Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Lorn – TOP – Coupable – 10 Août 1457

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AuteurMessage
Philios
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Lorn – TOP – Coupable – 10 Août 1457 Empty
MessageSujet: Lorn – TOP – Coupable – 10 Août 1457   Lorn – TOP – Coupable – 10 Août 1457 EmptyMer 21 Juil - 23:42

    Lorn – 10 Août 1457 – Coupable – TOP

    Juge : Telya d'Harlegnan
    Procureur de l’Accusation : AnacrOn
    Procureur du Réquisitoire : AnacrOn

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Pringarbe
    Arrow Kiyo

    Témoins de la défense :
    Arrow Lara60
    Arrow Lara60

    Coupable + Amende 1 écu + 8 Jours Mine
    Verdict rendu le 10 Août 1457



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      Votre Honneur,

      Nous sommes ici en ce jour du 21 juillet 1457 pour une nouvelle affaire de brigandage. En effet Messire Lorn, habitant de Pau est accusé d'avoir attaqué Messire Pringarbe dans la nuit du 19 au 20 juillet 1457 sur les routes autour de la capitale. Outre le traumatisme de l'acte en lui même, l'accusé a dérobé la somme de 384 écus ainsi que plusieurs miches de pain.
      La victime détroussée de ses derniers écus a du passer la nuit en prison conformément à la loi contre le vagabondage ce fait accablant encore davantage le moral déjà bas de Messire Pringarbe.

      Accusé ! D'après notre coutumier, vous avez enfreint les lois suivantes :


      2.Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire béarnais. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l'ordre public.

      4) Du trouble à l'ordre public
      Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.

      Je rappelle à l'accusée, qu'elle a, si elle le souhaite, la possibilité de faire appel à un avocat à cette adresse :http://les-avok-haillons.forumchti.com/forum.htm

      Acte d'accusation rendu à Pau le 21 juillet 1457 par le Procureur AnacrOn

      La parole est à la défense.

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      Votre honneur,

      Oui, j'ai détroussé Messire Pringarde. Je plaide coupable évidemment (vu qu'apparement j'avais mon nom et ma ville marqué sur le front pendant l'attaque, pratique pour la victime. Les joies du HRP quand ça arrange.) Je regrette une chose, le mal fait a Messire Pringarde, sincèrement. Je n'en voulais qu'a sa bourse. J'ai toujours ses pains, que je suis prêt a rendre de bon coeur. Que dire de plus, si ce n'est de dire encore une foisque je regrette le mal fait a Messire Pringarde

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Votre Honneur,

      « Je n'en voulais qu'à sa bourse » ... Je cite ces paroles pour rappeler à tous que ce sont les paroles de Messire Lorn ! L'accusé a fait des aveux devant cette cours et quand bien même reviendrait-il dessus, ceux-ci ont été prononcés !

      « Je n'en voulais qu'à sa bourse » ... et je rajouterais à ses miches de pain !
      Quel cynisme en la bouche de l'accusé ! Messire Pringarbe hormis les 384 écus et les miches de pain qui lui ont été dérobés ne possédait rien d'autres !
      Observez la malheureuse victime ... Elle va pieds nus et en haillons ! Que lui voler d'autres ?
      Peut-être sa vie ?
      Oui votre Honneur, car nous en sommes là !
      A l'évidence Messire Lorn lui même en haillons il y a quelques jours vêtu et aujourd'hui élégamment paré d'un charmant ensemble blanc, débute dans la briganderie ... Il n'en veut pour le moment qu'à l'argent ... Ne faites rien, ne le punissez pas, laissez-le repartir libre de ce tribunal est la prochaine fois, il blessera et peut-être un jour tuera-t-il pour quelques écus !

      Oui, Votre Honneur, tel est l'enjeu de ce procès !
      Doit-on laisser croire à Messire Lorn et à tous les apprentis brigands que la vie est un jeu, que les écus se gagnent facilement en détroussant la nuit les braves gens ? Rendez-vous compte ... 384 écus en une nuit ! L'équivalent de plus de 25 jours de travail à la mine ... Est-ce là l'exemple que l'on veut donner à la jeunesse , l'exemple d'une vie facile et sans valeurs ?

      Relaxez Messire Lorn et vous aurez demain sur nos routes de campagne non pas 5 brigands, non pas 10 brigands ... mais des centaines de pauvres gueux attirés par une vie facile et sans risque !

      Regardez votre Honneur, sur les bancs face à vous, la victime en haillons et l'accusé richement vêtu grâce à l'argent de son larcin et dites moi si c'est cette image de la Justice que vous souhaitez pour le Béarn ?
      Pour ma part, je ne vois là que profonde injustice, grand cynisme et lourdes provocations de la part de l'accusé !

      Alors oui, Maitre Lara a raison, c'est la parole d'un homme contre celle d'un autre ! C'est la parole d'une victime contre celle d'un brigand !
      Une dernière mise en garde avant de conclure ! Relaxez l'accusé et vous donnerez à Messire Pringarbe l'envie certaine d'aller s'enrichir ailleurs qu'à la mine ... Les salaires de 384 écus sont rares ...

      Le préjudice subi par la victime est estimé à 400 écus. Je demande que l'accusé puisse rembourser à la victime cette somme ! Qu'il revende pour cela ses beaux vêtements tout neufs s'il le faut mais que Justice passe ...

      Merci votre Honneur !

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      Votre honneur, Messire le procureur,

      Je voudrais d'abord revenir sur ma confession du brigandage qui est fausse, je n'ai maintenant plus peur de le dire grâce a Maitre Lara60 qui m'a donné confiance en moi. Je suis innocent, si j'ai avoué ce brigandage c'est par peur. Peur de la Justice dont je pensais que de toute façon, l'accusé avait tort alors je voulais en finir au plus vite. Messire Pringarde m'accuse a tort, et je pense que lui seul connais la raison. voilà, je voulais le dire car ça me tenait a coeur. Concernant la déclaration de Dame Kiyo qui a apparemment vu en enquêtant que j'ai quitté la ville pour, sachez le, voir un ami de passage, si Dame Kiyo aurait poussé un peu plus loin l'enquête, elle aurait vu que j'ai vendu mon champs pour 400 écus, de quoi s'habiller correctement.J'ai vendu mon champs le 22 Juillet a Yohann65, vous pouvez vérifier, donc comme le dit Dame Kiyo que je cite : "tout porte à croire que les achats de ces dits-vêtements ont été faits après le 21 Juillet." , effectivement. D'ailleurs, il "semble", selon ses dires que j'ai les écus en ma possession, donc rien n'est sur. une grande enquête je n'en doute pas. Concernant le réquisitoire de l'accusation, je ne sais pas ce que je lui ai fait pour le mettre dans cet état. Comme je l'ai déjà expliqué, les vêtement proviennent de la vente de mon champs. Ce sont donc les seules preuves, mes vêtements acheté avec la vente de mon champs? C'est un crime de s'habiller convenablement après avoir vendu son champs?
      Votre Honneur, si vous m'accusez coupable pensez a tout ceux qui n'oseront plus vendre leur champs sans, imaginez quelqu'un être jugé coupable pour s'être acheté des vêtements grâce a la vente de son champs, quelle réputation cela va donner a Pau, Au Béarn?
      Merci de m'avoir écouté votre Honneur, j'ai

    Citation :
    La défense a appelé Lara60 à la barre :

      Votre Honneur, messire le procureur,


      Je suis ici pour représenter l'accusé, messire Lorn. Comme l'a dit mon client, il est bel et bien coupable. Coupable de ne pas connaître nos lois, coupable de penser que, comme en Champagne, le Béarn utilise la « présomption de culpabilité » et que quoi qu'il dise, vous l'enverrez au cachot. Voilà pourquoi il a plaidé en ce sens. Cependant, vous en conviendrez comme moi, il y a dans cette affaire plusieurs éléments troublants...

      Tout d'abord, messire Pingrabe, notre malheureuse victime, dit avoir rencontré messire Lorn en taverne et que c'est bien lui qui l'a ensuite agressé sur les routes. Hors, mon client affirme n'avoir jamais mis les pieds en ce lieu de débauche. Étant moi même Paloise et me rendant souvent chez l'écossais, je puis vous affirmer n'y avoir jamais croisé messire Lorn. Avant qu'il ne pousse la porte de mon bureau, je ne l'avais vu qu'au marché alors qu'il m'achetait quelques miches de pain.

      Messire Pingrabe était il donc à ce point saoul d'avoir cru voir mon client en cette taverne ? D'avoir cru qu'il l'avait agressé ? Ne l'a t il point rêvé ? Car après tout, ce n'est jamais là que la parole d'un homme contre celle d'un autre ! Si agression il y a eu, une tierce personne devrait pouvoir témoigner en la faveur de messire Pingrabe ne croyez vous pas ? Qui plus est, il affirme que tout ceci s'est déroulé en pleine nuit...

      Je vous demande donc : où sont les preuves ? Où sont les témoignages ? A part la parole d'un homme sortant d'une taverne, nous n'avons rien ! A t il seulement été attaqué ? Et si c'est le cas par qui ? J'en reviens donc au témoignage d'une tierce personne... Vous savez bien à quel point la lune peut jouer sur le comportement des gens... De plus, pouvons nous vraiment croire en la parole d'un homme qui semble aimer se porter en victime ?

      En effet, messire Pingrabe a accepté il y a peu une offre d'emploi à un salaire indécent... Messire le procureur, vous savez tout comme moi que certaines « victimes » n'en sont pas vraiment. Il est arrivé bien des fois où ces dites victimes savaient pertinemment qu'elles ne devaient pas prendre cette offre d'emploi mais le faisaient tout de même sachant qu'elles récupèreraient l'argent via la conciliation, ne laissant même pas le temps au fauteur de changer son annonce !

      Je sais que là n'est pas le sujet, mais je ne fais qu'illustrer mon propos...

      J'espère juste que messire Pringarde a bel et bien un témoin qui pourra parler en sa faveur car dans le cas contraire je crains qu'il n'ai commis là une faute des plus graves ! Celle d'accuser un homme, au hasard... Il a vu son nom sur le registre des habitants palois et ne l'a pas aimé ? Est ce pour cela qu'il l'a accusé ? Ou il l'a croisé au marché, n'a pas aimé sa tête et a décidé qu'il devait subir un procès avec une excuse quelconque ?

      Le brigandage est bien trouvé, et cela aurait sans doute marché parfaitement si mon client n'était pas venu me trouver, au vu de ce qu'il avait plaidé... Innocent et naïf oui, mon client l'est sans aucun doute ! Voleur, je ne le crois pas... Voyez vous même à quel point il est peiné pour la victime alors qu'il se retrouve lui même accusé à tort ! Il pense au malheur de cet homme avant de penser que ce même homme risque de détruire sa vie avec cette accusation sans fondements !

      Votre Honneur, à moins que la victime n'ai quelque témoin à faire venir à la barre qui appuierais ses dires, un témoin neutre j'entends, pas la petite amie ou la mère qui mentirait sans aucun doute pour le couvrir... Je crains alors que notre victime ne soit bel et bien soit un buveur invétéré qui ne sait plus ce qu'il fait, soit un bel hypocrite qui tente de gagner de l'argent en se faisant passe pour une victime...

      Je vous remercie de m'avoir écoutée, votre Honneur, messire le procureur.


      *Elle s'inclina et alla rejoindre son client sur le banc des accusés.*
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