne en notre Bonne Ville. Et je souhaite que ce trait qui parait tellement caractéristique à notre ville ne soit plus une exception dans le comté, mais bien au contraire qu'il se propage, qu'il devienne Loi.

La seconde est je crois notre tradition d'accueil et de tolérance. Qui que tu sois, quelle que soit ta classe sociale, quel que soit ton passif, tu es le bienvenu à Castelnou d'arry.
Nous ne te jugerons ni sur ton passé, ni sur ton apparence, ni sur ta classe sociale.
Nous t'accueillons tel que tu es, avec tes désirs, avec ton caractère, avec tes ambitions. Et nous établirons des relations de confiance, d'égalité et d'échange réciproque.

Pour terminer, cher Coms de Tolosa, vous n'avez rien à gagner à nous renier nos droits, si ce n'est vous mettre à dos vos sujets.
Si ce n'est faire couler le sang. Si ce n'est engendrer la haine.

Faites l'amour, diantre! Pas la guerre!

Per Castelnou d'arry!
Per tous les hommes et les femmes de bonne volonté foulant le Sol de ce Comté!
Pour les nobles, les gueux, les humbles, les soldats!
Paratge & Grandesa Nos Menaràn a la Glorià!

Guillhem, commandant de l'Eissaure
Fin de citation*

Qu'avons nous eu en retour de tous ces efforts?
Le siège de Castelnaudary par l'armée du Capitaine.
Le mépris du Comte.
Des paroles de haine et de défiance et la stigmatisation de toutes personnes nous étant liées de quelque façon.

Moi, un traitre? Non, madame. Je ne suis pas traitre à mes amis, je ne suis pas traitre à mon Comté, à ma terre ou à mon village.
Je me suis engagé pour protéger Castelnaudary, le Droit coutumier m'y autorisant je m'y suis conformé.
Je n'ai pas agi contre le comté, ni contre le comte, ni contre le conseil comtal, pas tant que nous n'ayons du subir le Siège et la famine à Castelnaudary.

Je n'ai fait que défendre les miens madame. Si cela est être un traitre, en Comté de Toulouse, alors ce Comté est tombé bien bas, et mérite d'être repris par des gens de parole et de valeur.

J'en ai terminé votre honneur. J'appelle le père et maire chaurien Saino à témoigner.

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
La défense a appelé Saino à la barre
*C�est un capadre intrigué qui fit son entrée dans le tribunal à la demande des gardes. Il alla prendre place et salua l�assistance : *

Bien le bonjour votre honneur, c�est bien comme cela que l�on dit, non je demande car j�ai pas trop l�habitude, vous voyez, heureusement pour moi, ça doit être la seconde fois que je mets les pieds dans un tribunal, la première étant dans ma prime jeunesse pour une affaire de sorcellerie ou de femme possédée, je ne sais plus.

Excusez-moi, je divague un peu�. c�est l�âge, on a envie de raconter sa vie, même si cela n�intéresse pas tout le monde, au moins, ça permet de parler et de faire connaissance. Il manque un comptoir dans ce tribunal, ça ferait plus convivial, vous ne trouvez pas ? Non, mon témoignage� ah oui.

*le vicaire manqua une pause pour amorcer le désir ou l�envie, ou ni l�un, ni l�autre d�ailleurs. Qui a envie d�écouter un vieil homme d�église*

Alors voilà, suite au départ de notre maire Eldara, qui souhaitait se reposer après les durs moments passés au conseil, nous avons pris sa suite dans le bureau de la mairie afin de pouvoir gérer les affaires courantes en attendant les prochaines élections. Elections qui permettent d�élire à main levée, son maire, comme chacun le sait dans cette salle. On lève la main et quelqu�un dit « A voté ». C�est tout simple. Pardon, nous ne sommes pas là pour parler des votes dans une ville mais plutôt de la situation de cette ville, c'est-à-dire de Castelnaudary, la belle, l�accueillante, la vivante, choisissez selon votre bon plaisir, tous ses qualificatifs fonctionnent. Donc la situation de Castelnaudary, nous disions.
Depuis plusieurs jours, Castelnaudary vivait dans la crainte. En effet, les villes du Comté tombaient les unes après les autres sous des hordes de brigands, selon la rumeur. Après Albi, c�est Castres qui tomba quelques jours après. En maire aguerri et inquiet, nous avons appelé toutes les bonnes âmes de notre ville à prendre les armes et à patrouiller pour la défendre en cas d�attaque. Plusieurs vigilants répondirent à l�appel comme aux bons vieux temps. En effet, il faut savoir que Castelnaudary n�est jamais tombée entre les mains de brigands. Nous avons toujours su nous défendre et résister à l�ennemi. C�est, comme qui dirait, un peu notre fierté. Bref, nous organisâmes des rondes et des tours de garde afin de garantir la sécurité de tous. Du gueux à la noblesse, en passant par les érudits ou les artisans, tout le monde participait à l�effort. Mais très vite, la famine s�installa en ville, les champs s�asséchaient faute de métayers pour s�en occuper. Nous devions trouver une solution pour soulager la population durement éprouvée pour les journées et les nuits de ronde. Le conseil de sécurité de la ville, composé de plusieurs notables, de gueux et de nobles se rassembla pour débattre. L�idée qui sortit était que la ville devait se doter d�une armée propre afin de soulager la population. Mais cette armée devrait être légitime pour pouvoir remplir correctement son rôle. La Comtesse Marie Victoire donna la solution en nous parlant de plusieurs passages de notre Coutumier permettant de justifier cette armée. Rassuré, nous étions dans notre bon droit de la lever. La décision fut entérinée et les préparatifs purent commencer. Guilhem, en tant qu�érudit de l�art militaire, fut choisi pour devenir le chef de cette armée de défense de la ville.

Une fois, l�armée sur pied, elle prit position à l�intérieur de la ville afin de la défendre au mieux de toutes les attaques possibles. Les habitants purent admirer son étendard et souffler un peu. La vie reprit doucement à Castelnaudary. A ce jour, Castelnaudary est toujours debout et saine et sauve grâce à son armée.

Voilà votre honneur, j�ai terminé. J�espère ne pas avoir été trop loin� en tout cas, moi, j�ai soif. Vous n�auriez pas un petit quelque chose à boire ?

En tout cas, je prie Aristote qu�il vous guide vers la sagesse et la Vertu.

*Le vicaire quitta sa place et alla s�asseoir ailleurs sur un autre siège vide dans l�assistance.*

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
La défense a appelé Marievictoire à la barre
Marie-Victoire avait été amenée à témoigner pour Guilhem, un homme rare et valeureux, un homme de bien qui avait déjà tant fait pour le Comté de Toulouse.
Elle prit calmement la parole.

Je remercie la Cour de Justice Toulousaine de bien vouloir m'écouter, je viens confirmer les dires de Guilhem, les écrits, ainsi que les dire du bon Père Saino de Castelnaudary.
Je suis également fort heureuse de constater que la justice toulousaine confirme que l'armée montée sous nos ordres était tout à fait légale.
Il reste qu'en s'affranchissant de ma protection le Bon Guilhem savait ce qu'il encourait. Mais n'était-ce point justifié ?
Eric l'Impuissant et le Boucher de Toulouse, n'a fait que nous provoquer en ne daignant point reconnaitre ce droit naturel et ultime reconnu par la Grande Charte du Comté de Toulouse, pire encore il a fait le siège avec l'une de ses armées devant la ville de Castelnaudary alors que ses habitants ne lui voulaient aucun mal, ils voulaient simplement avoir la possibilité de se défendre par leurs propres moyens... on aura vu l'efficacité de l'armée comtale en effet...

Non, un Comte de Toulouse qui entend fouler du pied les droit de sa noblesse, un Comte de Toulouse qui s'en prend gratuitement aux Toulousains en les tuants sur les chemins, un Comte qui met le siège devant l'une de ses bonnes villes qui s'acquitte justement de l'impôt comme il faut.
Ce Comte là est ignoble et il n'agit que par provocation. Il a poussé Guilhem à agir ainsi et ce n'est pas notre Bon Guilhem qu'il faut châtier bien chers membres de la Cour. Je demande la relaxe à son sujet ! Libérez-le !
Que la Justice soit juste, enfin.

Marie-Victoire se rassit et attendit la fin du jugement.

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
/

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
/

Verdict
Citation :
Le prévenu a été relaxé.
*La juge Etudia le dossier posé devant elle puis regarda l'homme face à elle*


Sir Guillhem, je vais être brêve.
En raison de la partialité démontrée de l'ancien Conseil et de son procureur, je déclare ce procès illégitime et ordonne de ce fait l'immédiateté de son abandon et de votre relaxe.

L'audience est levée !

*La Juge frappa de son marteau pour lever la séance et sortit*

Peine
Citation :
/
Revenir en haut Aller en bas
 
Guillhem [Trahison]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Passion - Trahison-Haute trahison - Coupable 14/07/1457
» Index des procès pour Trahison et Haute Trahison
» Trahison - Haute Trahison
» Trahison - Haute Trahison
» Trahison et Haute Trahison

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Archives de France, donjon de Saint-Félix :: Royaume de France - Région Sud :: Comté de Toulouse :: Judiciaire :: Archives des différents procès-
Sauter vers: