Alfred555 Enlumineur
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| Sujet: Crotal - 21.VIII.1458 - C - TOP (Racket) Dim 10 Oct - 23:16 | |
| Juge : GilbergProcès instruit par : GeorgepoiluAccusé : CrotalAccusation : Duché du Berry Témoins : Sanction prononcée par la Cour : 5 jours de prison, 28 écus d'amende et 3 mois de bannissement Minutes du procès : - Citation :
- Acte d'accusation
Votre honneur
Agad'on cet abuteur attrapé par nos argousins
Anui, ce 1er aoûti 1458, sur un routin près de Castelroux deux abuteurs appelés Elfenoire et Crotal ont sauté à la gorgeaniot d'une gazoute Solore
voici les registres de l'argousin https://i.servimg.com/u/f31/13/01/49/10/2png10.png
L'argousin qu'a s'trouver la gazoute viendra témoigner pour compléter mes propos et d-établir effraction à nostre droit coutumier
l abuteur va surement marouner. Anui, ne vous laissez point aloter par ses mentes et envoyer le en touisme. 3 jours en touisme et 250 écus pour les frais de séjour, réduit à 125 s'ils les versent au fonds des victimes. Itou 3 mois loin de nostre pays.
George le poilu Procureur du Berry
* la personne assise à coté du juge se lève alors* moi Aristobald, interpréte franco berrichon, vous traduit les propos du procureur à vous qui n'êtes point de notre pays et n'en parlez point la langue.
ce 1er août, vous avez détroussé la dénommée Solore près de Chateauroux. Le procureur demande 3 jours de prison et 250 écus d'amende, réduit à 125 si vous les payez volontairement, et un bannisssement de 3 mois.
* sur ces paroles, il s'assied* - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée. - Citation :
- Réquisitoire de l'accusation
par son absence, l accusé fait aveux de culpabilité, pendez le !
A défaut, 3 jours en touisme, une amende de 250 écus et le bannissement de 3 mois serait de nature a rendre justice
pour la procure ce 13 aout 1458, george le poilu, Procureur - Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée. - Citation :
- L'accusation a appelé Solore à la barre
Reste perplexe devant les mots prononcés par le procureur mais trouve les siens sitôt que le traducteur eut terminé.
Se redresse comme elle peut, son corps molesté depuis peu ne lui laissant guère de répits et c�est d�un doigt accusateur qu�elle montre un homme.
"Lui ! Je le reconnais ! C�est bien lui qui m�a sauté dessus au petit matin du O1 Aout, alors que je cheminais vers Chateauroux. Lui et sa compagne qui m�ont violentée afin de me prendre ma bourse et mes marchandises dont le bouclier que j�amenais à un ami. J�ai bien tenté de me défendre, je me suis débattue comme je pouvais, mais comment aurais-je pu mettre à mal deux personnes aussi vigoureuses ? A deux contre une faible femme, je dis que c�est ignominie, moi ! Me rouer de coups de poings et de boucliers, me voler et me laisser sur la route entre vie et mort � même que j�ai vu mon Cond, là, juste à côté de moi. Je croyais bien être auprès du Très Haut � "
Secoue la tête la So, pas toute remise de ses émotions et s�assied précautionneusement. Regarde le juge et le procureur droit dans les yeux.
"Punissez-le ! Pendez-le ! Faites lui passer l�envie de recommencer !" - Citation :
- L'accusation a appelé Omeron à la barre
*Les routes berrichonnes ressemblaient un peu trop à une zone de non-droit, espérant que l'armée allait couper quelques têtes Oméron rêvassait en attendant son tour. Quand il fut appeler à témoigner, il soupira et vint s'acquitter de sa charge.
Cher juge, Procureur et Greffier! Vous n'êtes pas sans savoir que nous jugeons bien trop de brigands ces derniers temps. Nos routes sont en train de sombrer dans un non-droit parfaitement intolérable et chaque jour les fonctionnaires de polices voient débarquer des voyageurs en pleurs, roués de coups et les poches vides, c'est proprement scandaleux.
Dans la nuit du 31 juillet 1458, dame Solore s'est fait racketter par deux personnes, un homme et une femme sur les routes berrichonnes entre Châteauroux et Guéret. Malgré ses blessures elle réussit tant bien que mal à rejoindre la ville de Châteauroux au petit matin pour porter plainte. La pauvre était dans un piteux état mais se souvenait parfaitement de ses agresseurs dont elle m'a dressé le portrait. *prenant son parchemin il cita le témoignage de la victime*
"Deux ! Ils étaient deux sur moi ! Une femme brune tout habillée de blanc, plutôt habillée léger et un homme blond. Oui, un blond avec un pantalon noir, je m'en souviens très bien. La femme parlait en gascon, je le sais, j'ai habité longtemps à Bayonne."
Sur la base de ces description nos patrouilles ont coincés ces deux zouaves *Montrant les deux accusés du doigt* vous remarquerez qu'ils ont été décrit parfaitement et si ça ne suffisait pas je suis sur que la victime les désignera comme ses bourreaux ici même.
La victime qui viendra témoigner m'a également confié s'être fait voler je cite "172 écus, un bouclier, du maïs, un poisson !" Autant dire une petite fortune pour un voyageur. Les preuves collectées par moi même et fournies ici par le procureur sont irréfutables, merci donc d'être d'une extrême sévérité envers ce vulgaire brigand qui, non content d'utiliser une femme comme complice se permet de racketter des femmes...Quel manque de respect flagrant envers ces êtres incroyables qui ne cessent de me ravir...*regardant l'accusé dans les yeux il ajoute.Ce...Crotal est un parfait scélérat, il mérite la peine la plus lourde qui soit.
*son témoignage terminé le sergent de police retourna s'asseoir. - Citation :
- Verdict de la Cour
*** Elfenoire condamnée, on passa rapidement à Crotal, qui, lui, ne s'était pas présenté. ***
Moi, Gilberg, Vicomte de Bretagne, Juge de Berry, rend jugement dans l'affaire opposant le Duché du Berry à Crotal,
Vue la loi relative sur le respect d'autrui faite sous la Duchesse Josybabas, le 27 juillet 1454 : « Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire berrichon. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l'ordre public. »
Considérant que le dénommé Crotal a attaqué, le 1er août, Solore, sur la route de Châteauroux,
Attendu que ni l'accusation de la Procure, ni les divers témoignages n'ont été contestés,
Pour ces motifs, la Cour reconnaît le dénommé Crotal coupable de Trouble à l'Ordre Public.
Attendu que le coupable n'a pas agi seule, mais avec une complice, Elfenoire, Attendu que le coupable ne s'est pas présenté à son procès, ni ne s'y est fait représenter, Attendu que le coupable n'a à ce jour jamais été condamné en Berry, Attendu que le coupable a dérobé avec sa complice, aux dires de la victime, pour plus de 200 écus d'argent et de marchandises,
La Cour condamne le dénommé Crotal à 5 jours de prison et 28 écus d'amende, son état d'indigence m'interdisant de le condamner plus durement. La Cour prononce en outre le bannissement du Berry du dénommé Crotal pour une durée de trois mois à compter de ce jour.
Je rappelle que les parties peuvent, si elles le souhaitent, faire appel de ce jugement devant la Cour d'Appel.
Rendu à Bourges par Gilberg, Juge du Berry Le 21 août 1458, Vroqu étant duchesse | |
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