Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 TOP - Humbert contre Comté

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AuteurMessage
Marodienos
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Marodienos


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MessageSujet: TOP - Humbert contre Comté   TOP - Humbert contre Comté EmptyDim 3 Juil - 20:44

TOP - Humbert contre Comté Ecuprigordangoumoisvp8
    Comté du Périgord Angoumois


    Procès pour Trouble à l'Ordre Public

    En date du mois de juin 1454

    Procès instruit en juin 1454
    Verdict rendu le 9 juillet 1454


    Nom de l'accusé: Humbert

    Procureur: Bubu_Emuvillain
    Juge: Amerzone


Acte d’accusation
Citation :
Selon les textes de référence :
** Corpus Juris Civilis de notre Comté, Livre IV, du Droit Pénal, Op. 4 "Du Trouble Public",

Art 2.

Toute insulte ou menace ou harcèlement proférée à l'encontre d'un citoyen sera considérée comme un trouble à l'ordre public. L'accusé pourra recevoir des sanction de type 1 à 4. (cf op. 1 art 5)

Art 4.

Toute tentative de diffamation sera considérée comme un trouble à l'ordre public. L'accusé pourra recevoir des sanction de type 1 à 4. (cf op. 1 art 5),

Sieur Humbert, vous êtes accusé d'insulte et de diffamation à l'encontre de Dame Cookiebambou de brantôme

Je tiens à disposition les éléments à charge suivants :

https://2img.net/r/ihimizer/img324/5108/sanstitre2ek.jpg

Vous êtes convoqué, ici-même, en qualité d’accusé, afin d’en faire suivre votre plaidoyer.

Vous avez le droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès.
Vous avez le droit de vous faire représenter, à titre gracieux, par un des avocats du Comté : Sieurs Sirwilliam, Tetedefer ou Tiwaza.

Vous trouverez, ci- joint, un formulaire vous expliquant le Corpus Juris Civilis (code en vigueur sur le territoire du comté du Périgord et de l'Angoumois) et ses procédures :

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=102983

Que suive la plaidoirie du prévenu.

Première plaidoirie de la défense
Citation :
Vêtu du simple habit blanc et noir des moines cisterciens, Humbert se présenta devant le tribunal. Il avait refusé l'aide chaleureuse des des avocats ecclésiastiques proposée par les cardinaux Lorgol et Nolivos. Confiant dans la clairvoyance du tribunal, il ne souhaitait pas non plus mettre en avant l'immunité dont jouissaient évêques et archevêques.

Madame le Juge, Madame le Procureur, mes respects.

Je pense que mon avocat a dit ce qu’il y avait à dire : la Comtesse de Brantôme de par son comportement méritait le qualificatif attribué, le seul de la langue française qui s’en approche le plus. Si cela la choque, qu’elle m’en propose un autre aussi concis et je le lui attribuerai en lieu et place de l’autre.

Une seule chose me froisse dans ce qu’elle témoigne : elle fait entrer en ligne de compte, pour des raisons que je ne comprends pas, son sexe. Peut-être qu’en tant qu’homme d’Eglise, je ne suis pas bien entraîné à détecter ce qu’elle voudrait sous-entendre par là, mais l’Eglise comme la Justice, lorsqu’il s’agit d’équité et de probité, ne sont elles pas aveugles au sexe ? Nos ouailles, comme vos souscrits, ne sont-elles pas rigoureusement égales et ne méritent-elles pas un traitement rigoureusement équitable ? Eclairez-moi, je vous en prie... Si Madame la Comtesse avait été Monsieur le Comte, j’aurais sûrement trouvé un qualificatif tout aussi proche, et l’aurais accordé au masculin. Je ne sais, peut-être « mauvais compère », ou bien « triste sire aigri », ou peut-être autre chose.

Humbert se leva de la sellette, révolté, habité par ses paroles :

J'ai toujours entretenu des relations cordiales avec la gente féminine. J'en veux pour preuve, parmi tant d'autres, la nomination de l'abbesse SednaX à la cure de Sarlat... Elle qui se présentait parmi trois ou quatre candidats masculins... Porter l'affaire sur ce terrain est osé.

Il haussa le ton de la voix :

LA FICELLE EST GROSSIERE. Trop pour que mesdames la juge et procureur se laissent abuser.

Il se rassoit

Par ailleurs, étant de par ma formation cléricale intéressé au latin et au grec, je trouvais aussi que l’acharnement de Madame la Comtesse ressemblait de bien près au comportement de Megaera, l’une des déesses de la vengeance. Mais si Madame la Comtesse ne le savait point, voilà la lacune comblée. J’espère que de se voir comparée à une divinité, fût-elle furieuse, aura l’heur de lui plaire...

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
Reprenons la phrase de Dame Cookiebambou qui a « autorisé » Monseigneur Humbert à lui ordonner de se taire, à la dénigrer et ainsi ternir sa réputation aux yeux de tout le comté.

"Messire Humbert Monsieur Le Comte du Périgord et de l'Angoumois Alistiel sera parfait .Il a toutes les qualités pour REUSSIR »

Dame Cookiebambou, au travers de cette phrase, cherche simplement à rassurer Monseigneur Humbert quant à la capacité de Sieur Alistiel à mener à bien sa tâche, malgré l’absence de Monseigneur Nolivos au sein du conseil.

Je ne vois pas en quoi cette affirmation peut justifier la réaction outrancière de Monseigneur Humbert : à quel titre se permet-il de donner un ordre à Dame Cookiebambou et d’utiliser le qualificatif de « megère » à l’encontre de Dame Cookiebambou ?

« Mais que la mégère se taise une fois pour toute, par Aristote ! »

Je perçois DANS CETTE PHRASE ORDONNANT LE SILENCE, et l’usage du terme "mégère" à l’égard d’une femme, qui s’intéresse à la politique comme il en est le devoir de tout citoyen, une pointe de phallocratie, ne s’adressant pas à elle comme à n’importe quel citoyen mais comme à une femme qu’il souhaite renvoyer à un rôle subalterne. Il choisit bien un terme spécifiquement méprisant à l’égard des femmes.

Durant la période difficile du choix du comte par ses conseillers, Dame Cookiebambou a exprimé, comme d’autres personnes, son désir de voir Sieur Alistiel nommé Comte du Périgord et de l’Angoumois. A de nombreuses reprises, il lui a été reproché de n’être que la porte parole de son mari. Elle a également fait part de ses craintes sur les différentes halles, devant l’imminence d’une révolte des habitants du Périgord et a tenté d’appeler les habitants au calme, sachant pertinemment qu’un bain de sang ne ferait qu’aggraver la situation. Quelques personnes ont tenté de la faire taire car il ne voit en elle que la moitié de son époux. Mais elle existe bien, a ses propres idées, ses sentiments, ses émotions.

Mégère : femme emportée, acariâtre et méchante. Dame Cookiebambou ne s’emporte pas.

Acariâtre : adj. (de Saint Acaire, évêque de Noyon, qui passait au VII S. pour guérir les fous) d’une humeur difficile à supporter, hargneux, grincheux.

Dame Cookie n’est en rien hargneuse. Elle est calme et n’agresse en aucun cas son interlocuteur. Elle a toujours su, en toute circonstance, rester polie et courtoise. C’’est bien ce qui agace ses détracteurs, qui ne la comprennent pas. Ils devraient pourtant prendre exemple sur le respect qu’elle a vis à vis de ses interlocuteurs
Elle tente par ses interventions d’appeler au calme, de rassurer la population et non pas à provoquer comme certains aiment à le penser.

D’ailleurs, Monseigneur Humbert irrité par le fait que Monseigneur Nolivos n’ait pas été élu comte a perdu le contrôle et a insulté Dame Cookiebambou, au risque, non pas de blesser sa fierté, mais de ternir son honneur et sa réputation, aux yeux de tous. C’est d’ailleurs ce genre d’accusation qui entraîne les lecteurs de la gargotte à penser que Dame Cookiebambou serait hargneuse et à déformer ses paroles qui sont, somme toute, bien anodines. Elle devrait inspirer, à tous, le respect de par son attitude généreuse, et courtoise..

Enfin, compte tenu du fait que Monseigneur Humbert a accepté de paraître devant notre cour :

Je requiers, uniquement, une admonestation afin de lui inculquer la nécessité de garder son contrôle en toute circonstance.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
Tete de Fer se lève et s’approche de la barre, regardant Madame le Procureur avec scepticisme.

Tete de Fer se lève et s’approche de la barre, regardant Madame le Procureur avec scepticisme.

« Madame le Procureur semble bien apte à interpréter les paroles des unes comme propos posés et de concorde et les paroles des autres comme propos méprisants ou salissants... Peut-être pourra-t-elle nous expliquer une autre fois d’où lui vient une si grande sagesse.
Certainement pas de la manipulation du dictionnaire, ou bien elle aurait vu que la langue française propose le terme de « mégère » pour qualifier un certain comportement d’un certain type de femmes, certainement pas de toutes, et qu’il existe sans doute un autre qualificatif pour parler d’un certain comportement d’un certain type d’hommes équivalent. Ce mot n’a rien de « phallocratique » ni de « mysogyne », ou bien il faudra se tourner vers nos ancêtres qui nous ont transmis notre langue telle qu’elle est... »

Tête de Fer se tourne vers Madame le juge :

« Toutefois, je m’en tiendrai aux faits, et les rappellerai ici afin que Madame le Juge puisse statuer en âme et conscience.

Monseigneur Humbert, irrité par l’attitude velléitaire de Dame CookieBambou, lui a dit de se taire, l’affublant d’un mot qui à ses yeux –et à ceux du dictionnaire d’ailleurs- la qualifiait le mieux.

Dame CookieBambou s’en est sentie vexée, et a inventé je ne sais quelle insulte, et je ne sait quel complot contre sa personne ou bien contre le fait qu’elle soit une femme. Elle a également –mais cela n’est pas le propos finalement, Madame le Procureur – imaginé je ne sais quel bain de sang lors que quelques personnes parlaient d’une simple manifestation, parcourant les Halles en poussant de hauts cris... Si ce n’est pas là une attitude emportée et irréfléchie...

SednaX, abbesse de Sarlat, nous a témoigné que Sieur Humbert n’avait pas une once de mysogynie ou de phallocratie en lui. Elle nous a par ailleurs éclairé sur ce que d’autres personnes pensent de l’attitude générale de Dame CookieBambou, ce qui semble appuyer la justesse du qualificatif employé.

L’argutie de Dame CookieBambou et de Madame le Procureur s’en trouvent ainsi dénuée de fondement.

Je renouvelle donc ma demande : que mon client soit relaxé –mais en cela Madame le Procureur est d’accord avec moi.

Si par ailleurs admonestation il devait y avoir, qu’elle soit faite aux deux partis, et que Dame CookieBambou soit quant à elle encouragée à réfléchir sur le véritable but de la justice et de la machine judiciaire, qui n’est certainement pas de soigner les egos blessés, mais bien plutôt de statuer sur de véritables affaires.

Madame le Juge, la justice est entre vos mains. »

Sur ces derniers mots, Tête de Fer salue, et retourne à sa place, à côté de son client.

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
Tête de Fer s’avance à la barre, et s’incline devant Madame le Juge et Madame le Procureur.

« Madame le Juge, Madame le Procureur, mes respects. Je représenterai en tant qu’avocat mon client, l’Evêque Humbert, dans cette affaire.

Bon, reprenons les faits : mon client venait présenter au Comte nouvellement élu tous ses respects, regrettant au passage que le Cardinal qu’il avait soutenu au cours des élections ne siège point parmi les conseillers, lorsque Dame CookieBambou, une fois n’étant pas coutume, ne pût retenir sa vindicte à l’égard de l’Evêque et l’attaquât, comme elle l’avait fait à maintes reprises lors des jours précédents.

Comprenez l’ire de mon client, qui alors qu’il payait de respect et se pliait aux obligations sociales normales pour un homme d’Eglise de son rang, de se voir pris une fois de plus comme cible de notre vengeresse Baronne... Il se devait donc de faire remarquer à l’impétrante le manque de goût de son intervention, ce qu’il fit, la qualifiant du mot de notre langue au sens le plus approprié pour une personne de son sexe ayant un tel comportement : une mégère. »

Tête de Fer récupère sur son tas de velins un lourd volume, un lexicon, et l’ouvre à l’emplacement d’un signet.

« Je lis, afin de rafraîchir la mémoire de tous sur ce qu’est une mégère :MÉGÈRE, Femme méchante, acariâtre, qui s'emporte facilement... Voyons, voyons...ah ! ACARIÂTRE, adjectif, Qui manifeste son constant mécontentement par une humeur hargneuse et déplaisante...

Ma foi... Cela semble tout à fait correspondre à l’attitude de Dame CookieBambou : on ne peut pas dire qu’elle ne s’emporte pas facilement, il suffit d’aller voir sur notre Halle de Sarlat, ou bien sur notre gargotte, pour le comprendre. On ne peut pas dire non plus que Dame Cookie ait manifesté du contentement à l’égard de mon client et de son Eglise dans ses messages, ni montré une humeur plaisante, ou pacifique à son encontre.

Ces deux définitions me semblent parfaitement appropriées aux circonstances. Si Dame CookieBambou se comporte comme une mégère vis à vis de mon client, je ne vois pas pourquoi la justice devrait la protéger de se faire dire son fait, n’en déplaise à l’intéressée.

Allons, la justice à autre chose à faire que de constamment être dérangée pour de telles vétilles, et il serait peut-être temps que Madame la Baronne le comprenne, et apprenne à régler ses différents autrement qu’en encombrants les bureaux du Palais de Justice de complaintes injustifiées.

Je demande donc la RELAXE de mon client, et que le tribunal explique à Madame la Baronne qu’elle devrait mieux réfléchir avant d’utiliser la machine judiciaire pour soulager sa fierté blessée. »

Ayant terminé, Tête de Fer se dirige vers son banc et attend patiemment la suite du procès.

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
SednaX ayant été appelée à la barre par Monseigneur l'évèque Humbert, elle s'était rendue au Palais de Justice. La question était de savoir si l'accusation de Dame CookieBambou, traitant le Sieur Humbert de misogyne, était fondée.

"Mesdames les Juge et Procureur, Messieurs les avocats, je pense que ma simple présence ici peut témoigner du respect que j'ai pour Monseigneur Humbert. Comme il vous l'a dit lui-même, je suis une femme, si jamais cela ne se voyait pas ^^ et lorsque j'ai proposé ma candidature à la cure de Sarlat, j'étais une femme parmi quelques hommes, ce qui n'a pas empêché que je sois mise sur un pied d'égalité avec eux, ma candidature ayant été examinée au même titre que les leurs. En aucun cas Monseigneur Humbert n'a fait preuve de misogynie et ce depuis aussi longtemps que je le connais, c'est-à-dire depuis avant même son installation dans le Périgord.

Dans quelle mesure une qualification, qu'elle quelle fut, à l'encontre de la Dame CB (permettez moi l'abréviation ^^) peut-elle être qualifiée de misogyne ? Il semblerait que si elle avait été un homme avec la même attitude générale qu'elle a, le résultat eût été le même : une remarque, certes désagréable, mais au masculin.

De plus, l'avocat Sieur Tete De Fer a suffisamment expliqué que la Dame CB avait une attitude généralement agacante pour ceux à qui elle s'adresse, ce qui a eu pour résultat de se voir, disons, quelque peu remballée ...
D'après ses propres dires, elle est polie et courtoise, et cela, l'on ne peut le lui retirer (enfin du moins souvent, mais il arrive à tout le monde de s'emporter, n'est-ce pas, Ma Dame ?) mais elle a le don d'intervenir pour irriter les gens en toute politesse, et ce sont ses interventions systématiques qui à la longue, finissent par lui faire subir leurs conséquences. Ne dit-on pas aussi qu'une mégère est une femme qui ne peut s'empêcher de dire son avis même lorsque celui-ci n'est ni constructif ni intéressant ? Le terme reste donc juste, tout comme l'a démontré le Sieur Tef (permettez moi l'abréviation ^^)."

Après un tel discours, SednaX rougit un peu d'avoir tant parlé, attendit qu'on lui fasse signe et se retira de la barre pour attendre la fin du procès.

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
a Comtesse Cookiebambou de Brantôme pénètre dans la cour du Tribunal.
Elle effectue une révérence pour saluer les Membres qui siègent.En levant la main droite ,sur
la Très Sainte Bible ici présente ,je jure de dire la vérité ,rien que la vérité.
" Le samedi 8 juillet 1454 ,je suis allée me promener à Périgueux.J'ai lu les messages
qui sont mis dans la gargote de la ville.Quand je suis arrivée à celui de l'évèque Humbert
qui féliciait Monsieur le Comte Alistiel tout en ayant un mot pour le Cardinal (il aurait
aimé que ce soit le Cardinal qui fut le Comte du Périgord) ,j'ai répondu d'une façon
polie et courtoise :"Messire Humbert ,Le Comte du érigord et de l'Angoumois Alistiel sera PARFAIT"
Voilà la teneur de mes propos.Je ne vois pas pourquoi ,je n'aurais pas le droit d'exprimer mes
respects envers Monsieur le Comte Alistiel.Quelle ne fut ma surprise de lire peu de temps aprés,
je devrai dire de voir que j'étais traitée ,je cite les propos de l'Evèque Humbert "Mais que la mégère
se taise une fois pour toute,par Aristote.
La définition que vient de donner l'avocat est :Mégère :Femme haineuse ,acariatre,et méchante.Je considère
ces propos comme des insultes et de la diffamation.De plus je considère la défense de l'avocat Tete de Fer
pour le moins surprenants.Il est clair que l'on ne veuille pas Sur la halle de sarlat ,je m'exprime de façon courtoise et polie ne vous en déplaise
Monsieur l'avocat.Je fais remarquer à la cour que tous les messages polis ,corrects que je fais poster à Sarlat,sont
souillés .Je ne vois d'ailleurs pas le rapport de la halle de Sarlat et les propos tenus dans la Gargote
Périgourdine qui sont évoqués ici.
Mesdames ,Monsieur ,les membres de la Cour ,je tiens à vous dire que je
réflèchis toujours à mes propos avant d'écrire contrairement à ce qu'on voudrait vous faire entendre.
Je ne considère pas que les propos tenus par l'Evèque Humbert soient des "vétilles".Je suis certes la Comtesse
de Brantôme ,mais avant tout ,je suis une Femme ,une Dame ,et de tels mots n'ont pas être à prononcés ou
à être dits devant la Gente Féminine.Il serait bon que les Dames soient enfin respectées.
Je crois en la Justice de mon Royaume et sait qu'elle est à l'écoute des habitantes et habitants.Pourquoi les femmes devraient
accepter de tels mots ,je vous le demande."Je vous remercie de m'avoir écoutée"
Dame Cookiebambou
Comtesse de Brantôme se retire en saluant respectueusement la Cour

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
Mes respects Madame le Juge, je soussignée Chevalier_dhaillon habitante d'Angoulême.

Voici mon témoignage:

je parcourais la gargote et je lus que Messire Humbert félicitait notre nouveau comte Alistiel tout en regrettant à nouveau que Monseigneur Nolivos n'avait pas été retenu pour le seconder dans sa tâche.
La Comtesse Cookiebambou lui a très justement répondu que notre Comte serait parfait et avait toutes les qualités pour réussir. Rien de particulier en somme, ça n'était point agressif.
Messire Humbert semble avoir été irrité par l'intervention de la Comtesse et s'est permis de la traiter de mégère, ça m'a semblé être un qualificatif assez péjoratif pour répliquer à la Comtesse Cookiebambou. Ma réaction ne s'est pas fait attendre et j'ai répondu je cite:
quote Eh bien Monseigneur ce n'est pas digne d'un homme d'église de votre rang de traiter ainsi une Comtesse.

Les représentants de l'église ont des leçons de savoir vivre à recevoir il me semble.

Je ne pense pas que Dame Cookiebambou vous ai manqué de respect elle

C'est vous qui soulevez la polémique en regrettant une fois de plus que nolivos ne fasse pas^partie du conseil, il en a été décidé ainsi, et comme vous les dites si bien les voies d'Aristote sont impénétrables, ne soyez pas amer Monseigneur" /quote

Messire humbert a donné une définition très approximative du mot "mégère"
je me suis donc empressée de chercher la définition exacte dans le dictionnaire et j'ai à nouveau posté la réponse suivante:

quote Mègère : n.f. (de Mégère, n.pr., lat. Megaera, gr. Megaira, une des furies). Femme acariâtre, emportée et méchante 'syn. (harpie).

Je ne veux pas vous contredire Monseigneur mais nous n'avons pas le même dictionnaire, pourtant le latin ne vous est pas inconnu.

Vos propos sont pour le moins euphémiques Monseigneur./quote
Je pense que la réaction de Messire Humbert n'était absolument pas justifiée, il a incontestablement manqué de respect à la Comtesse cookiebambou et comme je lui ai répondu c'est indigne d'un homme de son rang.

Je déclare avoir fait une dépostion sincère et véritable.

Verdict
Citation :
L'intitulé du topic "Alistiel, nouveau comte du Périgord" n'aurait point du laisser place à de tels débordements.

Cette affaire a pris une ampleur démesurée à cause d'une incompréhension de chacune des deux parties l'une envers l'autre surtout lorsque je lis chacune des plaidoiries.

Messire Humbert venait présenter ses félicitations au nouveau comte élu en exprimant le regret qu'il avait de ne point voir messire Nolivos le seconder.
Suite à cela Dame Cookiebambou intervient pour vanter les capacités du nouveau comte sortant ce qui a rouvert les débats qui, bien que n'ayant rien à voir le topic , n'est pas le problème le plus grave ici.

Le problème le plus grave se situe ici. A partir du moment ou lorsqu'un débat est ouvert et que chacune des deux parties souhaite exprimer leur divergence d'opinion ,l'emploi de qualificatif comme "mégère" ne fait plus du tout parti de l'échange. Messire Humbert porte un jugement péjoratif en la personne de Dame Cookiebambou et ceci sort totalement du débat puisque cela en devient une attaque personnelle. Dame Cookiebambou est toujours restée polie et courtoise dans ses propos , cette attaque personnelle est donc injustifié dans cet échange meme si beaucoup de personne pensent le contraire. Les brimades gratuites telles que celles-ci ne font qu'envenimer les choses et rendre l'ambiance détestable et nous ne pouvons nous permettre de laisser de telles choses se produire.

Je demande donc à Messire Humbert de mesurer ses propos à l'avenir et tiens à la prevenir que la justice ne sera point conciliante avec de tels actes si cela venait à se reproduire.

Cependant bien que les propos étaient déplacés , j'ai décidé de relaxer Messire Humbert pour les raisons suivantes

Premièrement lorsque je lis la plaidoirie de madame la comtesse, j'y percois de la confusion lors de l'interprétation des propos de Messire Humbert, je cite".Quand je suis arrivée à celui de l'évèque Humbert
qui féliciait Monsieur le Comte Alistiel tout en ayant un mot pour le Cardinal (il aurait
aimé que ce soit le Cardinal qui fut le Comte du Périgord) " Dame Cookiebambou fait une interprétation des paroles de Messire Humbert qui meme ,s'il eusse souhaité que le cardinal Nolivos soit comte , ce n'était point la signification de ses propos ici:"Mes respects, monsieur le comte. J'eus aimé que Nolivos puisse au moins vous seconder dans votre tâche. Les voies d'Aristote sont parfois impénétrables" . Seconder Messire Alistiel sous entendait tout simplement qu'il regrettait la démission de Messire Nolivos au sein du conseil.Par conséquent je doute que l'intention initiale de la comtesse était de rassurer Messire Humbert concernant les capacités du comte Alistiel.

De meme Messire Humbert a présenté ses excuses très peu de temps après qu'il se soit rendu compte que ses propos avaient bien évidemment froissé en toute logique Madame la Comtesse ce qui montre que Messire HUmbert a pris conscience de ses torts ici.

Je ne redemanderai donc pas d'excuses publiques envers la personne de Dame Cookiebambou car j'estime qu'elles ont déjà été faites.

Je me permettrais juste de rajouter qu'il faut etre plus conciliant avant de porter plainte pour de telles affaires devant la justice. Les excuses ayant été faites pourquoi vouloir maintenir une telle plainte.Je suggererais plus de tolérance à l'avenir.

Je considère également que la mysoginie n'intervient aucunement dans cette affaire.

Amerzone essuya les quelques gouttes de sueur sur son front et frappa d'un coup vif le pupitre.

Affaire classée!!!!

Peine
Citation :
Relaxé


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