Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Dabel – TOP – Relaxe – 15 Avril 1457

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AuteurMessage
Philios
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MessageSujet: Dabel – TOP – Relaxe – 15 Avril 1457   Dabel – TOP – Relaxe – 15 Avril 1457 EmptyMar 29 Mar - 6:13

    Dabel – 15 Avril 1457 – Relaxe – TOP

    Juge : Caro Maledent de Feytiat
    Procureur de l’Accusation : Lara60
    Procureur du Réquisitoire : Lara60

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Chouxy
    Arrow

    Témoins de la défense :
    Arrow Quasi
    Arrow Quasi

    Relaxe
    Verdict rendu le 15 Avril 1457



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      Votre Honneur,

      Nous sommes ici, en ce jour du 19 mars, pour une affaire de brigandage.
      En effet, l'accusé, messire Dabel, accompagné de dame Xianfuxi, ont attaqué dame Chouxi alors qu'elle voyageait entre Lourdes et Jaca. Ayant perdu leur trace, le procès n'avait pu être lancé au moment des faits, les accusés s'étant réfugiés en Espagne.
      Ayant été repérés à Lourdes ce jour, nous pouvons enfin rendre justice !

      La victime s'est fait voler ce jour là sa bourse et les marchandises qu'elle transportait, tout ceci s'élevant à une valeur d'environ 500 écus. Vous savez tout comme moi le temps que cela prend à rassembler autant d'argent votre Honneur, lorsque l'on gagne sa vie honnêtement...

      Ces deux brigands n'ont pas hésité à la dépouiller de ses biens, durement gagnés, et de l'abandonner sur ce noeud, affaiblie et désorientée suite au choc subit. J'espère donc qu'ils auront une bonne explication à nous donner quant à cette affaire...

      Je vous cite à présent le texte de loi ayant été bafoué par messire Dabel ce jour là :


      Livre III: lois pénales" approuvé par le conseil de régence du Béarn le 26 avril 1456 a écrit:

      2.Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l'ordre public.




      Je rappelle à l'accusé qu'il a la possibilité, s'il le souhaite, de faire appel à un avocat à cette adresse : http://les-avok-haillons.forumchti.com/forum.htm

      La parole est à la défense.

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Après avoir entendu le témoignage de l'accusée, demande a été faite afin d'éclaircir cette affaire de double procès.
      Il s'avère qu'un procès similaire a bien été lancé en Aragon, j'en ai reçu confirmation à la fois de la comtesse et de son procureur.
      Aussi, dans pareil cas, je suis dans l'obligation de demander la relaxe.
      Je vous remercie de m'avoir écoutée.

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

    Citation :
    La défense a appelé Quasi à la barre :

      * Quasi est a l'extérieur du tribunal avec ses clients. Ils sont très inquiet mais la plaidoirie a été travaillée avec rigueur. Ils ne parleront pas, le François ne leur étant pas du tout familier. Les deux accusés sont appelés a entrer. Quasi attend qu'on l'invite a se rendre à sa place d'avocate*

    Citation :
    La défense a appelé Quasi à la barre :

      * Quasi entre dans la salle du tribunal. Elle s'est apprêtée de manière sobre, vêtue d'un corsage clair et d'une jupe bleue. Le corsage la serre un peu et elle ne cesse de tirer dessus afin de ne pas être déconcentrée durant sa plaidoirie. Elle sourit aux deux femmes représentant le comté*

      Ma Dame le juge, Dame la procureur , je vous présente mes respects. Puisse le Très Haut nous guider dans la voie de la vérité et de la justice.

      Je suis devant vous en ma qualité d'avocate des Avok Haillons afin de représenter le Sieur Dabel et Dame Xianfuxi. Après avoir longuement discuté avec eux, au moyen d'un interprète bien évidement, il ressort que toute cette affaire n'est que pure méprise. En effet, la prévôté pourra certainement en témoigner, mes clients ne maitrisent pas notre belle langue. Alors qu'ils étaient en voyage sur nos belles terres, goutant aux plaisirs de bouche que seul notre royaume peut apporter, aux magnifiques paysages dont notre région est bénéficiaire, buvant le lait au pis de nos vaches...

      *Quasi regarde lara en souriant*

      ...vaches, une étrange aventure leur est arrivée. Les voila enfin sur les routes béarnaises, en route vers..plus loin, un peu perdus au milieu d'un paysage verdoyant malgré les rigueurs de l'hiver, quand sur le chemin un jeune couple marche a contre sens. Mes clients, ravis, comme vous vous en doutez, de faire de nouvelles rencontres n'hésitent pas à s'arrêter devant eux. Voulant se présenter afin de laisser une image courtoise aux autochtones, ils entament une longue discussion. malheureusement, le jeune couple béarnais , probablement déjà tendu par les événements dramatiques qui fissurent le sud ouest, et ne comprenant pas un mot prononcés par mes clients, se sent immédiatement en danger, a tort bien évidement.

      *Quasi reprend son souffle et continue.*

      car voila en réalité ce qui fut dit par mes clients: nouzaffons boukou kombatu, nousomlé plufor, done leblé éla bouf çinon ont krèv. Et bien Dames de la cour, après avoir pris soin de me faire traduire ceci par un interprète agrée, il s'avère que mes clients parlent un patois germanique venant d'une forêt très sombre et méconnue. et ce que je viens avec beaucoup de difficulté de vous citer signifie simplement: "Bien le bonjour nobles gens. Nous sommes en voyage par chez vous et aimerions connaitre le chemin le plus court pour trouver auberge accueillante afin de nous y restaurer car nos ventres affamés réclament pitance."

      et oui, le patois de ses gens là est très riche en nuances et en quelques mots ils résument tout un discours.

      Ainsi, ne comprenant pas, a juste titre nous le reconnaissons, l'aimable demande de mes clients, Dame Chouxy et son jul..et son Louis de fiancé, se sont pensés menacés. Ils ont donc laissé tous leurs biens aux pieds, fins et délicats, de mes clients, puis sont partis en courant.

      mes clients, si peu coutumiers de nos usages, ont vu là simplement un geste de grande générosité béarnaise. Ils se sont même posés la question de l'utilité d'une rame à satisfaire leurs estomacs. Mais ne pouvant refuser un cadeau, cela étant impoli chez eux comme chez nous, ils ont préféré taire leur ignorance et emporter la rame avec le reste des présents.

      Ainsi, Mes Dames de la cour, vous venez d'entendre le récit exact des faits. Nous n'en voulons pas bien évidement aux personnes s'étant crues attaquées, mais je me vois dans l'obligation de demander la relaxe de mes clients.

      Si la cour le permet, je vais simplement traduire, grâce aux quelques leçons que je viens de prendre, ma plaidoirie a mes clients. ils en connaissent bien sur la teneur puisque c'est leur mésaventure dont nous parlons, mais quelques subtilités auraient pu leur échapper.

      *Quasi se retourne vers le jeune couple et leur sourit*

      fou chouriez betment é foufou tézé!

      *Quasi se retourne vers le juge*

      Voyez comme cette langue est concise Dame le juge, en quelques mots j'ai pu leur résumer le procès.

      Je remercie la cour pour sa patience et ne doute pas de son bon jugement.

      *Quasi lisse sa robe, tire sur son corsage et va reprendre sa place prés de ses clients*

    Citation :
    L’accusation a appelé Chouxy à la barre :

      Chouxy se leva et s'avança pour témoigner. Elle parla haut et fort.

      Votre honneur,

      Le 03 janvier de l'an de grâce 1457, alors que je me rendais à Jaca avec un ami, nous avons été attaqués par un homme et une femme. Le Messire était affublé d'un couvre chef, d'une chemise blanche, il portait des braies mauves, des bas blancs et des chausses mauves. Il avait un bouclier et une épée sur le coté gauche.

      Les deux compères nous ont expliqué qu'ils avaient moult fois combattu, et nous ont contraint de leur remettre tous nos biens sans coup férir.

      Ils m'ont ainsi dépouillée de :

      - 250 écus
      - 7 carcasses de cochons
      - 20 miches de pain
      - une rame

      Je n'espère pas récupérer les biens qu'ils m'ont volé durant ce racket, et que j'ai gagné à force de travail honnête, je souhaite seulement que justice soit rendue et que cet homme soit reconnu coupable de brigandage.

      Chouxy retourna s'asseoir et attendit la suite du procès.

    Citation :
    L’accusation a appelé à la barre :


      Citation :
      Verdict de la cour :

        Quelle perte de temps inutile et il est certain que l'on ne peut juger deux fois les mêmes personnes pour le même délit. En ce cas la Cour se voit devoir rendre son verdict par une relaxe.

        *Un regard aux témoins, aux accusés et à l'avocat *

        Dans l'affaire qui nous concerne ce jour, la cour prononce la relaxe pure et simple

        Affaire classée

        *trois coups de marteau*

        Fait à Pau, par le juge Caro Maledent de Feytiat, le 15 avril de l'An de Grasce 1457
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    Dabel – TOP – Relaxe – 15 Avril 1457
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