[RP] Baptême de Cristòl

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Baptême de Clovis,
Grandes Chroniques de France, XIVe s.,
Bibliothèque Nationale.

Quelques jours s'etaient ecoulés depuis son dernier passage à la chapelle Saint Félix. Elle avait rejoint celle de Narbonne pour reprendre ses offices dans sa ville, mais la veille du bapteme de Cristol, elle revint dans le lieu qui devait voir l'entrée du jeune homme dans la famille Aristotélicienne. Craignant que le baron eut beaucoup de choses à faire pour preparer l'adoubement de son fils, elle avait elle meme amené des bougies qui avaient ete fabriqué par une habitante de Narbonne et stocké dans la chapelle de la ville.

Elle en deposa quelques une sur l'autel, rangea les autre dans la sacritie et revient deposer un petit bouquet de fleurs des champs fraichement ceuilli au pied de la sainte croix.

L'endroit etait sobre, nul besoin d'en rajouter de trop, meme si elle etait une adepte des decoration, adorant mettre en valeur ces lieux qu'elle affectionnait particulierement.

Elle fit le tour une derniere fois, verifiant la propreté du lieu, les bois avaient ete encaustiqué et l'odeur de la cire emplissait encore la chapelle. Avec un sourire satisfait elle se retira, tout serai pres pour le lendemain.

A l'heure où le soleil, commençant à décliner, bat le rappel des troupeaux qui rentrent en bêlant et fait briller une dernière fois les ailes des libellules, le lendemain de son entraînement sur l'ager clausum, et le cou encore un peu douloureux, Cristòl se rendit à la chapelle, pour s'imprégner du lieu qu'il n'avait pas fréquenté pendant des années.

En arrivant, l'odeur de la cire nouricière que l'on avait passé sur le bois lui saisit la gorge, et s'y habituant petit à petit, il découvrit la nouvelle allure de la chapelle. Peu de choses avaient changé, mais ce sont ces petites choses qui font un tout. Quelqu'un était passé, et tout était devenu plus beau.

Il s'avança vers l'autel, se signa devant la croix, et ferma les yeux. Dans sa tête, une prière...

Rekkared & sa dame Carmen étaient naturellement présents lors de la cérémonie en la Chapelle de Saint-Félix. Ils assistaient avec une grande émotion qui leur nouait la gorge au baptême de leur fils Cristòl.

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La jeune maîtresse de la Vaunage se rendit ce samedi au baptême de Cristòl. Si elle réfléchissait bien, ce serait le premier baptême auquel elle assisterait en tant que marraine et non diaconesse.
Elle avait vu pour la première fois Cristòl quelques mois auparavant. Il semblait perdu, dans le donjon de Saint-Félix ; il semblait dans un autre monde. Aussi, ne l'ayant qu'aperçu de loin durant tout ce temps, elle se demandait ce qu'était devenu le fils du baron, et s'il avait réussi à s'adapter au nid dans lequel il était tombé.

Elle se présenta au domaine de Saint Félix, et fut conduite à la chapelle, où se trouvait déjà le couple baronnal, qu'elle salua avec beaucoup de respect.

Le couple baronnal rendit, avec tout autant de respect, son salut à la jeune damoiselle Margot. La joie pouvait se lire sur leur visage, la joie de savoir qu'une vie nouvelle, qu'ils espéraient meilleure, s'ouvrait pour leur fils.

Cristòl hésitait à aller aux devants de Marguerite de Volpilhat, pour tout ce qu'il s'était fait comme idées sur elle. Mais avant tout, il était poli, et se devait d'autant plus de l'être vis-à-vis de sa marraine.

-« Bonjorn, Dòna. Je vous remercie d'avoir accepté d'être ma marraine. »

LeGueux profita de ses désormais trop rares venues à St Félix pour mettre à jour les registres chose qu'il avait trop peu faite ces deux derniers mois, mais se promit de prendre désormais le peu de temps nécessaire pour ce faire. Il avait promis, il se devait de le faire.

Une fois son office terminée, il se rendit, guidé par des valets, vers une partie du castel qu'il n'avait encore jamais visité.

Arrivant devant la chapelle, il vit qu'il était en retard... A croire que tout Coms qui se respecte ne peut être à l'heure... C'était quelque chose qui l'insupportait. Il n'avait jamais accepté de retard des hommes sous ses ordres, et voilà qu'il en était rendu à faire patienter les gens. En tout cas, il y avait déja du monde à l'intérieur.

A la porte, d'un coup d'oeil rapide, il reconnut le maître des lieux, le baron qui fut et restait un exemple pour lui de ce qu'était être une noble personne, accompagné de sa dame, fort discrète, qu'il ne connaissait pas. Il reconnut ensuite les deux diaconnesses, il les avait rarement vues ensembles. Il se demanda un instant laquelle allait officier, puis se rappellant que St Félix dépendait de Narbonne il sut.

Le jeune homme, donc, était donc Cristòl, ce fameux fils dont il avait entendu parler. Il parlait en ce moment à la baronne de Cauvisson, il n'entendit pas ses paroles. Il se rappella l'avoir aperçu quelque fois, jamais très loin de son père. Avec un tel père, il ne pourrais qu'être si ce n'est exceptionnel, du moins quelqu'un de très fortement recommendable. Encore que, la vie réserve parfois de drôles de surprises.

Il entra et se dirigea pour saluer très cérémonieusement le couple maitre des lieux. Il se sentait ici simple archiviste, convié à une cérémonie qu'il ne pensait mériter l'honneur.

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Dans la sacritie, au calme avant le debut de la ceremonie, elle enleva sa cape de la garde, la pliant soigneusement pour la deposer sur la chaise. Puis apres une rapide priere, elle s'avanca dans la chapelle.

Un coup d'oeil lui permis de voir que tous les protagonistes etaient present. Elle salua respectueusement le baron Rekkared et son epouse d'une reverence, puis observa le jeune Cristol en discution avec sa marraine. Elle connaissait son apprehension, et son sentiment, mais il avait choisi d'assumer cette decision. Elle n'aurai pu decement l'en dissuader, poussant un leger soupire, elle fit courir son regard qui s'arreta sur le coms.

Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait revu, elle s'avanca vers lui pour le saluer:

Mes respects monsieur le comte

Pas un mot de plus, aucun n'etait necessaire, la ceremonie pouvait commencer sauf si le baron attendait d'autres visiteurs, quant à elle, elle se placa pres de l'autel, saluant d'un sourire Marguerite et Cristol pour ne pas les deranger dans leur discution.

Ce sourire tomba sur Cristòl comme un baume rassurant. C'était le sourire de Dieu, dans la bouche de sa servante. Il s'éloigna juste assez de la baronne de Calvisson pour signifier que la conversation était terminée - qu'aurait-il pu lui dire de plus, d'ailleurs ? - et s'avança vers l'autel, non sans saluer au passage, et presque en même temps que Motarde, le Coms, en ces termes :

-« Benvenguts, Sènher. Il m'est un honneur de vous avoir pour parrain, et je vous promets d'ors et déjà que je ferai tout pour en être digne. »

La cérémonie pouvait commencer, les principaux intéressés étant là, et la Chapelle étroite ne pouvant accueillir guère plus de monde.

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La diaconesse etait prete à commencer l'office, elle alluma les deux cierges qui avaient ete disposé de chaque coté de l'autel, ouvri son livre des vertus qu'elle disposa sur le petit lutrin, et toussota legerement pour attirer l'attention des personnes presentent.

Lorsqu'elle fut certaine de l'avoir elle debuta le cérémonie.

Freres et soeurs, nous sommes ce bien heureux jour reuni sous le regard de Dieu pour acceuillir Critol dans la sainte famille Aristotelicenne. En emettant ce souhait il fait le premier pas qui permettra à son âme de prétendre à l'entrée du Paradis et aura accès au monde des Idées.

Adressant un regard bienveillant à Cristol, elle l'invita à la rejoindre devant l'autel, puis elle poursuivi:

Commençons par prendre ensemble conscience de la valeur du sacrement du baptême par la lecture de la doctrine de l'amitié Aristotélicienne :

Citation :: "L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.

Regardant le jeune homme elle s'adressa à lui:

Cristol, vous avez choisi aujoud'hui d'entrer dans la grande famille Aristotelicienne, et vous avez choisi pour vous guider Dame Marguerite et messire LeGueux, est ce la votre choix ?

Il avait répondu au salut de la diaconnesse d'un signe d'assentiment de la tête et d'un sourire, puis au jeune fils du baron, il avait murmuré, pour ne pas gâcher la solennité du moment, qu'il était persuadé que celui-ci ferait son possible.

Puis la cérémonie proprement dite commença, après un signe du baron.

Il se rememora certaines auquelles il avait participé, la sienne entre autres, assez originale, qui lui tira un sourire à la fois joyeux et nostalgique, ou d'autres plus récente où il avait été amené à témoigner, comme pour celle-ci.

Le moment, il le savait, était d'importance dans la vie d'un homme. Son sourire se fit plus attendri quand il revint sur ce jeune homme, qui allait entrer de plein pied dans la vie.

La diaconesse entama les premières phrases du rituel, parla de l'amitié aristotélicienne, puis posa la première question :

Cristol, vous avez choisi aujoud'hui d'entrer dans la grande famille Aristotelicienne, et vous avez choisi pour vous guider Dame Marguerite et messire LeGueux, est ce la votre choix ?

Tout à ses pensées sur l'amitié aristotélicienne, il ne prit garde au début de la question, et n'entendit réellement que la fin..."...guerite et messire LeGueux, est ce la votre choix ?" Ah déja ?

Oui cel.. Kof kof kof...

S'apercevant que la diaconnesse regardait Cristòl, l'archiviste-comte compris un peu tard que la question ne lui était pas destinée, et termina sa réponse en toussant volontairement.
D'un air géné, il se frotta le bras avec la main, comme pour faire comprendre qu'il avait pris froid et que c'est pour cela qu'il toussait...

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Motarde attendait la reponse de Cristol mais c'est la voix du comte qui se fit entendre.
Elle lui adressa un regard quand elle l'entendit tousser. Ne pouvant reprimer un sourire, elle pensa que le Coms devaient avoir bien des choses en tête pour s'etre laissé distraire au point d'avoir failli repondre a la place du futur baptisé, ou peut etre tout simplement la cérémonie commencait elle deja a l'ennuyer, peut enclin qu'elle etait à faire des offices saugrenu, l'affaire de l'église et particulierement celle de l'entrée dans celle ci comme fidèle ne souffrant, a son gout, aucun ecart.

Reportant son regard sur Cristol, elle attendit son assentiment a cette nouvelle vie qu'il s'appretait a prendre.

Rekkared, ne voulant rien perdre de vue de cette cérémonie, n'avait que d'yeux pour son fils, mais les toussements du Comte lui rappela qu'il n'était point seul en ce lieu. Il embrassa du regard l'assemblée présente et se dit que jamais il n'y avait eu pareille cérémonie en cette petite chapelle.

Cristòl un instant se demanda si la question était s'il avait choisi son parrain et sa marraine, ou s'il souhaitait entrer dans la famille Aristotélicienne. La seconde, bien sûr, mais la manière dont la question cérémonielle était tournée lui fit répondre, les yeux brillant presque d'espièglerie :

-« Oui, j'ai choisi d'entrer dans la famille Aristotélicienne, et je redis cette volonté devant tous ici présents. »

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Saississant son regard autant que sa reponse, elle repondit avec un petit sourire:

Messire Cristol, vous avez choisi pour vous guider Dame Marguerite et messire LeGeux, est ce la votre choix ?

Il avait beaucoup de chance d'avoir le Coms et la diaconesse pour parrain et marraine de part leur orientation religieuse qu'elle connaissait, mais elle savait aussi le role que devait jouer de bon accompagnants et il etait important que Cristol stipule clairement qu'il avait choisi ces personnes comme tel.

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Marguerite regardait son filleul, et tentait de juger en quoi il avait pu changer depuis la première rencontre. Un tantinet plus assuré, sans doute...
La question traditionnelle, qu'elle-même avait posé plus d'une fois, résonna, et comme le Coms commençait à répondre, la jeune fille sourit... Elle repensait au père Jub, dans une chapelle privée, répondant en place et lieu d'un autre à semblable question qui ne lui était pas adressée : « Quel est ton nom ? »
Dans toute cérémonie, il semblait y avoir un présent pour répondre en place et lieu de l'impétrant... Peut-être était-ce un charme que, finalement, l'on aimait bien ?

Comme la diaconesse répétait la question, Marguerite commença à se demander pourquoi elle insistait, et s'il y avait à savoir des choses qu'elle ignorait.

Elle l'avait vu ! Cristòl réprima un sourire, et se refusa à plaisanter en moment si sérieux et à relever que lui-même ne connaissant pas grand monde, il n'aurait pu choisir personne...
En vérité, son père, qui avait des relations, avait choisi pour lui, et il s'était contenté d'approuver en se sentant honoré de tels choix. Mais délabyrinther ainsi sa pensée devant l'assemblée, alors que cela était clair, diaphane, pour tous les présents... Il ne le jugea pas utile.

-« Mon père les a choisis, et c'est un choix que j'approuve et fais mien : dame Marguerite et messire Legueux seront ceux qui me guideront sur le chemin de la foi, pour entrer dans la famille aristotélicienne. »

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La diaconesse acquiesa puis fit signe au parrain et à la marraine reconnu de bien vouloir les rejoindre devant l'autel afin qu'il prennent des maintenant la mesure de leur engagement:

Dame marguerite, acceptez-vous d’aider, de soutenir, et d’orienter Cristol dans sa vie de tous les jours et dans la foi ?

Puis se tournant vers le coms:

Monsieur le comte LeGueux, acceptez-vous d’aider, de soutenir, et d’orienter Cristol dans sa vie de tous les jours et dans la foi ?

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La rouquine s'avança, dans sa robe toute blanche - c'était ainsi, même pour un si heureux événement, elle ne quitterait pas son deuil - et dit, assez haut, pour que les quatre autres entendent :

-« Oui, j'accepte d'aider, soutenir, orienter dans la foi d'Aristote et dans la vie Cristòl de Sìarr, ici présent. »

Un sourire amusé et presque attendri réapparut sur le visage du comte.

Jetant un coup d'oeil à sa vice chambellan, il vit qu'elle souriait aussi.

Lo Cristol avait de l'aplomb sous son aspect un peu réservé. Ou il l'acquérait en ce moment même, cet aplomb. Il prenait des marques ? En tout cas au vu de sa seconde réponse, on ne pourrait pas le taxer de manquer de franchise, et l'humour, si ç'en était et il le pensait, une telle réponse ne pouvant qu'être volontaire, de la première lui avait bien plu.

Mais ce ne devait qu'une manière de combattre une émotion plus grande. Se cacher derrière une émotion pour en masquer une autre, beaucoup plus grave. Tous les hommes font ça un jour ou l'autre. Si c'était le cas, Cristol avait fait un pas vers l'état d'Homme à part entière. Lui restait à finir le chemin, il en faisait un autre ici maintenant, tout aussi important.

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Marguerite avait confirmé son choix, la diaconesse regarda le Coms qui semblait perdu dans ses pensés. Elle se racla la gorge discretement pour l'en sortir attendant sa reponse pour poursuivre.

Un raclement de gorge le ramena brusquement dans la petite chapelle...

Hein ? euh... Oui bien sûr !

Se reprennant.

J'accepte avec honneur d'aider, de soutenir et d'orienter Cristòl de Sìarr dans la foi d'Aristote ainsi que dans la vie.

Il fit ensuite un sourire d'excuses.

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Elle aurai aimé savoir ce qui retenait tant l'attention du comte sachant le pouvoir de la pensée, mais il venait de donner son accord et de s'engager pour aider Cristol. Elle laissa la ses reflexions, et repondant au sourire du Coms, elle reporta toute son attention sur le jeune homme.

Cristol, afin d'aider les fidèles dans cette lutte contre le péché, l'Eglise enseigne des preceptes qui sont au nombre de douze, issue du dogme grace a Saint Benoit. Loin d'être des carcans qu'impose une autorité despotique ils se veulent une aide pour acquérir un vrai bonheur sur terre et dans les cieux. Pourriez vous me les citer ?

Regardant tour à tour les accompagnants:

Votre parrain et votre marraine pouvant vous y aider s'il le souhaite.

Elle lanca un petit regard de defi au comte, il avait été sans doute assez present dans ses offices pour en avoir garder certaines traces.

Le jeune garçon tâcha de faire travailler sa mémoire, qui débordait ces derniers temps...

-« Saint Benoît a rapporté que nous ne devions adorer et aimer parfaitement qu'un seul Dieu, et ne louer que deux prophètes, Aristote et Christos.
Le blasphème et le faux serment, qui salissent son Saint Nom, doivent être évités. »

Il tenta de se rappeler le suite, dans l'ordre ou dans le désordre, et marqua alors une courte pause avant de dire :

-« "Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement"... L'honneur va au père, à la mère, et aux supérieurs.
Il faut éviter le meurtre, le scandale, la haine et la colère tous au même titre, et rester pur dans ses actes.
Il n'est pas permis de voler, ou de retenir le bien de son prochain, pas plus que l'on ne peut sans trahir Dieu médire, et mentir. »

Le suivant lui arracha un sourire, et il pensa à certaine confession, et à ces longues années de quasi-solitude qu'il quittait :

-« De même... Rester totalement pur en pensées et en désirs. Tout comme l'on ne peut voler, il est impie de convoiter le bien de son prochain, et de le convoiter malhonnêtement. »

Il marqua une pause, heureux d'avoir tout retrouvé sans trop de soucis mémoriels, et acheva :

-« Foi et Raison me guideront. »