Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Marinahe – TOP – Coupable – 13 Septembre 1458

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AuteurMessage
Philios
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Marinahe – TOP – Coupable – 13 Septembre 1458 Empty
MessageSujet: Marinahe – TOP – Coupable – 13 Septembre 1458   Marinahe – TOP – Coupable – 13 Septembre 1458 EmptyMar 21 Sep - 3:24

    Marinahe – 13 Septembre 1458 – Coupable – TOP

    Juge : Adam1
    Procureur de l’Accusation : Ecm
    Procureur du Réquisitoire : Ecm

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Philea_145
    Arrow

    Témoins de la défense :
    Arrow .ecks.
    Arrow Satyne

    Coupable + Amende 19 écus + Prison 3 jours
    Verdict rendu le 13 Septembre 1458



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      *Après en avoir fini avec le premier accusé, Ecm passa à la seconde:*

      Votre honneur,

      en ce vingt-neuvième jour du mois d'Août mil-quatre-cent-cinquante-huit, nous, Églantine Camille Marguerite, procureur du Béarn, mettons en accusation dame Marinahe pour Trouble à l'Ordre Public.

      En effet, dame Marinahe accompagnée de ses deux complices, a attaqué une pauvre voyageuse dans la nuit du 27 au 28 Août, en lui dérobant ses biens, soit 175 écus, 3 fruits et 3 miches de pain, soit un litige total d'à peu près 223 écus et soixante deniers.

      Vous avez donc enfreint le Coutumier, qui dit:

      **************
      Brigandage

      Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l'ordre public.

      5-Trouble à l'ordre Public
      Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité du comté et de ses habitants.

      1) le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est une personne ordinaire, une personne de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.

      2) l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.

      2. Nul n'est censé ignorer la Loi
      ****************

      Je demande dès maintenant à l'accusée de répondre aux questions suivantes: dans cette affaire, qui est le cerveau, l'organisateur de cette sombre entreprise, et qui sont les exécutants? Avez-vous agi sur ordre ou de par votre propre volonté?

      Le brigandage nuisant à l'ordre public et à la sécurité des béarnais et des voyageurs, il est nécessaire de traiter cette affaire avec la plus grande sévérité et le plus grand sérieux.

      Je vais appeler à témoigner la victime, dame Philea_14, qui nous confirmera avoir reconnu l'accusée. Je me réserve aussi le droit d'appeler un témoin oculaire de cette scène de brigandage.

      Je rappelle à l'accusée qu'il bénéficie du droit d'être représenté par un avocat. Il en trouvera un à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/ .

      Merci votre honneur.

      *Ecm alla se rasseoir, en attendant les explications de l'accusée.*

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      Ils avaient tous reçu un étrange pigeon qui les invitaient à se rendre devant un tribunal...C'était bien la première fois que les trois voyageurs se trouvaient ainsi convoqués...Entre l'incompréhension et l'envie de ne pas nuire à la justice, ils se rendirent le soir même vers Pau.
      Ils arrivent enfin dans le tribunal et chacun d'eux fut accueilli par un garde peu avenant...Elle s'empare de la main de son ami, et observe sa cousine et avance jusqu'à la barre. Que faisaient' ils ici ?..ils allaient le découvrir en écoutant les faits qui leurs sont reprochés..Les yeux de la jeune aide soignante se pose sur la femme qui semble les avoir reconnu, et elle se demande si ce n'est pas une mascarade....le témoignage de la « victime » ne correspondait même pas avec l'acte d'accusation. Quand on lui propose alors de prendre la parole, la blonde s'exécute*

      Tout d'abord bonjour, et merci d'avoir laissé le tribunal ouvert le temps que nous arrivions.
      Nous avons tous les 3 reçu un pigeon nous convoquant et nous sommes empressés de venir, et une fois sur place nous restons surpris par cette accusation.

      Je vais tâcher d'être honnête et franche avec vous, et même vous montrer des preuves...
      Nous étions en effet sur le n'ud qu'elle a décrit..Nous avons prit un jour de repos car ma cousine et moi-même sommes blessées. Pour nous éviter des mauvaises rencontres, cet homme, mon ami, nous a escorté...Il est fort et ce n'est pas négligeable...Vous savez autant que nous que les routes ne sont pas sures. En tant qu'ancienne aide soignante, j'ai prit la journée pour opérer Satyne d'une plaie infectée, et ensuite, on s'est occupé de moi..il y a quelques jours j'ai été brigandée et j'ai hérité de deux côtes cassées et de multiples bleus...

      *Pour montrer sa bonne foi, elle relève un peu sa chemise, montrant alors les bandages autour de ses côtes et montre le dos de sa cousine pour montrer la plaie bien fraiche recouverte d'onguent...*

      Vous vous imaginez bien qu'on est pas en état de nous battre...on a nous même un homme pour nous protéger, et rien que d'admettre ça, ça nous permet de remballer notre fierté de femme....
      Cependant expliquez moi ce qu'on fait là ?...Il n'y a ni cerveau, ni groupe malfaisant et la jeune femme qui semble la « victime » ne semble même pas d'accord avec vous...

      Elle dit nous reconnaitre...donc ma cousine , mon ami et moi...Et pourtant que dit-elle ? ...Elle clame haut et fort que c'est un autre groupe qui l'a brigandé ! Un groupe composé de plusieurs hommes !...Elle s'adresse en effet à moi et ma cousine en disant
      « Tout mes biens m'ont bien été dérobé entre Pau et Tarbes par CE MESSIRE ainsi que 2 de ses compagnons »
      ...Nous avons prit le temps de venir, de marcher, alors que notre état nous recommande le repos pour apprendre que ces actes d'accusations ne nous concernent même pas et qu'en plus la « victime » elle-même sait qu'il ne s'agit pas de notre groupe...
      Je pense que tout cela n'est qu' une véritable insulte à votre Tribunal. Cette jeune femme se trompe de personnes, ne prend même pas le temps de se concentrer pour vérifier que ceux qu'elle a osé faire venir, sont des hommes ou des femmes...Si elle avait fait la distinction, elle aurait bien vu que nous ne sommes pas ce groupe composé d'hommes qui l'a apparemment brigandé et nous serions en train de nous reposer, et vous vous seriez en train de vous occuper des vrais malfrats...

      Si l'affaire est réglée, j'aimerai savoir si nous pouvons disposer, je dois trouver un herboriste pour compléter mes décoctions...Vous savez d'ailleurs où je peux en trouver ?
      Et étant aide soignante, je peux également proposer mon aide si vous le désirez pour la soigner.....Si jamais ces hommes l'ont blessé, je pourrai au moins soulager quelques douleurs...Qu'en pensez vous ?

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Bien, je ne vais pas aller par quatre chemins. Je suis de ceux qui croient plus au témoignage des victimes que de celui des filous.

      Dans un moment de panique et de confusion, la victime a parlé de messire, mais par intuition. En effet, on n'imagine pas une femme s'attaquer aux voyageurs de grands chemins. C'est du sens commun.

      Le victime vous ayant reconnu, il ne fait pas de doute que vous êtes coupable, et votre alibi de blessures éventuelles me laisse perplexe. Nul ne sait si, en tant qu'aide soignante, vous avez fabriqué de faux bandages...

      Puisque votre culpabilité ne fait auccun doute à mes yeux, je demande à l'encontre de Dame Marinahe une amende de 50 écus et deux jours de prison, sauf si vous vous décidez à dédommager la victime, et dans ce cas précis, je ne demanderai que les frais de justice.

      Merci votre honneur.

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      *la victime restait silencieuse...Apparemment, elle en avait cure d'être ici.*

      Messire, cette femme que je vois là, nous a accusé. Pourquoi ? Car elle est incapable de reconnaitre ses véritables agresseurs, ce groupe d'homme que nous avons effectivement vu en chemin.
      La preuve est là, elle ne prend même pas la peine de nous observer, de voir que ce sont des femmes qu'elle a en face d'elle et non ces hommes qui l'ont attaqué, qu'elle ne pense qu'à ses écus, ne parlant pas de son état de santé.
      Cette femme y voit clair, messire. Rassurez vous. Il n'y a aucune confusion, aucun symptôme si ce n'est celui d'une femme avare qui veut récupérer des écus, et qui pose sa plainte comme on pose une fleur dans un pot. Son absence dans ce lieu risque de nous couter cher à nous simple voyageur.
      Nous l'avons entendu crier, nous nous sommes approcher, et souvent après une attaque on ne garde en tête que la première image que l'on voit après son inconscience ou son choc..Ici c'était nous.
      J'aurai du alors, au vu de ce procès, ne point l'aider, ne point venir apporter mes compétences pour voir si elle allait bien.
      Elle n'avait aucune séquelle. Elle nous a affirmé aller mieux et au vu de son regard plein d'effroi nous avons compris qu'elle nous confondait et qu'un jour, cela nous porterai préjudice...

      Des femmes comme ça, j'en vois plein sur les lits d'hôpitaux. Des femmes seules, naïves qui croient que les routes sont sures et qu'elles peuvent se balader avec beaucoup d'écus.
      Si nous avons prit le soin de nous faire escorter, de remballer notre fierté de femme, c'est bien pour ça.

      Ce qui lui est arrivé est la cause de son unique imprudence et naïveté.
      Les hommes sont en train de dépenser ses écus, et nous...nous sommes accusés à leur place de ce méfait.
      Vous remettez en cause mes blessures, et ceux de ma camarade. Les bleus, les hématomes devrais je dire, qui parsèment mes côtes ne sont pas faux...Mes deux cotes qui sont cassées ne sont malheureusement pas rétablies. Touchez donc ! Elles bougent.
      De plus, nous avons fait le voyage, nous montrant ainsi encore une fois bien généreux ou trop sot...Je ne peux rien faire de plus que raconter la vérité, et proposer mon aide...

      Je peux comprendre son état mais là cela va trop loin, nous risquons à cause de sa propre bêtise qui est de voyager sans escorte, de sa confusion qui nous amène à nous confondre avec ces hommes, son silence qui prouve combien elle en a cure de cette affaire...Nous risquons autant l'échafaud !
      Nous avons notre part de responsabilité, celle de notre propre naïveté qui a été d'aller l'aider et de venir en plus ici pour croire que cette méprise serait résolue...

      J'ai déjà proposé mon aide pour la soigner, nous sommes accusés à cause d'elle et de sa confusion...Et vous voulez en plus qu'on l'aide plus que cela...
      Je crois que ce qui lui fera le plus grand bien, ce n'est pas de retrouver les coupables...au contraire...c'est juste qu'elle trouve un pigeon pour lui donner les écus qu'elle a perdu....

    Citation :
    La défense a appelé .ecks. à la barre :

      *Un curieux pigeon les avait invité à se rendre au tribunal. Ils étaient mis en accusation, mais pour quelle raison ? Bien décidés à s'expliquer, ils se mettent en route pour Pau, histoire de tirer cette affaire au clair. Il font leur entrée dans le tribunal, la démarche assurée. Mari s'exprime la première, puis vient le tour de Ecks.*

      "-Madame la Procureur, Madame la Juge je crois bien qu'il y a méprise sur la personne dans cette affaire. Je découvre ici que nous sommes accusés de brigandage.
      Voilà une bien curieuse manière d'accueillir les voyageurs dans votre pays. Comme vous l'a expliqué mon amie, j'escorte ces deux femmes sur les routes. Les mésaventures qu'elles ont subi ces derniers temps les ont rendu plus prudentes et j'espère pouvoir assurer leur sécurité.
      d'autant plus que les routes n'ont par l'air sûres dans votre pays, comme en témoigne la plaignante. Malheureusement, ses agresseurs ont dû taper un peu trop fort, et elle me confond avec un de ses agresseurs.
      Peut-être nous sommes nous croisés sur les chemins, tout au plus. Mais elle désigne bien chacun de ses agresseurs comme étant des hommes... Je peux vous assurer que ce sont bien 2 femmes qui m'accompagnent en ce tribunal. Enfin, vous voudrez peut-être vérifier par vous-même..."

      *Un petit sourire malicieux se dessine sur son visage alors qu'il montre les autres accusées d'un geste de la main.*

    Citation :
    La défense a appelé Satyne à la barre :

      *Satyne lissa sa chemise qui n'était pas de première fraîcheur et se leva à nouveau lorsqu'elle fut appelée à la barre*
      Mesdames, je salue la cours, encore... Tout ce que dit ma cousine est la stricte vérité. *Elle souleva un peu sa chemise pour montrer une cicatrice récente au creux de ses reins.* Nous avons été les victimes d'un odieux brigandage, et tandis que nous nous reposions voici que l'on nous mande en ces lieux. Ce n'est pas justice que de faire déplacer deux moribondes et leur protecteur en des lieux si austère (si je puis me permettre un peu de couleur raviverait les murs de ce tribunal...) *toussote* Nous sommes donc deux femmes, accompagnées d'un homme, et nous n'avons fait que nous reposer à l'endroit indiquer par cette dame. Je suis peinée pour elle (et sa santé mentale...) car on dirait bien qu'en plus de s'être faite ramasser, elle perd la vue... *D'un air contrit la jeune femme regagne sa place.*

    Citation :
    L’accusation a appelé Philea_145 à la barre :

      Bonjour,
      Tout mes biens m'ont bien été dérobé entre Pau et Tarbes par ce messire, ainsi que 2 de ses compagnons. J'avais en effet 175 écus, 3 fruits et 3 miches de pain, de tout ça il me me reste effectivement rien.

    Citation :
    L’accusation a appelé à la barre :


      Citation :
      Verdict de la cour :

        En ce jour du 13 Septembre de l'an de Grâce 1458
        Moi Adam1 Juge en Béarn rend mon verdict

        Tout cela sonne faux ! cette compassion dégoulinante, cette fausse empathie !
        Il reste une chose importante et déterminante pour moi, la victime Philea vous a formellement reconnus tous autant que vous êtes !! Elle se serait laissée abusée dans l'émotion ? Aurait elle perdu totalement l'esprit au point de confondre bienfaiteurs et malfaisants ?! Balivernes !!
        Vous êtes des malfrats, qui venez brigander sur les terres du béarn et voler les pauvres innocents, et ça je ne saurais le tolérer !
        Je vais donc suivre le réquisitoire de notre procureur afin de vous faire comprendre que vous n'êtes pas les bienvenus dans notre comté tant que vous poursuivrez vos malhonnêtes entreprises.
        Je vous condamne donc à 3 jours de prison et 19 écus d'amende.
        BAM ! (coup de marteau)
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    Marinahe – TOP – Coupable – 13 Septembre 1458
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