Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Kill – Trahison – Relaxe – 06 Septembre 1458

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AuteurMessage
Philios
Enlumineur



Nombre de messages : 454
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Localisation : Comté du Béarn - Lourdes
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Date d'inscription : 24/02/2010

Kill – Trahison – Relaxe – 06 Septembre 1458 Empty
MessageSujet: Kill – Trahison – Relaxe – 06 Septembre 1458   Kill – Trahison – Relaxe – 06 Septembre 1458 EmptyMar 21 Sep - 3:14

    Kill – 06 Septembre 1458 – Relaxe – Trahison

    Juge : Adam1
    Procureur de l’Accusation : Ecm
    Procureur du Réquisitoire : Ecm

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Philios
    Arrow Marcussacapuss

    Témoins de la défense :
    Arrow ...
    Arrow ...

    Relaxe
    Verdict rendu le 06 Septembre 1458



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      *Ecm entra dans la salle d'audience, le visage grave. Après avoir salué le juge, elle s'avança en silence, pour débuter son réquisitoire.*

      Votre honneur,

      en ce trente-et-unième jour du mois d'Août mil quatre cent cinquante huit, nous Églantine Camille Marguerite, procureur du Béarn, mettons en accusation messire Kill pour trahison à l'encontre de la ville de Lourdes.

      En effet, dans la nuit du 29 au 30 Août mil quatre cent cinquante huit, messire Kill a été aperçu aux pieds des fenêtres de la façade est de la mairie, tentant de briser ces dernières, certainement afin de pénétrer dans l'enceinte de la mairie en toute illégalité pour en prendre possession.

      Accusé, vous avez donc enfreint le Coutumier du Béarn, qui dit:

      ***********
      1) le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est une personne ordinaire, une personne de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.

      6-Trahison
      Constitue un acte de Trahison toute perturbation visant sciemment à nuire au bon ordre, à la sécurité, et à la tranquillité du comté et de ses habitants.

      3) Révolte
      Il est interdit de se révolter, ou d'appeler à la révolte contre l'autorité comtale ou les autorités municipales, que se soit en prenant pour cible le château de Pau ou les municipalités.
      ***********

      Fort heureusement, grâce à la vigilance des miliciens et des maréchaux patrouillant dans le secteur, votre folle entreprise a avorté, et vous avez dû prendre la fuite, étant en infériorité numérique.

      A présent messire Kill, j'ai besoin d'explications: qu'est ce qui vous a amené à prendre les armes contre votre propre ville? Un moment d'égarement, ou la soif de l'or et du pouvoir, qui corrompt l'homme jusqu'à la moelle?

      Je vais appeler à témoigner le chef-maréchal Philios, ainsi que le milicien Marcussacapuss, qui vous a reconnu lors de la lutte.

      Je rappelle à l'accusé qu'il bénéficie du droit d'être représenté par un avocat. Il en trouvera un à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/ .

      Merci votre honneur.

      *Ecm alla se rasseoir, impatiente d'entendre la version des faits des différents partis. Elle n'imaginait pas Kill en mercenaire tentant de renverser le pouvoir pour s'emparer de la caisse. Cependant, les faits étaient là, et il fallait tirer tout cela au clair.*

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      Kill entra, trés affaibli, dans le tribunal.

      Bonjour tout le monde. J'ai entrepris cette action symboliquement. Je m'en fout de l'or, j'ai toujours dépensé mes écus, gagnés honnétement, sur le marché de Lourdes pour faire travailler nos artisans. Regardez plutôt vos voisins qui spéculent ouvertement et qui commercent avec l'ennemi plutôt qu'avec nos brave gens Lourdais.
      Je disais donc que j'avais entrepris cette action 3 fois exactement pour manifester mon mécontentement de l'absence de hache en prêt pour aller couper du bois pour nos boulanger. Vous pouvez vérifier, j'ai toujours couper du bois et vendu celui-ci à la mairie ou à ceux autorisés à l'acheter à 4 écus. Seulement j'en ai marre que pour des raisons politique trouble, ces haches soit absentes à l'orée de la forêt. Moi si je vais pas en forêt et bien je m'ennuie à mourir. C'est d'ailleur ce qui m'arrive aujourd'hui, je meurt doucement d'ennui.
      Balayez donc à vos portes avant de tirer des conclusion attive. Mon mentor, feu Al62, celui qui m'a tout appris, figurait en tant qu'élu au conseil de Lourdes. C'est en mémoire de lui que j'ai manifesté ce mécontentement. Gardez votre mairie et sa politique de l'autruche qui se souci peu des gens dévoués. Pourquoi aurai je fait un don de 81 écus à la mairie en même temps que je manifestait mon mécontentement alors? Mettez des haches et je me calmerai!!!!
      Puis, se forçant à manger un morceau de pain histoire de survivre un peu en attendant la sentence de la cour, Kill se prosta dans un coin, encore furieux de ce manque flagrant de reconnaissance et surtout de connaissance de sa personne.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Une action symbolique? Très intéressant... En effet, le nombre de haches à la forêt à été revu à la baisse. A quoi sert de produire si l'on a pas d'acheteur? La mairie ne va pas faire des feux de joie tous les trois jours...

      Si vous voulez aller en forêt, vous n'avez qu'a y aller après une bonne journée à la mine, pour cueillir les champignons et les baies qui poussent au bas des arbres.

      Nous ne mettrons pas plus de haches, mais vous pouvez aller à la mine et économiser 160 écus et cinq deniers pour vous acheter la votre, si l'air des bois vous manque tant.

      Je vous répète que la politique municipale de Dame Fruitbasket est bonne pour la ville, et pour tous ses habitants,. Si vous n'êtes pas satisfait, je vous laisse lui écrire.

      En attendant, je demande à l'encontre de messire Kill une journée de prison ainsi que 40 écus d'amende, de préférence sous la forme de produits surtaxés achetés sur le marché de Lourdes.

      Merci votre honneur.

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      Vous remarquerez que des haches ont été mise à la disposition des Lourdais ce jour par Madame le maire. Cette sage décision lui reviens de droit et je lui rend hommage pour ça; Si vous me condamnez, ce serait aller à l'encontre de la décision de Madame le maire de Lourdes car, en mettant des haches, elle a prouvé que j'avais raison. Je plaide donc pour la relaxe avec un rappel à l'ordre. Pour ce qui est de ce rappel à l'ordre, vous remarquerez que depuis l'ouverture de ce procés, tous les jours j'ai patrouillé avec la milice de Lourdes afin de surveiller si je n'avais pas déclencher l'irréparable. Je peux vous dire que non, tout est en ordre. J'attend donc votre jugement.Je peux rajouter que je ne suis pas un traitre. Je peux signaler aussi à Madame le procureur, qu'il est maladroit d'attaquer quelqu'un qui réclame des haches pour travailler et de se faire sa publicité en disant que vous pouvez m'en vendre une. Vous ne pouvez pas être crédible en agissant ainsi, cela s'appelle entrer dans un conflit d'intérêts.

    Citation :
    La défense a appelé à la barre :


      Citation :
      La défense a appelé à la barre :


        Citation :
        L’accusation a appelé Philios à la barre :

          *Philios était une fois de plus convoqué au tribunal pour témoigner, pour changer un peu pour une fois, contrairement à ses derniers temps ce n'était pas contre le traitre qui avait pillé Lourdes.

          Lorsqu'il fut appelé il s'avança à la barre.*

          Adishatz Dauma Juge, Dauma Procureur,

          Je me présente Philios, Lieutenant de la Prévôté du Béarn et Chef-Maréchal de la Ville de Lourdes. En tant qu'Officier assermenté de la Prévôté du Béarn j'atteste de la véracité des faits exposés ci-après.

          Durant la nuit, du 29 au 30 août 1458, alors que je faisais ma ronde dans la ville, j'ai entendu du bruit qui provenait de la Mairie. Je me suis aussitôt précipité, épée à la main. En arrivant sur place, avec l'aide des miliciens nous avons pu mettre l'assaillant en déroute. Malheureusement il s'est enfuit.
          Pour ma part je n'ai pas pu voir son visage, je ne suis donc pas en mesure de l'identifier.

          Toutefois l'un des miliciens, Marcussacapuss, m'a assuré avoir sans l'ombre d'un doute identifié l'agresseur comme étant Messire Kill.
          Je vous rappelle qu'en tant que Lieutenant assermenté de la Prévôté du Béarn, je suis parfaitement autorisé à recueillir les témoignages et à en faire état au tribunal.

          Votre honneur, en tant qu'Officier assermenté du Béarn j'atteste que les faits présentés ici sont l'exacte vérité.

          *Philios se rassit, attendant la suite.*

        Citation :
        L’accusation a appelé Marcussacapuss à la barre :

          Bonjour,

          Je montais la garde avec la milice de la ville et au petit matin j'ai vu ce messire qui essayait de défoncer la porte de la mairie et qui est parti en courant quand on s'est approchés

        Citation :
        Verdict de la cour :

          En ce jour du 06 Septembre de l'an de Grâce 1458
          Moi Adam1 Juge en Béarn rend mon verdict

          Je comprends le désarroi de l'accusé, cependant le fait de manifester devant la mairie est un acte répréhensible quelqu'en soit le motif. Il faut toujours privilégier le dialogue surtout avec le maire qui est au contact des habitants.
          Pour cette fois je ne ferai que réprimander l'accusé, mais qu'il sache que la tempérance a des limites. Je prononce donc la relaxe pour cette fois
          "BAM !" coup de marteau
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      Kill – Trahison – Relaxe – 06 Septembre 1458
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