Daovarius

Casier Judiciaire de Daovarius

Haute Trahison : Procès du mois de Juillet 1458 Coupable

Citation :

Duché de Normandie

Office de Justice

Procès pour Haute Trahison

En date du mois de Juillet 1458
Procès instruit le 03 Juillet 1458
Verdict rendu le 25 Juillet 1458

Nom de l'accusé: Daovarius

Maire: Jeannick17148
Juge: Jipelecriket

Acte d’accusation

Citation :

Nous Jeannick17148, Maire de Bayeux ayant eu informations comme quoi le sieur Daovarius a participé au pillage du castel de Rouen, traduit le messire devant juridiction compétente
Requerons peine de mort, et banissement pour ces traitres.
Première plaidoirie de la défense

Citation :

Dao pénétra dans le tribunal, clopin clopant, appuyer a son baton , le sourire au lévres.

Bonjour à vous messieurs les jurées, le juge, habitants Normands ou autre hère perdu tels que moi.
J'ai reçu ce matin même, alors que je me promenais autour du cloître ou je séjourne ,un pigeon m'affligeant de haute trahison envers le duché de Normandie.
Puis arrivé ici même, l'on me reproche d'avoir pillé le château lui même !

Puisqu'en ces époques on peu avoir le sentiment d'un peu de justice je avis vous parler de mon aventure, qui vous montrera bien que je ne suis en aucun cas, lié a ces funestes accusations...

Je suis partis il y a quelques semaine de Bretagne, à bord d'un navire... j'avais pour but de vendre mes produits de forge, un peu de blé dans un DR, baloté par les conflits.
Bref, nous avons accosté à Bertincourt. Je voulais me rendre à Verneuil dans un premier temps...
J'ai commis une erreur. Celle de vouloir faire au plus court et de passer par Rouen de nuit.
J'ai croisé une faucheuse, et ais écopé de quelques blessure, me forçant à garder le repos.

Voilà pour la petite histoire. Venons en aux accusations.
Haute trahison dites vous ? Je suis Breton et la seule patrie que je pourrais trahir, c'est bien la Bretagne. Je trouve votre terme de trop, il faudrait le revoir.

Pour l'accusation elle-même, je vous la rappelle : « le sieur Daovarius a participé au pillage du castel de Rouen »

De quelle manière ? Je suis un éclopé qui enchaîne les retraites depuis près de 3 semaines. De plus de Rouen je n'en ai vu que les remparts, et encore, les défenseurs ne m'en ont pas laissé le temps. Alors de la a en visité le château. Je ne suis pas sorcier, je ne prend pas des châteaux a distance. Oui je vous rappel que je suis présent a Dieppe,et non a Rouen et que le maire de Bayeux devrait revoir ses sources..
Réquisitoire de l’accusation

Citation :

Le Jeannick prend place au tribunal.
Un rapide coup d'oeil a l'accusé.
Sale tronche, mine patibulaire.

Le gars a été balancé par sa complice de toute facon.
Grosse balance la Tim
Il ricane, et prononce le réquisitoire.

Messire Daovarius.
Vous etes fait, comme un rat.
dame Timonstre vous a désigné, pour sauver sa tete.
Allez, ne soyez pas désapointé, elle change de veste aussi souvent que l'air du temps.
Une bonne balance quoi.
Rit

Bref .. Je demande évidemment a votre encontre une bonne corde, solide, et des corbeaux pour becter votre cadavre

BANG .. Coup de marteau
J'en ai fini, au suivant.
Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Témoin n°1 de la défense : Vassilissa

Citation :

Vass entre, droite et fière, sans arme et sans bouclier :
Bonjorn,
Juge de Normandie dont je ne connais point encore le nom, Maire de Bayeux qui encore une fois m’amenez à comparaître, je vous salue.
Je viens ici défendre Daovarius, mon homme, mon compagnon, mon matelot, aussi.
Notez, greffier, que mon nom est Vassilissa, dite Capitaine Crochette, anciennement Commissaire du Commerce en comté du Lengadoc, et plus récemment membre de l’Hydre, organisation dévouée à la chute de tout sire aussi triste que vous.
Vous nous reprochez, je crois, la prise du château de Rouen. Je ne vais pas jouer sur les mots. La date du crime n’est pas précisée, mais nous savons tous que la nuit dont on parle est celle du 2 au 3 juillet.
Il y a 23 jours, Dao et moi avons quitté Dieppe, pour venir en Rouen. L’attrait de la capitale, et puis cette cathédrale qu’on nous vantait si belle. Et si on nous avait causé d’un peuple paranoïaque, nous n’avions pas encore reçu courrier de douane. Aussi folâtrions nous, main dans la main, sur les routes normandes. Vous connaissez la suite, puisqu’il vous l’a dite. Vous avez fait de lui un magnifique infirme, et de moi une bête enragée de vengeance.
Maire de Bayeux, qui dites vous appeler Jeannick ? Je ne sais qui vous donne vos informations. J’ose espérer qu’il s’agit juste d’un parfait imbécile, que vous renverrez à ses champs bien vite plutôt que de lui confier plus longtemps la défense des étrangers en vos terres ? Car si ce n’est le cas, ô, maire de Bayeux, alors on pourrait bien vous appeler sorcier. Car je pense savoir d’où vient aujourd’hui cette accusation vile contre mon compagnon.
Ne serait-ce du fait qu’il est depuis hier le joyeux colporteurs de nos exploits récents, que vous en faites ainsi notre sournois complice ? Ce n’est pas bien, messire le maire, et pas très juste, surtout.
Juste ? Vous savez que c’est ainsi qu’je l’appelle, le Daovarius que vous accusez aujourd’hui ? Il est mort en héros, aux portes de votre ville, en voulant simplement vendre trois bibelots. Il est mort y’a trois s’maines. Comptez, messire le juge, comptez sur tous vos doigts ! Il n’a pas pu vous prendre le château de Rouen, vu qu’il n’y était pas ! Son seul crime est d’être forcé, contraint, à ne pas respecter cette loi infâmante qui interdit à tous les étrangers de demeurer normands. Mais vous l’avez voulu, puisque vous l’avez tué, sans sommation aucune, entre Dieppe et Rouen.
Maire de Bayeux.
Vous avez la langue bien pendue et le courage du lapin de Garenne, vous devez être jeune. Vous aimez votre duché, ça se lit dans vos yeux. Pourtant, vous verrez bien, vous n’l’avez pas sauvé. Vous avez jeté à la mer quelques mots trop rapides sur un bout d’parchemin. Vous n’avez même pas vu que celui qu’vous accusiez était mourant à Dieppe.
Un enfant n’aurait pas fait cette erreur.

Elle se tourne vers le juge :
Je n’ai plus rien à faire ici. Personne ne pourra apporter moindre preuve que le sire Dao, ici présent à côté d’sa béquille, était en Rouen hier.
Et qui saurait condamner un homme sans preuve, hein ?
Elle salue et sort.
Témoin n°1 de l’accusation :Filsdhelios

Citation :

Bonjour.

Je suis Filsdhelios, Seigneur de Blonville, actuel CAMGT de Normandie, et Duc de Normandie durant la prise du château.

Ce jour, j'affirme que le dénommé Daovarius a été mentionné par la traîtresse Timonstre, comme membre de l'hydre, et comme participant à l'organisation de la Révolte visant à destituer le pouvoir en place.

De ce fait, je demande qu'il soit reconnu Coupable.

Le 20 juillet 1458
Filsdhelios
Verdict

Citation :

En vertu des pouvoirs conférés par sa grâce la Duchesse de Normandie ; décrétons ce qui suit :

Attendu que les fait reprochés sont avérés
Attendu que le témoin de l'accusation est digne de foi
Attendu qu'il ne fait aucun doute que l'inculpé a participé avec un groupe de révoltés à la prise du castel de Rouen,

Déclarons l'accusé coupable de Haute Trahison et le condamnons à la peine de mort.

Jipelecriket, Juge de Normandie
25/07/1458 .
Peine

Citation :

Le prévenu a été reconnu coupable de haute trahison. Le prévenu a été condamné à la peine de mort. Son exécution aura lieu dans 3 jours.