Jeepdool

Casier Judiciaire de Jeepdool

Trouble à l’Ordre Public : Procès du mois d’Octobre 1458 Coupable

Citation :

Duché de Normandie

Office de Justice

Procès pour Trouble à l’Ordre Public

En date du mois de Novembre
Procès instruit le XX 1458
Verdict rendu le 20 Octobre 1458

Nom de l'accusé: Jeepdool

Procureur: Stefanovkalachnikov
Juge: Celia

Acte d’accusation

Citation :

Votre Honneur, membres de la Cour, le boujou!

Ce sont encore des laissez-passer qui nous amènent. Cette fois, c'est la Dame Jeepdool qui est accusée d'enfreindre la Loi Martiale, renouvellée le dix-sept juillet, qui instaure le contrôle de la circulation des estrangers en Normandie. Elle a adressé une demande formelle de Laissez-passer aux autorités compétentes, laquelle a été déboutée par le Conseil en place. Elle a toutefois choisi de passer outre, et fut signalée par la douane d'Honfleur le 1er octobre comme estant presente en nos terres. De plus, elle s'est installée sur nos terres sans autorisation, pensant peut être éviter un procès par ce procédé...

Je me tourne maintenant vers vous, Dame Jeepdool, pour vous préciser que vous pouvez faire appel à un avocat reconnu par la Normandie. Pour ce faire, contactez la bastonnière ès avocats, Elisabeth_stilton, qui saura vous conseiller.

Je laisse la parole à la défense.
Première plaidoirie de la défense

Citation :

Vostre Honneur, je reconnais les faits dont je suis coupable.
La situation étant assez complexe, je serais brève pour m'expliquer en ce point.
Je me rendais à Rouen avec mon cher et tendre, SirDanelFortesque, normand de naissance et habitant de Rouen car nous avions la ferme idée que je m'installe en ces côtés à Rouen.
Nous nous sommes rencontrés à Chinon, d'où nous partîmes vers Laval pour que je prenne un dû et enfin arrivâmes en vu du Duché de Bretagne.
Arrivé là bas, les frontières étant fermés, nous dûmes partir.
Nous arrivâmes en Normandie, frontières fermées également.
Je fis une demande de laisser passer,
on ne me l'accorda pas.
Nous avançâmes donc vu que nous ne pouvions retourner en Bretagne.
Chaque ville traversée en Normandie, je fis une demande de laisser passer.
On me le refusa à chaque fois.
Nous quitâmes chacunes des villes jusqu'à nostre arrivée en la ville de Honfleur.
Là on m'apprit que j'avais besoin d'un laisser passer ou d'une autorisation d'habitation pour la ville de Rouen en auquel cas, si je n'en possédais point, je serais soit fauchée par les armées, soit jugée...
Paniquée, je m'installe en Honfleur.
Depuis j'attends que mon cher et tendre m'obtienne une autorisation...
Je suis prête à payer ce qu'il faut, envoyez moi à la mine si je n'ai point assez, faîtes ce que vous voulez MAIS ne brisez pas mes chances d'aller vivre avec mon cher et tendre.
Réquisitoire de l’accusation

Citation :

Votre Honneur,

Je commencerai par rappeler une chose à l'accusée: « dura lex, sed lex »
Transcrit dans la situation présente, cela nous conduit à dire que nous avons beau être les plus compréhensifs possibles, nous ne pouvons- ni ne devons- oublier qu'elle a commis une infraction.

Votre belle histoire, Dame Jeepdool, ne peut donc nous faire oublier que vous avez enfreint la loy, et ce en parfaite cognoissance de cause ce qui est loin d'alléger vostre responsabilité. Je demande donc à vostre égard une peine de prison de deux (2) jours, une amende de vingt (20) écus et deux jours de mine. Du reste, je pense qu'il serait profitable que vous quittiez la Normandie, et que cette fois vous attendiez un laissez passer officiel pour entrer en nos terres, et une naturalisation en bonne et due forme pour vous y installer.
Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Bonjour,

Je ne vous demandes pas d'ignorer ou d'oublier que j'ai commis une infraction.
J'ai commis un délit et j'en assumerais les responsabilités.
Permettez moi seulement d'avoir un garant et de rester en ce duché...
cela et juste cela, rien d'autre...
Témoin n°1 de la défense :Farandole

Citation :

Fafa arriva dans ce grand bâtiment, avec ces grandes pièces, toutes aussi austères les unes que les autres quand elle fut appelée à la barre. Elle traversa la salle alors et témoigna.

Messieurs dames, le bonjour !

Je suis Farandole, mairesse d'Honfleur et suis ravie d'intervenir ici. Dame Jeepdool est arrivée il y a quelques jours à Honfleur, décontenancée, mal en point, avec le besoin de retrouver son homme. Cependant, elle est entrée en taverne, et nous a rencontrés. Nous l'avons bien accueillie, car chez nous, c'est de coutume et, sincèrement, nous ne le regrettons pas.

Dame Jeepdool s'est intégrée à Honfleur comme elle a le désir de s'intégrer à la Normandie. Elle a été renvoyée de son duché et ne désire qu'une chose, vivre en paix avec son futur époux.

Alors oui, on pourra me dire que les étrangers pourraient nous piller ! Mais des Normands s'en sont chargé déjà ! Il ne s'agit pas d'être étranger pour être malfrat ! En ce qui concerne Dame Jeepdool, il s'agit d'une femme aimante qui n'a pas hésité de quitter sa contrée pour se retrouver avec l'homme qu'elle aime.. Rien que ça, messieurs dames, ça ne vaut pas le coup d'être vécu ? Croyez vous que quelqu'un qui quitte les siens pour suivre son aimé a dans la tête de piller le duché qui serait prêt à l'accueillir ? Voyez vous vraiment cette femme comme un danger pour la Normandie ?
Témoin n°1 de la défense :Jacquotte

Citation :

je suis les couloirs tristes qui mènent je suppose dans la salle du tribunal je ne sais pas pourquoi mais cela me fait penser aux couloirs fantomatiques du château. Enfin j'entends des voix, j'ouvre timidement la porte et demande où se trouve la salle du procès car j'ai une convocation pour un témoignage

Bonjour votre Honneur, bonjour à tous
J’ai été convoquée pour venir témoigner au sujet du procès concernant Dame Jeepdool.
Je suis au courant des raisons concernant le procès de cette personne pour défaut de LP, car elle n’avait pas répondu à mon courrier. Elle m’a répondu le lendemain et m’explique sa situation. Elle me déclare accepter le procès et les amendes, travailler à la mine, enfin être punie, car elle admet qu’elle a enfreint la loi, et qu’elle voulait seulement rejoindre son futur époux. Dans son courrier, je perçois une personne honnête et follement amoureuse .
Le lendemain soir, je la rencontre en taverne et nous parlons, c’est une peronne timide, aimable, attachante, mais complètement perdue. Quand je lui demande pourquoi elle s’est installée à Honfleur sans avoir fait part de son souhait d’installation à notre prévôt, elle me répond, « il m’a été conseillé de faire ainsi et me cite le noms des personnes qui ont voulu l’aider (comme il s’agit d’une erreur, je refuse de citer ces noms) ». Elle est tellement perdue qu’elle est prête à faire n’importe quoi du moment que cela la mène vers son amoureux. Elle est tellement amoureuse qu’elle n’a plus aucune réflexion, aucun recul, j’ai devant moi un animal apeuré. J’ai réussi à la dissuader de rejoindre son amoureux tant que sa situation ne serait clarifiée et je dois dire votre Honneur qu’elle a suivi depuis tout ce que je lui dis car elle s’est rendue compte de la gravité de sa situation. Comme elle est partie sur un coup de tête, elle s’est trouvée en illégalité partout où elle est passée, c'est-à-dire que si on l’expulse de Normandie, elle va suivre ce calvaire dans tous les comtés/duchés où elle est passée. La Normandie est réputée comme une terre d’accueil pour les gens honnêtes, bien entendu votre Honneur, nous savons tous qu’elle est, ici, en toute illégalité puisque c’est le rôle du douanier de signaler les illégalités, mais devant cette histoire particulière, je me dis que j’ai fait mon travail, mais cela me gêne énormément maintenant, de voir cette jeune femme sans solution par amour.
Aussi votre honneur, je vous demande de faire preuve de compréhension, même de la punir fortement mais pas de l’expulser, devant cette situation exceptionnelle qui rélève plus d’une irresponsabilité que d’une envie de défier la loi. Je doute que cette jeune personne ne se remette un jour dans cette situation.

Voilà votre Honneur, tout ce que je peux vous dire en toute honnêteté et impartialité.

je m'éloigne après avoir salué d'un signe de le tête toute l'assemblée et quitte cette salle avec soulagement et satisfaction du devoir accompli
Verdict

Citation :

J'avoue être bien ennuyée de toute cette histoire. Cependant, vous avouez être passée par la Bretagne, rien ne nous dit que vous n'avez point passé un accord avec ces charognes!

Je suis clémente pour cette fois, je vous épargne le bûcher. Toutefois, je vous condamne à travailler durant 15 jours consécutifs à la mine à compter de demain. Vous devrez bien entendi fournir la preuve de votre travail.

Je vous condamne également à verser 5 écus d'amende pour les frais de calva du tribunal.

Fait à Rouen le 20 octobre 1458
Par la Petite Peste Normande
Peine

Citation :

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public. Le prévenu a été condamné à une amende de 5 écus.