Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Cornelulus - TOP - Coupable - 24 Mai 1456

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AuteurMessage
Philios
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Cornelulus - TOP - Coupable - 24 Mai 1456 Empty
MessageSujet: Cornelulus - TOP - Coupable - 24 Mai 1456   Cornelulus - TOP - Coupable - 24 Mai 1456 EmptyMar 29 Mar - 6:03

Trouble à l'ordre public - coupable - 24 mai 1456

Procès ayant opposé Cornelulus au Comté du Béarn.

Cornelulus était accusé de trouble à l'ordre public.


Citation :
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
** Le Juge goutait modérément à l'humour large de sillon de l'accusé. Il avait cependant montré un sourire assez ouvert, afin de ne pas contraindre un mauvais comédien en l'accablant plus encore suite à cette piteuse représentation. **

- Peuple du Béarn, voici le verdict de la Cour de Pau.

Les preuves sont formelles, bien que nous devions garder à l'esprit qu'elles puissent être imprécises. Cependant, dans cette affaire, le déséquilibre est flagrant. Témoignages contre l'accusé, registres des douanes, allégations assez peu judicieuses sur la santé mentale et surtout la Vertu de cette Cour. Cela fait beaucoup, vous ne trouvez pas, Messire Cornelulus ?

Entendu que l'accusé ne plaide pas coupable, même suite à l'ouverture faite par le Procureur.
Entendu que l'accusé se voit accable sous la force des preuves, qui font de lui au moins un escroc et un menteur.
Entendu que selon les désirs de notre Bon Roy, nous devons de faire respecter l'ordre et la sécurité sur nos routes,

Nous, Cour de Pau, reconnaissons l'accusé coupable de brigandage avec circonstances fort aggravantes de part ses propos malhonnêtes.
Nous condamnons donc l'accusé à une peine de prison de 2 jours et à une amende de 200 écus. En vertu de la Charte du Juge et après vérification des possession de l'accusé, nous modifions la peine selon le critère de la dangerosité de l'accusé, en lui infligeant une peine finale de 4 jours de prison et une amende de 7 écus.

Puissiez vous ne point revenir en ce lieu...

En ce 24 mai 1456,
Justice est dite, Justice est rendue !

**Il quitta la pièce **
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours et à une amende de 7 écus.



Citation :
Acte d'accusation

*Le Comte entra dans la salle, plein de dossiers sous la main. Il n'était pas content, pas content du tout.*

Messire juge,

Nous voici à nouveau pour un affaire de brigandage.
A nouveau quelqu'un qui pense que la loi ne compte pas pour lui,
A nouveau quelqu'un qui pense qu'il a le droit de détrousser des paysans ayant travailler pour leurs sous.
A nouveau quelqu'un a punir gravement.

Messire , Cornelulus
je vous accuse d'avoir racketter le sieur Aarunggen
Messire Cornelulus, je vous accuse d'avoir enfreint deux des principes du droit coutumier instauré dans ce comté.
Premièrement la critère de bon père de famille, deuxièmement l'universalité d'action.

Il n'est pas difficile a voir ce qui se passerait si tout a coup tout le monde se permettrait d'aller detrousser des innocents voyageurs ni de voir que le fait de racketter une personne cause bien des préjudices aux victimes.

Aussi un des lois pénale est enfreint, je cite:

2.Le brigandage avec ou sans violence n’est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l’ordre public.

Messire juge, permettez moi de vous lire et donner un partie de la déclaration de la victime:

Expéditeur : Aaringgen
Date d'envoi : 2008-05-15 15:18:52

Dame prévôt, bien le bonjour.
Selon les conseils du juge Morkar, je m’adresse à vous pour une affaire de brigandage.
J'ai été, il y a trois jours le cela, lundi 12 de ce mois, attaqué par un brigand à mon arrivé à Orthez. Je souhaite dès à présent, lancer une accusation sur la personne de Cornelulus. Celui-ci a tenté, et réussit, de me voler. Je me suis réveillé quelques minutes plus tard, dépouillé des biens que j'avais avec moi.

12-05-2008 04:25 : Vous avez été racketté par Cornelulus.

12-05-2008 04:25 : Vous vous êtes battu avec Cornelulus (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

Messire juge, il me parait clair qu'une punition sévère s'impose.

Messire Cornelulus vous resterez en liberté durant vostre procès.

Faict a Pau le 15 mai 1456
Jeanjacob de Gilraen


Citation :
Première plaidoirie de la défense

(Je remercie mon avocat P.Desproges pour l’aide qu’il m’a fourni pour ma défense)


Françoises, François,
Bearnais, Bearnaises,
Monsieur l’ex futur président,
Maître ou ne pas mettre, voilà la question,
Mesdames et messieurs les jurés.
Bonjour mon auto, salut ma défense, et mon courroux… coucou.

Oui, mesdames et messieurs les jurés, une fois de plus, cet homme juste et bon qui vous parle, cet homme Dauphinois de souche, Béarnais de racine et Aristotélicien pratiquant, ce noble justicier sans reproche sent vibrer en lui un flot d’adrénaline impétueux qui roule tel un torrent de haine vengeresse dans les rudes veines bleutées de colère rouge qui coule dans ce corps d’athlète impeccablement moulé dans ces vêtements multicolores sous lesquels je vous raconte pas.
La rage qui m’anime c’est la haine du vautour. Pourtant je m’étais couché serein…

Mais cette nuit là, dormant dans mes draps de gala,
J’ai fait un rêve étrange et pénétrant par là.

J’ai rêvé d’un exquis paradis, nimbé d’un ciel fragile aux improbables pluies où s’ébattaient les anges adorables et menus. Des hommes, des femmes, des enfants au rire de cascade fraîche, lançaient vers la nue le chant béni de l’amour universel, tandis que Dieu, immensément radieux –z-et beau, régnait au milieu d’eux : le paradis !

J’étais là, sur un petit nuage, au bord de l’extase, parlant aux oiseaux tout en croquant des fruits sauvages quand soudain ma journée me rattrapa.

Et cette journée messieurs les jurés, c’était la journée du lundi 12 mai 1456 et je ne dormais pas à même le sol ! J’étais bien tranquillement dans mon lit dans cette bonne ville d’Orthez où je réside. Comment alors, je vous le demande, comment aurais je pu être en train de matraquer ce brave homme que je ne connais même pas alors que je dormais ? Et comme tout le monde le sait Dieu béni ceux qui dorment (livre des vertus psaume 53).
Je ne suis coupable de rien mais plutôt une victime hélas.
J’ai longuement réfléchis à notre affaire et je ne vois qu’une solution ! Coup monté !!!

Comment cet homme que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve connaît il mon prénom ? Je vous le demande ?! Il s’agit là d’une arnaque à coup sur.
Pourquoi avoir attendu deux jours avant de porter plainte si ce n’est pour brouiller les pistes de la magouille ?
Comment le seul témoin de l’affaire a-t-il put me voir violenter cet homme alors que lui-même était paraît il en train de se faire brigander ?!! Je m’étonne de voir qu’un homme qui se fait attaquer prend le temps d’identifier l’agresseur d’un autre homme qu’il ne connaît pas !
Coup monté à coup sur je vous le dis !!!

Mesdames et Messieurs les jurés, vous avez devant vous un homme calme et pondéré, élevé dans la religion Aristotélicienne, l’amour des pauvres et le respect des imbéciles.
Ainsi voilà, je suis un non-violent, mesdames et messieurs les jurés et je m’attriste de voir qu’on puisse penser le contraire.
Allez vous accorder de l’importance à un simple témoignage qui avouons le est plus que douteux ? N’allez vous pas accorder le bénéfice du doute à un citoyen Béarnais qui n’a rien demandé à personne est dont le seul tort est d’embaucher à un écu au dessus de la limite fixé ?
Êtes-vous de ces gens qui me jugent à mon allure et mes pieds plats ?

Je plaide donc non coupable mais me plierais naturellement à votre sentence si par malheur vous ne prêtiez aucun crédit à ma parole.


Citation :
Réquisitoire de l'accusation

*Ylanis s'installa, posa son fût, remplit sa chope, la vida cul sec et parti travailler. On ne chipote pas avec les organes d'Ylanis.
Il jeta un oeil sur la cour se disant : ça y es, tu es vieux, tu bosse gratis ! Le célèbre avocat était devenu procureur.*

Votre honneur, mes dames et messires... Je tiens à applaudir la qualité de la plaidoirie de la défense, sûr que si nous étions au cirque celui-ci aurait eut un prix... mais nous sommes dans un tribunal, ne vous en déplaise.

Nous vous remercions néanmoins de nous faciliter la tâche, et je saurais m'en rappeler quand je ferais mes réquisitions.
Votre excellente mémoire vous rappelle que vous dormiez le 12 mai, votre ami Gahia que vous étiez en taverne, et votre amie Bipasa que vous étiez sur les chemins...
En fait il se trouve que vous mentez.
Non content de passer les portes de la ville visage découvert, vous avez signez le registre des douanes pour sortir le 11 mai de la ville pour ne rentrer que le 14... c'est ballot non ?

La victime vous reconnait, un témoin vous reconnait et, à rajouter à cela votre description physique à permit au guet de vous identifier.
Non, nous jugeons pas ici votre allure et vos pieds plats, au contraire, après avoir été rossé par ces dits pieds, la victime les reconnait, à la forme, et à l'odeur.

Et ce contredire n'était sans doute pas dans vos prérogatives, mais il fallait déjà ne pas être très fin pour brigander en Béarn.
L'incivilité de Gahia étant flagrante quant à son faux témoignage, ne sera pas oublié non plus. Il est clair que vous avez demandé à votre ami un faux témoignage, celui-ci étant à l'opposé de ceux des douaniers. Votre parole ne vaut rien.

*Yla lui fit un énorme sourire, puis reprit.*

Mais afin que l'on n'oublie pas que je suis un homme d'une extrême générosité, je vous tend une perche : saisissez-là !

Si l'accusé plaide coupable, fait preuve de remord et présente ses excuses et à la cour et à la victime.
Si l'accusé restitue les biens volés, en l'occurence : deux peaux, deux miches de pain, un seau et 2 écus à un contrôleur judiciaire qui lui sera désigné.
Si l'accusé vend 10 fruits à 5 écus à un contrôleur judiciaire qui lui sera désigné.
Si l'accusé fait don de son épée à l'armée de Béarn via un contrôleur judiciaire qui lui sera désigné.
Le tout avant sa deuxième plaidoirie.

Si à votre dernière plaidoirie vous n'effectuez aucun de ces actes, bravant la justice il sera demandé :
En totalité, une amende de 340 écus pour le Roy et 2 jours de prisons.
En détail :
- Pour frais de justice : 200 écus
- Pour les biens volés : 90 écus.
- Pour le brigandage : 2 jour de prison.
- Pour le faux témoignage : 50 écus.


Citation :
Dernière plaidoirie de la défense

Mesdames et messieurs les jurés,

Je suis pétrifié, terrifié, transi de peur. Le sol se dérobe sous mes jambes flageolantes, mon sang se glace, mes poils se hérissent, mes dents claquent et se fissurent. Toutes mes craintes, mes plus grandes frayeurs remontent à la surface.
Comme je vous le disais dans ma première plaidoirie je suis une victime et c’est déjà très angoissant. Mais aujourd’hui qu’ai-je constaté avec horreur ?! Mon bourreau serait un sorcier, un agent du démon, un suppo de Satan !!
Ah ! Si je n’étais pas figé par cette incommensurable terreur j’aurais déjà pris les jambes à mon cou.
Mais tout s’explique maintenant. Cette fourbe mascarade dont je suis la victime ne pouvait être l’œuvre d’un simple mortel mais belle et bien l’œuvre d’un démon. Que dis-je ?! Ce n’est point l’œuvre d’un démon mais DU démon ! Le mal suprême, le diable avec sa langue fourbe et fourchue, pleine de mensonges et d’infamies.
En plus de s’être fourvoyé seul, ce messire Aaringgen, qui m’accable, a forcé un pauvre homme à témoigner pour lui en usant sans doute d’une magie aussi noire que son âme.

*Pose son pouce sur son front pour repousser le mal*

Nous comprenons mieux maintenant pourquoi ce témoignage était si flou, brumeux et incompréhensible. Cette pauvre âme était manipulée, mais luttant contre cette possession le pauvre homme a sans aucun doute momentanément perdu la raison. Son discours respirait le mensonge mais nous ne pouvons le blâmer, qui aurait pu résister aussi vaillamment au mal suprême ? Ce regard hagard, cet air perdu et cette confusion dans le discours nous a mis sur la piste de la possession. Merci à ce témoin de nous avoir fait part avec ses faibles moyens de sa situation désespérée. En nous disant à sa manière qu’il ne contrôlait plus son corps il nous a implorés de faire fi de ce témoignage démoniaque.

Messire procureur, je suis désolé si vous êtes vous-même aveuglé par ce démon, mais vous n’êtes qu’un homme après tout.

Je vous en conjure mesdames et messieurs les jurés, protégez moi, ne laissez pas cet homme qui a pactisé avec le diable et qui a usé de pouvoirs qui nous dépassent tous, m’intégrer à ses sombres desseins…

*Récite un pater noster et se retire*


Citation :
La défense a appelé Gahia à la barre

Voici son témoignage :
Vous auriez vu ma surprise quand Messire Cornelulus m'annonça l'accusation qu'on portait sur lui !
Figurez vous que ce même lundi 12 mai 1456, moi et Cornelulus nous sommes retrouvés à la taverne "Hèp ença !", située dans une petite rue de la bonne ville d'Orthez, aux alentours de 20h30. Cornelulus et moi sommes bons amis depuis longtemps et nous aimons à nous retrouver en soirée autour d'une bière ou d'une bonne tisane, pour discuter des évènements de la journée.
Mon ami et moi aimons également voyager, et vu notre bonne entente, nous voyageons toujours ensemble. Ayant déménagé récemment à Orthez, nous avons décidé de rester quelques semaines dans notre nouvelle ville, pour rester à s'occuper de nos champs et de nos élevages. Je n'ai pas bougé d'un seul pouce de cette ville depuis mon arrivée, alors dans quel but mon ami Cornelulus aurait-il pu se trouver à plusieurs jours de ma personne sans que je ne m'en rende compte, mais surtout, sans moi! Je vous le demande...

Enfin.. je vous prie de bien vouloir prendre en compte mon témoignage. Ceci est un coup monté.
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