Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Williams -Haute trahison - Relaxe - 21 mars 1458

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MessageSujet: Williams -Haute trahison - Relaxe - 21 mars 1458   Williams -Haute trahison - Relaxe - 21 mars 1458 EmptyMer 19 Jan - 6:00

Williams -Haute trahison - Relaxe - 21 mars 1458 Mainepetit6tx
    Comté du Maine

    Procès pour Haute trahison

    En date du 21 mars 1458

    Procès instruit le 7 juillet 1458
    Verdict rendu le 2 août 1458


    Nom de l'accusé: Williams

    Procureur: Rheanne
    Juge: Oldtimer



Acte d’accusation
Citation :
Frim s'avança avec un nouveau dossier un peu différent de l'habituel, ce qui rompait la monotonie. Un voule acte d'accusation à lire, ce qu'elle fit ...

****************************************


Juge : Oldtimer
Procureur : Rhéanne
Accusé : Williamss
Date du procès : 07 juillet 1458
Date des faits : 21 mars 1458
Endroit : Le Mans

Monsieur le Juge, nous Rheanne, Procureur in interim, en la Justice du Comté du Maine, nous présentons devant vous, pour vous exposer le cas de Messire Williamss.
Messire Williams est accusé de haute trahison, pour avoir attaqué et pillé le château de Le Mans en date du 21/03/1458.

En date du 21 mars 1458, Messire Williamss du duché de Bourgogne est arrivé à Le Mans en compagnie de plusieurs autres individus.
Avec ces individus, il a pris d'assaut le château du Mans et s'est installé dans un fauteuil de conseiller comtal et les a aidés à vider les coffres du Comté.
Il y est resté jusqu'au bout et a peut-être été payé par une partie du butin. Il a profité du tumulte provoqué pour la reprise du château pour s'enfuir et échapper à son procès.

Messire Williamss, vous êtes mis en accusation.

Vous avez enfreint :

- les Lois du Maine en date du 21 mars de l�an de grâce 1458, selon les articles suivants :

LIVRE V - DU DROIT PENAL

Article 9.5 : La haute trahison

Les accusations de haute trahison sont décidées par le Conseil sauf dans les cadres définis par le Code Militaire.

* Toute personne se révoltant contre le château du Maine sans autorisation du Conseil sera accusé de haute trahison.
* Toute personne révélant des informations considérées confidentielles sera accusée de haute trahison .
* Toute personne cassant son allégeance au Comte sera accusée de haute trahison.
* Tout membre du conseil se révélant être un espion ou un soldat à la solde d'une autre Province ou d'une organisation criminelle se verra inculpé de haute trahison.

Nous rappelons à cette personne, qu'elle peut faire appel à un avocat reconnu du Barreau Mainois.

Monsieur le Juge, voici les éléments à charge, que nous déposons auprès de Vous :

Preuves :

Relevé de la douane du 21 mars 1458
Douane :
Arrivée au Mans le 20-21 mars 1458 Visiteurs étrangers
Baron_arwin (205) domicilié(e)
à Castres (Comté de Toulouse)
Brunehaut. (5) domicilié(e) à
Craon (Duché d'Anjou)
Cleopatre2 (160) domicilié(e) à
Fécamp (Duché de Normandie)
Eikorc (255) domicilié(e)à
Saumur (Duché d'Anjou)
Estrella.iona(47) domicilié(e)
à Saumur (Duché d'Anjou)
Finam (255) domicilié(e)à
Saumur (Duché d'Anjou)
Garius (255) domicilié(e) à
Sémur (Duché de Bourgogne)
Isatan (156) domicilié(e)
à Saumur (Duché d'Anjou)
Klervia (103) domicilié(e) à
La Flêche (Duché d'Anjou)
Laudanum (36) domicilié(e) à
Bruges (Comté de Flandres)
Lost35 (36)domicilié(e) à
Mortagne (Duché d'Alençon)
Minidingue (174) domicilié(e) à
Saint-Aignan (Duché du Berry)
Robinx (33)domicilié(e) à Nevers
(Duché de Bourgogne)
Rodrielle (49) domicilié(e) à
Joinville (Duché de Bourgogne)
Williamss (218) domicilié(e) à
Sémur (Duché de Bourgogne)


https://2img.net/r/ihimizer/img511/8553/preuveminidingue.jpg

J'en ai terminé.

Première plaidoirie de la défense
Citation :
Suite au gentil petit courrier du tribunal du comté, Williamss avait du s'écarter pour un moment du stand BAFFE, afin d'organiser leur défense.
Le Maine, par on ne sait quel miracle avait aujourd'hui décidé de venir les juger ici, en bourgogne! Belle coopération judiciaire, mais visiblement si lente !
Quelques courriers de ci de là et une demande de procès public plus tard, la réponse ne se fit pas attendre

Expéditeur : Umondel de Virloinval, Juge de Bourgogne
Date d'envoi : 2010-07-08 22:57:35
Bonsoir Messire,

Je n'accède pas à votre demande, eu égard au risque de débordements dommageables pour la Justice, dans le contexte de la campagne électorale 'particulière' actuelle.

Le mélangisme des genres n'est pas souhaitable.

Puis-je me permettre de vous rappeler que vous avez 48h pour déposer votre première plaidoirie au Tribunal, et que je suis plus qu'à cheval sur ce point.


Umondel de Virloinval
Juge de Bourgogne


Mais qui pouvait bien être dupe. Si ce procès n'avait aucun lien avec la campagne politique actuelle, comment ce faisait il qu�'il n'avait eu lieu plus tôt, alors qu'il n'avait point quitté la bourgogne depuis plus de trois mois?
La perfidie allant souvent de paire avec la couardise, certains ne semblaient point en manquer!

Réponse identique quand une amie avocate fit la demande d'un délai supplémentaire pour qu'il prépare sa plaidoirie, Will devrait donc ce débrouiller seul et vite, pour la première qui ne devait plus tarder.

C'est donc avec sa douce Gari, également éclaboussée dans l'histoire, qu'il se rendrait au tribunal.
L'acte d'accusation était lourd. Haute trahison envers le comté du Maine.
À la foi triste et risible, quand on savait exactement ce qu'il en était !

Le procureur avait récité son guide-âne, fraîchement dicté à la va vite par son homologue mainois, mise en scène navrante et plate.
Enfin allait venir son tour et lui permettre d'apporter un peu de panache à ce procès jusqu'ici si terne comparé à ce qu'il devrait en être.
Williamss se leva donc pour se présenter devant MONSIEUR LE JUGE, grand manitou de la justice qui tombe a pic, sieur Umondel de Virloinval.

Monsieur le juge, messieurs dames les jurés et autres privilégiés qui avait l'honneur d'être présent en ce lieu, je vous salue.
Williamss s'inclina avec grâce devant l'assemblée, l'art du rond de jambe étant devenu chez lui comme une seconde nature.
Puis, toujours en gardant fière allure, il commença son récital.

Laissez moi déjà vous remercier de cette succincte présentation des faits, et je tacherais lors de ma démonstration, d'y apporter les éléments vous manquant quant a ma participation dans cet événement.

Mais avant ceci, il me semble utile de revenir sur la forme de ce procès. La première chose qui m'a surprise, c'est d'avoir le droit de me faire représenter par un avocat, reconnu du barreau mainois sans plus d'explication. Nous sommes bien en Bourgogne que je sache, alors excusez moi de ne point connaître la liste concernée, n'y d'avoir accès au coutumier du Maine pour pouvoir construire ma défense.
Et si bien même j'arrivais par mes propres moyens à trouver un de ces avocats mainois! Comment diantre aurais je le temps de le faire venir pour me représenter en un si court délais?
Dans de pareils conditions, il me semble plus être privé de mon droit à avoir un avocat qu'autre chose, non?

De plus, je me suis permis de faire vérifier les minutes du bureau du procureur, et je n'y vois aucune plainte à mon égard.
Pourtant, un procès avec une peinture de bien mauvaise qualité à l'appui est lancé.
Dois je en déduire à une forme de magouille électorale derrière tout ceci?

Maintenant ceci dit, je vais tacher de vous expliquer par mes propres moyens les raisons de ma présence dans cette affaire.
Tout d'abord, il faut nous remonter avant les faits, mois de février et début mars 1458.
Rappelez vous, la zoko faisait trembler la bourgogne, mettant nos villes en alerte par leur présence sur nos sols et obligeant nos armées a manoeuvrer.
Des semaines durant, dame Garius de Baraize et moi même patrouillèrent sous les ordres du seigneur Snell aux côtés d'autres valeureux bourguignons. Car comme beaucoup le savent déjà, je suis en effet homme d'armes et je ne refuse jamais d'en faire profiter mon duché.

C'est d'ailleurs en ce sens, que parallèlement à ces activités visibles, et par un lourd travail en sous marin, nous arrivions avec dame Garius à nous faire accepter par la zoko.
Ainsi infiltrés, il allait nous être facile d'informer la bourgogne sur notre position, la menace sur nos villes et Dijon n'étant toujours pas écartée.
Plusieurs jours, nous dûmes les suivrent ,serpentant à l'aveuglette derrière eux, parfois proche d'une ville d'autres fois non.
Sûrement nous testaient ils!

Si bien qu'ainsi arriva donc le jour du 20 mars 1458 si mes souvenirs sont exacts et la ville du Mans.
Nous arrivâmes comme chaque jour au point de rendez vous et attendions les ordres. Il ne s'agissait point de la première ville traversée depuis notre départ et nul n'aurait pu éveiller nos soupçons plus qu'à l'habitude.
Et les ordres arrivèrent, mais malheureusement bien tard!
Trop pour pouvoir réagir face au constat d'une défense moindre, pour ne pas dire inexistante !
Avisant rapidement Le duc bourguignon du moment, messire Eusaias Blanc Combaz, Baron de Digoine et Seigneur de Saint Robert, qui ne devait point être loin de rejoindre les bras de Morphée, je décidais de privilégier notre couverture et continuer à les suivre.
Le lendemain matin, duché du Maine prit, j'aurais souhaité que l'un de nous se retrouve en bonne situation pour pouvoir verrouiller les coffres.
Mais vous pensiez bien que toutes jeunes recrues que nous étions, nous n'avons point eu la responsabilité de quoi que ce soit, et encore moins celle de vider les caisses. Deux hommes de Finam, dont le malheureusement légendaire Eikorc, étaient déjà en place.

La suite, tout le monde la connaît ou presque
La fuite se fit par l'Anjou qui ferma immédiatement ses frontières aux risques de représailles mainoises.
Le butin, nous n'en vîmes pas une miette, et obtenions l'autorisation de stopper la notre mission. Nous rentrions donc sans traîner en notre belle bourgogne, déjà bien assez impliqués comme ça pour avoir envie en plus de se retrouver coincés dans une guerre.


Will finissant sa prose scruta rapidement la salle voir si l'assemblée ne dormait pas encore puis les salua avant de laisser la parole pour la suite, rajoutant simplement qu'en premier témoin il appellerait messire Eusaias et qu'il se réservait toujours le droit de se faire représenter par un avocat, si par miracle, il en trouvait un qui passait par là.

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
Williamss avait trouvé l'attente interminable. Il lui avait pourtant bien était signalé qu'il ne disposait que de 48h pour poser sa plaidoirie et pas une de plus.
Visiblement, les heures n'était pas les même à son horloge qu'à celle de l'accusation. Pourquoi diantre prendre temps de temps ?

Mais quelle ne fut pas sa surprise, quand le procès fut appelé à poursuivre sans que le procureur ne ce soit présenté à la barre.

Après avoir salué d'un signe de tête amical, le baron de Digoine qui venait ici d'apporter fort belle plaidoirie, Williamss pris sa place à la barre.

Votre honneur,
Que puis je ajouter à tout ceci, ci ce n'est ma surprise devant la tournure de ce procès.
J'ai confiance en la justice qui ne serait être dupe devant toute cette machination.

Témoignage d'Eusalas, témoin de la défense
Citation :
*C'était le jour où le Balbuzard devait se rendre au tribunal. L'affaire opposait, soit disant Williamss et Garius au comté du Maine, mais était plutôt une vile manipulation politique de l'immonde Umondel. Eusaias s'était vêtu pour l'occasion : cotte de maille et croute de cuir. Pourquoi ce choix ? Pour être prêt à donner son point de vue en lice s'il le fallait. Il s'avança donc à la barre et pris la parole après avoir salué les membres du tribunal.*

Nous, Eusaias Baron de Digoine et Seigneur de Saint Robert, venons ici afin d'apporter éclaircissements sur ce cauchemar qui est sur le dos de deux Bourguignons aillant seulement voulu aider. Si certains me connaissent pour mes « talents », ils comprendront aisément le pourquoi de cette affaire. Alors que j'allais accéder au trône de Bourgogne, des zokoïstes, des Lions de judas, des membres de l'eldorado venaient de piller deux villes de notre duché, sans nul doute dû à l'incompétence de certains. J'eus donc décidé de relancer mes services et de faire infiltrer ces groupes de pillard sans foi ni loi et pour cela je rappelais certains de mes anciens espions ainsi que des « nouveaux » ayant ça dans le sang. Ayant trop bien infiltré un groupe, deux des nôtres se sont retrouvés au milieu des combats et ont décidé, après concertation de verrouiller la salle des coffres ! Hélas se fut trop tard.

*Il marque une pause et reprend.*

Ils sont donc rentrés en Bourgogne, coupable d'avoir échoué, coupable d'avoir tenté, mais certainement pas coupable d'avoir pillé. Vous trouverez peut être cela farfelue, mais n'avons-nous pas en Bourgogne un homme de mérite connu pour se mêler aux pillards quand ceci se lancent à l'assaut d'une mairie ? Ce même homme, se sauve t il pas toujours la mairie grâce à cette méthode ? Notre passé nous a toujours montré que SI ! La méthode est bonne si on est assez rapide pour arriver dans le lieu en premier. Mais entre nous : Est-ce vraiment le débat ? Un point de vue plus neutre ferait en sorte que je me demande : Pourquoi le Maine a réclamé ce procès quelques jours avant les élections alors que tout le monde savaient que ces deux personnes étaient en Bourgogne depuis 3 mois au moins. D'ailleurs, pourquoi le Maine aurait il lancé un procès qu'il aurait abandonné ? Oui constatez par vous-même, le procureur n'a pas reprit la parole comme prévu ! La question serait alors : Est-ce vraiment le Maine qui aurait souhaité ce procès ? Ou alors un opposant politique à Williamss comme l'ancien juge Umondel. Je me suis permis d'enquêter quelques peu et sachez ô Bourguignons, que c'est notre ancien et juge de Bourgogne qui à contacté le Maine afin que que le juge mainois fasse parvenir une demande de procès. N'est ce pas méthode Ignoble ? Ce même juge devait défendre son honneur au moment du procès et bien sachez qu'il a préféré mettre son honneur de côté pour tenter de sauver sa carrière politique. Honteux me direz vous ? Oui je suis bien d'accord, honteux tout comme ce procès ! D'ailleurs, le fait qu'un juge réclame un procès ou demande au procureur d'ouvrir un procès, ne le place pas en déraison ? Juge et partie, voilà un autre souci à soulever dans cette mascarade.

Verdict
Citation :
*la Juge avait apporté un soin tout particulier à la conduite de ce procès*

*Elle écouta attentivement les deux plaidoiries de l'accusé, ainsi que le témoignage du Baron Digoine.*

*elle avait laissé un délai plus que raisonnable à la partie plaignante, bien plus que le précédent Juge n'en avait laissé au départ à la défense, donc avait envoyé un courrier au Juge du Maine afin qu'ils puissent trouver un accord sur le verdict

Quand elle reçut enfin la réponse du juge mainois, elle la lut attentivement, puis devint rouge de colère en remarquant qu'aucune discussion n'était possible.

Elle reprit le traité de coopération judiciaire dans le dossier et le relut attentivement.*

'5. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise.
6. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.'

Le juge requerant, loin de lui demander une concertation avait tout bonnement décidé de lui imposer un verdict, verdict tout bonnement ridicule...

*La Juge relut encore une fois le verdict imposé, 40 écus d'amende accompagné de pas moins de 8 jours de prison..tout ça accompagné des salamalecs habituels...

Tranquillement, prenant tout son temps afin de ne pas céder à la colère qui lui aurait fait tout bonnement jeter le courrier directement à la corbeille, elle plia consciencieusement la lettre et en fit une cocotte qu'elle lança ensuite en travers du tribunal*

* Elle tapa ensuite un grand coup avec son marteau réclamant le silence*

Elle décida de rendre son verdict, après avoir jeté un regard sur l'acte d'accusation*

Vu la Charte du Juge, que nous refusons de bafouer
Vu l'Art. 221-1 ,du Codex de Bourgogne
Vu l'Art. 221-2 ,du Codex de Bourgogne
Vu l'Art. 412-6 ,du Codex de Bourgogne
Vu l'Art. 412-7 ,du Codex de Bourgogne
Vu l'Art. 521-2 ,du Codex de Bourgogne
Vu l'Art. 521-5,du Codex de Bourgogne
Vu l'Art. 533-1, du Codex de Bourgogne
Vu l'Art 5 du Traité de coopération judiciaire entre le Comté du Maine et le Duché de Bourgogne

Attendu que le Duché plaignant n'a montré aucun interêt concernant cette affaire depuis l'instruction, sauf au moment du verdict, après relance de nous-même.
Attendu que la Maine n'a déposé aucun réquisitoire
Attendu qu'il nous paraît plus que suspect que cette instruction ait eu lieu juste au moment du déroulement des votes lors des dernières élections ducales, donc il parait évident qu'il s'agit là de rancoeurs électives
Attendu que les faits reprochés se sont déroulés plusieurs mois avant la mise en procès
Attendu que les seules preuves apportées sont irrécevables en l'état
Attendu qu'il n'a pas été permis à la victime de pouvoir être défendue par un avocat comme tel était son droit. L'ancien juge de Bourgogne ne lui laissant pas le temps de mander un avocat du Maine.
Attendu qu'aucun avocat du barreau de Bourgogne ne lui a également été proposé
Attendu qu'il parait clair que l'ancien juge de Bourgogne a participé activement à l'élaboration de la plainte, ce qui est contraire à l'idée que nous nous faisons d'une justice juste et équitable, nous estimons que chacun doit s'occuper de sa partie, la partie du Juge etant essentiellement le jugement, le procureur étant essentiellement la partie procure.
Attendu tous les différents vices de procédure,

Nous, Angelyque de la Mirandole, en nostre qualité de Juge de Bourgogne, procédons à la relaxe pure et simple de l'accusé!

Messire Williamss, vous êtes un homme libre!!

Justice est rendue!!

Fait en la Ville de Dijon, le deuxième jour du huitième Mois de l'An de Grâce de Nostre Seigneur MCDLVIII, par Nous, Angelyque, Juge de Bourgogne, au Nom de sa Grâce Esyllt Duchesse de Bourgogne.

Peine
Citation :
Le prévenu a été relaxé.
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Williams -Haute trahison - Relaxe - 21 mars 1458
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