[RP] Pas d'armes pédestre du printemps 1453

J'annonce quel est l'adversaire qui doit m'affronter et une date est fixée. Le jour venu, si l'adversaire ne se présente pas, il y a abandon. S'il se présente, nous nous battons. Je précise alors les coups portés et les atteintes réussies ou non de chacun en toute loyauté, sur un lancé de deux dés à quatre faces dont le résultat détermine l'action décrite dans la table ci-après :

• Sur un résultat de 1 et au dessous - avec malus - vous ne pouvez soulever votre arme et porter de coups.
• Sur un résultat de 2, vous portez un coup, atteignez votre adversaire et le faites chuter. Vous gagnez un point mais vous éliminez votre adversaire..
• Sur un résultat de 3, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une parade.
• Sur un résultat de 4, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une esquive.
• Sur un résultat de 5, vous portez un coup sans atteindre votre adversaire qui a effectué une parade.
• Sur un résultat de 6, vous portez un coup et atteignez votre adversaire sans le blesser. Vous gagnez un point.
• Sur un résultat de 7, vous portez un coup, atteignez votre adversaire et le blessez. Vous gagnez un point et s'il n'abandonne pas, il combat avec un malus de -1 par blessures, sinon vous éliminez votre adversaire.
• Sur un résultat de 8, vous portez un coup, atteignez votre adversaire et le désarmez. Vous gagnez un point mais vous éliminez votre adversaire.

Celui qui aura atteint le plus de fois son adversaire en cinq passes d'armes ou éliminé son adversaire, celui-ci aura gagné le duel.

Le vainqueur du pas d'armes sera celui qui aura le plus porté d'atteintes contre l'entrepreneur du pas, et en cas d'égalité, celui qui l'aura éliminé.

Vous pouvez poster à la suite de ce message votre candidature pour ce pas d'arme.

Les règles sont précisées ci-après, mais il vous faut savoir qu'il n'y aura qu'un affrontement par semaine, soit 7 duels au total du 25 février 1453 au 20 avril 1453, entre chacun des 7 champions inscrits et l'entrepreneur du pas, c'est-à-dire moi...

Un messager s'avançait vers le donjon de Saint-Félix à brides abattues. Sa pauvre monture crachait l'écume par-dessus son mords mais ne ralentissait nullement sa course. Puis elle s'arrêta au pied du donjon alors que son cavalier cria de sa voie la plus forte :
- Moi Ghiraut, coursier des Flandres, j'ai une missive destinée à messire Rekkared de par Guillaume_de_Jeneffe.
Aussitôt l'entrée lui fut offerte et il pénétra dans le domaine du baron Rekkared. Celui-ci s'approcha, ayant été informé de la raison de la venue du Flamand.
- Messire, dit ce dernier, on m'a demandé de vous porter cette missive.
Le maître des lieux déplia le parchemin qui avait quelque peu souffert du trajet malgré les précautions prises par son porteur.

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:

A Rekkared, noble baron de Saint-Félix et archiviste du Royaume, Guillaume_de_Jeneffe, archiviste auprès dudit baron, lieutenant de l'armée de Flandres, sergent de police de la ville de Tournai, maître de l'Université du Royaume, etc..., salut.

Que connute chose soit à vous qu'ayant été informé de l'organisation par vous d'un pas d'armes et ignorant si un anoblissement est préalable à la demande qui va être faite, ledit Guillaume_de_Jeneffe postule son acception en tant que jouteur au sein dudit pas d'armes.

Bene vale te

Donné à Tournai le 22 del mois de février del an de grasce 1454

Rekkared, lu le parchemin et dit au coursier :

« Dites à votre maître qu'il sera le bienvenue. Qu'il sache qu'il est le premier à être inscrit et sera le premier à m'affronter en ces lieux. Faites-lui savoir que s'il ne possède pas l'équipement nécessaire, celui-ci lui sera prêté généreusement pour l'événement. Demandez-lui de me préciser le jour - cette semaine si possible, excepté dimanche - et s'il désire m'affronter à tierce - matin -, à sexte - midi - ou à none - après-midi - [précisez l'heure exactement] ainsi que l'arme qu'il aura choisie - hache d'armes ou épée d'armes. Je l'attendrais alors sur ce champ clos à la susdite date et heure. »

Rekkared proposa au coursier de se reposer quelque peu avant son départ, le temps que soit préparé son cheval.

Rekkared fit envoyer une réponse :

Rekkared a écrit:

A Guillaume_de_Jeneffe, archiviste auprès de nous, lieutenant de l'armée de Flandres, sergent de police de la ville de Tournai, maître de l'Université du Royaume, etc...,

salut.

Sachez que nous, Rekkared, baron de Saint-Félix, nous acceptons de vous rencontrer comme il se doit, ce 25 février de l'an de Pâques 1453 à tierce.

Daté du 24 février de l'an de Pâques 1453.

Sceau de Rekkared

Le lundi V des calendes de mars de l'an de Pâques MCDLIII [samedi 25 février 2006], dès tierce, Rekkared, armé de la hache d'armes à deux mains, attendait de pied ferme sur le premier duelliste sur le champ clos...

En chemin un brigand avait tenté de détrousser un convoi de nonnes devant les yeus du sieur de Jeneffe. Celui-ci, avec les quelques hommes de son convoi, les mirent en déroute mais connurent un grand retard, ce qui les fit arriver avec plus d'une heure de retard à leur rendez-vous dans la lice du Donjon de Saint-Félix.
S'équipant en vitesse, Guillaume_de_Jeneffe se présenta humblement devant le baron du lieu.

- Messire. Je vous prie de pardonner ce retard involontaire. Mais quelques marauds réclamaient une punitio que nous leur avons infligé. En m'excusant encore, je vous prie de commencer l'assaut.

Puis il se mit en garde.

« Vous avez bien fait et vous êtes pardonné ! Mais je vous prie de bien vouloir me porter votre premier coup ! »

Vous portez un coup - score de 5 - mais sans toucher votre adversaire qui a effectué une parade !

« Maintenant, prenez ceci ! »

Et le baron de porter un coup à son tour - score de 5 - mais sans toucher Guillaume qui a effectué une parade !

Voilà, la première passe est faite.

« Vous vous défendez bien messire ! »

- Très beau coup cher baron. Vous avez subtilement dévié mon attaque. Mais ne vous réjouissez point trop vite.

Et Guillaume répondit par une action semblable à Rekkared.

-Cher ami, nous voila de nouveau au point de départ. Mais je pense que cette attque ne vous laissera point de marbre. Et le lieutenant de l'armée flamande s'avança déterminé vers le noble occitan.

Rekkared tenta de porter un second coup - score de 4 -, mais il ne brassa que du vent, Guillaume ayant effectué une esquive...

« Ma foi, vous êtes for habile en harnois de joute, messire Guillaume. A vous ! »

Guillaume se précipita donc sur Rekkared, lui assénant un coup - score de 6 -, l'atteignant au flanc mais sans le blesser. Guillaume gagnait un point !

« Vous n'y allez pas à la légère ! »

La seconde passe était terminée.

« Ces gueux que vous avez rossés vous ont donné de l'ardeur ! »

Ce sera à Rekkared de reprendre.

Rekkared tint fermement sa hache à deux mains et, imitant Guillaume précédemment, il se précipita sur lui - score de 4 -, mais celui-ci fit à nouveau une esquive et Rekkared se retrouva à battre une nouvelle fois les airs...

« Vous pratiquez la sorcellerie Messire Guillaume où je n'y entends rien car vous êtes insaississable ! »

C'était à Guillaume à porter un coup.

- La sorcellerie. Mais vous voulez que la colère dirige mes mains! Jamais je ne renierais notre seigneur. Le seul fait est que j'escrime régulièrement avec cet équipement, que ce soit dans la cour de la caserne ou lors de mes missions au sein de l'armée.

Et Guillaume attaqua à nouveau son adversaire qui malgré ses échecs commençait à faire montre d'une technique déstabilisant quelque peu l'éhéritier de la noblesse hesbignonne.

Et Guillaume, la colère aidant porta un sacré coup à Rekkared - score de 7 -, l'atteignant à nouveau au flanc et défonçant le plastron. Une blessure était à craindre, mais Guillaume gagnait un autre point.

La troisième passe était faite.

Rekkared, reprit son souffle et dit :

« Je jure par devant Dieu, de ne plus vous mettre en colère. Vous êtes trop redoutable. »

Confus, Guillaume s'excusa.

- Cher baron. Point n'était dans mes desseins de vous blesser. La colère a égaré mes gestes. Je vous prie donc d'accepter mes excuses et de ne point retenir les coups que vous m'assénerez.

« Ne vous en faites pas, je tiens là un coup dont vous me direz des nouvelles... »

Rekkared porta un coup - score de 6-1=5 - qui aurait atteint l'adversaire si le baron n'avait été blessé, mais Guillaume para au dernier moment.

« Je pensais vous atteindre, mais vous vous défendez bien. »

Guillaume - qui avait bien compté, car c'était la fin de la quatrième passe -, réussit un fin coup de taille - score de 6 - qui vint atteindre l'adversaire au cuissot dextre de l'armure - cuisse droite - mais sans le blesser. Il gagnait à nouveau un point.

« Cela vous fait 3 points, si je ne m'abuse ? »

Début de la cinquième et dernière passe.

Tel de vent d'autan blanc - vent toulousain -, Rekkared fonça sur son adversaire, lui porta un coup - score de 7-1=6 - et l'atteignit à l'épaulière senestre de l'armure - épaule gauche -, ce qui aurait pu le blesser si le baron n'avait manqué de forces. Ce dernier gagnait un point.

« Voilà que je me dérouille sur la fin. A vous de clore ce duel, messire ! »