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 Icarionnoste – TOP – Coupable – 01 Octobre 1457

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Philios
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Icarionnoste – TOP – Coupable – 01 Octobre 1457 Empty
MessageSujet: Icarionnoste – TOP – Coupable – 01 Octobre 1457   Icarionnoste – TOP – Coupable – 01 Octobre 1457 EmptyMar 15 Juin - 3:20

    Icarionnoste – 01 Octobre 1457 – Coupable – TOP

    Juge : Azilize
    Procureur de l’Accusation : Aknaïl
    Procureur du Réquisitoire : Aknaïl

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Azurely
    Arrow Quasi

    Témoins de la défense :
    Arrow Rosedeplantagenest
    Arrow Blackyformidable

    Coupable + Amende 40 écus
    Verdict rendu le 01 Octobre 1457



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      *Aujourd'hui, le dossier était important, et le nouveau procureur s'était longuement préparé pour le mener à bien.
      Une chemise impeccablement rangé, les notes et preuves prête à l'emploi, il s'avança devant la cour et déclara alors :*



      Votre Honneur, mes salutations,


      Je lance en ce jour du 23 du mois de Septembre 1457, un procès à l'encontre de Messire Icarionnoste sous le chef d'inculpation de trouble à l'ordre public.


      *Petit moment de silence avant d'exposer les faits.*


      Le lundi du mois de septembre 1457 au soir, soit l'avant-veille, le prévenu se trouvait dans une taverne Paloise du nom de « Flùir na h-alba ». En présence de témoins, l'individu à tenu des propos dégradant et injurieux à l'encontre de dame Azurely Charnée-Chandos de Penthièvre : Membre de l'une des plus grandes familles nobles d'Anjou.


      Sachant qu'à cet instant, Messire Icarionnoste occupait un poste de conseiller comtal, son attaque envers la victime risque fort d'avoir provoquer des répercutions sur les liens qu'entretiennent les comtés du Béarn et d'Armagnac et de Comminges.


      J'ajoute que tout citoyen Béarnais se doit d'être respectueux et d'adopter un comportement exemplaire face à un représentant de la caste nobliaire, qu'il soit étranger ou non.


      Votre Honneur, je vous cite donc les articles de Loy qui se réfère au procès qui m'amène aujourd'hui devant vous :


      3) Devoir de bon sens : le Conseiller, élu ou honoraire, va toujours réfléchir mûrement à sa manière d'agir ou de parler, sachant qu'il est le représentant du peuple du Béarn.


      1) le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est un homme ordinaire, un homme de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.


      2) l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.


      4) Du trouble à l'ordre public
      Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.


      *Le procureur s'empara d'une feuille dans son dossier qu'il montra à l'assemblé.*


      Comme preuve constituant le dossier monté de toutes pièces par la prévôté, je vais vous lire le dépôt de plainte signé par la victime, je cite :


      "Cher messire le prévôt ,


      Je vous écris cette missive pour déposer plainte, à mon grand regret contre l'un des conseillers de votre comté .


      En effet, les faits se sont passés ce soir en taverne de Pau alors que j'y passais agréable soirée avec mes amis . Le messire Icarionniste , pour le nommer, est entré puis a commencé à m'insulter sans que je lui ai adressé la parole et là tous les témoins pourront vous le confirmer . Les insultes étaient des plus vulgaires et entachaient grandement ma réputation ...
      Quel meilleur moyen pour ignorer les insultes si ce n'est le silence et le mépris ...


      Je n'aurai surement pas porté l'affaire devant vous si je n'avais pas peur que cette malheureuse histoire ne prenne des proportions si jamais elle revenait aux oreilles de ma famille , l'une des plus grandes familles nobles d'Anjou, ou de celles de mon fiancé et futur mari. Celui -ci est juge et conseiller comtal d'Armagnac et Comminges.
      Je doute que mon fiancé apprécie que l'on traine sa promise ainsi dans la boue surtout par un conseiller comtal d'un comté voisin, ami et allié ou encore que ma famille continue toute relation avec un comté qui laisse un de ses représentants, salir réputation d'une de leur filles...


      Dans le pli qui accompagne celui ci, vous trouverez toutes les preuves de ce que j'avance et ainsi que les noms des différents témoins dont le votre et celui de votre major, je crois, entre autres.


      En attente de poursuites , je vous remercie de votre écoute et reste à votre disposition pour plus amples informations si besoin en ait


      Cordialement


      Azurely Charnée-Chandos de Penthièvre"


      Afin d'étayer l'acte d'accusation dressé contre l'accusé, j'appelle à la barre la victime Azurely Charnée-Chandos de Penthièvre, afin qu'elle puisse nous faire part avec exactitude de l'offense et du préjudice qu'elle a subie.


      Je rappelle également à l'accusé qu'il lui est possible d'être représenté par un avocat durant son procès. Vous pourrez en trouver un à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/


      La parole est à l'accusé, merci de votre écoute.


      *Acte d'accusation rendu le 23 septembre 1457 à Pau, Par le procureur Aknaïl.*

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      *Il entre dans le tribunal, il écoute, et se lève prêt à sortir ... très court se procès en fait ...
      Ex avocat qu'il est, il note un vice de forme assez aberrant que l'accusation n'a pas noté, le procès est en fait, terminé ...*

      Madame la juge, ce procès n'a pas lieu d'être.
      Pourquoi me direz-vous?
      Parce que je ne m'appelle pas "Icarionniste" mais Icarionnoste, ainsi, vous mettez en procès la mauvaise personne à en croire la plainte de la plaignante.
      Je cite ...
      "... Le messire Icarionniste , pour le nommer ..."

      Vice de forme s'il en est.
      Ce procès n'a plus lieu d'être.
      Je ne suis accusé de rien, c'est Icarionniste que l'on accuse.
      Et comme l'on ne peut pas être jugé plusieurs pour la même affaire.
      Monsieur le procureur,
      Madame la juge.

      Bonne journée à vous.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      *Le procureur, après les témoignages plus qu'éloquent de Dame Azurely, et Dame Quasi, les remercia avant de s'avancer devant la cour.*



      Votre honneur,


      Comme vous avez pu le constater, Dame Azurely, la victime, et Dame Quasi, le témoin, reconnaissent en Messire Icarionnoste, l'homme ayant porté atteinte par injures. Une simple erreur d'orthographe sur une missive ne peut lui permettre de repartir dans la nature lavé et blanchit des exactions commises. Je rappelle qu'il y a trois autres témoins prêt à prouver la présence de l'accusé dans la taverne Paloise le 21 septembre 1457.


      Votre honneur, pour avoir mit en péril les relations diplomatiques entre deux comtés, avoir porté atteinte à une Dame de noble lignée, et en ayant enfreint les devoirs d'un conseiller comtal, je demande à ce que l'accusé écope d'une peine de prison d'un jour, ainsi que d'une amende de 40 écus. Cela afin que nos citoyens puissent être temporairement en sécurité d'un homme si irrespectueux et dangereux en terme de relations politique.


      Merci de votre écoute, la parole est à la défense.


      *Réquisitoire rendu à Pau le 25 septembre 1457,

      Aknail, procureur du Béarn.*

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      *Il écouta, et s'amusa d'entendre le procureur dire qu'une simple faute d'orthographe ne pouvait tout remettre en question, cet homme qui se disait procureur, connaissait-il seulement la notion de vice de forme?
      Icarionnoste espérait en tout cas que la juge connaissait cette notion.
      Que la justice Béarnaise ne passe pas pour n'importe quoi.
      Que ce soit maintenant ou en appel ...*

      Bien bien ...

      *montre de la main Azurely et Quasi*

      Ces deux dames mon reconnu, j'ai envie de dire, et alors?

      La plainte a été déposé à l'encontre d'Icarionniste, je ne m'appelle pas Icarionniste, mais bien Icarionnoste comme l'on justement fait remarqué Azurely et Quasi.
      Comment alors me condamner alors qu'aucune plainte n'est formulée contre mon nom?!

      Il y a un vice de forme, et même un aveugle sourd et muet l'aurait remarqué.
      Cette plainte a été déposé par Azurely en accusant Icarionniste, et notre bon procureur a validé cette plainte !
      Il l'a validé et a donc admis que la plainte n'était pas à mon encontre !
      Par cette validation il met en procès Icarionniste.
      Et j'ai donc envie de vous demander madamer le juge : qu'est-ce que je fais là?

      Pour vice de forme flagrant je demande la relaxe pure et simple.
      Vous ne pouvez pas condamner une personne présente dans ce tribunal alors même qu'aucune plainte n'est déposée contre son nom !

      Que cette erreur serve à la Procure.

      *il se retire, plaidoirie finie, le vice de forme est énorme, tellement énorme que le jeune Palois ne comprends toujours pas comment le procureur a pu passer à côté ...*

    Citation :
    La défense a appelé Rosedeplantagenest à la barre :


      Citation :
      La défense a appelé Blackyformidable à la barre :

        *Blacky était appelé à témoigner, il n'avait pas assisté à la scène, mais le procès n'en était plus là apparemment.*

        Votre honneur,

        Mon nom est Blackyformidable, maire de Pau, sergent de Police et frère du sieur Icarionnoste.
        Je peux confirmer que mon frère s'est toujours appelé Icarionnoste depuis sa naissance, jamais il n'a changé une lettre de son prénom.
        Le problème à ce jour n'est plus de contester le fond, mais la forme de cette plainte contre mon frère, car les deux sont indissociables, et il s'agit ici simplement d'un vice de forme qui invalide ce procès, rendant le fond irrecevable.

        *Maintenant il s'agit d'une question de bon sens, mais cette décision revenant au Procureur, c'est à lui de la prendre.*

      Citation :
      L’accusation a appelé Azurely à la barre :

        *Azurely, assise au premier rang, attendait de prendre parole ... L'acte d'accusation énnoncé, l'accusé prit parole et semblait prêt à quitter le tribunal, lorsqu'on donna parole à la jeune femme ... *

        Ne partez pas messire IcarionnOste.... Vous pouvez vous rassoir messire IcarionnOste. Si je puis commettre faute en votre nom , en écrivant ma plainte, sous l'émotion et la colère, il est certain que je n'oublie pas votre visage.

        Madame le juge , je vous confirme ici même que l'accusé, messire Icarionnoste, est la personne qui m'a insulté, tenu des propos orduriers à l'encontre de ma personne, le Lundi 21 septembre dernier dans la taverne Paloise du nom de « Flùir na h-alba » devant mes amis et autres personnes.

        Cela s'est passé ainsi. J'étais en conversation avec des amis, dame Mikiss, dame Lara60 ainsi que dame Quasi qui arriva un peu plus tard mais assista aussi à cette triste scène. Il y avait aussi messire Femos, un jeune homme tarbais en voyage à Pau, dame phoebee aussi que messire Godevin qui lui aussi, arriva un peu plus tard et n'échappa pas à ce triste évènement.

        Donc je conversais avec mes amis , ayant fait le voyage pour leur annoncer par moi même un évènement important dans ma vie, mon mariage , quand messire Icarionnoste entra ... Après un simple bonjour à la suite des autres, je reprenais la conversation quand messire Icarionnoste commença par des agressions verbales auxquelles je répondis pas, pensant que ce dernier laisserait vite tomber si aucune réponse n'était faite à ses agressions verbales.

        Malheureusement pour moi, cela n'eut aucun effet et surement pas celui de décourager le triste messire Icarionnoste qui alla de plus en plus loin dans un langage injurieux et ordurier, allant jusqu'à me traiter de souillure, de raclure et même allant jusqu'à suggérer , que dis je, les mots n'étaient même à couvert ou sous entendus, que je m'adonnais au plus vieux métier du monde. Pour que vous puissiez en juger , Madame le juge, il disait mot pour mot , ceci ....
        "en tapinant à droite à gauche" et ajouta ,au cas sans où les personnes présentes n'auraient pas saisi, .... " jte dois encore de l'argent d'ailleurs Azur, nan ??.

        Malgré mon silence face à ses injures , l'intervention outrée de messire Femos et de l'épouse de messire Icarionnoste, dame Phoebee, celui ci ne lâcha pas une once de terrain et continua ses insultes jusqu'à son départ.

        Si je suis ici aujourd'hui, madame la juge , c'est pour voir rétablir mon honneur , celui de ma famille , celui de mon futur époux, des honneurs bafoués par un homme qui a été élu par le peuple béarnais, un représentant du Béarn, un conseiller comtal ... Mais aussi pour les personnes présentes ce jour là qui ont eu à subir pareil évènement et comportement de messire Icarionnoste .
        Je parle de messire Femos qui effectuait sa première soirée hors de sa ville natale et n'a pu que constater le désagréable de la situation , de l'épouse de l'accusé, dame Phoebee qui revenait d'un voyage l'ayant séparé de son époux, qui s'attendait surement à un autre accueil que celui que lui fit ce dernier préférant m'injurier que lui prêter attention, de tous mes amis qui ont vu nos retrouvailles gâchées par les dires de messires Icarionnoste, se retenant de lui dire leur fond de pensées et je sais combien cela a du leur couté ...

        Messire Icarionnoste, en passant ses nerfs sur ma personne, a insulté une grande famille angevine comprenant un pair de France, ma tante et un duc angevin, mon père et tous ce que ma famille compte de personnes nobles. Il a insulté aussi mon futur époux , juge et conseiller comtal d'Armagnac et Comminges , qui a porté l'affaire auprès de sa comtesse.
        Messire Icarionnoste , en tant conseiller comtal, avait tache de laisser ses différents de coté, pour ne pas aller à l'encontre du bien du Béarn ...
        Au vu de la colère que ses propos envers ma personne, ont déclenché autant dans ma famille que chez mon fiancé et au sein de Armagnac et Comminges , je puis affirmer sans mentir , qu'il a totalement failli à sa tache de conseiller comtal...

        Madame le juge, je vous remercie de votre écoute et vous prie de nouveau de m'excuser de l'erreur faite dans le nom de l'accusé lors du dépôt de ma plainte ... Mais je répète une fois de plus , le messire Icarionnoste, accusé, ici présent , est la personne qui m'a agressé verbalement , m'insultant et m'injuriant... J' en suis formelle et d'ailleurs , toutes les personnes présentes lors de ce triste soir , peuvent en témoigner ...

        Merci de votre écoute , madame le juge et monsieur le procureur ...


        *Azurely , retourna s'assoir à sa place après une révérence face à la juge et au procureur .*

      Citation :
      L’accusation a appelé Quasi à la barre :

        *Habituée à se présenter pour défendre les accusés, elle se dirigea immédiatement vers le banc où se trouvait Icar. A deux pas de lui, elle réalisa qu'elle était témoin dans cette affaire et que fort heureusement elle n'aurait pas à défendre celui qui de sa langue fourbe menait le bearn vers le chaos. Elle rejoint le banc des témoins, en attendant qu'on la somme de venir.*

        *L'accusé prit la parole, et devant tant de naïveté Quasi ne put que sourire. Pauvre garçon a peine sortit de l'enfance qui devait justifier de son insolence et n'avait pour arme que de pauvres idées d'une inefficacité sans nom. elle le regardait parler, se souvenant de lui dans son propre cabinet, quand elle lui avait offert une chance de devenir réellement avocat. N'ayant bien sur rien à argumenter pour sa défense, il se retrouva assis bien vite.*

        *Azur prit la parole, avec franchise et honnêteté. Quasi l'écouta patiemment, sachant que de toute façon elle n'aurait elle même rien a dire de plus mais simplement confirmer ou infirmer les dires de la future mariée.*

        *Vint enfin l'appel de son nom par le greffier.

        Lentement, elle rejoint le centre de la salle.Bien sur pas de siège où se reposer..elle allait devoir faire court si elle ne voulait pas que bébé se manifeste et que de jolies bosses viennent déformer sa robe.*

        Je présente mes respects à la cour. je suis Quasi, avocate aux Avok Haillons et Sacristine de Pau, mais ce n'est pas en ces qualités que je prends la parole aujourd'hui.
        tout d'abord, je jure sur le saint livre des vertus de ne relater ici que la stricte vérité.

        Le lundi 21 de ce mois, alors que je prenais place dans ma taverne afin de permettre à notre cuisinier de rentrer chez lui, j'ai assisté, à mon plus grand regret, à une scène qui ne peut que laisser un gout amer à la sacristine que je suis, à la béarnaise que je suis devenue.

        En effet, alors que j'arrivais, quelques clients et amis se trouvaient déjà là, devisant gentiment. Immédiatement, malgré le calme des propos, je me rendis compte de la tension qui régnait sans en comprendre les raisons. mais ma lanterne fut bien vite éclairée.

        Alors que les gens discutaient entre eux , messire Icar, pardonnez moi si je n'arrive jamais à prononcer son nom correctement, invective les uns et les autres. Bien que personne ne lui réponde, ne voulant pas envenimer la situation, il continue. moi même, prenant part a la discussion avec dame Azurely concernant son mariage que je dois célébrer, je me rend compte que le sieur Icar écoute nos conversations. Il n'en etait bien entendu aucunement l'objet et pourtant il se permit d'intervenir en insultant les personnes présentes.

        Permettez à la femme de foi et d'éducation que je suis de ne point avoir a prononcer les mots qui jaillirent de sa bouche prompte a faire le mal.Je vous passe donc les insultes concernant mon époux ou ma personne et mon statut de sacristine pour ne parler que de celles qui concernent la pauvre jeune dame Azurely.

        Après avoir chercher à la provoquer de mille manières, et devant son silence résolu, il la traita de tapineuse, lui demandant si il lui devait de l'argent.

        Bien sur il avait attendu que sa femme ne soit plus là. Je sais de sa bouche qu'il commet régulièrement l'adultère et j'en ai donc déduit que le terme lui était familier. Ne pas payer devait l'être aussi par ailleurs.

        toujours est il qu'il ne s'arrêta pas là. Alors que Azurely et nous tous avions résisté a répliquer, il continua. Je ne vous cite que quelques termes sortis de ses lèvres perfides, même si il m'en coute, tels "raclure" ou "souillure"...enfin on sentait bien, qu'en dehors d'être un adepte des mots en "ure" il était grossier et mauvais.Ajoutant a cela "conne" ou "rebut de l'humanité" il donna une image des conseillers comtaux des plus déplorables en plus de confirmer celle que beaucoup d'entre nous ont de lui.

        *Elle sentait en elle monter l'énervement , devant revivre cette horrible soirée où elle en était arrivée à craindre pour la vie d'Azur.*

        Que vous dire de plus, si ce n'est que depuis je crains de me rendre en taverne sans mon époux..Même si il n'y eut que des mots, rien ne nous dit qu'un jour il n'y aura pas des actes. Cet homme, vouant on ne sait pourquoi une haine farouche à l'encontre de dame Azurely, ainsi qu'a nombre de personnes présentes ce soir là, ne mérite pas de représenter notre comté, voila mon avis de simple béarnaise.

        Je reste à la disposition de la cour si des précisions supplémentaires étaient nécessaires.Merci de m'avoir entendu.

        *Elle commençait à ressentir la fatigue de la station debout, et rejoint aussi rapidement que possible sa place.*

      Citation :
      Verdict de la cour :

        *Son dossier sous le bras Azi s'assoie dans son fauteuil. Ce nouveau dossier l'a amené à courir dans les archives afin de faire des recherches. Elle prenait son rôle au sérieux et n'avais pas pris sa décision à la légère. Elle s'était même renseigner auprès d'un ancien juge et avocat. Pas question de faire la moindre erreur. Elle s'éclaircit la voix et commença.*

        Accusez levez-vous !

        Il n'y a aucun doute quand à l'identité de la personne qui a injurier dame Azurely. Cette dame mentionne en effet qu'il s'agit d'un conseiller comtal. De plus l'acte d'accusation est bien à votre nom. Vous avez été aussi formellement reconnue par plusieurs témoins digne de foi ce qui enlève toute possibilité d'erreur.

        En injuriant Dame Azurely vous mettiez le comté en difficulté car cette dame est de haute naissance. Vous n'étiez pas sans l'ignorer en tant que conseiller.

        En conséquence nous vous condamnons à une peine de 40 écus.

        Affaire classé !

        Fait ce jour 1 octobre 1457 à Pau
        par Azilize juge du Béarn
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    Icarionnoste – TOP – Coupable – 01 Octobre 1457
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