Philios
Enlumineur
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 |  Sujet: Giom – Escroquerie – Relaxe – 05 Avril 1457 Mar 29 Mar - 14:31 | |
| Giom – 05 Avril 1457 – Relaxe – Escroquerie
Juge : Caro Maledent de Feytiat
Procureur de l’Accusation : Lara60
Procureur du Réquisitoire : Lara60
Témoins de l’accusation :
 Patricius_2
…
Témoins de la défense :
Crystalderoche
Chanchan2
Relaxe
Verdict rendu le 05 Avril 1457
Minutes du procès :
- Citation :
- Acte d’accusation :
Votre Honneur,
Nous sommes ici aujourd'hui pour une affaire de spéculation.
En effet, messire Giom, artisan Tarbais possédant un moulin a acheté sur le marché, de la farine...
Qu'est qu'un meunier peut bien faire avec de la farine me direz vous ? Tout simplement la revendre en pensant passer inaperçu....
Seulement, il a fait l'erreur de croire que le vendeur le laisserait agir sans rien dire...
Messire Patricius, qui avait mis cette farine à bas prix sur le marché afin d'en faire bénéficier sa fiancée qui est boulangère, a écrit à l'accusé afin de lui expliquer la situation et de lui demander de bien vouloir lui rendre ses produits.
Qu'il le refuse, s'il avait été boulanger, pourquoi pas, étant donné que rien ne l'y obligeait, mais là, il fait le même métier que la victime.
Messire Giom n'a pas daigné répondre au courrier envoyé par la victime ni à celui du lieutenant pour la conciliation. Pourquoi une conciliation ? Parce qu'à peine dix minutes après avoir acheté cette farine au prix de 13 écus le sac, messire Giom l'a revendue au prix de 14,60 ! Chose qui passerait, habituellement, inaperçue étant donné qu'il est meunier mais pas lorsque l'on sait d'où lui provient cette farine !
Neuf sacs ont été ainsi achetés et revendus, ce qui cadre avec la loi de notre coutumier concernant la spéculation et je cite :
3.La spéculation de masse est interdite sur le territoire béarnais. La spéculation de masse consiste à acheter plus de 5 marchandises sur un marché et à les revendre à des prix supérieurs sur le même marché. L'achat puis la revente du même produit à un prix moins élevé n'est pas répréhensible. La spéculation de masse est considérée comme une escroquerie sur le territoire Béarnais.
Je rappelle à l'accusé qu'il a la possibilité, s'il le souhaite, de faire appel à un avocat à cette adresse :http://les-avok-haillons.forumchti.com/forum.htm
La parole est à la défense.
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense :
Je viens de voir à l'instant que j'étais en procès, pour avoir soit disant fait de le spéculation.
Je voulais simplement m'excuser de ne pas avoir répondu aux divers courriers, simplement parce que je ne les avais pas vu.
J'ai en effet acheté par erreur de la farine à 13 écus, sans faire attention, car le prix de la farine était au prix du blé que je voulais acheter. A aucun moment je n'ai voulu gagner sur le dos d'autres paysans comme moi.
Il est vrai que je vends ma farine à 14.60 écus et vous pouvez le constater, c'est le prix le plus bas du marché. Au moment où je vous fait cette plaidoirie, la farine en vente au prix le plus bas est à 14.90 écus. Si je voulais gagner plus, je vendrais ma farine plus chères tout simplement.
Et si je vais peu sur les royaumes en ce moment, raison pour laquelle, je n'ai pas lu les courriers, c'est parce que mon ordi bugue à chaque fois que j'ouvre une fenêtre et les rares fois où j'arrive à acheter quelque chose sur le marché, j'en suis heureux d'avoir réussi.
Pour vous prouver ma bonne foi, je suis pret à rendre cette farine au prix le plus bas
Voila ce que je peux faire au mieux
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation :
*Lara écouta les différents témoignages, elle se demanda si l'accusé avait toute sa tête...Quels étaient ces mots incompréhensibles ? bugue ? ordi ? Serait ce un sorcier ? A tenir à l'oeil celui là... *
Messire, je crains que vous n'ayez pas compris ce qu'était une spéculation, cependant, et puisque vous avez fini par rendre cette farine, je vais me montrer clémente. Mais si jamais je venais à entendre parler de vous encore une fois, je puis vous assurer que je le serais beaucoup moins.
Votre Honneur,
Etant donné que l'accusé à rendu la farine et ce, moins cher que le prix auquel il l'avait eue,
qu'il s'agit là de sa première infraction, et qu'il ne me semble pas avoir toute sa tête...
Je demande exceptionnellement la relaxe.
En espérant ne plus entendre parler de vous messire Giom, faites attention à l'avenir à bien vérifier ce que vous achetez.
Je vous remercie de m'avoir écoutée.
*Lara retourna à sa place, se demandant si l'accusé allait encore parler et s'il allait expliquer ce qu'étaient ces mots bizarres qu'elle n'avait point compris.*
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense :
Votre Honneur,
La justice a su écouter ce que chacun avait à dire et je vous en suis très reconnaissant.
Il est vrai qu'il m'arrive d'employer certains mots "inconnus" que l'on retrouvent dans mes poèmes , mais qui se trouvent à chaque fois dans un contexte bien précis.
merci de votre jugement et encore une fois, je vous avoue que je n'ai pas voulu faire de spéculation, loin de moi ce mot.
Vous n'entendrez plus parler de moi, sauf peut être au travers de certains de mes poèmes.
Je suis heureux que chacun ait bien pris en compte cette vérité que je clamait.
- Citation :
- La défense a appelé Crystalderoche à la barre :
Bonsoir...
Je viens témoigner en faveur de messire Giom, qui m'a revendu la farine qu'il avait intercepté par erreur...
Je tiens à votre disposition le screen qui le prouve et je tiens à rajouter que messire Giom m'a renvendu la farine à un prix plus bas qu'il ne l'a achetée, dans le but de racheter son erreur...
Que justice soit rendue en toute équité !
Messire Giom a fait une erreur, et l'a réparée dès qu'il l'a pu.
Je pense donc, dans ces conditions, qu'il n'y a pas lieu de poursuivre messire Giom, et je vous joins la preuve de ce que j'avance :
- Citation :
- La défense a appelé Chanchan2 à la barre :
Je suis lieutenant de la ville de Tarbes et amie de dDame Crystalroche et Messire Patricius2. Toutefois je témoigne que messire Giom m'a semblé étre un artisant digne de confiance , de votre confiance et que sa diligence à rembourser ses involontaires victimes doit plaider en sa faveur. POur ma part je l'insite vivement à continuer son métier en étant toutefois un peu plus vigilent sur les prix et régles. Ceci dit tout le monde peut se tromper . Cela m'est arrivé une fois pourtant dieu sait que je suis vigilante sur les règles.
- Citation :
- L’accusation a appelé Patricius_2 à la barre :
Bonjour
Je me présente Patricius_2 meunier à Tarbes.
Effectivement le 18_03 vers 23h30 Messire Giom à intercepté la farine(à 13 écus) qui était prévue pour ma compagne Crystalderoche(boulangère à Tarbes)et fabriqué avec son blé et la revendue immédiatement à 14,60.Je lui ai écrit plusieurs missives sans réponses,à part ce soir(le 23 mars) ou Messire Giom m'a répondu.Dans son courier il me parlait de rendre la farine.
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- Verdict de la cour :
*Cette affaire de farine semblait bien se terminer en fin de compte et verdict j'allais rendre après avoir pris en compte tous les dires*
Messire Giom,
Il semble ressortir de cette histoire que vous ayez en effet commis une erreur même si de vos mots j'avoue ne pas avoir tout compris. Mais comme vous l'avez précisé, vous êtes poète et comprends tout à fait que vous vous soyez laissé prendre par la passion des mots. *sourire à l'accusé*
Par conséquent,
La farine ayant été rendue à un prix encore moindre que vous l'avez achetée, ce qui est tout à votre honneur et démontre votre bonne foi.
La plainte à votre encontre, soit pour escroquerie, est donc abandonnée et rendrais donc mon verdict en ce sens.
Par conséquent, l'accusé Giom est relaxé
Affaire classée
Cependant Messire Giom, je compte bien ne plus vous revoir icelieu et espère vraiment que vous serez plus attentif dorénavant.
Fait à Pau, par le juge Caro Maledent de Feytiat, le 5 avril de l'An de Grasce 1457 | |
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