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 Horsem@n – Trahison – Coupable – 20 Janvier 1457

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Philios
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Horsem@n – Trahison – Coupable – 20 Janvier 1457 Empty
MessageSujet: Horsem@n – Trahison – Coupable – 20 Janvier 1457   Horsem@n – Trahison – Coupable – 20 Janvier 1457 EmptyMar 15 Juin - 3:14

    Horsem@n – Du 07 Janvier Au 20 Janvier 1457 – Coupable – TOP

    Juge : Caro Maledent de Feytiat
    Procureur de l’Accusation : Lunconnu
    Procureur du Réquisitoire : Lara60

    Témoins de l’accusation :
    Arrow Ameliane
    Arrow Varden

    Témoins de la défense :
    Arrow Acar
    Arrow ...

    Coupable + Prison 3 jours
    Verdict rendu le 20 Janvier 1457



    Minutes du procès :

    Citation :
    Acte d’accusation :

      * Geoffroy ne savait pas si c'était les fêtes de fin d'année qui avait fait cela. Mais certains devenait de plus en plus irraisonnable ce qui imposait de faire des procès pour des causes grâve, comme ce procès pour Trahison contre Horsem@n. *

      Madame le juge, Membre de la court,

      Nous voici aujourd'hui, pour faire un procès pour Trahison envers Messire Horsem@n.
      En effet, cet homme a refusé explicitement d'obéir à un ordre de la comtesse.

      Je vais donc laisser le témoignage de la comtesse dans un premier temps. S'il le faut, je ferais appel à un second témoignage.

      Messire Horsem@n, je vous rappelle que vous pouvez vous faire assister par à un avocat pour le défendre en les contactant ici:
      http://les-avok-haillons.forumchti.com/forum.htm

      D'ailleurs, je vais laisser la parole aux autres personnes.

      * Geoffroy s'en retourna à sa chaise. *

    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :

      *En recevant une convocation du tribunal, Horsem@n croyait qu'enfin sa plainte déposée il y a presque un mois contre un brigand avait abouti dans les mains du Juge. Hélas non, au contraire on le convoquait en tant qu'accusé pour une affaire remontant à plus de deux mois parce qu'il avait rendu justice. Horsem@n sourit en pensant qu'en ce moment les brigands pouvaient être plus tranquilles qu'un ancien juge candidat aux élections comtales. Regardant sereinement tout le monde autour de lui, il entra dans la salle d'audience et salua chacun de ses membres.*

      Monsieur le Procureur, Madame le Juge. Je suis enfin devant vous pour me défendre dans cette affaire qui remonte à quelques jours après les élections du mois de novembre 1456, c'est-à-dire il y a pratiquement deux mois, puisque nous sommes actuellement en période électorale.

      Voici donc comment j'ai vécu les choses il y a environ deux mois, lorsque j'ai été élu conseiller comtal par le peuple béarnais. Après l'élection de la comtesse, j'ai été nommé Juge du Béarn. Pour me rendre au château la première fois, j'ai mis plus de temps que les autres conseiller à cause de mes déplacement professionnel, en effet étant charpentier j'avais plusieurs livraisons à effectué à ce moment-là et mes clients ne pouvaient pas attendre. Quand je suis enfin arrivé au château de Pau, j'étais bien sûr en retard pour prendre part aux discussions qui se faisaient un peu de partout dans les couloirs, il n'y avait même pas de bureau pour le Juge. Donc quand la Comtesse a donné l'ordre de na pas juger le procès de Lebossus, je ne l'ai tout simplement pas vu. Voyant toute la pile de dossiers en cours laissés par l'ancien Juge, j'ai donc pris l'initiative de m'atteler durement à ma tâche afin de faire avancer enfin la justice béarnaise. J'ai donc commencé par les dossiers posés sur le haut de la pile sans faire attention aux dates. Pour le premier procès, tout s'est bien passé, le verdict n'a pas posé de problème. En revanche, pour le deuxième il y a donc eu ce problème puisqu'il concernait l'individu sur lequel la Comtesse avait donné ordre de ne rien faire. J'ai alors commis l'erreur d'avoir jugé ce procès, si je me souviens bien j'ai jugé coupable l'accusé de trouble à l'ordre public et lui ai infligé 200 écus d'amende et deux jours de prison. Bien entendu, les réactions ont été rapides au conseil, je me suis vu retirer de suite mes fonctions de Juge. Au château de Pau, après avoir fait de longues recherches dans les archives du script, j'ai retrouvé les conversations de la comtesse où elle avait donné ordre de ne pas juger cette affaire. A partir de là, j'ai reconnu mon erreur et présenter mes excuses public au château de Pau. Bien entendu, personne n'a rien dit quand elles ont été faites, aucune compréhension de la part de mes collègues conseillers, ni même de la comtesse. J'étais devenu le Juge à abattre si on peut dire ainsi. Alors j'ai continué à me défendre verbalement face aux attaque incessantes tout en continuant à travailler comme simple conseiller. Mais un jour, comme ma présence devenait gênante, sans attendre mon droit de réponse et mon vote au sujet de ma destitution au château, la Comtesse a décidé de m'interdire les accès de la salle du conseil. Je ne pouvais donc plus du tout travailler, ni même répondre aux discussions en cours. A partir de là, mis à la porte de façon manu militari et mon titre de conseiller ne pouvant plus servir à travailler pour le peuple béarnais, j'ai donc décider de démissionner du poste de conseiller comtal. Cela remonte à la fin du mois de novembre 1456. Depuis, je suis retourné à mes activité personnelles sans avoir eu d'ennui avec la justice.

      Aujourd'hui, à l'heure où je vous parle nous sommes en pleine période électorale, les résultats des votes auront lieu dans 4 jours. Je suis moi-même candidat sur la liste BAB pour ses élections comtales. Et vous Madame le Juge, Monsieur le Procureur et Monsieur le Prévôt vous l'êtes également sur une liste adverse, la LDB. Comme le stipule la Charte du Juge, un juge et les représentants de la justice ne peuvent être à la fois juge et parti. Ce qui est bien le cas dans la salle de ce tribunal. Si vous rendez un verdict me présentant coupable, vous pouvez être poursuivi pour non-respect de la charte du Juge par les hautes autorités du Royaume. Pour cette raison, je demande l'annulation de ce procès ou la relaxe pure et simple.

    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :

      *Lara avait étudié le dossier avant d'entrer au tribunal, le procès était déjà lancé, elle avait donc pris place discrètement et écouté messire Horsem@n. Elle se demandait si elle devait pleurer tellement s'était émouvant ou s'endormir tellement ce fut long. Elle partait sur la seconde option quand elle se rendit compte que c'était à son tour de parler.*

      Votre honneur, messire Horsem@n, *petit hochement de tête en guise de salut*

      Messire, vous n'avez plus à vous inquiéter pour les problème de parti pris étant donné que dame Caro jugera votre affaire, cependant je me dois de vous rappeler qu'un juge se doit d'être impartial et vos insinuations ne sont pas très appréciées.

      En parlant de partialité, n'est ce pas cela qui vous amène ici d'ailleurs ? Ah...Je vois...Vous prenez votre cas pour une généralité ! Car lorsque vous avez décidé de passer outre un ordre de votre comtesse et jugé le dossier Lebossus en priorité alors qu'il y en avait de bien plus anciens, c'est bien de cela qu'il s'agit, non ?

      Si l'on vous écoute alors c'est juste dû à un problème d'organisation ? Mais avant de faire quoi que ce soit, surtout en notre domaine, il faut ranger, classer, vérifier ce qui est fait, ce qui est en cours et tant qu'à faire, prendre les dossiers les plus anciens auparavant, non ?
      Et lorsque vous nous dites que vous avez préféré faire vos livraisons de charpentier avant votre travail au conseil...Alors là excusez moi mais... Je ne peux m'empêcher de rire ! Il semblerait que nous n'ayons pas le même sens des priorités, après chacun ses choix et les vôtres vous ont menés ici.

      Car vous avez bien choisis de faire passer ce dossier en priorité et en plus de ça d'infliger une peine extrêmement lourde à messire Lebossus pour...pour quoi déjà ? Avoir faire le clown en pleine gargote ? Qui a t il donc de mal à cela ? Ah oui pardon, il vous gênait...Excusez moi, j'avais omis ce détail. En tous les cas, vote comtesse vous avait demandé d'attendre pour ce dossier, car il était en discussion, vous avez fait fi de ses ordres volontairement en répondant à la comtesse que vous feriez toutes les affaires sans exception d'après ce que l'on m'a dit ?

      Seulement vous avez l'air d'oublier que chacun est soumis à l'autorité de son comte ou de sa comtesse et que le juge rend justice en son nom, double raison pour ne pas vous planter, double raison pour obéir lorsqu'elle vous demande de ne pas juger un procès.

      *se tournant vers la juge elle s'adressa à elle avec un soupçon d'ironie dans la voix*

      Mais attention !! Messire Horsem@n a fait des excuses ! Donc on dit merci, on efface tout et on recommence ? Et dans la foulée on trahit une nouvelle fois sa comtesse en refusant de se plier à sa volonté ?
      Je sais bien votre honneur que l'accusé est émouvant, il est très doué pour se plaindre, on devrait lui décerner une médaille d'ailleurs, il m'a presque amené les larmes aux yeux ! Et oui, il arriverait presque, je souligne bien le presque à nous faire croire qu'il est une victime ! Mais je ne suis pas du genre à me laisser apitoyer surtout pour quelque chose d'aussi grave !


      Étant donné que l'accusé a sciemment fait fi d'un ordre de sa comtesse et ainsi mis à mal l'intégrité du comté, je demande une peine de 5 jours de geôle.

      Merci de m'avoir écoutée votre honneur, la parole est à la défense.

    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :

      *Horsem@n regardait avec amusement le jeu des chaises musicales du tribunal. Il s'avança à nouveau à la barre pour sa deuxième plaidoirie. Il salua respectueusement les nouveaux Juge et Procureur qui avaient fait également partie de la même liste adverse pendant les dernières élections.*

      Mesdames les nouveaux Juge et Procureur, bonjour à vous. Je vais donc vous exposez ma seconde plaidoirie.

      Tout d'abord Madame le Procureur, avec tout le respect que je dois à votre poste, permettez-moi de vous dire que votre réquisitoire est un modèle de comédie, je n'aurais jamais votre talent de faire aussi bien les réponses et les questions à la place de l'accusé. Vous avez l'art de dire ce que je n'ai pas dit et d'ignorer ce qui vous arrange dans mes paroles. Pas étonnant que vous voulez m'infligez une peine aussi sévère et dénuez de toute justice, vous avez bien répétez votre rôle et votre stratégie avec vos prédécesseurs. Votre talent est incontestable. Je constate donc avec regret que vous avez le même regard sur la justice que ceux qui m'accusent de trahison pour leurs besoins électoraux et personnels.

      Pour ma défense, je maintiens que ce procès est une pure comédie de l'accusation. Le nouveau tribunal qui est à nouveau devant moi, en ce jour du 18 janvier 1457, est toujours juge et partie puisque Dame Caro et Dame Lara faisaient partie de la liste Big Bang pendant les élections lorsque mon procès a été lancé. Votre place actuelle va encore à l'encontre de la charte du juge comme vos prédécesseurs, même si nous ne sommes plus en période électorale à l'heure actuelle. Vous l'étiez justement quand mon procès a commencé le 7 janvier dernier en pleine campagne électorale. Tout ceci montre de plus en plus que ce procès est fait pour se servir de la justice à des fins électorales et personnelles. Et ce n'est pas le seul cas, puisque j'ai compulser d'autres procès rendu par vos prédécesseurs qui ont pris les mêmes proportions, c'est très grave de jouer ainsi à une justice à double vitesse. Si vous me condamnez lors de ce procès, vous commettrez une erreur pour vous, pour le conseil, pour l'ancienne comtesse et le comte actuel, mais surtout pour la justice béarnaise qui donnera une bien mauvaise image à travers le royaume et surtout au yeux du Roy. De plus je relève un point important à ce jour du 18 janvier 1457. Il n'y a aucune preuve fournie en ces lieux par l'accusation et l'ancienne comtesse, témoin de l'accusation, n'est toujours pas venue à la barre. Allez-vous me juger sur les simples paroles du Procureur qui est plus que partial et très avare en preuves? Il serait très navrant qu'un procès se fasse dans ces conditions, cela signifierait que n'importe quel béarnais pourrait être accusé sur un délit de sale gueule parce que le Procureur et quelques uns le décide. La justice tomberait bien bas si la seule parole de l'accusation avait plus de poids que celle de la défense, les portes seraient grandes ouvertes à toutes les dérives du pouvoir.

      Dame le Juge, je ne suis pas contre un procès en ma personne, loin de là, j'ai reconnu ma faute devant l'ancienne comtesse, même si tout le monde au Château de Pau a fait semblant de ne pas la voir. Ce qui ne veut pas dire, comme l'interprète Dame le Procureur, que je referai la même erreur, cela m'a bien servit de leçon, surtout en me retrouvant face à des personnes vicieuses prêtes à tout exploiter afin de mettre hors-jeu ceux qui ne pensent pas comme eux. Je suis donc prêt à être rejugé dans un autre procès, mais dans d'autres conditions, c'est-à-dire hors période électorale et en présence d'un autre Juge et Procureur. Dans ces conditions la charte du Juge pourra être respectée. Mais si vous me condamnez pendant ce procès la justice ne sera pas rendue, surtout aux yeux des béarnais et de tout le royaume qui sera mise au courant de cette affaire disproportionnée et inéquitable. Mon idée de la Justice n'est pas la même que celle d'un groupe de quelques affairistes peu scrupuleux. Et je peux vous assurer que ma voix sera entendue ailleurs que dans les murs du tribunal si vous ne tenez pas compte de mes remarques.

      Je demande donc tout simplement l'annulation et donc la relaxe de ce procès pour vice de procédure, puisque le Procureur et vous-même êtes en opposition avec la Charte du Juge. Et je demande à être rejuger si le Comte actuel le juge à nouveau nécessaire, puisque je suppose que la Justice béarnaise est toujours sous ses ordres. De votre jugement, il en va l'avenir de la justice du Béarn. Sinon, un triste sort attend notre comté. Sans une vraie justice, la paix des hommes ne peut être possible.
      Je vous remercie pour votre écoute et espère un jugement juste.

      *Horsem@n retourna s'assoir sur son banc, attendant le verdict quel qu'il soit avec sérénité.*

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Horsem@n – Trahison – Coupable – 20 Janvier 1457
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