viviemoi Enlumineur
Nombre de messages : 318 Age : 40 Localisation : Bordeaux Réputation : 0 Points : 879 Date d'inscription : 25/04/2010
| Sujet: Prince T.O.P 1457 Lun 10 Mai - 16:23 | |
| Procès ayant opposé Prince. au Duché de GuyennePrince. était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Lorca Nom du juge : Phillau Date du verdict : 09/07/1457 Lieu concerné par l'affaire : Sur les cheminsActe d'accusation : - Citation :
- Votre excellence
En ce 23 juin de l'an de grâce MCDLVII, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre des dénommés Prince. et isil. En effet, ces derniers ont arpenté les routes de Guyenne avec en tête un seul but : attaquer et détrousser un malheureux passant. Ce qui fut chose faite il y a quelques jours lorsque leur chemin a croisé celui de messire Hedges près de Marmande, qui a par la suite eu la chance de tomber sur une patrouille de nos forces de police, laquelle l'a aidé et a pris sa déposition.
Par cet acte inexcusable, les accusés ont non seulement porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne, ici messire Hedges mais ont aussi mis en danger la sûreté de notre duché, ce qui doit nous inciter à leur infliger une peine exemplaire.
* Lorca se tourna vers les accusés *
Accusés, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :
« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »
Sachez néanmoins messire Prince, dame Isil, que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation messire Hedges, victime de vos coupables exactions.
* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent * Première plaidoirie de la défense : P - Citation :
- rince, s'avança calmement et pris sa respiration, intimidé tout de même par la situation.
Mesdames, Messieurs, votre honneur,
je suis le dénommé Prince. Je viens de mon plein gré, pour témoigner et me défendre des actes qui me sont reprochés dans cette affaire. Monsieur le Juge, Monseigneur Bardieu ici présent tant à soutenir que je fais parti des agresseurs dont il a été victime...En tant qu'homme de foi et de pitié, fruit intègre au service de notre tout puissant, il ne peut mentir à la cour et je me vois donc accusé sans recours... Alors dans mon malheur, que je sois victime ou malandrin je peux seulement poser quelques questions afin d'avoir la certitude d'être celui qu'on dit (Je vieilli et j'ai la mémoire qui me joue des tours)...Sans vouloir mettre en doute le bien fondé des paroles de notre archevêque, j'aimerais juste lui demander si le coup sur la tête ne l'aurais pas, par hasard, fais perdre à lui aussi ses facultés comme ses moyens ne fusse que quelques minutes, et par la même occasion aurais pût troubler la vision qu'il s'était faite de la situation ? Est il bien certain d'avoir perdu tout cet argent ?? je suis sûr que Monseigneur, homme aux qualités irréprochables, aura certainement notés sur un parchemin la totalité de l'argent dérobée qui était selon lui destinée à ses pauvres, et saura nous le présenter avec plaisir... Ensuite, il pourra également nous rappeler, comment l'intime certitude dont il est investi ne peut faillir lorsqu'il me désigne en tant que son voleur... je veux dire par là, que nous sommes nombreux sur les routes, et il suffit parfois d'être assimilé à une autre personne pour que l'on vous désigne comme coupable... Il est vrai que ce jour là je faisais le voyage sur cette route, j'en conviens, mais de là, à me confondre avec un autre , surtout lorsqu'on s'est évanoui, il n'y a qu'un pas...
En attendant d'avoir les réponses, je vous prie d'accepter toute ma sincère mis à disposition dans cette affaire bien sinueuse...
Si vous le permettez votre Honneur je me retire...
Prince., fatigué par son intervention, retourna se placer sur le banc tout en faisant un signe de respect à Monseigneur Bardieu. Réquisitoire de l'accusation : - Citation :
- Votre excellence
Les affabulations de l'accusé ne sauraient vous tromper, j'en suis certain. Nous avons d'un côté un homme honorable, prélat de l'église, respecté dans toute la France et dont la parole ne saurait être remise en cause à la légère, et de l'autre côté un vagabond, un homme dont on ne sait rien. Entre les deux, le choix est évident, l'accusé est forcément coupable, car comme il le reconnait lui même, monseigneur Bardieu ne saurait mentir.
C'est pourquoi je réclame 3 jours de prison à son encontre. Dernière plaidoirie de la défense : - Citation :
- Prince, se leva et s'avança dignement vers la cour:
Mesdames,Messieurs,Votre Honneur.
Je m'adresse à vous avec une certaine stupeur au regard de cette affaire qui semble bien bancale... En effet, je m'étonne de ne pas voir les preuves fournies par l'accusation, qui corroboreraient les dires de Monseigneur Bardieux. Je ne vous cache pas, que j'ai de mon côté poussé l'enquête afin de mettre en évidence mon innocence dans cette affaire et me suis laisser entendre certaines informations ... Hier soir en taverne, j'ai surpris la conversation de deux malotrus qui d'après leurs palabres alcoolisés, tendaient à faire comprendre qu'ils avaient , ouïe dire, que Monseigneur Bardieux aurait été volé de bien moins qu'il ne nous l'affirme ... Les deux hommes lourdement armés, étaient dans la pénombre et ils ont fuis avant que je ne puisse les approcher pour les identifier... Comprenez bien, que je ne veux point accuser Monseigneur de menteur... Je veux simplement démontrer que le coup qu'il à lâchement reçu sur la tête, aura brouillé ses souvenirs et la perception de la réalité... En vérité, je vous demande avec un infini respect toute la bonne grâce de la cour, et un non lieu de cette affaire qui manque véritablement de contenu."
Aves beaucoup d'humilité Prince regagna son coin. Enoncé du verdict : - Citation :
- *Phillau se leva et de son beau marteau en bois flamand, fit raisonner le bruit de la justice dans la salle. Il allait prononcer le verdict*
En ce neuxième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1457, moi, Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres et de Craywick, au nom de sa grâce le duc, ait décidé,
Du fait que le plaignant ne se soit pas présenté,
Messire Prince., je vous relaxe des charges qui pèsent contre vous.
Qu'il en soit ainsi, Le prévenu a été relaxé. | |
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