jeremI Relieur
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| Sujet: Clelia - Trahison - Coupable Mar 4 Oct - 21:45 | |
| Procès pour Trahison
Procès instruit le 22/07/1459 Verdict rendu le 30/07/1459
Nom de l'accusé : Clelia
Procureur : maire de Vendôme Theking5 Juge : KayActe d’accusation - Citation :
- En ce 22ème jours de l'an de Grâce 1459, Nous, Maire de Vendôme, ouvrons le procès de Dame Clelia pour Trahison.
En effet, la milice de Vendôme a reconnu l'accusé ici présent lors d'une tentative de révolte en notre chère ville.
L'accusé se rend coupable par cette action d'un crimes infâme qui porte atteinte aux institutions de notre duché.
Selon la charte Législative de notre province :
Nous demandons que fortement que Dame Clelia soit exécute ou défaut à une peine d'exil illimité avec des jours de prison dans nos cachots et une amende avant que sa peine d'exil de Touraine soit exécuter.
Également ; D'après nos informations et enquête la Dame est entrée dans notre province il y a à peine 3 jours, que la Dame appartient au Penthièvre, groupe d'angevins et de poitevins reconnu.
Nous demandons en supplément que la plus grande sévérité soit renforcer dans le futur à ce groupe de personne, en interdisant l'entrée en notre province des membres de ce clan « les Penthièvres » qui présente une menace absolue pour nos institutions et à la prospérité en nos terres, que ce clan soit stipuler comme Persona non grata �personæ gratæ� en Touraine.
L�ostracisme est nécessaire pour de tel cas.
Monsieur le juge, mes respects.
. Première plaidoirie de la défense - Citation :
- *Avec beaucoup de classe, elle entra dans une nouvelle salle d'audience. D'habitude, elle ne prêtait pas aussi attention à ses entrées mais là, c'était particulier. Elle avait donc revêtu pour l'occasion une de ses plus belles robes qui mettaient en valeur ses atouts. Ses cheveux avaient été soigneusement coiffés et relevés de façon tout à fait harmonieuse. Le port droit et majestueux, elle entra avec un sourire presque béat de se retrouver là. Elle le chercha des yeux mais ne le trouva pas. Mais qu'importe, elle avait sa petite idée pour arriver à le revoir.*
Votre honneur, le Juge *elle salue* Votre honneur, procureur *elle salue encore* Monsieur le maire.. *elle salue toujours, s'arrête.. bah il est vraiment pas là*
Ahem.. Je vous avoue.. enfin non, je n'avoue pas.. je reconnais les faits.. Oui! Oui, j'ai essayé d'entrer dans la mairie. C'est regrettable parce qu'elle est assez moche votre mairie, le bâtiment tombe en ruine. Elle ne donne pas envie hein. D'ailleurs, je trouve que les gens qui y travaillent ont beaucoup de courage. Je suis très admirative.
Je reconnais les faits mais! Mais je ne reconnais pas les motivations que vous m'attribuez. Voyez-vous, j'avais eu l'infini et merveilleux honneur de rencontrer le maire de Vendôme précédemment en taverne. D'ailleurs, je ne le vois pas.. il n'est pas là? Hein? *elle le cherche des yeux, fait une moue déçue et reprend*
Mon regard a tout de suite été attiré par sa personne, dès qu'il est entré. Je ne pourrais vous décrire cette impression, l'impression qu'il est particulier.. attention, particulier dans le bon sens bien entendu. N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Son visage, à nul autre pareil, m'a fortement marquée.
Il a oublié un papier que j'ai pensé important puisqu'il le tenait à la main en entrant en taverne. Avec toute l'amabilité et la gentillesse dont je sais faire preuve, j'ai décidé d'aller le lui rendre afin qu'il ne soit pas gêné ou inquiété de l'avoir perdu.
Malheureusement, je n'ai même pas pu mettre un pied dans la mairie que l'on m'a violemment arrêtée pour je ne sais quelle raison, car enfin, on ne peut pas me trouver guère dangereuse à première vue hum? *Elle agite avec grâce sa chevelure et entortille une mèche autour de son doigt avant de continuer*
Et, croyez-moi votre honneur, cette arrestation a été si violente que j'en ai perdu ce précieux papier qui aurait pu m'aider à revoir votre très *elle insiste sur le très* charmant maire. Aurait-il l'amabilité de venir ici? Je voudrais lui présenter de vive voix mes excuses pour ce dérangement *rougit un peu*
Vos honneurs, une petite chose aussi, je ne comprends pas pourquoi vous m'assimilez à ce groupe dont le nom est euh.. Pen.. Plante? Enfin bref, mes parents habitent en Flandres. Mon père est le Seigneur de la Miaouterie, ainsi que propriétaire des terres éponymes. *Petit sourire enjôleur*
Enfin, je ne vous en tiendrai point rigueur. Je comprend qu'en ces temps troublés de guerre, les choses ne soient pas évidentes. D'ailleurs, afin que je puisse apposer mon auguste signature à la fin de ma plaidoirie dans vos archives, pourriez-vous corriger mon prénom. Il ne s'agit pas de Clélia comme vous l'avez écrit, mais Célia. Même si je trouve que le prénom Clélia est plus joli que Célia, je ne m'appelle pas comme cela, hélas. Mais dans la cacophonie ambiante, je ne puis vous reprocher cet accroc.
*Son ton était mielleux. N'ayant pas trop l'habitude de la jouer grande dame, elle n'en faisait ni trop ni pas assez, elle n'avait pas assez exploré ce registre pour tomber dans les excès encore. Une légère ombre passa sur son visage, imperceptible. Elle pensait à Léandre, qui lui avait demandé de ne pas faire une telle plaidoirie. Mais ce n'était qu'à lui qu'elle pensait en énumérant les soi-disants qualités du maire de Vendôme. Fort heureusement, Léandre n'était pas présent dans la salle d'audience, elle n'aurait jamais eu le courage de louer les qualités d'un autre homme avec lui dans la salle. Après ces douces pensées, elle se reprit. Pfff, elle avait demandé à voir le maire de Vendôme, pour donner plus de poids à son pseudo coup de foudre. Ce n'était pas l'idée du siècle.* Réquisitoire de l’accusation - Citation :
- *Le maire regardant la scène se déroulé *
Monsieur le Juge, Dame Clelia joue très bien la comédie comme nous pouvons en juger là.
Seigneurie de la Miautou, machin bidule truc, ne doit aucunement être vivant au jours que nous parlons, de plus aucune terres ne portent un nom pareil sur notre beau royaume de France à notre simple avis.
Nous demandons la plus grande fermé à l�égard de l'individu ici présent et maintenons notre conseil sur la peine à prononcer.
Monsieur le juge, mes respects.
*Le maire attendit la fin du jugement tranquillement* Dernière plaidoirie de la défense - Citation :
- *Impassible, elle resta sur ses positions. Plongeant ses yeux dans ceux du maire, elle lui répondit.*
Je ne vous parlais pas du Seigneur de la Miaouterie qui en effet est décédé et non pas de la Seigneurie, ne mélangez pas tout voyons mon brave.
Et je vous serai gré de ne point me qualifier d'individu mais plutôt de jeune femme, comme il sied à quelqu'un de relativement bien éduqué, ce qui n'est résolument pas votre cas.
*Visiblement agacée, elle fit un gracieux mouvement de tête pour essayer de replacer une mèche de cheveux récalcitrante.*
Bon, et moi, je suis bien marrie d'avoir osé poser les yeux sur cet homme qui n'est de toute évidence qu'un gueux au vu de sa façon de s'exprimer. Le jeu n'en valait pas la chandelle, mais peu importe. Bon, je vous signale tout de même que si j'avais vraiment voulu.. euh.. Piller c'est ça? *un hochement de tête* Oui.. piller votre mairie, je l'aurai fait. Pourquoi serais-je restée stupidement sur le pas de la porte? Voyons.
*Et de se redresser, le port altier, un petit sourire en coin.*
Je vous laisse délibérer, j'en ai terminé. Témoin n°1 de la défense : ??? - Citation :
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Témoin n°2 de la défense : ??? - Citation :
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Témoin n°1 de l’accusation : ??? - Citation :
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Témoin n°2 de l’accusation : ??? - Citation :
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Verdict - Citation :
- En ce 30 du mois de Juillet de l'an de grasce 1459, nous Kay Lanfeurst Juge de Touraine, de par les pouvoirs que nous a conféré Sa Grasce Llyr di Maggio, rendons le verdict suivant :
Eu égard que l'accusé ne nie pas les faits ; Eu égard que nostre propre personne était présente lors des faits aux côtés de la milice pour constater in flagrante delicto la tentative de révolte, car c'est bien ainsi que se qualifient les faits ; Eu égard que les quelconques liens familiaux de la prévenue n'ont rien à voir dans cette affaire, nous permettons d'écarter ces éléments ; Eu égard que l'accusée disposait d'un logis, d'après nos registres, en la ville de Vendôme à date des faits, justifions le motif de Trahison ;
Reconnaissons la dénommée Clelia coupable de Trahison et la condamnons au bannissement de Touraine pour deux mois à dater du premier jour d'Août 1459 inclus, soit jusqu'au premier d'Octobre 1459. Si elle devait se trouver en Touraine pendant cette période, elle pourrait alors être condamnée à mort.
Ajoutons une amende royale d'un écu symbolique, ouvrons par la-même un casier judiciaire à son nom.
Ainsi je dis, Justice est faite ! Peine - Citation :
- Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu et au bannissement pour 2 mois.
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