Philios
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 |  Sujet: Harlem...s – TOP (2) – Coupable – 14 Janvier 1458 Mar 15 Juin - 3:04 | |
| Harlem...s – 14 Janvier 1458 – Coupable – TOP
Juge : Paddy_versifiet
Procureur de l’Accusation : Valentine
Procureur du Réquisitoire : Valentine
Témoins de l’accusation :
 Ptitmec13
…
Témoins de la défense :
Harlem...s
Berranger
Coupable + Amende 20 écus + Achat sur la foire comtale 1 miche de pain 100 écus
Verdict rendu le 14 Janvier 1458
Minutes du procès :
- Citation :
- Acte d’accusation :
Votre honneur, en ce vendredi 3 janvier 1458, moi Valentine.d_egmont, procureur du Béarn intente un procès à l'encontre de Harlem...s pour Trouble à l'Ordre Public.
En effet, Dame Harlem...s a été surprise à intervenir sur le marché de Pau, en dehors de toute autorisation et sur des denrées réservées.
Dame Harlem...s contrevient donc à nos lois, au coutumier ainsi qu'au décret municipal régulant le marché de Pau, dont je rappelle la teneur :
Lois:
1.Toute personne se trouvant sur le territoire du Comté de Béarn doit respecter les lois royales et locale sera poursuivie par le Comté du Béarn en cas d'infraction.
2.Nul n'est censé ignorer la Loi
3.Le Comté du Béarn est régi par le droit coutumier.
Coutumier a écrit:
4) Du trouble à l'ordre public
Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.
Décret municipal visant à réglementer les achats et les ventes sur le marché de Pau
Article 4 :
Toute personne étrangère au Béarn voulant vendre sur le marché de devra en demander l'autorisation au maire et attendre sa réponse avant de mettre ses produits en vente.
Une personne représentant le Comté ou dûment mandatée par celui-ci n'est pas soumise à cette restriction. Elle devra toutefois s'annoncer au maire et prendre rendez-vous avec son acheteur/vendeur pour que les transactions se fassent rapidement et évitent ainsi de perturber le marché Palois.
Les Béarnais non-Palois, ont eux le droit de vendre au maximum 5 produits de même nature, et doivent les déclarer à la Mairie.
Article 5 :
Les non-Palois ont pour obligation de respecter cette grille de prix minima
Kilo de minerai de fer: vente réservée à la mairie
Fer brut: 52.00
Article 6 : Sont définis comme Palois, les personnes ayant un champs, une échoppe ou le statut de vagabond Palois ainsi que les personnes possédant un appartement à Pau.
Article 8 :
Toute personne ne respectant pas ce décret sera poursuivie pour escroquerie ou trouble à l'ordre public devant la Cour de Justice.
Approuvé par le Conseil Comtal,
Validé, signé et scellé de notre main le 11 Août1457 en Castèth de Pau,
Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn.
Per lo nouste Béarn !
Je rappelle à l'accusée qu'elle est en droit d'être représentée par un avocat. Elle pourra en trouver un à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/
Votre Honneur, la parole est à la défense.
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense :
( HRP: En aucun je ne validerai une quelqconque apparition d'Harlem sur le marché de Pau. C'est faux. Archi faux. Pas une fois je n'ai cliqué sur l'onglet MARCHE depuis mon arrivée. J'avais le pack furtif et je laisse a votre intelligence la compréhension de ma logique. Je dirai aps qu'Harlem a fait un truc que je lui ai pas fait faire.I HRP OFF
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation :
(hrp: le pack furtif n'empêche nullement quelqu'un de "voir" ce qu'un perso fait ... c'est le risque du pack furtif, il n'est pas parfait, ce n'est qu'un camouflage, mais point une "cape d'invisibilité" ... on peut toujours se faire prendre à vendre ou acheter sous le manteau ... c'est la vie)
votre honneur, l'accusée avoue donc avoir contrevenue à nos lois et en toute connaissance de cause. Les faits sont donc établis, et ils sont d'autant gravissimes que l'accusée a volontairement, sciemment et sans honte, profitée de ce que le Béarn avait pillé honteusement pour se faire de l'argent sur le dos de pauvres gens dans le besoin. En outre, et c'est là un fait aggravant, nous ne parlons point de petits pains, mais bien de fer ... ce fer qui nous sert à fabriquer les armes devant servir à défendre notre comté, ce fer qui a mystérieusement disparu des coffres du chateau suite au pillage des lions... Vous me direz que les faits sont troublants, suffisamment pour qu'un faisceau de présomptions pèsent sur l'accusée quant à sa réelle motivation pour se trouver sur le marché, camouflée derrière des hardes de lépreuse, à tenter d'écouler sa marchandise à la provenance plus que douteuse ...
Pour tous ces faits, que l'accusée ne nie nullement, et en raison de la gravité de la situation économique, je demande à l'encontre de l'accusée 5 jours de prison et 50 écus d'amende.
Plaise à la cour de juger ...
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense :
( rha faut lire aussi hein ^^ j'avais posé un RP et ça m'embetait juste qu'on en tienne pas compte sinon a quoi bon écrire ? Ptimec a bien tenu compte donc bon.Et oui c'est le jeu, les bug aussi et je joue la chose au plus amusant possible, merci aussi d'en convenir. Tout comme il n'est pas necessaire de cliquer sur marché pour mettre en vente, via l'inventaire ça marche. C'est une condition du pack: ne pas cliquer sur marché pour rester discret...bref fin de la parenthèse. Ludiquement )
Harlem qui n'avait pas nié trouva un peu fort le réquisitoire.Des hardes de l"preuse ? Puis quoi encore ?
"Je sais pas si selon vous le Bearn a pillé.. Je comprend pas ce que vous dites. Le béarn a pillé qui ? En aucun cas je n'ai porté de hardes.. Vous avez la berlue je crois. Non mais franchement, des hardes...Moi qui vient encore de me ruiner en vetements dans de belles boutiques Paloises.
Les soldes tout ça...J'entretiens ma garde robe alors.. des hardes non! C'est diffamation pure.
Je peux fournir récépissé de mes clients si souhaitez et vous n'y verrez que gens simples habitants de pau, en majorité paysans de petits niveau, soldats mobilisés egalement et personnalités bien en place qui ont bien profité de la baisse du prix du pain... En effet avant mon arrivée il se vendait honteusement a 12.95 ce pain. Si je fais des affaires, je ne doute pas que mes prédécesseurs l'ont fait bien plus que moi.auquel j'ai vendu bon pain d'Armagnac, acheté tout ce qu'il y a de plus honnetement. Bien que vous semblez douter de sa provenance et de la véracité de mes dires.D'ailleurs je n'ai jamais eu le moindre proces juqu'ici pour avoir exercé mon métier.En vérité ces gens avaient surtout besoin de pain prix correct, ils l'ont fait savoir en gargotte qu'ils avaient faim et qu'ils s sentaient abandonnés n'en déplaise à l'accusation qui voudrait ici me faire passer pour plus vilaine que je ne suis en vérité.
Le poisson c'est l'ancienne maire de Tarbes qui me l'a vendu et il m'en restait un peu de mon précédant séjour ici. Il n'y en avait plus sur vos etals, aussi je l'ai fait mettre en vente.
C'est aussi simple que cela. Croyez vous vraiment qu'apres avoir pillé le chateau ces lions n'aient pas de quoi se nourrir pour encore bien du temps ?"
Au sujet du minerais Harlem n'eut pas besoin de simuler une expression de franche surprise. A l'évidence et elle ne faignait pas, de minerais elle n'avait jamais vu la moindre trace...C'était là mensonges..On lui avait bien proposé des pierres mais c'était partie remise, Harlem avait préféré des fanfreluches, de l'huile d'olive, du sel, de ces choses qu'elle revendrait ailleurs quoi. Bien vétue. Une lépreuse! Voilà qu'elle était vexée elle qui était si coquette!!!!! Elle reprit.
"Je ne comprend rien à votre affaire de fer... Je n'ai pas en inventaire. Désolée. Aussi surement que j'ai vendu pain, je n'ai aps acheté de fer.
De plus j'ai pu lire les rendus de jugement d'autres proces avant le mien. Pour des accusation de HT... Autant dire que 5 jours de prison me semble disproportionné. Je n'ai pas pillé tout de même. De plus vous n'apportez aucune preuve de ce fer mystérieux. Désolée il faudra trouver autre chose."
Harlem se demandait vraiment pourquoi ce proc fabulait ainsi. Quelques soit ses motivations, sources elles étaient mauvaises.
Zut quoi 5 jours pour du pain a 6.45 fallait pas pousser la marchande dans les geoles!
"Je m'en remet à la justice du Comté."
Petit battement de coeur.
Plus qu'à attendre...
- Citation :
- La défense a appelé Harlem...s à la barre :
RP on( je reprend ici j'ai tapé trop vite envoyé sur mon message d'avant, je maitirise pas bien cet interface plaidoirie, désolée)
Harlem qui devenait familiere du lieu arriva, écouta, fit comme chaque fois. C'est à dire sentit le poid des interdits peser lourd sur le libre négoce...
J'avoue j'ai fait porter par quelques petites mains des petits pains sur le maché. Je ne mens pas en disant cela, je ne mens non plus en affirmant qu'il est impossible qu'on ai apercu dans un lieu ou je n'étais pas.
j'ai aps lu vos lois sur le commerce. Je ne le fais jamais. Je vais où se trouve la pénurie, je la comble, je vais où se trouve une surproduction je la transporte ailleurs en fonction de sbesoins.
Je n'ai vendu que ce qui manquait au marché de pau. J'ai fait mon métier en gros.
De toute façon si on se reporte à toutes les interdictions que véhiculent c emonde, il est clair que nos vies s'étriquent à peaux de Tamagos. Vouss avez de ces gens qui mangent, dorment et qu'on entend jamais. Ils font aussi de parfaits moutons.
Entre arreter mon métier et la prison j'ai choisi.
Je préfère la prison pour ce que le juge jugera bon d'ombre. Je ne m'excuserai pas, ni ne regrette rien, je suis apolitique. J'exerce juste.
Je m'en remet à la justice qui décidera de la gravité de mon crime.
Harlem se rassit. Elle avait exprimé sans fard sa faon de penser et sa version des faits. Vrai quoi si on appliquait chaque décret a la lettre etre MA etait impossible et on serait bien dans la merdasse.Harlem avait choisi d'ignorer les monoploes et les lois qui maintenaient. Elle etait partisane de chacun son métier.
le commerce aux marchands que diable!
- Citation :
- La défense a appelé Berranger à la barre :
Bonjour, messires , dames, votre honneur,
Je me présente berranger, CaC du Béarn et aussi poète devant l'éternel Aristote
Je connaissais de longue date dame Harlem...s, car elle est un poète hors du commun, et nous avons de ce fait quelques affinités,
Elle avait prévu de me faire un petit coucou à Pau, (a cause de mon travail un peu prenant, je ne pouvais me rendre à sa rencontre) et elle a décidé, sans m'en parler de joindre l'utile à l'agréable et de faire des affaires.
Nous discutons peu de choses bassement matérielles, et je ne lui avais pas non plus parlé de la situation politique et économique passablement embrouillée du comté.
Je pense que chez elle , c'est viscéral ; elle ne supporte pas l'injustice, même si cette injustice est nécessaire : elle a pris les Palois en pitié, et n'a plus écouté que son bon coeur et sa grande sollicitude. (elle a même étè jusqu'à prendre un pack furtif pour qu'on ne sache pas qui était derrière cette manne miséricordieuse)
D'ailleurs l'argent n'a aucun intérêt pour elle, pas plus tot gagné que dépensé en fanfreluches ,de gout plus ou moins douteux. (mais cela n'engage que moi)
Donc cette évaporée notoire, mais tellement gentille, a fait quelques indélicatesses guidée par son bon coeur, elle ne le nie même pas, sauf cette histoire de fer que je ne comprends pas bien moi-même, as-t-elle fait partie du lot de tous ces mandatés malgré eux ???
Cela mérite t'il de la prison, je ne crois pas, mais surtout : Un poète on ne l'enferme pas, ça ne se fait pas, c'est trop cruel ! sa vive sensibilité n'y survivrait pas, je vous demande de transiger pour une peine d'intérêt général : assignation à résidence à Orthez ou elle ne risque pas de déstabiliser le marché, et travail dans nos mines pendant sept jours.
Amende a votre convenance, mais elle n'a plus un traitre écu, et de toute façon c'est toujours moi qui crache au bassinet, alors si vous voulez me mettre une amende allez y, mais pas trop fort, j'ai déjà beaucoup donné au comté
Je vous remercie par avance de porter un jugement avec votre équité et votre pondération habituelle, et je sais déjà que je saluerai votre jugement comme le jugement d'un des plus grands juges qui ai jamais exercé dans ce tribunal
Votre honneur avec tout mon respect, je vous salue !
- Citation :
- L’accusation a appelé Ptitmec13 à la barre :
*La blonde attendait patiemment son tour pour parler. Elle écouta l'acte d'accusation puis la défense. Maintenant elle devait se présenter. Elle se leva et s'approcha de la barre*
Votre honneur, je me présente, je suis Célénya Océalys, plus connue sous le surnom que me donnait mon père Ptitmec13, et je suis Lieutenant Chef de Prévôté. Je suis ici pour vous relater les faits.
Le Chef Maréchal de Pau m'avait avertie que pendant sa ronde il avait croisé plusieurs personnes étrangères au Comté qui se dirigeaient vers la ville. Nous avons donc monter une surveillance accrue du marché car je vous le rappelle nous étions en pleine opération 'Pau terre brulée". Il ne ma guère fallut de temps pour surprendre un marmot qui faisant des allers retours, vendait en grande quantité du pain, d'abord à Lonia, alors administratrice de Pau puis à moi même, j'y ai même acheté du poisson pourtant une denrée "ressource" et réservée en temps normal a la vente par la mairie.
De grande quantité ont été vendue et heureusement que nous avons pu intercepté la plus grande partie des marchandises avant que nos ennemis ne puissent en profiter.
J'ai donc acheter des marchandises à ce jeune garçon, puis je l'ai suivi dans un endroit retiré de la ville où cette dame, comparaissant ici lui fournissait toujours des marchandises à chaque fois qu'il se présentait. Cette dame, Dame Harlem ici présente, je l'ai formellement identifiée puisque rencontrée lors d'un de mes voyages.Je me souviens très bien d'elle en tant que personne pour avoir discuté avec elle en taverne à ce moment là.
Même par l'intermédiaire d'un pauvre bougre c'est elle qui faisait mettre en vente ces marchandises. Il suffisait juste de suivre le garçon et d'observer les vas et viens.
Si vous souhaitez d'autres informations, je reste à votre disposition.
*D'un geste de la tête elle salua le juge puis recula pour se rassoir sur son banc en attendant la suite.*
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- Verdict de la cour :
Alors qu'il venait de prononcer le verdict précédent, Paddy avait vu que le dossier qui venait concernait la même personne. Il l'ouvrit et se plongea dans sa lecture en dégustant quelques morceaux de jambon que son grouillot lui avait amené.
Il pris le temps de dégager un petit morceau de jambon coincé entre les ratiches à l'aide d'un cure dent puis il rendit son verdict:
Dame Harlem...s, vous êtes reconnue coupable de trouble à l'ordre public en étant intervenue sur le marché de Pau... et plus grave encore en le faisant par l'intermédiaire d'un marmot que vous avez soudoyé. Je vous condamne donc à une amende de 20 écus et avant de quitter le Béarn, vous vous rendrez sur la foire comtale afin d'y acheter une miche de pain de 100 écus.
Paddy regarda le nom marqué sur le dossier suivant et conclu en tapant de son marteau sur le bureau :
Et que je vous revoie plus ici.
Il fit un signe à son grouillot qui lui remplit alors sa chope
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