viviemoi Enlumineur
Nombre de messages : 318 Age : 40 Localisation : Bordeaux Réputation : 0 Points : 879 Date d'inscription : 25/04/2010
| Sujet: Ravaillac T.O.P 1457 Dim 2 Mai - 0:24 | |
| Procès ayant opposé Ravaillac au Duché de GuyenneRavaillac était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Charles_de_Valorl Nom du juge : Phillau Date du verdict : 22/07/1457 Lieu concerné par l'affaire : GuyenneActe d'accusation : - Citation :
- Votre excellence
En ce 13 juillet de l'an de grâce MCDLVII, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé ravaillac. En effet, celui ci a été aperçu en train de circuler sur le territoire du duché de Guyenne, alors que nos frontières sont fermées et qu'il ne possède aucune autorisation de séjour sur nos terres.
Je rappelle d'ailleurs au juge le décret suivant, qui stipule bien l'interdiction de séjour dans notre duché :
« A tous les Particuliers et à toutes les Autorités ducales ou comtales de France, De Garzimlebo, Régnant de Guyenne, et son Conseil :
Les passages et séjours sur le territoire du duché de Guyenne sont ainsi règlementés à compter de ce jour :
1) Les frontières du Duché de Guyenne sont fermées.
2) Toute personne estrangère au duché de Guyenne devra adresser à la Prévôté une demande de laissé-passer 48h au minimum avant de se présenter sur nos terres. Sans laissé-passer signé de la main du Prévôt, du Capitaine de Guyenne ou du régnant, toute entrée en territoire guyennois sera passible de mise en procès pour Trouble à l’Ordre Publique (TOP).
3) Tout laissé-passer aura vocation à permettre voyage ou séjour en Guyenne. Tout laissé-passer aura un caractère limité dans le temps. Une demande de laissé-passer auprès de la Prévôté devra comporter des informations précises quant à la date d’entrée sur le territoire, l’itinéraire, les haltes et la date de sortie prévus, ainsi que le type de groupe de voyage utilisé. Ces informations devront être mises à jour auprès de la Prévôté en cas de changements durant la validité du laissé-passer. Tout agissement non-annoncé sera passible de mise en procès pour TOP.
4)Une liste des Persona Non Grata en Guyenne est établie et tenue à jour par les services de la Prévôté et de l’Ost. Les personnes dont le nom figure sur cette liste auront dès publication de leur nom un délai de 48h pour quitter le territoire, se mettre en règle ou porter réclamation auprès de la Prévôté ou du Régnant de Guyenne.Ces demandes ne sont aucunement suspensives. Passé ce délai, toute personne encore présente sur le sol de Guyenne se verra mise en procès pour TOP. Toute personne dont le nom apparaitra sur cette liste de Persona Non Grata et qui persisterait à demeurer en Guyenne passé le délai de 48h prendrait le risque de se voir malmener par les armées de Guyenne.
5) Figurer sur la dite liste des Persona Non Grata ne constituera en rien une immunité temporaire, via le délai des 48h, pour quiconque sera connu et reconnu comme brigand en nos terres. Une action armée à l’encontre de pareil gens ne saurait être considérée comme une entorse à ce décret, sauf à possession de laissé-passer en règle et ayant cours.
Que cela soit su de tous.
Fait à l'Ombrière, le quinzième jour du mois de mai 1457. »
Or, l'accusé pas sujet de Guyenne, tel qu'il est défini dans le coutumier de guyenne :
« Toute personne résidant en Guyenne depuis plus de 30 jours, et/ou possédant des terres et/ou un métier en Guyenne, pourra prétendre au titre de sujet Guyennois. »
De ce fait, n'étant pas sujet de Guyenne et ne disposant pas d'autorisation de séjour, votre présence ici est illégale et se doit donc d'être réprimandée.
Par cet acte inexcusable, l'accusé a non seulement montré qu'il ne portait que peu d'intérêt aux règles qui dirigent le duché Guyennois, mais a aussi porté atteinte à la sécurité de toute la Guyenne, ignorant les recommandations des forces de la prévôté, puisqu'il a été dûment averti – et a aussi eu le temps de s'informer - que nos frontières étaient fermées, sauf pour les personnes munies d'une autorisation.
* Lorca se tourna vers l'accusé *
Accusé, pas votre infraction à la loi martiale, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :
« Toute violation d’un arrêté ducal peut entraîner des poursuites pour trouble à l’ordre public »
Sachez néanmoins messire que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation natalys, le chef-maréchal qui vous a surpris en guyenne.
Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent * Première plaidoirie de la défense : - Citation :
- Votre Excellence.
Je reconnais mon entière culpabilité dans l'affaire qui m'amène ici. Le temps me manque et je comptais signaler mon arrivée dans les jours à venir. J'ai eu l'occasion d'échanger avec votre Reyne pour l'informer de ma venue.
Je suis donc citoyen de Bretagne à l'heure actuelle. Je suis également ambassadeur du Grand Duc de Bretagne et membre du Conseil Ducal. Je suis de plus avocat. J'ai décidé de quitter la Bretagne dont le fonctionnement est des plus cahotiques, pour rejoindre la Guyenne qui est une terre chère à mes yeux. Ce qui a précipité mon départ était la nouvelle des désagréments actuels du duché. Je viens donc en Guyenne offrir mes services au duc Garzimlebo.
J'ai mis en vente mes propriétés en Bretagne. Il reste encore un champ en vente. Une fois celui ci vendu je compte m'installer ici et travailler pour le bien de la Guyenne.
Pour faire preuve de ma bonne volonté je suis prêt à m'acquitter d'une amende. Ceci dit je suis disposé à servir davantage et de manière plus efficace les intérêts du duché.
Bientôt ma promise viendra me rejoindre. Nous comptons nous marier ici même.
Je me tiens à votre disposition.
Soyez tous assurés de ma sincèrité et de mes bonnes dispositions. Ravaillac Gutemberg de Kermabon. Réquisitoire de l'accusation : - Citation :
- Messire, reconnaitre votre culpabilité est une chose appréciable, car je la rencontre très rarement dans un palais de justice. Et si vraiment vous êtes avocat, n'hésitez pas à me contacter, je suis le bâtonnier du barreau de guyenne...
Excellence, face à de tels aveux et des excuses aussi sincères, je pense que nous pourrons nous contenter d'une amende symbolique de 1 ecu. Dernière plaidoirie de la défense : - Citation :
- Ce serait donc un grand honneur pour moi que de prêter à la Guyenne et à ses sujets, et si cela doit se faire par le barreau, je n'y vois aucun inconvénient. Je serai ravi également, étant donné ma place passée et actuelle en Bretagne, de travailler dans la branche de la diplomatie entre la Guyenne et la Bretagne.
Evidamment, tout ceci prendra une meilleure forme lorsque toutes mes propriétés seront vendues et que je pourrai enfin prendre la citoyenneté de Guyenne. L'accusation a appelé Natalys à la barre : - Citation :
- Votre excellence, Monsieur le procureur, Mes Dames, Mes Sires...
Je me présente, Natalys ex-maire de Blaye, et Sergent de police du village.
*Natalys se sentait encore de trop... reprit*
Il s'avère qu'effectivement, lors du 6 juillet de l'an 1457, la garde que j'ai effectuées ce jour là, j'ai aperçu messire Ravaillac. Voici la pièce au dossier :
Rapport de 6 juillet de l'an 1457
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Chitoss. de Abigail. de Adelaida. et de Natalene, Ravaillac, Melleda, Eliziza, et Fshawn.
N'étant point douanier, je n'ai fait que mon rapport au bureau de police de Blaye, voici le dossier de la garde :
http://chateaudebordeaux.forumotion.com/bureau-des-marchaux-f79/rapport-des-chefs-marchaux-blaye-t165-580.htm
*Natalys espérait que cela suffirait, elle se rassit et attendit la suite.* Enoncé du verdict : - Citation :
- *Phillau se leva et de son beau marteau en bois flamand, fit raisonner le bruit de la justice dans la salle. Il allait prononcer le verdict*
En ce vingt-deuxième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1457, moi, Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres et de Craywick, au nom de sa grâce le duc, ait décidé,
Compte-tenu du manque de laisser-passer, Compte-tenu des aveux, Compte-tenu de la demande de clémence de la procure
Messire Ravaillac, je vous condamne à une peine symbolique de 1 écu. Qu'il en soit ainsi , Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu | |
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