Gandrel - TOP - Coupable (Banni 3 mois)

Juge : Hijikata

Procès instruit par : SentinelTemplar (procureur)

Accusé : Gandrel
Accusation : TOP


Témoins de l'accusation :
Othilie ; Zebracolor

Témoins de la défense :
Néant


Sanction prononcée par la Cour :
amende de 3 écus et une peine de prison de 7 jours + bannissement


Minutes du procès :

Citation :

Acte d'accusation

Bonjour votre Honneur,

Moi SentinelTemplar, Procureur de Touraine, vous soumet en ce 14 décembre 1457 une affaire de Trouble à l'ordre publique, en l'espèce de révolte devant la mairie de Chinon.

Durant la nuit du 12 au 13 décembre 1457, le dénommé Gandrel s'est révolté et a pris le contrôle de la mairie de Chinon, et ce par la force. Ce genre d'acte est intolérable !
Ceci est bien la preuve du manque total de respect de nos Lois par messire Gandrel. Ce dernier n'ayant pas hésité à attaquer les gardes en faction devant la mairie, à entrer, et à en extraire manu militari dame Othilie, la mairesse en fonction.
Malgré les efforts de la défense de la ville, l'assaillant ont réussi à accomplir leur vil dessein. Nous ne pouvons rester sans réagir face à cet acte abjecte !

Selon le coutumier de Touraine:

Art. 2.3.3. : Les Motifs de l'accusation sont au nombre de 6, par ordre croissant de Gravité :
* le Trouble à l'Ordre Public : Toute atteinte à l'ordre civil, à la tranquillité publique, aux institutions, aux personnes, toute transgression de Loi, de décret ou d'arrêté, est un trouble à l'ordre public, le cas échéant.

Art. 2.4.5. : Des faits délictueux et criminels : les faits les plus coutumiers sont recensés dans l'icelui présent article.
8 #Constitue le délit d'incitation à la révolte, tout appel public ou privé visant à organiser un mouvement destiné à renverser par la force le pouvoir communal ou Ducal.
9 #Constitue le crime de révolte, toute utilisation illégitime de la force pour renverser le pouvoir communal ou Ducal.

Concernant la défense:

Art. 2.3.4. : Tout accusé est présumé innocent jusqu'à ce qu'un tribunal habilité ait statué sur sa culpabilité.
Néanmoins un accusé peut être assigné à résidence par la Prévôté.
Dès lors qu'il en à été informé, l'armée de Touraine autant que les forces de la Prévôté, reçoivent l'ordre d'intercepter, par la force si nécessaire, toute tentative de fuite.
La fuite, ou sa tentative, dès lors qu'elle est constituée d'un flagrant délit, est portée à la connaissance du Juge, qui considère le délit à l'éventuel aveu de culpabilité, ou de la circonstance aggravante.

Art. 2.3.8. : Tout accusé peut se faire assister d'un avocat. L'avocat ne doit avoir aucun poste municipal ou ducal (Conflit d'intérêt) et ne pas être sous le coup d'un procès (Conflit de réputation).

Nous appelons à la barre, Dame Othilie, maire de Chinon au moment de la révolte.

Merci votre Honneur.

Citation :

Première plaidoirie de la défense
HRP

Je ne répondrais pas de façon RP à un procès mélangeant allègrement rp et hrp.
Aucune violence = voir le rp
Aucune preuve = vous n'avez aucune vue dans vos évènement qui puisse servir de preuve. (c'est ça quand on perd ig)
Alors venez mener une enquête réaliste et cohérante RP sur le topic : [RP] La mosaïque - 2 - Fête la foire à Chinon (et peut-être gagner RP)
Mais ne perdez pas HRP en trichant et mélangeant.

Respectez au moins le RP que vous avez créé ! les lois toussa toussa...

Vous inventez des règles (preuves, enquête etc dans votre codex) : jouez les !

Si vous attrapez Gandrel de façon RP, je me mettrais à disposition de la justice et on fera un vrai procès rp et tout.

Révolte clic, procès clic, je comprend très bien.
Mais ce n'est pas une révolte clic, un RP existe, alors pour une fois, ne faites pas de procès clic.

Le joueur de Gandrel.

Citation :

Réquisitoire de l'accusation

Votre Honneur,

Nous avons face à nous un pilleur de mairie !
Un homme fourbe, et ayant pris de force le contrôle de l'une de nos villes.
Les défenseurs de la ville, ont du se faire assaillants pour reprendre à leur tour la mairie ; mais cette fois sur Ordre du Duché. Et ce, afin de limiter les dégâts causés par Gandrel.

En effet, d'après les rapports faits par la Mairie de Chinon au lendemain de sa reprise, il est fait état que Gandrel a pillé la mairie dans ces mesures :
« écus 5 500 pour 5 500,00 écus
bouclier 1 pour 68,00 écus
bouteilles de lait 10 pour 92,00 écus
couteaux 2 pour 33,00
demi-quintaux de carcasses de cochon 5 pour 77,50 écus
épée 1 pour 220,00 écus
fruits 10 pour 98,00 écus
légumes 26 pour 254,80 écus
miches de pain 100 pour 620,00 écus
peaux 5 pour 76,00 écus
pelotes de laine 5 pour 61,00 écus
sacs de blé 26 pour 325,00 écus
sacs de farine 48 pour 681,60 écus
seaux 3 pour 141,00 écus
stères de bois 109 pour 490,50 écus »

Cet acte est inadmissible et nous ne pouvons tolérer ceci sur notre sol !
Ceci doit être sévèrement puni si nous ne voulons pas essuyer de nouvelles insurrections.

J'appelle à la barre, Zebracolor, Duc Règnant de Touraine.

Moi, Sentineltemplar, Procureur de Touraine, en ce jour du 21 décembre 1457, demande à ce que messire Gandrel restitue la totalité des biens volés à la mairie de Chinon, majoré d'une amende de 200 écus. Ajoutant à cela une peine de 10 jours d'emprisonnement afin qu'il puisse réfléchir à la gravité de son acte.

Merci de votre attention votre Honneur, je laisse désormais la place à notre Duc, souhaitant s'exprimer sur cet acte ignoble.

Citation :

Dernière plaidoirie de la défense

*Un représentant des chinonais s'avança. Gandrel lui était toujours dans sa chambre d'auberge puisque personne n'était venu le chercher.

Votre Honneur, je m'appelle Jean, je viens parler au nom des chinonais.
Si vous l'ignoriez, suite au malheur qui a accablé la bonne ville de Chinon, l'ancien maire de Chinon, Princedusud, de surcroit homme d'église et dépositaire de l'autorité municipale au moment de sa déclaration, appuyé du Duc régnant Zebracolor, a demandé aux chinonais de s'exprimer et lancé un sondage pour décider du sort d'un des suspect, j'ai nommé Gandrel.

Les villageois ont répondu très majoritairement, à soixante-six pour cent, qu'il devait être blanchi car innocent.
Voilà donc pourquoi je viens exprimer, pas seulement l'avis de la majorité qui l'innocente, mais aussi au nom de tout les chinonais garant de leur fierté de leur engagement et de la parole donnée du peuple et de ses représentants.


Pour le reste, si vous me permettez de rajouter quelques arguments, je préciserais que nombre de chinonais peuvent témoigner de sa présence active durant le spectacle qui se déroulait au même moment que le cambriolage.
Qu'il soit ami avec ses forains qui sont sans doute les coupable, est-on responsable des fautes de ses amis ? Encore faudrait-il être sur qu'il s'agisse des forains.
Que la présence de son nom écrit en gros avec de la peinture le déclare coupable ? Pourquoi cambrioler la nuit pour signer de son nom ensuite ? surtout que le jeune Gandrel se tient toujours en ville et n'a aucunement tenté d'échapper à la justice alors qu'il aurait aisément pu quitter la ville la nuit même du crime... ou même les jours suivants.
On en a vu des idiots mais à se point là...
De plus nous autre chinonais ne remettons pas en cause la parole de notre mairesse Dame Othilie qui a cru voir le jeune gandrel en la mairie. Mais il est évident que la fatigue liée à sa difficile tâche, ne s'est-elle pas endormie dans son bureau éreintée après tout, mêlé à la peur et à l'adrénaline suscité par la situation est pu faire que celle-ci confonde. Nous avons tous pu constater que de nombreuses femmes rêvent de Gandrel. Donc qu'un réveil brutal dans pareille situation lui aura fait mélanger rêve et réalité reste une probabilité extrêmement plausible.
A rajouter que les carnets de compte de la mairie indiquent clairement qu'aucun bien n'aurai été réellement volé, laissant la probabilité que seul une dégradation du sol et sous-sol communal soit à reprocher aux criminels.

Merci Très Honorable juge de m'avoir écouté, en espérant que vous entendrez, et respecterez, la voix des chinonais, de ses représentants et de la Très sainte église Aristotélicienne.

Citation :

L'accusation a appelé Othilie à la barre

Votre honneur,
Je me présente devant vous bien émue, je vous l'avoue!
Je travaillais à mon bureau, quand j'ai senti qu'on m'empoignait fermement.
Je ne saurais vous dire s'il s'agissait d'un ou plusieurs malotrus!
Le fait est que je me suis retrouvée dans la rue, la porte de la Mairie verrouillée de l'intérieur.
Le temps de reprendre mes esprits, j'ai regardé si quelqu'un paraissait à la fenêtre du bureau de Bourgmestre et j'ai aperçu Messire Gandrel.
Je ne suis sûrement pas la seule, les habitants de Chinon ont pu le voir également.

()

J'ai alors réellement compris ce qui arrivait quand j'ai lu ceci:
13-12-2009 04:07 : La mairie a été saccagée. Vous avez été destitué.
Voilà votre Honneur tout ce que je peux vous dire

Citation :

L'accusation a appelé Zebracolor à la barre

Je suis Zebracolor, Duc de Touraine et Chinonais.
La nuit même de l�attaque, je n�étais pas à chinon, mais sur en surveillance sur les routes de Touraine. Dès que j�ai reçu le pigeon m�avertissant que la mairie était bloquée, j�ai contacté tous mes amis pour surveiller les rues et les accès au village et j�ai pris le chemin de Chinon.
J�ai promulgué une loi d�interdiction de quitter la ville et reçu de nombreuses missives m�avertissant de rassemblements douteux à la nuit tombé, et des allés et venus par des portes dérobées près d�une taverne fréquenté par les forains et le jeune Gandrel. Mes informateurs ont risqués beaucoup pour essayer de tracer quelques portraits et me les faire parvenir.
A l�arrivée à Chinon, nous avons interpelé une drôlesse qui faisait parti des portraits remis. Elle a refusé de ce laisser faire et à tiré son épée, non sans se débarrasser d�un sacque nous n�avons pas pu retrouver malheureusement.
De plus, lors de mon enquête, le maréchal de Chinon a ouvert la carriole des forains et à découvert le pot au roses, c�est bien eux qui on servit de paravent à cette opération. Et comme l�individu Gandrel était toujours fourrés chez eux, qu�il a été vu par notre maire, et aussi par mes informateurs avec ces gents, il n�y as plus de doute !
Quand au simulacre de vote truqué, ou les votants ne représente même pas le dixième des habitants de chinon, on ne peut que l�ignorer !
Enfin, je dirais aussi que si je pouvais pratiquer la question sur Gandrel, je suis sûr qu�il me donnerait aussi les noms de ses complices !

Citation :

Verdict de la Cour

*Affaire pas facile a gerer... d'un coté un accusé absent... a la place un inconnu qui parle de vote... à ne rien y comprendre... de l'autre... une bourgmestre affirmative dans sa déposition... et honneur supreme, le Duc lui meme qui vient donner sa version des faits... ça cogite severe dans la caboche du juge...*

Tout d'abord ce n'est pas une affaire facile. L'accusé n'est pas en ces lieux et je trouve cela desolant qu'on ne l'ait pas trainé de force ici meme. J'aurai ainsi pu avoir sa version des faits et non celle, sans vouloir vous vexer Messire Jean, du premier venu. Cela ne va pas jouer en sa faveur. Sachez que ce n'est pas le peuple qui décide de qui est coupable et qui est innocent.

Si je reprend les faits, l'accusé aurait donc volé le fauteuil de maire a la Bourgmestre dans la nuit du douze au treize decembre 1457. D'un autre coté le Duc a eu vent des manigances. Sur ses investigations la police aurait trouvé le coupable, qui ne s'est pas presenté, a priori faute de convocation.

Ainsi, m'appuyant sur le temoignage du sa grace Zebracolor, Duc de Touraine, moi, Hijikata, Juge de Touraine, condamne l'accusé à purger une peine de sept jours dans nos geoles. La garde ducale devra cette fois accompagner le coupable en ces lieux. Il est condamné également à etre delesté de sa bourse par ces même gardes puisque je presume qu'il ne porte pas sur lui les biens de la mairie et que nous ne pourrons jamais les recuperer. Et pour finir l'accusé est reconnu indésirable sur le territoire de notre duché, il sera donc banni de Touraine pour une durée de trois mois à compter de ce jour. L'armée de Touraine sera garante du respect de ce bannissement et fera ce qui est nécéssaire afin de faire respecter cette interdiction.

Fait à Tours
Le 21 janvier 1458