Alfred555 Enlumineur
Nombre de messages : 853 Localisation : Bergerac Réputation : 0 Points : 2005 Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Naudin - 23.IV.1458 - C - TOP (Racket) Lun 11 Oct - 16:43 | |
| Juge : YsandreProcès instruit par : ZoyahAccusé : NaudinAccusation : Duché du Berry Témoins : Sanction prononcée par la Cour : 3 jours de prison, 50 écus d'amende et 3 mois de bannissement Minutes du procès : - Citation :
- Acte d'accusation
*~*~*~*Procès opposant le Duché du Berry à Naudin, le 23 avril 1458 *~*~*~*
Madame la Juge,
Vu la loi du 27 juillet 1454, faite sous la Duchesse Josybabas relative au respect d�autrui
"Le brigandage avec ou sans violence n�est pas toléré en territoire berrichon. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l�ordre public
Considérant que :
- L'accusé a tenté de racketter Dame Nokomis_Chausiku avec Noan, le 21 avril 1458
(21-04-2010 04:14 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Naudin et de Noan (coefficient de combat 7) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux)[ La joueuse ne sait pas faire de screen]
- L'accusé dont la description nous a été donnée par la victime, a été aperçu par la douanière de Saint-Aignan le 23 avril 1458.
Je demande à ce que l'accusé soit reconnu coupable de Trouble à l'Ordre Public.
Je rappelle que le prévenu possède des droits :
***La proc en fait la lecture***
***Défense des accusés***************************************************
Art. V : Du droit à être défendu par un avocat - Chaque personne a le droit de se faire représenter par un avocat de son choix. - L'Ordre des avocats du Dragon propose de représenter à titre gracieux toute personne qui en fera la demande. http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=823147
Art. VI : Du droit à être libre pendant le procès - Toute personne inculpée peut rester en liberté jusqu'à la fin du procès, seulement si elle n'est pas emprisonnée à la demande d'une instance judiciaire pendant le procès. Dans ce cas, ses geôliers feront le nécessaire afin qu'elle puisse se mettre en relation avec un avocat si elle en émet le désir. A sa demande, ils la conduiront également au tribunal afin qu'elle assure sa défense.
- Le Duc peut entraver la liberté d'un prévenu en l'assignant à résidence ou dans sa ville de séjour s'il estime que la fuite du prévenu peut nuire à la bonne marche des institutions ducales et municipales. Le prévenu devra être informé de la mesure prise à son encontre avant le début du procès.
Art.VII : Du poste de greffier - Le greffier est nommé par le Duc de Berry. Il a pour fonction d'archiver et classer les procès à l'administration Berrichonne. A la demande du juge, il peut être le médiateur entre la justice berrichonne et le prévenu dans le cas de médiation judiciaire. Il doit également se faire le rapporteur des délibérations du Jury auprès du plaignant et de l'accusé. (Loi sur la défense des accusés faite sous Renlie, le 19 avril 1458)
***************************************************************
Fait le 23 avril 1458, à Bourges Pour le Duc du Berry, Renlie Zoyah, Procureur du Berry
Je laisse la parole à l'accusé ! - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée. - Citation :
- Réquisitoire de l'accusation
[HRP : ldg@Noko s'est trompée de procès^^]
Madame la Juge,
Tenant compte que l'accusé n'en est pas à son premier méfait, Qu'il a déjà était condamné pour brigandage en BA, en Rouergue, en Limousin et recherché il y a longtemps en Berry également pour Brigandage.
C'est la parole d'un malandrin contre celle d'un templier !
Et quelle parole...il a fuit comme s'il avait une armée à ses trousses.
Je requière donc à son encontre 3 jours de prisons. - Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée. - Citation :
- L'accusation a appelé Nokomis_Chausiku à la barre
Nokomis avait écouter la défense du misérable être qui se tenait devant elle... Sans mot dire, dans le calme et sans montrer le moindre signe de réaction face à ce qu'elle entendait...
Seul Aristote pouvait savoir à quel point elle avait envie d'éclater le nez et le derrière de ce malotrus.
Entendre de telles inepties à son sujet...
Elle, une Templière qui plus est....
Noko sentait au fur et à mesure que cet individu parlait, une colère sans borne l'atteindre lorsqu'elle entendit:
- Citation :
- Elle est folle cette femme, une mal bip*, faut que son homme s'en occupe un peu.
Aussi, c'est contenant toute sa colère et avec le plus grand sang froid, qu'elle prit enfin la parole....
Madame le juge! Dame le procureur!
Je crois que vous me connaissez de très longues date maintenant...
Pensez vous réellement que je vais me jeter sur cet être abject...???
Noko se tourna vers l'accuser, et ne pu s'empêcher de lui lancer..;
Mais enfin!!!
Comment osez vous parlez de la sorte?
Je suis Nokomis_chausiku de Satinka de Rosslyn. Templière, et tout le monde sait, que nous ne faisons qu'aider les personnes qui en ont besoin.
Nous défendons les opprimés et les nécessiteux, surtout lorsqu'ils ou elles sont agressées de la sorte, et par des manants de votre espèce!!
Dites moi, dans ces conditions, pourquoi, me serais-je jetée sur vous, alors que vous étiez dans un fosser, bien tasser pour mieux préparer votre coup?
Car c'est pour cela que vous y étiez,... n'est ce pas? certainement pas à cause d'une boulasse quelconque....?
Noko le fustigea d'un regard glacial, elle avait pour cet individu que mépris pour avoir essayer de la raquetter. Simple chose sous ses pieds...Qu'elle avais vraiment envie de rebotter une bonne fois, pour son arrogance, et c'est avec un grand effort , que Noko se maitrisait...;, elle lui dit:
Sans doute, baignant dans votre boulasse, ne saviez vous même pas ce que VOUS faisiez...
Vous mériteriez d'aller croupir en prison pour bien longtemps, cela éviterait à pas mal de personne d'être saine et sauve.
Quand à moi, on m'a apprit la chariter et enseigner le pardon, mais au vu et au su de ce que vous avez fait et dit, je ne peux pardonner votre outrage envers mon Ordre, envers mon nom, envers ma famille.
Aussi, Madame le juge, Madame le Procureur, j'espère que vous lui infligerais la sentence méritée auquel cet infect individu a droit....
J'en ai terminer Ma dame le juge, Ma dame le Procureure....
Noko en avait fini pour l'instant, elle se retira, en saluant la juge, et la procureure, attendant au cas où, il y aurait d'autres choses à dire... - Citation :
- Verdict de la Cour
Messire Naudin.
Ne baissez donc point tant les yeux, je me ramentevois parfaitement de vos traits et de votre nom. La fois passée jà, j avais quelque peu pesté contre la désinvolture dont vous aviez fait preuve en ne daignant pas même vous présenter front à moi afin de plaider votre cause, voire même, de présenter des excuses. Ah ! Hélas, je crains de me montrer par trop naïve, parfois. Alors que j�ai du récemment statuer sur le cas de votre compère, le sieur Noan, je m étonnais de ne point vous voir le suivre. A tort ! Bien sûr, vous n étiez pas plus loin qu un pouce de votre compagnon de misère, aussi enclin que vous à détrousser sans vergogne les passants. Ce qui peut faire d un homme un bon brigand (si je puis me permettre) n est pas tant le montant de sa picorée mais sa capacité à ne pas se faire prendre.. Je crains que vous ne soyez pas de ceux-là, messire. J aurais presque envie de vous conseiller de vous reconvertir à d autres occupations, peut être moins excitantes à vos yeux mais plus à votre portée puisque quoi que vous fassiez, les gens d armes ne peinent jamais bien longtemps avant de vous mettre aux fers.
Messire Naudin, à l instar de votre ami, moi Ysandre de Mistra, au nom de notre bien-aimé duc Renlie vous condamne à une amende de 50 écus puis, à trois nuits en nos geôles berrichonnes. Dans ma grande mansuétude, je vous autorise à occuper la cellule jouxtant celle de messire Noan, ainsi aurez-vous le temps de réfléchir cette fois sur les nouvelles voies à envisager. Parallèlement à votre peine de prison vous êtes banni, bien évidemment, du Berry pour une durée de trois mois.
Dura lex, sed lex !
Fait à Bourges, le seizième jour du mois de Mai de l�an de Pâques mille quatre cent cinquante huit. | |
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