Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Eriadan – HT – Coupable – 12 Novembre 1457

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AuteurMessage
Philios
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Eriadan – HT – Coupable – 12 Novembre 1457 Empty
MessageSujet: Eriadan – HT – Coupable – 12 Novembre 1457   Eriadan – HT – Coupable – 12 Novembre 1457 EmptyMar 20 Avr - 2:05

    Eriadan – 12 Novembre 1457 – Coupable – HT
    Juge : Lune.
    Procureur de l’Accusation : AnacrOn
    Procureur du Réquisitoire : Aknaïl
    Témoins de l’accusation :
    Arrow Feignant
    Arrow
    Témoins de la défense :
    Arrow Loulianne
    Arrow Feignant
    Coupable Amende 1 écu Prison 5 jours Travail à la mine 7 jours
    Verdict rendu le 11 Novembre 1457


    Minutes du procès :
    Citation :
    Acte d’accusation :
      Votre Honneur,
      Aujourd'hui débute le procès d'un des 3 principaux responsables de l'armée félonne Vae Victis, auto-proclamé Co-Général de cette dernière, le dénommé Eriadan Wolback est accusé de haute trahison par le Comté du Béarn.
      En compagnie de son frère Alleaume de Niraco et de Madg, l'accusé est à l'origine de la mise sur pied de l'armée félonne Vae Victis, il en fut l'un des trois principaux officiers et à ce titre porte les responsabilités les plus hautes dans les exactions commises par cette armée illégale.
      Cette armée constituée d'opposants et de traîtres au Comté du Béarn a à plusieurs reprises exposé ses sombres ambitions. L'explication initiale tout d'abord, cette soi-disant expédition en Catalogne afin d'y piller nos voisins dans le but de renflouer le Béarn, et qui ne fut une fois de plus que mensonges et manipulations pour gagner du temps, tromper et cacher le véritable objectif de Vae Victis, s'emparer du pouvoir en Béarn et destituer par la force la Comtesse régnante. Rapidement apparu au grand jour l'objectif réel de cette armée félonne, une première fois en place publique de Pau le 1er août 1457 où un crieur à déclaré ceci : « Nous, le peuple du Béarn, trahi en notre qualité de citoyen, témoignons, en ce jour, d'un désir commun de cohésion, et décidons ensemble, dans une alliance populaire, de réclamer nos droits. C'est pourquoi, nous nous allions dès à présent, dans une volonté libre, dénuée de toute obligation extérieure, afin de réclamer, d'une part la démission de la Comtesse que nous déclarons inapte à défendre les intérêts du peuple du Béarn, et d'autre part l'absence d'hostilité à notre armée Vae Victis afin que le peuple du Béarn puisse se défendre contre l'armée comtale que la Comtesse est prête à envoyer contre le peuple pour le réprimer par les armes. »
      Dans ce discours dont l'accusé est signataire, Vae Victis se déclare l'émanation du peuple du Béarn et légitime pour parler en son nom. Je rappelle à la Cours, que seul le Comtesse élue du Béarn est légitiment apte à parler au nom du Comté et de son Peuple dont elle est l'émanation. Que seul le Conseil élu du Béarn, par délégation du pouvoir de la Comtesse, à la légitimité pour s'exprimer au nom des Béarnais.
      Je rappelle également que seul l'Ost béarnais, est reconnu comme armée légitime du Comté. Toutes autres affirmations seraient félonies envers le Comté du Béarn et son pouvoir légitime.
      Vae Victis, n'ayant jamais reçu aucune autorisation, est de fait illégitime, illégale, et en aucune façon ne peut prétendre parler au nom du peuple béarnais. Elle est une armée félonne, ennemie du Comté et traitée à ce titre en ce tribunal comme le sont également ses dirigeants et ses participants.
      * Courte pause de la part du Procureur, qui ouvre un dossier et se munit d'un document *
      Le 2 août 1457, en salle de doléances, un pigeon signé des 3 Co-généraux de Vae Victis fut affiché ... en voici un extrait significatif qui informera la Cours sur les intentions de l'armée félonne : « C'est pourquoi en ce jour nous marchons sur vous Eugénie avec l'armée Vae Victis et vous demandons de faire reddition sans brandir les armes dans l'intérêt du peuple que vous avez trompé, nous ne vous suggérons pas d'envoyer au front vos hommes, nous sommes assez fort pour en découdre avec votre armée, et il n'est pas dans l'intérêt de chacun dans arrivé la, la simple chose que nous demandons est votre démission du trône du Béarn à compter de ce jour, sans délais.
      Sans quoi, si nous n'avons pas eu de réponse à partir de ce soir, nous marcherons sur la cité Paloise pour vous sortir nous même du château et vous trainer en procès pour Haute Trahison comme la Loy le prévoit. Nous ne vous laisserons pas insulter le peuple Béarnais une nouvelle fois. »
      Provocation, félonie, traîtrises ... A elles seules, ces paroles constituent un acte de haute trahison envers le Comté du Béarn et sa Comtesse légitimement élue et reconnue par le Roy de France.
      Pour l'ensemble des faits relatés, pour l'incitation à la révolte dont ils sont porteurs, pour les souffrances occasionnées au peuple du Béarn par cette armée illégitime dont vous avez été l'un des trois principaux instigateurs, nous vous accusons Eriadan Wolback, au nom du Comté du Béarn, de haute trahison.
      Accusé, vous avez enfreint les lois suivantes :
      1)le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est un homme ordinaire, un homme de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.
      2)l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.
      4)Du trouble à l'ordre public
      Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.
      6.Toute lance, ou corps d'armes étrangers sont interdits de circulation et de création sur le territoire du Béarn sans l'autorisation écrite du Comte ou du Capitaine. Tous les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l'ordre publique. Toute personne créant une armée sans l'autorisation écrite du Comte sera poursuivie pour haute trahison.
      7.Les seuls ordres militaires reconnus et acceptés en Béarn sont ceux sous tutelle du Conseil Comtal
      1.Toute personne remettant en cause l'unicité et l'indivisibilité du territoire béarnais sera considérée comme un traître et sera poursuivie devant la justice pour haute trahison
      Je rappelle à l'accusé qu'il a la possibilité de faire appel à un avocat à cette adresse : http://les-avok-haillons.forumchti.com/index.htm
      Acte d'accusation rendu à Pau, le 23 août 1457 par le Procureur AnacrOn.
      La parole est à la défense.
    Citation :
    Première plaidoirie de la défense :
      La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
    Citation :
    Réquisitoire de l’accusation :
      Votre Honneur,

      De par les témoignages de la défense, il nous faut en conclure que l'accusé n'a pas participé aux affronts qui ont eu lieu entre les deux armées. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'accusé n'est pas responsable des actes répréhensibles commis par cette armée, puisqu'il en est justement un de ces dirigeants.
      Le témoignage du sénéchal de l'OST Béarnais, Sir Feignant, présent lors des pourparlers, et la déclaration signé par l'accusé prouve son adhésion à l'armée Vae Victis, ainsi qu'à son rôle de co-général.
      Je requiert donc à l'encontre de l'accusé un emprisonnement de 6 jours, suivit d'une peine de TIG de 4 jours dont les fonds seront reversé au comté, et aux orphelins de guerre.

      Votre Honneur, la parole est à la défense.

      *Réquisitoire rendu à Pau le 28 Octobre 1457.
      Aknaïl, Procureur du Béarn.*
    Citation :
    Dernière plaidoirie de la défense :
      *Eriadan soupira de nouveau en entendant de nouveau entendre le Procureur appeler la Juge « Votre Honneur ». Qu'est ce que son honneur venait faire dans cette histoire, la Juge était censée être impartiale. Préférant oublier ces accrocs de langage que seul un amateur pouvait commettre, Eriadan Wolback se leva lorsqu'on lui permit d'avoir la parole*

      Je tiens tout d'abord à remercier la Justice du Béarn à me recevoir malgré sa décision de ne m'octroyer qu'une seule plaidoirie. Je tiens à vous faire remarquer, à tous ceux ici présents, que contrairement à Alleaume, je suis ici devant vous, dans le Tribunal de première instance du Béarn. Je n'ai ni fui, ni disparu et je suis présent à ce procès, pour énoncer la vérité, et prendre mes responsabilités. Chose qui apparemment n'est pas du ressort de tout le monde.
      Monsieur le Procureur disait que j'avais été l'un des trois officiers de l'armée Vae Victis. D'après mes renseignements, Alleaume de Niraco a été condamné pour haute trahison envers le Comté du Béarn. Toutefois, d'après mes sources, le procès de Madg aurait bien pu passer à la trappe si celle-ci ne s'était pas manifesté ces derniers jours. Il y a quelques jours encore, la procédure n'avait même pas été lancé, soi disant par prétextes qu'elle avait disparu ou alors qu'elle était en retraite spirituelle, alors qu'Alleaume avait disparu et a tout de même été condamné. Quant à moi j'étais en retraite jusqu'à ces derniers jours, et la procédure a bel et bien été lancée, il y a plusieurs semaines, de plus, une de mes plaidoiries a été supprimée.
      Autrement dit, vous m'accusez aux primes abords d'avoir été un officier de Vae Victis, alors que l'un des trois officiers de Vae Victis, la responsable de la création matérielle de l'armée n'a même pas fait l'objet d'une mise en place de procédure avant ces derniers jours car elle annonçait se présenter pour les ducales, et aurait bien pu échapper à ce procès si elle avait fait la muette.
      Permettez-moi d'émettre un doute sur l'équité de la Justice du Béarn...
      Permettez-moi de dissocier deux éléments importants de l'affaire Vae Victis.
      L'affaire Vae Victis se doit d'être considérée en deux temps.
      Tout d'abord, le temps des négociations, des pourparlers. Ensuite, le temps de la bataille.

      Il convient par la suite de dissocier de nouveau la période de négociations en deux moments.
      Lors du premier moment, Alleaume et moi-même sommes allé entamer des pourparlers au devant de Faster, démontrant tout d'abord notre volonté de négocier et nous avons alors et simplement déclaré que nous souhaitions nous rendre en Catalogne afin de faire campagne officieusement en notre qualité de Béarnais pour renflouer les caisses du Comté que la Comtesse Ingénue avait mises à mal.
      Il semblerait que Faster n'ait pas du tout cru à nos intentions.
      Les pourparlers ont bien vite été mis à mal par un mutisme de la Comtesse ainsi qu'une tendance à vouloir faire la guerre de la part du Seigneur d'Abidos, j'entends Messire Faster, alors que jamais nous n'avions souhaiter lever les armes contre le Béarn, ayant moi-même été le seul à déposer mon épée sur la table en symbole de non volonté de combattre.
      Nous sommes rentrés au camp sans décision aucune de la Comtesse. Ni positive, ni négative pour notre campagne, et nous nous attendions alors à nous faire attaquer par Faster malgré le repos dominical.
      Nous n'avons cependant pas été attaqué cette nuit-là fort heureusement, par un miracle ou par préméditation, l'important était pour moi que nul n'ait eu à se battre.
      Toutefois les nombreuses sommations de Faster mettaient en grand doute le fait que nous n'aurions eu à déplorer aucun combat.
      Je dois vous avouer qu'à ce moment-là, j'ai commencé à désespérer, et à vouloir abandonner notre campagne, vu la façon dont nous étions considéré. Mais j'ai réalisé à quel point le manque de responsabilité d'Ingénue était en cause dans cette affaire.
      Elle aurait pu tout empêcher, prendre des décisions engagées et claires, mais elle n'en a rien fait.
      C'est alors que cette campagne était corrompue, que nous nous attendions à essuyer une armée.
      C'est pourquoi nous avons alors, au lieu de partir réparer les erreurs d'une Comtesse impotente, décidé de réclamer sa démission, et permettez-moi, si vous ne les avez pas encore saisi, de vous en expliquer les motifs.
      Cette dernière était responsable de nombreuses erreurs politiques qui ne sont pas en soi des raisons de vouloir la démission. Le mensonge en revanche pourrait être un début de rupture avec la confiance. Et Ingénue avait effectivement menti sur de nombreux points afin de conserver une certaine réputation qui était déjà mis à mal par le plus grave de ses défauts. La Comtesse Ingénue répétait de nombreuses absences sans raison, et lorsqu'elle était présente, elle refusait de répondre à diverses questions, prétextant avoir mieux à faire que de parler de l'économie du Béarn, des impôts qui atteignaient des plafonds qui assommaient les plus malchanceux d'entre nous.
      Le Conseil semblait être mis à mal par une Comtesse qui ne faisait plus correctement son travail, et bien que la plupart des Conseillers étaient réguliers, il n'y avait plus de suivi comtal, plus de pouvoir régulateur, de pouvoir de décision.
      La preuve en est, lorsque Madg a créé Vae Victis, les réactions ont émanés de beaucoup, mais pas d'elle.
      C'est pour cette raison alors, qu'Alleaume, Madg et moi-même, ainsi qu'un grand nombre de Béarnais désillusionné par le travail quasi-inexistant de la Comtesse Ingénue, nous sommes unis afin de réclamer la démission d'une Comtesse qui n'avait de Comtesse que le titre.
      Et la conclusion aura démontré que nous étions dans le vrai, lorsque Telya ainsi que la plupart des conseillers ont renié Ingénue et déclaré Paddy Versifiet comme le véritable meneur du Béarn, lorsque les conseillers ont mis à pied la Comtesse, une fois que tout ceci était terminé, alors qu'ils auraient pu empêcher cette bataille, en agissant dès le début, mais par cet acte, ils ont prouvé que mon désir, celui de voir la Comtesse démissionner, était fondé.
      Par la suite, j'ai dit à Alleaume et Madg que jamais Vae Victis ne devait attaquer. Nous devions rester sur nos positions, prêt à nous défendre s'il le fallait, et réclamant quoiqu'il advienne la démission d'Ingénue qui était toujours absente et muette. Autrement dit, je n'ai jamais eu le désir de prendre le Château de Pau par la force. Autrement dit, mes intentions étaient verbales, et non offensives. Cette volonté à négocier et à ne pas attaquer a même permis à l'armée de Faster, Los Aguiles do Abidos, de se monter, et de se renforcer. Chose que je n'aurai jamais laissé faire si je concevais cette histoire dans une optique militaire. Je n'ai jamais, en quoique ce soit, menacé le Béarn et voulu une quelconque guerre.
      La nuit des pourparlers, après avoir rédiger et fait signer notre réclamation de démission de la Comtesse, je suis allé me ressourcer dans la forêt, lorsqu'à l'orée du bois, j'ai aperçu une silhouette que j'ai tenté de rejoindre avant de me faire assommer par derrière. Je me suis réveillé bâillonné et attaché dans une maison en bois au milieu de la forêt. Ils m'ont retenu tout le temps de la bataille. Je n'ai jamais su qui avait exécuté ce rapt contre moi, toujours est-il que je n'étais pas présent, et de ce fait, pas responsable de tout ce qui a suivi par la suite.
      Le deuxième temps de l'affaire Vae Victis étant les différentes batailles ayant eu lieu n'ont donc aucun lien quelconque avec moi, vu que j'étais déchargé de toute responsabilité du fait de mon absence. J'ai donc disparu dans la nuit du 1er au 2août.
      C'est pourquoi je conteste la présence de ma signature sur la lettre qui aurait été postée en salle de doléance menaçant directement le pouvoir en place. Cette lettre ayant été rédigée le 2aôut et moi-même ayant disparu le 1er août au soir, je ne saurai me prévaloir d'un tel document, moi qui ais toujours voulu assurer la paix et l'absence de lever des armes, moi dont la seule ligne de conduite fut la négociation, cette ligne de conduite ayant été encouragé par la Pairie elle-même, et dont je n'ai en rien dépassé les limites.
      Il convient de définir en les termes, ce qu'est être Co-Général d'une armée. Le préfixe « co » énonce l'idée d'une entente entre les parties. C'est donc une sorte de contrat passé entre trois personnes. Contrat fondé sur des volontés communes. Or ma volonté était de négocier, et lors de ma présence, c'est très exactement ce que faisait Vae Victis.
      Dès lors que ma volonté a été trahie, il y a alors une rupture du contrat ce qui conduit au brisement de l'entente entre les « co ». Par conséquent, dès lors que ma volonté de ne pas attaquer a été brisé par les deux autres Co-Généraux, je n'étais plus moi-même Co-Général, d'autant plus qu'étant absent, je n'avais aucun moyen d'empêcher qui que ce soit de faire ce qu'il s'est passé.
      C'est pourquoi je me déclare trahi en ma qualité de Béarnais par Madg et Alleaume qui ont usé de mon nom à des fins préjudiciables et me déclare donc non responsable des dites émeutes qui ont été perpétrés au Béarn.

      Si je reprends vos textes de lois:


      1)le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est un homme ordinaire, un homme de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.
      C'est par le bon sens et au nom du critère de bon père de famille que j'ai souhaité avant tout négocier et lancer des pourparlers qui n'ont pas su être entendu par la Comtesse.

      2)l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si toute personne se l'autorisait.
      Je doute que si toute personne s'autorisait à vouloir négocier avant toute chose, la vie en société soit gravement mise en péril.

      4)Du trouble à l'ordre public
      Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.
      Je garde le même discours concernant ceci. Si négocier perturbe l'ordre public, peut-être ne m'aurait-on pas porté préjudice d'empêcher Faster de constituer son armée et d'attaquer le château de Pau sans sommation...
      6.Toute lance, ou corps d'armes étrangers sont interdits de circulation et de création sur le territoire du Béarn sans l'autorisation écrite du Comte ou du Capitaine. Tous les contrevenants seront poursuivis pour trouble à l'ordre publique. Toute personne créant une armée sans l'autorisation écrite du Comte sera poursuivie pour haute trahison.
      J'aimerai me reporter à cette loi pour soulever une interrogation. Toute personne créant une armée sans l'autorisation écrite du Comte sera poursuivi pour Haute Trahison. Si je ne m'abuse, le Seigneur Faster n'est ni membre du Conseil Comtal, ni membre de l'Ost. Son armée a-t-elle reçu une autorisation écrite de la Comtesse pour être monté? La réponse est non. Rien ne prouve qu'il a bel et bien reçu cette autorisation. Dans ce cas, pourquoi Faster n'est-il pas poursuivi pour Haute Trahison contre le Comté du Béarn?
      Pour en revenir à ma propre défense, je dirai que le mutisme et la passivité accrue de la Comtesse l'ont quoiqu'il en soit empêcher de nous offrir une autorisation.
      De plus, toute personne créant une armée sans l'autorisation écrite du Comte sera poursuivie pour haute trahison. Les termes disent bien: « Sera Poursuivi ». Et non « Sera Condamné ». D'après cette loi, la condition à mon égard a donc déjà été remplie. Je suis déjà poursuivi pour haute trahison.
      De surcroit, cette loi ne condamne pas la création d'une armée, elle laisse le soin à la jurisprudence de juger si l'intention de créer cette armée était pour des raisons menaçantes ou non. Or je le répète, mes intentions étaient avant tout la négociation.
      *Eriadan s'assit alors attendant la fin du procès qui annoncera le verdict de Madame le Juge.*/list]
    Citation :
    La défense a appelé Loulianne à la barre :
      *Alors qu'elle fut appelée à témoigner, Loulianne se leva doucement et d'un pas léger, se rendit à la barre. C'est alors qu'elle prit la parole.*
      Madame la Juge, je suis ici devant vous pour témoigner devant vous que Messire Eriadan n'a pas fait partie de la bataille. J'ai moi-même fait partie de l'armée Vae Victis, et j'ai pu apercevoir Messire Eriadan quitter le camp le soir du 1er aout... Il s'est enfoncé dans la forêt et je ne l'ai jamais vu revenir.
      *La jeune femme marqua un instant de silence en serrant doucement la mâchoire, pour la desserrer aussitôt. *
      La dernière fois que nous nous sommes parlés, il m'avait confié qu'il n'était en aucun cas question que l'armée Vae Victis attaque mais que nous devions cependant nous préparer à nous défendre.
      C'est pourquoi je pense, avec la plus grande ferveur qu'Eriadan Wolback ne mérite pas un procès pour Haute Trahison alors qu'il a toujours souhaité marcher sur la voie de la négociation et qu'il a subi mille tourments à cause de ce rapt qui nous l'a enlevé...
    Citation :
    La défense a appelé Feignant à la barre :
      *Feignant se présenta une nouvelle fois à la barre, cette fois ci appelé par la défense.*
      Moi, Feignant, Seigneur de Navarrenx, Sénéchal de l'Ost Béarnais, jure sur le livre des vertus, de dire la vérité, et rien que la vérité.
      Votre honneur, en tant que Sénéchal de l'armée Comtale, j'assistais le Seigneur d'Abidos Faster en tant que co-général de l'armée Lous aguiles de Abidos au moment des faits.

      *On lui demanda de dire si oui ou non l'accusé avait participé à la bataille.*
      Lorsque nous avons donné le premier assaut, nous n'avons effectivement pas vu l'accusé. D'après nos éclaireurs, il aurait quitté le campement de l'armée Vae Victis peut avant la bataille.

      *La dernière question était sur les ordres de la Comtesse.*
      Nous n'avions eu aucune consigne précise de la part de la Comtesse. C'est donc moi, en ma qualité de Sénéchal de l'Ost Béarnais qui ait ordonné l'assaut ce jour là.
    Citation :
    L’accusation a appelé Feignant à la barre :
      Moi, Feignant, Seigneur de Navarrenx, Sénéchal de l'Ost Béarnais, jure sur le livre des vertus, de dire la vérité, et rien que la vérité.
      Votre honneur, en tant que Sénéchal de l'armée Comtale, j'assistais le Seigneur d'Abidos Faster en tant que co-général de l'armée "Lous aguiles de Abidos" au moment des faits.
      Je confirme que l'accusé était bien l'un des trois co-généraux de l'armée illégale "Vae Victis".
      Il l'a affirmé lui même le Vendredi 31 Juillet 1457, quand il est venu au campement "Lous aguiles de Abidos" pour parlementer, accompagné de son frère Alleaume.
      L'accusé est donc bien un des trois responsables de cette émeute visant le trône Comtal.
    Citation :
    L’accusation a appelé à la barre :

    Citation :
    Verdict de la cour :
      *le juge allait rendre son verdict *
      Accusé levez vous !!
      Tout d abord je dois vous dire que nul n etant censer ignorer les lois
      vous auriez du savoir que vous aviez 2 jours ouvrables pour presenter
      votre premiere plaidoirie et il me semble que nous vous avons laissé
      largement le temps de le faire ,ensuite j apprecie que vous preniez vos
      responsabilités et assumiez le fait que vous avez été effectivement
      un des co generaux de Vaé Victis ,en cet acte vous reconnaissez avoir
      trahi le béarn en signant contrat avec votre frére messire Alleaume et dame
      Madg ,ceci est tout a votre honneur de reconnaitre cette faute ,toutefois
      il apparait que vous cherchiez ici a accabler vos alliés de l epoque
      je vous cite :C'est pourquoi je me déclare trahi en ma qualité de Béarnais par Madg et Alleaume qui ont usé de mon nom à des fins préjudiciables et me déclare donc non responsable des dites émeutes qui ont été perpétrés au Béarn.
      Et c est la que je vous trouve franchement immoral ,j avais pourtant lors du debut de votre defense decidé d opter pour la clémence ,mais votre conclusion , m a fait ouvrir les yeux sur votre vraie personnalité par faute de quoi et par les pouvoirs qui me sont conférés je vous condamne pour haute trahison a 5 jours de prison ,et a 7 jours de TIG (l'accusé devra effectuer dans un délai maximum de 15 à 20 jours selon appréciation du juge et devra reverser 80% des salaires perçus au Comté. Pour cela il achètera sur le marché de la ville autant de sacs de maïs surtaxés que de TIG effectués et ce dans les trois jours suivant la fin des travaux ou le dimanche suivant.
      Une personne condamnée ne se soumettant pas à la loi, se verrait poursuivie pour Trahison.
      Messire j espere que cette sentance vous fera reflechir sur vos actions passées tant
      vis a vis du béarn que vis a vis de vos alliés
      coup de lutrin!!
      Affaire classée .
      jugement rendu le 12 Novembre 1457
      Par Lune. juge du Béarn

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Eriadan – HT – Coupable – 12 Novembre 1457
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