Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Kalliope – TOP – Coupable – 17 Janvier 1458

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AuteurMessage
Philios
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Kalliope – TOP – Coupable – 17 Janvier 1458 Empty
MessageSujet: Kalliope – TOP – Coupable – 17 Janvier 1458   Kalliope – TOP – Coupable – 17 Janvier 1458 EmptyMar 20 Juil - 0:49

    Kalliope – 17 Janvier 1458 – Coupable – TOP

    Juge : Paddy_versifiet
    Procureur de l’Accusation : Valentine
    Procureur du Réquisitoire : Valentine

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Dancetaria
    Arrow

    Témoins de la défense :
    Arrow ...
    Arrow ...

    Coupable + Prison 3 jours + Pilori 3 jours
    Verdict rendu le 17 Janvier 1458



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      *La procureur entra dans le prétoire et salua la cour* Dame Valentine d'Egmont, procureur du Béarn, votre Honneur.
      Nous sommes icelieu, en ce jeudi 24 décembre 1457, pour la mise en accusation pout trouble à l'ordre public de dame Kalliope.
      En effet, celle-ci, dans la nuit du 22 au 23 décembre 1457, a été surprise par les gardes tandis qu'elle tentait de s'introduire frauduleusement et en armes dans le chateau. La dame Kalliope a formellement été reconnue par dame Dancetaria, tandis qu'elle tentait de soudoyer les gardes en usant de ses charmes(flétris).
      Cet acte odieux, contre les institutions mêmes du Béarn et ses représentants, constitue une atteinte grave, nonobstant la période trouble actuelle où les Béarnais ont à coeur de reconstruire leur économie mise à mal par les récentes attaques des hérétiques.
      Cependant, le Béarn est et restera une terre de droit, et tout acte délictuel se doit d'être sévèrement puni dès lors qu'il a été commis. En l'espèce, selon notre coutumier, pris en ses articles 3 et 4, je cite :
      "3) Révolte
      Toute révolte approuvée par une majorité de conseil Comtal est légitime.

      4) Du trouble à l�ordre public
      Constitue un acte de trouble à l�ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.

      Il s'avère que la dame Kalliope n'a nullement été mandatée par le conseil régnant, et qu'elle a donc enfreint sciemment l'article 4 du coutumier.
      Néanmoins, bien que prévenue, l'accusée est en droit de se faire représenter par un avocat si elle le désire. Elle en trouvera un à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/

      En outre, nous appellerons devant la cour le témoin de l'accusation, dame Dancetaria, afin qu'elle nous raconte, sous serment, les faits auxquels elle a assité.

      La parole est à la défense ....

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      Kalliopé s'avança à la barre et écouta les chefs d'accusation à son encontre un léger sourire aux lèvres. Certes elle se fichait royalement du Château de Pau, trouvant de toute façon la ville bien mal gérée et ce bien avant l'arrivée des soi-disant brigands...

      Laissant finir le procureur elle prit enfin la parole, calmement laissant de côtés ses charmes (flétris à 20 ans faut le faire quand même ...)

      Très cher Procureur, commençons par le commencement voulez-vous bien... vous dites que j'ai été reconnue par cette dame Dancetaria, alors que je ne l'ai jamais vue, ni même croisée, n'ayant jamais eu de toute façon l'occasion de croiser le moindre palois depuis le début de mon séjour parmi vous. Ensuite, vous dites que cette dame m'a reconnue alors que je discutais avec les gardes du Château... essayant de les soudoyer et ce en armes... Sachez également Messire, que je n'ai jamais possédé d'armes, donc il doit sûrement y avoir méprise. J'étais cette nuit là, comme toutes les autres nuits, dans la forêt et non pas en ville, ne venant ici que pour trouver quelque travail et me sustenter.

      Bref, n'étant qu'une simple voyageuse, je me doute que ma parole ne sera pas entendue, et que le juge préfèrera croire aux dons de sorcellerie d'une personne qui reconnait des gens qu'elle n'a jamais croisés, avec des armes qu'ils n'ont jamais possédées, plutôt qu'une inconnue.

      Grand sourire avant de saluer dignement la cour et de retourner s'asseoir dans la salle, attendant le verdict.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      Votre honneur, vous pouvez constater par vous-même que la prévenue, outre une mauvaise foi évidente sur sa présence au chateau, plusieurs personne l'ayant vu et reconnue, a aussi une bien mauvaise vue.
      Elle tente, par de malhabiles artifices de faire croire qu'elle n'était point là, et se méprends honteusement sur la qualité des personnes présentes. Il est vrai qu'au vu de ses "occupations" habituelles, elle est plus encline à ne savoir reconnaitre que des hommes et pas forcément grâce à leur visage, ce qui expliquerait pourquoi elle n'a pa pu reconnaitre dame Damcetaria, ni même voir que j'étais une femme...
      Dame Dancetaria étant une personne de toute confiance, vu sa qualité de défenseuse de Pau, son témoignage ne peut qu'être pris en considération, et donc je maitiens mon accusation et requière contre la prévenu 50 écus d'amende, 3 jours de prison et 5 jours de mine, peine à effet immédiat.

      A la cour de juger

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      Je suis bien curieuse de comprendre comment j'ai pu être reconnue par des personnes que je n'ai jamais vues ni même croisées... Quant à mes occupations habituelles, je ne vois pas comment vous pourriez en juger, puisque vous ne me connaissez pas. A moins que je ne sois tombée sur les seules personnes omniscientes de ce royaume... quelle coïncidence tout de même...
      Par ailleurs je cherche encore de quelle arme vous parliez, n'en ayant jamais possédée. Bref, apparemment, je ne sais pour quelle raison, ma personne ne semble pas plaire à certains habitants qui pourtant me sont totalement inconnus, et qui jugent sans connaître. J'en déduis donc que toute défense est inutile, et qu'il n'y a qu'à attendre le verdict.
      *Soupir de résignation face aux gens butés qu'elle a en face d'elle*

    Citation :
    La défense a appelé à la barre :


      Citation :
      La défense a appelé à la barre :


        Citation :
        L’accusation a appelé Dancetaria à la barre :

          *Dancetaria salua l'ensemble présent, c'était son troisième témoignage, elle commençait à en prendre l'habitude. Elle était d'humeur joviale, un peu d'action faisait toujours du bien.*

          Dame la Procureur, la Cour,
          Alors que nous étions en train de faire un tour de ronde, aux abords du château, nous avons entendu une révolte qui semblait se préparer. De bruits et des voix nous indiquaient du grabuge aux portes du château. Vraisemblablement, on cherchait à y entrer sans y être évidemment invités. La révolte a été facilement matée, je n'ai aperçu et reconnu qu'une seule personne, une femme qui porte le nom de Kalliope. A croire qu'ils s'ennuient, à toujours vouloir pénétrer en notre château. Qu'on la punisse, et qu'on lui donne un petit bout de tissu pour jouer,c'est si triste de s'ennuyer en cette période !

          *Elle se recula d'un pas, sourire mutin à la dame Kalliope, et attendit la suite*

        Citation :
        L’accusation a appelé à la barre :


          Citation :
          Verdict de la cour :

            Une fois sa chope terminée, Paddy la reposa sur le pupitre et se saisi du dossier suivant en regardant l'accusée. Il le relis avec attention et ne pu réprimer un sourire en lisant les dénégations de l'accusée. Le témoignage était irréfutable et sans la moindre hésitation il rompit le silence qui régnait dans le tribunal :

            Accusée Kalliope, levez vous !

            Votre méthode de défense n'a convaincu personne et la cour vous reconnait coupable d'avoir pris part à une tentative de révolte contre le château de Pau. Nous vous condamnons à purger une peine de 3 jours de prison à l'issue de laquelle vous irez travailler à la mine durant 3 jours et chaque soir une fois le travail terminé vous serez mise au pilori et ainsi exposée à la vindicte populaire.

            Qu'on emmène l'accusée

            Paddy reposa le dossier, puis en se levant dit... Je suspens la séance pour quelques instants avant de se retirer dans un petit cabinet situé près de la salle d'audience.
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        Kalliope – TOP – Coupable – 17 Janvier 1458
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