Philios
Enlumineur
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 |  Sujet: Ensomulv – Trahison – Coupable – 11 Juin 1458 Mar 15 Juin - 0:57 | |
| Ensomulv – 11 Juin 1458 – Coupable – Trahison
Juge : Lubna
Procureur de l’Accusation : Ecm
Procureur du Réquisitoire : Ecm
Témoins de l’accusation :
 Aimelin
…
Témoins de la défense :
...
...
Coupable + Amende 5 écus + Excuses publiques + 2 épées pour la caserne
Verdict rendu le 11 Juin 1458
Minutes du procès :
- Citation :
- Acte d’accusation :
*Ecm, en ayant assez de poursuivre Grmy, décida de changer de dossier. Elle ouvrit le dossier suivant sur la pile et lut le nom d'Ensomulv. Elle avait rencontré une ou deux fois cet homme, et était étonnée de le retrouver devant un tribunal. Laissant l'indulgence au juge, elle commença:*
Votre honneur,
En ce vingtième jour du mois de Mai mil quatre cent quarante huit, nous, Églantine Camille Marguerite, procureur du Béarn, mettons en accusation messire Ensomulv pour Haute Trahison à l'encontre du comté du Béarn.
En effet, messire Ensomulv, en s'absentant plusieurs jours du conseil comtal sans prévenir de cette absence préalablement, et en quittant les terres du Béarn sans autorisation du coms en exercice à l'époque des faits, c'est à dire Agnès de Saint-Just dicte Gnia, a gravement enfreint Charte du conseil béarnais qui dit:
*******
Devoirs des conseillers comtaux
[...] 4. Devoir de Présence : les conseillers se doivent de servir le Comté. Ils s'engagent à se présenter fréquemment au Conseil Comtal au Château de Pau où les discussions du conseil se tiennent. Toute absence injustifiée ne devra pas excéder trois jours consécutifs.
5. Devoir de présence territoriale : Aucun conseiller en activité ne peut quitter le Comté sans accord du Régnant.[...]
*******
*En s'adressant à l'accusé*
Messire Ensomulv, vos actes insensés et irréfléchis vous mènent aujourd'hui à devoir vous expliquer devant le tribunal du Béarn, votre aptitude ayant mis en péril le travail du conseil et donc le comté tout entier.
Sachant que le fait de déclarer une absence n'est pas une chose compliquée pour un conseiller, on peut-dire que vous avez délibérément quitté le conseil sans en prévenir quiconque. Vous vous êtes aussi absenté de la caserne de l'Ost Béarnais sans prévenir.
Nous attendons donc vos explications sur cette affaire. Je vais aussi appeler à la barre messire Aimelin, témoin de cette affaire.
S'il le désire, je rappelle à l'accusé qu'il a le droit d'être représenté par un avocat. Il en trouvera un à l'adresse suivante : http://les-avok-haillons.forumchti.com/ .
La parole est à la défense.
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense :
Nul besoin d'un avocat lorsque l'on me demande de parler, je suis assez grand pour cela et pour reconnaître mes faits.
En effet j'ai quitter le Béarn, lésant ma charge de Conseillé à la porte. Conseillé de quoi déjà ? Conseillé d'une Comtesse qui prend ses décisions seules ? Conseillé sans aucune charge ? Conseillé d'une Comtesse et d'un système politique corrompu jusqu'à sa moelle. Corrompu, oui je dis corrompu et je n'ai pas peur de ce terme.
Autan lorsque les Lions étaient là, j'ai vu des gens fort et courageux se battre avec courage pour leur terre, pour leur Comté. Autan, une foi Conseillé j'ai vu des gens se battre pour leur place. Il n'y a rien à envier aux brigands lorsqu'on voit comment se comporte une "famille politique". Tous s'aident et se connaissent, je n'en serais pas moins surpris d'apprendre que certains savent déjà qui sera Coms du Béarn au prochain mandat. C'est chose là sont calculé et prévu bien des heures à l'avance, sans que l'on se souci de la pensée du Peuple.
Donc oui, j'ai quitter comme ça, du jour au lendemain, la charge qui m'incombe de faire partit de ce système et d'être considéré comme un moins que rien par cette charmante dame qui fut Comtesse alors.
Je préfères vivre libre plutôt que d'être muselé. Cette Comtesse était entouré de Conseillé mais n'écoutait que sa volonté. A quoi bon demeuré à ses cotés ? De toute façon, je n'étais d'aucune importance dans ce Conseille et le Comté n'en a certes pas souffert. Si quelqu'un à put en souffrir ce fut peut-être le Comtesse d'alors qui vit qu'elle avait beau avoir une couronne sur la tête, elle n'étais pas la maitresse des âmes de ses sujets.
Je n'ai nul témoin à appeler car j'ai agit en pleine conscience de mon acte.
A l'accusation d'avoir abandonné Dame Gnia, Comtesse d'alors, je plaide Coupable.
A l'accusation d'avoir quitter le Béarn car son âme est devenu complétement corrompu par ses têtes politiques qui ne pensent qu'à leur propre personne ; je plaide Non-Coupable !
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation :
*On avait prévenu Ecm que Ensomulv souhaitait demander la clémence du tribunal. Nul doute qu'il le dirait dans son dernier réquisitoire. Pour l'heure, elle prononça le sien:*
Bien, compte tenu que l'accusé reconnaît les faits et qu'il réclame la clémence du tribunal, je suis disposée à lui faire éviter la prison.
Étant convaincue que l'accusé ne représente nullement un danger pour la société, et que le risque de récidive est très faible, je vais vous demander, votre honneur, une peine assez faible comparés aux faits reprochés à messire Ensomulv.
Je requiert contre ce dernier... *Léger temps où la jeune femme resta silencieuse. Non pas qu'elle cherchait ses mots, mais elle savourait la tension ambiante....* une peine de cinq jours de travaux d'intérêts généraux à effectuer à la mine de votre village. Vous devrez apporter les preuves de ce travail.
Néanmoins, je veux que vous sachiez, avant de conclure mon réquisitoire, que votre aptitude en tant que conseiller a été déraisonnable, et que la démission vous aurait évité bien des ennuis. Je peux comprendre que la charge qui vous ait été confiée vous ait dépassé, cela arrive. Vous auriez dû en parler au conseil, je suis convaincue que les conseillers vous auraient assisté dans vôtre tâche.
Je vous accorde une seconde chance en proposant une peine si faible messire Ensomulv, sachez vous en montrer digne en ne vous présentant jamais plus devant un tribunal de justice sur ce banc des accusés où vous vous trouvez aujourd'hui, et qui ne vous ressemble pas du tout.
Merci votre honneur.
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense :
J'ai toujours été un homme très fier. Fier d'avoir été mercenaire durant les guerres contre l'Anglois, fier d'avoir tuer bon nombre d'homme durant ces guerres... puis fier d'avoir vécu en Limousin, d'avoir voyagé, d'avoir été Bourgmestre du village de Rochechouart... Enfin, fier d'être venu m'installer en Béarn, fier d'être devenu Tarbais, fier de mettre battu contre les Lions de Judas, fier des Lions que j'ai tué... Surtout fier d'avoir été Compagnon sous les ordres de Lonia, fier d'avoir rejoint l'Ost par la suite... Puis pour des raisons que j'ignore encore, j'ai été fier de rejoindre le parti d'Ingénue, la liste ABBA, fier d'avoir été 4ème sur cette liste, fier d'avoir, à la suite de la démission d'Hervelina, était Conseillé Comtale à la charge de CaC.
Mais je ne suis pas fier de la suite... voyez vous... je n'étais pas prêt. Pas prêt à être CaC ni à être Conseillé... j'ai fait ça par fierté et j'avais trop honte d'avouer ma faiblesse en démissionnant... La charge de CaC et loin d'être aisé et je n'avais simplement pas de temps à y consacrer. Je passais mon examens pour devenir Maître Forgeron durant la même semaine où je fus Conseillé. Mais j'ai fait passer cet examen Indication Réel de Lame, c'est comme ça que ce nomme l'examen des Forgerons, avant ma charge de Conseillé. Je me suis dit que je serais Forgeron plus longtemps que je saurais Conseillé... ce qui n'est pas faux d'ailleurs.
Enfin... en tout et pour tout j'ai dut participer à deux ou trois débats, sans apporter vraiment d'intérêt aux discours... et j'ai juste vendu du fer et acheté des denrées pour le Bailli. Voilà, je n'ai que fait ça. Je n'osais pas faire plus. Je ne sais pas si c'est toujours le cas mais, à l'époque, le Château était dans un vrai foutoir. Moi qui aime que les choses soient bien rangé, je ne m'y trouvais plus. l y avait tant de sujet à lire et tant d'autre qui n'avait plus aucun intérêt. Si vous voulez mon avis, il faudrait engager un fonctionnaire à la Modération pour le Château.
Tout ça m'a impressionné et... effrayé... Je ne me sentais pas le courage de tous lires, ni de tout faire... mais je n'osais pas l'avouer... J'en avais parlé à Gnia, tout de même... pas de mon absence qui allait venir, mais de mon incompétence... Je n'avais pas inventé d'excuse et je lui avait bien parlé de mes autres occupations. Elle avait comprit. Elle avait accepté. Elle m'avait prévenu que je serais remplacé à la charge de CaC et que je reprendrais le poste dès que j'aurais plus de temps... Je crois qu'elle m'a fait confiance... je crois qu'elle voulait vraiment me donner une chance... mais j'avais déjà baissé les bras....
Au moment où elle m'a demi de mes fonctions pour les donner à Lonia... encore une foi désolé de t'avoir incombé cette charge et tout ce qui t'es retombé dessus par la suite... A ce moment là j'avais déjà envoyé un pigeon à une Compagnie de mercenaire afin d'avoir un garde pour m'emmener dans les Royaumes Hispanique. Je savais que la route été dangereuse et parsemé de brigand et j'avais envi, ou plutôt besoin, de fuir vite et loin. J'ai dut rester à Barcelone pendant prêt d'une semaine avant de prendre le chemin du retour... je me disais que le temps étant passé, je pouvais revenir sans avoir de problème... j'avais prévu, lâchement, de me cacher dans ma demeure de Tarbes en attendant d'avoir suffisamment avant de repartir sur les routes... Puis j'ai vu un débat en Gargote parlant de Gnia avec les Lions... j'y ai participé et vous avez put me retrouver.
Voilà... toute l'histoire... j'ai affreusement honte de ce que j'ai fait. Surtout que je sais que Lonia a toujours été là pour m'aider et que... je pense l'avoir plus que déçu par ma lâcheté... J'ai été trop fier, j'ai cru pouvoir changer le Comté à moi seul alors que je ne y étais pas préparé... Je n'avais pas les épaules pour être Conseillé et je crois que je ne les aurais jamais... certaine personne sont faite pour la politique... les autres sont faite pour la forge... je fais partit de ces derniers... je l'aurais apprit à mes dépends et à ceux de mon Comté. Je reconnaît avoir trahit cette terre et ce peuple que j'aime tant... je regrette et suis prêt à subir le prix de ma lâcheté et de ma bêtise...
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- La défense a appelé … à la barre :
- Citation :
- L’accusation a appelé Aimelin à la barre :
* Deuxième fois qu'il témoignait à un proces. Jamais deux sans trois, qui serait le suivant sur la liste.
Le jeune connétable s'avança au devant du Juge.*
Dame Juge, Dame Procureur,
Je suis Aimelin, lieutenant Prévôté et Connétable du Béarn.
Lorsque j'entend ce messire Ensomulv se plaindre et jouer la victime en disant qu'il était Conseiller sans aucune charge je me souviens pourtant que notre Coms l'avait nommé Cac, pour remplacer notre Cac démissionnaire. Cac est un poste important au Conseil.
J'affirme que jamais nous n'avons vu en ses "peu de jours" de présence au conseil quelqu'un ou notre coms lui manquer de respect, de plus si je peux rajouter une remarque personnelle, Agnes de St Just ne nous a jamais empêché de nous exprimer, heureusement. Elle n'était en aucun cas tyranique comme le disent certaines personnes sans cervelle.
Je sais qu'il a dit au coms avoir quelques soucis pour faire Cac pendant quelques jours. Donc en accord avec lui, le coms en attendant qu'il règle ses petits soucis, a mis Dame Lonia en tant que Cac, le temps qu'il puisse travailler de nouveau à sa guise.
Mais il n'est jamais revenu et a quitté le Béarn sans rien dire au conseil sur son départ en Espagne.
A aucun moment il n'a écrit pour dire qu'il était parti, ni même s'excuser aupres des conseillers.
- Citation :
- L’accusation a appelé … à la barre :
- Citation :
- Verdict de la cour :
En ce jour du 11 Juin de l'an de Grâce 1458
Moi Lubna Juge en Bearn
Rend mon verdict !
Ensomulv entendu que vous reconnaissais votre
faute.
Je vous condamne pour votre acte de négligence
A faire des excuses à en place publique en Gargote
A travailler pour le comté, pour votre caserne :
Pour cela vous fabriquerais deux épées à titre gracieux pour la caserne que vous avais délaissé.
A une peine de 5 écus cash pour frais de dossiers
Je précise aussi que je change le motif d'inculpation de Haute trahison en Trahison.
Boum (coup de maillet) | |
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