Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Elsie.

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AuteurMessage
Phileasthelove
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Phileasthelove


Nombre de messages : 27
Localisation : Niort, Poitou
Réputation : 1
Points : 63
Date d'inscription : 30/08/2011

Elsie. Empty
MessageSujet: Elsie.   Elsie. EmptyDim 11 Sep - 15:42

Procès Elsie.


Acte d'accusation

Citation :
Le 7 août 1459
Accusateur : Comté du Poitou
Juge : Helena. de Valombre
Procureur : Theudrik de Saint-Savin

Accusé : Elsie.
Dernière adresse connue (avant son installation illégale)
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Limousin
Village : Guéret

Aucun métier connu (Niv2)

Nous, Theudrik de Saint-Savin, en notre qualité de procureur du Poitou, accusons ce jour, le 7 août 1459, la dame Elsie. de Trouble A l'Ordre Public pour avoir illégalement séjourné dans la capitale poitevine et s'y être installée après l'avoir déjà fait à La Trémouille.

Sur décret de Sa Grandeur Oane de Surgères, nos frontières ont été fermées aux ressortissants du BA, de la Touraine et de la Bourgogne, en date du 9 juillet 1459. Mais, dans le cas présent, il s'agit surtout de la violation de l'interdiction de s'installer en Poitou sans accord du prévôt et de l'interdiction de séjourner dans la capitale, aussi ne citerai-je que les passages concernés.

*** extrait du décret de fermeture des frontières ***

A tous icelieu et à venir, qu'il plaise d'ouïr,

...
De plus, au vue de la menace grandissante sur le Poitou, nous déclarons pour Tout étranger hors-ponant l'interdiction de circuler et de séjourner dans la ville de Poitiers afin de garantir la sécurité de notre comté et de sa population.

A ce titre, tout ressortissant étranger voulant mettre les pieds à Poitiers doit au préalable en demander l�autorisation à Brisson (IG: Brisson.), Prévôt des maréchaux. Les étrangers hors-Ponant présents dans la capitale disposent d'un délai de 24 heures pour quitter les lieux.

Toute installation sur les terres du Poitou (changement de résidence IG) sera soumise a l'accord écrit du Prévôt ou du Comte durant cette période d'interdictions.

Toute personne manquant au présent décret se verra poursuivre pour trouble à l�ordre public ou toute personne tentant de franchir les frontières sans y avoir été autorisée, risquerait de connaître la force de nos armées.
...

Fait à Poitiers,
Le 9 juillet mille quatre cent cinquante-neuf,

Sa Grandeur Oane de Surgères,
Comtesse du Poitou.

*** FIN de copie du décret de fermeture des frontières ***

Votre Honneur, voici le dossier :

*** http://chateau-poitevin.forum2jeux.com/t14310-installation-illegale-elsie04-08-1459 ***

Nous rappelons si besoin en est que l'annonce de la fermeture des frontières poitevines est affichée aux yeux de tous sur la place publique ici :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=5549&start=435

Je précise également que l'accusée a reçu plusieurs courriers de nos forces de l'ordre.

Nous rappelons enfin à l'accusée qu'elle peut faire appel à un avocat si elle le souhaite et qu'elle pourra en trouver un ici :

http://chateau-poitevin.forum2jeux.com/f28-barreau-du-poitou

La parole est à la défense.

Première plaidoirie de la défense

Citation :
*La rousse s�avance et prend la parole comme on l�y invite. Un regard vers la Juge qui est aussi Dame de Montouron et Chanteloup, Comtesse Consort.*

En plus du parchemin rédigé et affiché sur la place publique, je présente de vive voix mes excuses à Dame de Montouron et Chanteloup, Juge du Poitou et Comtesse Consort pour les propos diffamants que j�ai tenus à son encontre et à qui je dois respect en temps que minable roturière que je suis.

*Une chose de moins à penser, à faire, avant une longue liste dont elle espère ne rien oublier. Vilaine fifille qu�elle est...*

Ensuite, je plaide coupable. Oui ! Coupable ! Voyez, je ne souhaite qu�arranger, accélérer les choses. Je ne conteste rien de l�acte d�accusation ! Bien au contraire.

Je plaide coupable d'avoir emménagé dans le Poitou, en arrivant depuis le Berry après y avoir vécu 6 mois via le Limousin, et ce sans autorisation

Je plaide coupable de ne pas avoir eu le temps, dès l'aube du jour de notre arrivée, de lire les dizaines de parchemins plus ou moins récents sur les panneaux d'affichage publics et d�y trouver -car seul endroit où c'est affiché- le texte de loi relatif aux déménagements dans le Poitou, texte quasi exclusif dans le Royaume

Je plaide coupable pour l�absence de ce point de législation particulier sur les panneaux d�information municipaux

Je plaide coupable de n�être ressortissante ni du BA, ni de la Touraine et encore moins de la Bourgogne donc non concernée par la fermeture des frontières

Je plaide coupable de la missive écrite par mon époux au Prévôt le jour même de notre emménagement et d'avoir voulu régulariser la situation au plus vite.

Je plaide coupable de notre honnêteté et sincérité dans notre démarche de nous soumettre à la législation en vigueur dès en avoir pris connaissance

Je plaide coupable d�avoir voulu retrouver mes parents

Je plaide coupable de ne pas avoir les mauvaises intentions et la mauvaise foi que la cour ici présente me prête malgré les explications données

Je plaide coupable qu�aucune des lettres de bienvenue des douanes, n�ont fait mention ni des frontières fermées et encore moins n�ont fait allusion à l�interdiction d�emménager. Ni celle de Sieur Theudrik à la Trémouille, ni celle de dame Merveille du Mounet à Poitiers et encore moins celle de Sieur Flamel à Niort.

Je plaide coupable de cette absence totale de mise à jour des courriers des douanes lors de situations inhabituelles et critiques dans le comté comme cela se fait partout. Cela ne peut être de votre faute c�est donc de la mienne

Je plaide coupable du fait que sieur Theudrik a compris "vendre des fruits", pour le motif de notre présence sur vos terres !

Je plaide coupable d�avoir un époux friand de fruits qui a toujours consommé ce qu�il cueillait, cueillette annoncée clairement dans la missive adressée au Prévôt.

Je plaide coupable du mutisme du Prévôt qui n�a jamais répondu à notre demande d�autorisation d�emménager depuis le 28 juillet

Je plaide coupable d'avoir voulu vivre tranquillement dans le Poitou à La Rochelle, ma terre natale, et participer au mieux à la vie du village auprès de mes parents

Je plaide d�ailleurs coupable d�avoir des parents� poitevins

Je plaide coupable d�avoir été impatiente de les rejoindre et d�avoir avancé jusqu�à Poitiers après 6 longs jours d�attente à la Trémouille d�une réponse du Prévôt. Nous n'avons d'ailleurs jamais eu quelque nouvelle que ce soit de sa part... on s'inquiéterait presque pour sa santé !

Je plaide coupable d'avoir voulu quitter le comté avec mon époux, afin que l'indésirable et dangereuse personne que je suis ne trouble davantage la sérénité et la sécurité de ses habitants,

Je plaide coupable d'avoir prévenu de notre départ et d'avoir obligé sieur Procureur de nous mettre rapidement en procès

Et enfin je plaide coupable d'avoir fait attendre la cour un jour, temps nécessaire pour que nous rebroussions chemin après la mise en procès de dernière minute !

Pour tout ceci et afin de démontrer plus encore, si besoin est, ma grossière, grave et évidente culpabilité de trouble à l'ordre public et la reconnaissance des nombreux faits que je viens d'énumérer dont TOUTE la responsabilité m�incombe, j'appelle à la barre un témoin qui détient l'unique vérité, la plus juste, messire Theudrik.

Je le laisse donner sa version des faits qui ne pourra être que la vraie, la véritable, je l�invite à vous révéler les mauvaises intentions qui m�animaient en m'installant, car qui mieux que lui peut les connaître. Il les connaît mieux que moi, c�est dire son talent ! Il a su lire en moi comme dans un manuscrit ouvert.

Le tout vous permettra à vous, Madame la Juge de me condamner et faire à nouveau régner sur votre terre la sécurité, la sérénité qui y demeuraient avant notre arrivée et que notre simple présence à mis en péril. Je dois bien cela à la cour, à ses magistrats et autres élus, en compensation des désagréments occasionnés. Sans parler du surcroît de travail que nous avons donné aux pisteurs et autres enquêteurs occultes qui sont à votre service qui ont superbement trouvé que nous avions investi pour nos nuits durant le voyage des cabanes Limousines, notre dernière réelle demeure se trouvant à Chateauroux. Mais à votre décharge il me semble qu�on ne nous l�a jamais demandé, je plaide donc coupable aussi d�avoir omis de vous le dire spontanément.

Vous pouvez bien évidemment vous concerter afin d'établir un témoignage de défense qui vous satisfera pleinement afin de pouvoir me condamner à la peine la plus lourde car je, nous le méritons bien et autant que vous fassiez de nous des exemples n�est-ce pas ? Je m�en remets donc à vous, à votre jugement juste, intelligent et impartial, homme et femme de la justice poitevine qui n�a pas son égale dans le Royaume et dont je ne tarirai d�éloges à qui voudra l�entendre dès que j�aurai retrouvé ma liberté.

*Elle s�incline respectueusement tout en reculant à petits pas pour retrouver place près de son Tendre dont elle embrasse le museau avec Amour, le souffle encore court de sa tirade.*

Réquisitoire de l'accusation

Citation :
*Theudrik écouta la longue tirade de l'accusée, en sourcillant d'abord puis en souriant dans le vague. Lorsqu'Elsie eut fini, il s'avança vers la barre et prit la parole :*

Votre Honneur,
Je vais d'abord répondre en tant que témoin de la défense, puisque je suis cité par dame Elsie ... que je remercie au passage de sa confiance et de l'image flatteuse, mais néanmoins totalement objective au demeurant, qu'elle donne de moi en cette Cour :
Etant procureur dans cette affaire et donc participant à l'accusation, je ne peux témoigner pour la défense, ce que vous devez sûrement savoir ! Je n'ajouterai donc rien ici ! (bug ou codage voulu, pas pu le poster IG ^^)

Voilà pour mon témoignage, ou plutôt mon non-témoignage, pour la défense.

Reprenons à présent, si vous le voulez bien, notre rôle de Procureur.

Que venons-nous d'entendre ? Que dame Elsie s'accuse de tous les maux qui gangrènent notre Comté ! Ma foi, je me disais aussi que cela fonctionnait bien mal et je me demandais quelle en était la cause ! Nous le savons maintenant !
L'accusée est donc le petit grain de sable qui paralyse les rouages de notre Comté et toutes ses grandes et belles institutions ! Je ne reviendrai pas sur la longue liste de ses méfaits : après tout, ses aveux, obtenus sans avoir utilisé la Question qui, on le sait, pousse parfois les accusés à avouer des choses terribles mais irréelles, nous suffisent.
Reste à savoir : quelle peine réclamer ? Là fut mon grand dilemme ! La pendre ? Non, la justice ne permet ce châtiment que pour un homme. L'enterrer vive ? C'est peut-être un peu trop !
Alors, que requérir ? Lui arracher la langue afin que le calme revienne en Poitou ? J'y ai pensé, mais nos religions nous apprennent qu'il faut laisser une seconde chance à chacun et là, la dame ne pourrait confesser ses pêchés à un représentant de sa foi !
Alors puisqu'elle est le grain de sable dont je parlais tout à l'heure, il m'est venu l'idée de la lapider ! Oh, mais pas avec des pierres lourdes et coupantes : non, ce serait certes barbare, mais bien trop court ! Prenons plutôt ... du sable, justement, voilà la solution ! Une lapidation arénique (du grec arènos ou du latin arena, le sable, au choix^^), voilà la solution ! Long et très douloureux, et tout à fait dans l'esprit du Talion : �il pour �il, dent pour dent ..., sable pour sable !
Que tous les Poitevins lui lancent du sable dessus jusqu'à ce que la dame ressemble à un pâté sur la plage. Que notre peuple soit une marée de sable qui engloutisse la dame.
Que dis-je une marée ? Mieux ! Un vent de sable, tels Elsie-moun ou Elsie-rocco (non, le vent, le sirocco, pas Elsie-ffredi, suivez, quoi !), et que cela chasse cette impureté de notre Comté une bonne fois pour toutes ... jusqu'à Elsie-nki, par exemple !
Je crois que j'ai tout dit, Votre Honneur. Je laisse la place à la défense pour sa dernière plaidoirie.

*Le procureur se rassit et but un grand gobelet d'eau, satisfait : le sable, ça donne soif, tout le monde le saît !*

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :
*Toute son attention est portée sur les mots du Procureur qui, comme elle en est convaincue, a tout compris. Un peu déçue tout de même qu�il n�ait répondu à son invitation d�enfoncer le clou en témoignant et en prenant en compte chacun de ses précédents aveux. Il avait deviné la farce, le bougre. Alors qu�il reprend place, elle se lève pour faire part de son second et dernier tour de parole.

Madame la Juge,

Je ne peux une nouvelle fois qu�être entièrement d�accord avec les propos de Sieur Procureur. Oui !

Oui, les verrues que mon époux et moi-même représentons n�aspirent qu�à partir et regrettent l�emménagement intempestif et illégal à La Trémouille, puis à Poitiers, puis à La Rochelle, puis à Saintes. Hm quadridive ? Quadricidive ? �fin bref ! Tout comme cela doit être votre souhait que nous quittions vos terres. Je me permets de rappeler que nous étions sur les chemins pour quitter le comté quand nous avons été rattrapés par ce procès, ou devrais-je par dire le porteur de la nouvelle. Procès auquel nous avons tenu à assister alors que nous aurions pu fuir lâchement. Mais les roturiers et malhonnêtes gens que nous sommes avons pour habitude d�assumer, de reconnaître nos erreurs �volontaires ou non�- et surtout d�en répondre.

Vu la gravité de mes nombreux méfaits, je relève la clémence dont fait preuve Sieur Procureur à mon égard et l�en remercie. A défaut de sable je crois quand même mériter au moins des graviers et je ne doute pas que le jet de ces derniers, qui n�aura aucun effet sur ma volonté de partir qui est ferme depuis bien des jours déjà, ne saura que nous rappeler à mon époux et moi-même que nous ne sommes et ne serons jamais les bienvenus. Si tant est qu�un jour nous voudrions revenir ce qui semble plus qu�inimaginable ou alors dans le cas d�une amnésie, comme bon nombre de pauvres personnes souffrent dans ce Royaume.

Oserais-je ensuite rappeler à la cour, ou l�informer le cas échéant, d�un point qui me chagrine, voire qui m�effraie et qui à mon sens est loin d�être négligeable et dont l�accusation semble faire volontairement fi. L�effroi ressenti est tout relatif car bien heureusement je n�emménagerai jamais, ne retrouverai pas ma demeure familiale dans le Poitou et ne serai jamais concernée, ne serai jamais victime de ce qui suit. A savoir que�

*La rousse marque un temps d�arrêt et désormais sérieuse fait voguer son regard de la Juge au Procureur et inversement.*

A savoir que si le Prévôt avait répondu à notre demande de régularisation qui a été faite le jour même de notre arrivée et de notre emménagement, réponse même négative mais au moins une réponse, nous ne serions pas là ce jour. Un simple refus de sa part et nous serions repartis aussitôt. Que si le Prévôt en place était absent, cela arrive, il est plus qu�inquiétant vu sa fonction d�avoir laissé un vide, de ne pas l�avoir fait remplacé vu l�importance de la présence quotidienne d�un Prévôt dans un comté surtout en période de conflit. Inquiétant également le fait d�avoir laissé presque une semaine s�écouler avant que notre demande ne soit finalement prise en compte par un autre conseiller. Une semaine durant laquelle nous sommes étrangement devenus suspects de troubles obscurs alors que notre emménagement n�a été que le fait d�une mauvaise et/ou incomplète communication d�informations de diverses sources. Ce n�est pas faute de l�avoir dit, redit, répété maintes et maintes fois mais en vain !

Semaine durant laquelle également, malgré notre statut de suspects qui devait être connu de tous au sein du conseil �communication de base oblige, normalement- nous avons plusieurs fois été sollicités pour faire partie d�armées poitevines pour aller guerroyer. Cherchez l�erreur�

Je ne peux que souhaiter pour votre comté et surtout ses habitants que cet épisode soit un épisode isolé en matière de sécurité ou devrais-je dire d�insécurité. Voire que notre dossier serve d�alerte sur une baisse, que j�espère pour vous temporaire et estivale, de la qualité et fiabilité des services de la Prévôté quant à la sécurité du comté qu�il est sensé assuré il me semble. Car si nous étions si suspects que cela, nous laisser ainsi libres depuis maintenant plus de 15 jours interpellera surement bon nombre de poitevins qui auront eu vent de notre procès. Et cela sera plus que légitime.

Ne voyez là que des remarques et constats tout personnels de faits avérés qui n�engagent que moi et qui surement ne vous intéressent pas mais quitte à avoir une dernière fois la parole vous comprendrez que j�en use. N�y voyez pas là non plus quelconque insulte, les paroles sont parfois malheureusement si vite� mal interprétées.

Il serait d�ailleurs utile, intéressant, d�entendre le Sieur Prévôt qui à ce jour ne nous a jamais donné ou acceptation ou refus quant à notre demande de régularisation. S�il sait donner ordre de mettre en procès, ce qui laisse sous entendre qu�il est présent, n�est il pas légitime pour les accusés de connaître les raisons exactes de son silence. Raisons qu�il a surement dû donner dans une salle privée au château. Car dans l�absolu, notre volonté à toujours été de nous mettre en règle avec les textes en vigueur. C�est la seule non réponse de Sieur Brisson qui fait de nous des accusés ce jour.

Votre Honneur, Sieur Procureur, je n�ai plus rien à dire pour ma défense. Merci de votre attention.

*Elle sait leur sort décidé depuis le début, ils n�auraient sans cela pas été mis en procès. Ils avaient déjà moult fois tenté de s�expliquer mais en vain. Une main se glisse et se referme sur celle de son époux après qu�il ait fini de s�applaudir justement, et du regard la rouquine s�en remet aux magistrats.*

La défense a appelé Theudrik à la barre

Citation :

La défense a appelé Brisson. à la barre

Citation :

Enoncé du verdict

Citation :
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

*Encore une affaire dans laquelle la Juge se devait de garder la tête froide. Elle laissa l'accusé vider son venin n'écoutant que d'une oreille distraite. Elle avait déjà subit des calomnies de sa part ce qui avait fortement aggacé la militaire de carrière qu'elle était. Un sourire se dessina sur le visage de la Comtesse quand elle entendit le réquisitoire de Theudrik. Au moins se procès devenait intéressant grâce au Procureur en lequel elle avait une grande estime
Elle regarda un instant l'assemblée puis pris la parole le plus courtement possible. Elle avait d'autre chat à fouetter bien plus grave*

Moi, Helena de Valombre, Comtesse Consort, Juge du Poitou déclare Dame Elsie. coupable des faits qui lui sont reprochés. Que chaque poitevins et poitevines lui lancent du sable comme la suggéré le Procureur. Qu'il soit su qu'on ne s'attaque pas aux hautes instances du Poitou comme il a été fait en place public.

*Elle frappa trois petit coup de marteau pour clôturer le procès et sortie du Tribunal pour s'occuper des autres affaires qui étaient plus urgentes*

Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu.
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Elsie.
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