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Hecat TAOP agression 06/03/1459 Coupable
*Les gardes font pénétrer la prévenue dans la salle d’audience.
Le Procureur la regarde s'installer à la place qui lui est assignée. Sur un signe du Juge, elle commence à lire l'acte d'accusation*
Votre Honneur,
Mesdames et messieurs,
Dame Hecat comparait ce jour du 24 février devant cette Cour afin de répondre à l'accusation de Trouble à l’ordre public.
Je vous fais lecture du dépôt de plainte déposé et d’une missive envoyée par la victime ainsi que différents témoignages apportés par Dame Malaude69, infirmière de l’Ost, et dame Yona, présente sur les lieux.
Bonjour manu, je voudrais porter plainte contre Hecat. Elle est à l'origine de cette sale blessure!
Iloa montra la blessure à la cuisse au chef des lieux puis soupira.
Une paire de baffe, mais bon ca a la rigueur, mais surtout un coup de dague! Elle est folle. J'ai deux témoins qui sont Cristo et Yona.
hrp: preuve:
https://2img.net/r/ihimizer/i/screenxg.png/Bonjour madame,
Je me permet de vous écrire ce jour au sujet de dame Hecat, mairesse de gien. Je me questionne à son sujet, quant à la légitimité pour elle de resté à son poste quand on sait ce que je vais vous expliquer.
Hier soir, le 15 fevrier de l'an 1459, Cristo, l'ancien promis de la mairesse à quitté cette dernière parce que lui et moi sommes tombés amoureux. Après lui avoir expliqué les raisons de son choix dans la taverne municipale, Cristo est venu me rejoindre seul. Quelques minutes plus tard, Hecat est entré dans la taverne "le tord boyaux" (dans laquelle nous nous trouvions, Cristo, Yona et moi) s'est dirigé dans ma direction sans un mot, le regard noir et dague à la main, et après m'avoir violemment baffé, elle m'a planté la dague dans la cuisse... Mais je suis persuadé qu'elle visait mon ventre, son regard était axé sur mon abdomen, c'était simplement "loupée". A l'heure où je vous écris, ma blessure s'infecte malgré l'alcool qui est censé la désinfecter.
Aussi comment une femme qui cède à de telle pulsion, peut elle toujours gouverner la ville? J'ai déposé plainte contre elle, mais j'estime qu'elle devrait être destituée de ses fonctions, sont attitudes ne répondant pas à celle qui devrait avoir un membre reconnu par le duché.
cordialement,
Iloa Lablanche d'Abancourt.
Bonjour, je suis Malaude infirmiére de l'armée Orléanaise, faucon de 2éme classe a la caserne de gien.
Ce matin j'ai soigner Iloa qui avais une blessure profonde qui a necessité des soins important, celle ci avais une plaie qui commencais a s'infecter, je l'est donc désinfecté et je lui est recousue la blessure. La blessure étais importante j'ai du lui faire 14 points de sutures. Ensuite j'ai de nouveau désinfecté et je lui est fais un bandage autour de sa cuisse. Je vais continuer a lui faire des soins chaque jours pour que sa plaie ne s'infecte pas.
Je suis venus ici pour montrer qu'Iloa est blesser gravement et que ceci est inacceptable, surtout quand on sais que les coup on été porté par Madame le Maire de notre village!!
voila
iloa et moi discutions tranquillement en taverne lorsque d'un coup la porte s'ouvre,laissant passer une hecat furieuse,les yeux globuleux et disant des choses incompréhensibles, en l'espace de quelques secondes elle avait franchit la distance qui la séparait de la jeune iloa ,lui flanqua une gifle magistrale d'une main et de l'autre lui transperça la jambe de sa dague.
tout ce passa a une vitesse diabolique,le temps qu'on réalise se qui allait se passer ,hecat avait déjà disparu,laissant iloa dans une marre de sang.
je ne fais aucun jugement je rapporte juste les faits comme ils se sont deroulés
yona
Selon notre Grand Coutumier,
Se rend coupable de Trouble à l'ordre publique:
Toute personne perturbant la sécurité, la salubrité et la tranquillité d'une cité de l'Orléanais ou du Duché d'Orléans.
Toute personne usant de la violence physique en taverne
*Se retournant vers la prévenue*
Dame Hecat, je vous accuse de trouble à l’ordre public.
Vous pouvez si vous le souhaitez vous faire assister et représenter par un avocat dont voici la liste.
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=823147*Le procureur s’approche et lui tend un parchemin avant de revenir à la barre.*
Votre honneur, mesdames, messieurs, je laisse la parole à la défense.
*tend le dossier à l’huissier et s’en retourne à sa place*
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Dépôt de la plaidoire de la défense ce jour, le 26/02/1459
Hécat entra dans le tribunal et s'assied paisiblement les mains posées sur son ventre. Elle écouta calmement les témoignages de l'accusation. Cette histoire avait bien faillit lui faire perdre son bébé et c'est paisiblement qu'elle s'avança à son tour à la barre pour donner sa version des faits.
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Votre Honneur, Madame le Procureur, je ne nierais pas les faits qui me sont reprochés, bien que tout ne soit pas vrai. J'ai bien planté la lame de ma miséricorde dans la cuisse d'Iloa mais je suis simplement rentrée dans la taverne, les larmes coulant abondamment sans me soucier de rien et je n'ai en aucun cas ouvert la bouche pour parler. J'ai agit sous l'effet du chagrin et de la douleur qui m'accablait, voulant simplement qu'elle souffre comme elle pouvait me faire souffrir et me suis retirée aussi vite que je suis entrée.
Ma santé mentale et ma fonction de maire n'a rien à voir la dedans.
Et il y a une raison pour que cette tragédie soit arrivée. Depuis son arrivée à Gien, Iloa m'a prise en grippe dès notre première rencontre alors qu'elle ne me connaissait pas et que nous nous étions juste salués. Depuis ce jour elle cherche par tous les moyens de me faire du tord. Elle a essayé de me prendre mon ancien compagnon et à fait de même avec l'actuel juste pour me faire souffrir car c'est un amusement pour elle. Elle s'en est d'ailleurs déjà venté à plusieurs reprises. De plus je crains pour ma vie et celle de mon enfant.
Hier un visiteur que j'avais rencontré le matin dans ma taverne est revenu me voir plus tard dans la soirée pour m'avouer qu'il avait rencontré Iloa et qu'elle lui avait proposé de lui offrir ses charmes si il venait me planter un poignard dans le ventre. Heureusement pour l'enfant que je porte et moi même il ne l'a pas fait mais vous pouvez voir que même si j'ai agis sous le coup de l'émotion voyant l'amour de ma vie me quitter pour la femme qui souhaite mon malheur depuis son arrivée, je n'ai pas agis avec préméditation comme elle avait l'intention de le faire en envoyant un inconnu pour me tuer.
Elle regagna ensuite sa place et se rassied les mains sur son ventre, attendant la suite du procès.
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Dépôt du témoignage de Dame Iloa, ce 26/02/1459
*Iloa arriva un peu angoissée de se retrouver si proche de celle qui l'avait poignardé quelques jours auparavant. La jeune fille ne se sentait plus tout à fait tranquille en présence de la mairesse qui avait fait acte d'une violence exessive envers elle.*
Votre honneur,
Je me présente à vous en ce jour pour témoigner du mal que m'a fait subir dame Hecat, actuelle mairesse de la ville.
*Elle regarda difficilement la prévenue, la peur se faisant toujours ressentir*
J'ai été agressée à coup de dague par Hecat alors que j'étais tranquillement installée en taverne en compagnie de Cristo et de Yona. Sans un mot, le regard glacial elle a sorti une dague et l'a dirigé en ma direction et bien que ma cuisse ai été touché, c'est mon abdomen qu'elle fixait. Aristote soit béni, seule ma cuisse à été touchée. La plaie s'est très largement infectée, malgré les nombreux soins prodigués par la médicastre de l'armée à savoir Malaude.
*Elle reprit son souffle, tremblant et les larmes aux yeux en y repensant. La jeune fille était tétanisée en présence de celle qui lui avait causé dans de maux et qui avait été très prèt de la tuer.*
Eriss ayant regardé ma plaie qui gangrenait malgré les 14 points de sutures fait par malaude, à cautérisé la blessure et je la remercie car sans elle ma jambe ne serait plus et moi surement non plus.
*Puis prenant un air plus grave, sa voix tremblotante et ses larmes ne pouvant plus être contenu et poursuivit en sanglots*
Je ne dors plus depuis qu'elle m'a fait ca! Je me reveille la nuit en nage, en pleurs. Je n'ose plus sortir seule de peur de la croiser, je suis toujours accompagnée. Bien sur, entre Hecat et moi, ce n'est pas simple, et oui je lui dis ce que je pense d'elle quand elle m'agace. Mais au moins j'ai ca pour moi, je suis honnete et ne joue pas faux jeu avec les gens. Son ex compagnon, c'est juste un ami, rien de plus et n'attend de lui aucun sentiments, n'en ayant pas non plus pour ma part. En ce qui concerne Cristo, je ne l'ai pas forcé à se mettre avec moi, et veuillez bien me croire que j'ai de réels sentiments à son égard et que j'ai encore du mal à réalisé le retournement de situation.
*Ses larmes toujours présentes témoignant de son état, elle s'indigna des accusations calomnieuses de la mairesse*
Quant à l'accusation selon laquelle j'aurais demandé à un homme de tuer son enfant, c'est inventé de toute piece. Cet individu, un certain tord quelques choses, est venu dans la taverne dans laquelle je me trouvait pour me dire qu'Hecat lui avait conseillé de venir me voir car la population masucline de gien dans son intégralité m'était passé dessus et que ca l'interessait. Cet homme s'est largement venté de sa méchanceté et de ses méfaits, et je ne pense pas que la parole d'un brigand soit fiable. Aussi je ne l'ai pas cru, et vous jure devant Aristote que jamais je ne lui ai demandé une chose pareille. Certe je n'aime pas dame Hecat, mais je n'attenterais jamais à sa vie et encore moins à celle d'un enfant.
* Trop débordée par les émotions elle termina*
Depuis cette aggression, dame Hecat tente par toutes les façons de détourner sa faute en me faisant accusé des pires choses. Comme de l'avoir accusé de pillage à travers des banderoles aux portes de la ville, ou bien comme lors de ce proces, de vouloir attentez à sa vie. Je ne suis pas méchante, quiconque vous le dira. Je suis un peu énergique, pleine de vitalité mais absolument pas violente votre honneur.
*Iloa remonta sa houppelande à la hauteur de sa cuisse et lui montra la plaie indélébile qui fendait sa cuisse sur environ 5 cm*
Je n'ai rien fait ou dit qui puisse justifier cela votre honneur. Je ne suis pas parfaite, mais je ne méritait pas une telle souffrance... Je vous remercie de m'avoir écouté.
*Elle fondit en larme et se réfugia aurpès de yona*
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Dépôt du témoignage d'Eriss, ce jour le 27/02/1459, témoin de l'accusation :
*Eriss s'avança à son tour, pas contente du tout de devoir témoigner sur cette affaire. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche... elle se mit à parler.*
Sieurs, Dames,
Je ne prendrai parti pour aucune de ces dames ici présentes, je ne ferai que relater ce que j'ai vu et ce que je vois de mes propres yeux, sans tenir compte de l'avis de l'un ou de l'autre ici présent.
L'une est présente à Gien depuis de nombreuses années déjà et a fait ses preuves quant à son investissement pour la ville, l'autre est arrivée plus récemment, tout droit sortie de chez les nonnes où elle a passé une bonne partie de sa vie. Elles ont donc, toutes deux, deux parcours bien différents, et c'est probablement cela qui a entrainé leur mésentente quasi, immédiate.
Les choses auraient pu en rester là mais malheureusement ces deux personnages, peu importe ce qu'elles en disent, se ressemblent. Elles ont leur propres idées et les défendent coûte que coûte, peu importe la manière dont il faut user. Ce qui est paradoxal avec ce que j'ai dit avant.
Bref, Iloa ici présente est une jeune personne pleine de vie et d'énergie et je vous l'accorde, cela peu parfois, voire même souvent agacer. Mais elle est également pleine de projets d'avenir notamment celui de trouver un homme qui l'aimera et avec lequel elle pourra fonder un foyer.
De l'autre côté il y a Hécat qui, elle aussi, a envisagé des tas de choses pour son avenir dont se marier et fonder une famille. La malheureuse n'aura pas eu de chance avec le premier qui décéda avant la naissance de ses jumeaux. Elle parviendra pourtant à retrouver le bonheur auprès d'un autre, se marier et avoir le bonheur d'accueillir un troisième enfant. Ce bonheur fut pourtant de courte durée puisque, au retour d'un très vieil ami pour qui elle avait eu le béguin, son couple batta de l'aile et elle se mit en couple avec ce vieil ami, entamant une procédure de divorce.
C'est à ce moment qu'est arrivée Iloa, jeune rouquine avide de tout découvrir à la sortie de son monastère où l'ennui n'est probablement que la seule distraction pour une fille de son tempérarement. Elle vit cet homme à belle allure, fort et drôle, elle tenta de le séduire sans se soucier de savoir s'il était amoureux, fiancé ou même marié.
De fil en aiguille, Iloa et Hecat se sont trouvés d'autres différends qui engloutirent définitivement la possibilité d'une entente cordiale. Iloa, vous l'aurez compris avec sa personnalité de feu, ne mâche pas ses mots et ne tourna jamais le dos à son "ennemie" si je puis dire ainsi. Tout ce qu'elle avait envie de lui dire, elle le lui disait. Cependant, Hecat est quelqu'un qui n'aime pas se laisser marcher sur les pieds et qui tente toujours d'être au top, parce que c'est en travaillant qu'elle est parvenue aux postes qu'elle a occupé, redescendre est donc loin d'être une priorité pour elle. Une gamine fraichement sortie d'un monastère qui ne connait encore rien aux choses de la vie, la dame ne peut pas supporter de la laisser user d'arrogance envers elle. Au départ ce ne sont que des mots, puis ce sont des paroles, des débats houleux, des petites guerres qui fatiguent les autres Giennois. Et finalement, la goutte qui fait déborder le vase et c'est une miséricorde que l'on voit s'enfoncer dans une cuisse.
Je n'étais pas là au moment des faits. J'étais là après pour discuter avec Hecat et j'étais là après pour soigner une mauvaise plaie. Je ne cautionne pas le comportement d'Hecat qui, en tant que mère de famille, ancienne représentante d'une Gien florissante, maire à maintes reprises et amie de nombreuses personnes. Je ne mélange pas ici vie publique et vie privée, mais tous ces évènements, toute cette expérience aurait dû l'aider à se contrôler dans sa jalousie qui s'est déjà montrée à plusieurs reprises.
Je ne cautionne pas non plus le comportement d'Iloa qui a voulu envenimer les choses par la suite, probablement pour se venger de ce mal qui restera gravé sur sa peau pour des années. C'est une jeune fille en quête d'avenir et d'expérience mais la vitalité doit apprendre à être maitrisée et elle l'aura appris à ses dépends, malheureusement.
Je m'arrêterai là pour ce témoignage. Oui Hecat a été trop loin. Oui Iloa a trop jouer avec le feu. Et si je ne défends aucune d'elle aujourd'hui, c'est que je considère que ce n'est pas mon rôle. J'ai soutenu la blessée et j'ai tenté de raisonner l'agresseur parce que je les connais et que je suis du côté de chacune. C'est tout ce que j'avais à dire.
*Elle se tait enfin et lance un regard aux deux filles. Ce n'était peut-être pas le témoignage attendu, mais Eriss jugea qu'elle avait bien fait de ne prendre aucun parti.*
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Dépôt du témoignage de Chatonperdu, ce jour le 27/02/1459, appelé par la défense
* chaton entendant son nom, se leva, et timidement vient se présenter à la barre, devant les regards de tous ces gens qu'elle ne connaisait pas forcément *
Bonjour,
Je viens modestement apporter mon témoignage concernant dame Hécate.
Il s'agit de quelqu'un que j'ai toujours vu respecter la loi, faire passer le bien de la ville avant le sien, être et se rendre disponible chaque fois que la ville avait besoin d'elle (ou que quelqu'un, qui ce soit , la sollicitait pour un conseil avisé, comme je le fais encore régulièrement). Elle m'est toujours apparue comme une personne sensée, qui comme tout le monde, ne supporte pas l'idée qu'on se permette de toucher, salir, fouler au pied l'amour qu'elle porte. Si elle s'est permis de réagir, c'est comme toutes les femmes, ou les hommes bafoués l'aurait fait.
voilà ce que ej voulais dire sur hécate, sachant que c'est quelqu'un à qui je confierai ma vie sans soucis
* chaton regarda une dernière fois les juges, les jurés et les personens présentes,et retourna dans la salle*
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*Elle écoute avec attention la plaidoirie de la défense puis celles de l'accusation jusqu'au moment où intervient dame Eriss, un témoignage qu'elle écoute comme toute la salle avec une attention redoublée .
Elle se lève à son tour et va à la barre.*
Votre Honneur, mesdames, messieurs
Avant toute chose, je voudrais saluer le témoignage de dame Eriss.
*Se retourne vers elle et la salue d'un léger signe de la tête*
*Puis s'adressant à la plaignante et à l'accusée *
Mes Dames, je voulais juste rajouter à ce que dame Eriss vient de dire qu'il est regrettable aujourd'hui que nous nous retrouvions tous icelieu, quand l'on se rend compte que vous êtes par vos tempéraments si proches.
Cependant, nous ne pouvons nier les faits.
si nous sommes là aujourd'hui, c'est pour juger de l'acte commis par dame Hecat, un coup de dague porté dans la cuisse de dame Iloa.
Dame Hecat avoue son délit, commis sous l'emprise de la colère.
*Se retournant vers la prévenue.*
Dame Hecat, le fait de voir votre compagnon rejoindre dame Iloa , ne vous autorisait pas à utiliser ainsi de la violence!
Aujourd'hui, dame Iloa est dans un tel état d'esprit qu'elle ne dort plus les nuits et n'ose plus sortir seule de chez elle, la peur la tenaillant sans arrêt !
De surcroît elle est marquée à vie de votre colère à son encontre par ce coup de dague que vous lui avez porté, et qui lui laisse une cicatrice de deux pouces.
*Revenant au juge*
Je me permets de rappeler à la Cour que dame Iloa a eu de la chance de trouver une infirmière, la plaie commençant à s'infecter. Quatorze points de suture ont été nécessaires !
Quant à cette histoire d'inconnu venant pour tuer la prévenue , nous avons quelque peu du mal à la croire ... Comment imaginer que dame Iloa dans l'état d'esprit où elle se trouve actuellement puisse avoir l'idée d'envoyer quelqu'un pour tuer dame Hecat et l'enfant qu'elle porte .... ne croyez vous pas que sa seule envie est d'oublier cette horrible histoire et d'éviter tout fait qui pourrait la lui rappeler ?
Votre Honneur, les faits sont là et la prévenue ne nie pas : elle avoue avoir porté ce coup de dague.
Au vu de tous les témoignages, et également au vu de l'état actuel de la prévenue qui porte un enfant, je ne veux ni demander peine de prison, ni peine de travaux forcés à la mine.
En l'occurrence votre Honneur, je requière à l'encontre de dame Hecat le remboursement des frais occasionnés pour les soins, à dame Iloa, que j'estime à 15 écus , assortis d'une amende de 2 écus qui sera réglée par l'achat d'un pain amende à 8 écus, et ce pour cet acte aberrant, qui a valu de faire déplacer la Cour. Le remboursement des frais et le paiement de cette amende seront effectués sous le contrôle du Prévôt dans un délai de 48 heures à compter du verdict.
Je requière également une amende symbolique d'un écu de façon à ce que dame Hecat se rende compte qu'il n'est pire ennemi de soi-même que la colère car aujourd'hui cette colère est responsable de sa culpabilité.
*Melisende s'en retourne à sa place, attendant la suite du procès.*
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Dernière plaidoirie de dame Hecat
Hécat toujours assise paisiblement les mains caressant son ventre, observa et écouta les témoignages. Mais quelle comédienne, pensa t-elle, en entendant la plaignante. Elle traumatisée et n'osant pas sortir seule. Elle se fichait bien de la tête des jurés totalement crédules. A l'écoute du réquisitoire du procureur elle fut soudain indigné de voir que celle-ci se permettait de l'insulter en la traitant ouvertement de menteuse. Elle avait certes mal agit en plantant sa miséricorde dans la cuisse d'Iloa mais l'affabulation n'était aucunement un de ses défauts. C'était de nouveau son tour d'être appelé à la barre et elle s'y dirigea aussi dignement que la première fois.
"Votre honneur, madame le procureur,
Je suis très surprise de voir la taille de la blessure d'Iloa. Je suis médicastre diplômée de l'université de Belrupt, possédant l'herboristerie et le dispensaire de Gien et je peux vous affirmer que la pauvre à du tomber sur un charlatant ou bien elle s'est agrandit la blessure elle même pour aggraver la situation. Je lui ai planté ma miséricorde dans la cuisse pas une épée. La blessure ne peux pas excéder les 2 centimètres au grand maximum."
Elle souleva le pan de sa robe et en décrocha la dague de sa jarretière pour la montrer à l'assemblée et la remit en place.
http://www.casimages.com/img.php?i=1102 ... 415300.jpg
"Comme vous pouvez le constater, la lame est très fine et ne peut pas faire une entaille de la taille de la blessure qu'à Iloa.
Ceci dit comme je l'ai dis dans ma précédente déposition je ne nies pas avoir commit cette acte. Qui n'a pas été commis sous la colère comme le disent ces dames, à moins que colère soit synonyme de de chagrin et de douleur. Je ne souhaites pas à la cour de devoir endurer un jour ce que cette femme s'acharne à me faire subir depuis des mois. Cela en est presque du harcèlement.
Je m'insurge également de ce qu'elle prétend au sujet des banderoles qui défilent en ville. Elle m'a formellement accusé de piller la mairie devant notre diacre au moment ou j'ai glissé de mon siège. J'en ai donc déduis que les banderoles pourraient également être de son fait.
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Par contre je ne tolérerais pas que madame le procureur me manque de respect en osant me traiter de menteuse ouvertement devant la cour. Si vous êtes assez crédule pour croire la comédienne qu'est Iloa quant à sa soit disant peur c'est votre droit. Sachez cependant que je n'ai pas ce défaut la, je ne mens pas. Si je vous dis que cette femme à essayé d'attenter à ma vie et à celle de mon enfant, c'est que c'est en effet le cas. Je ne pourrais malheureusement pas demander à l'homme qu'elle avait envoyé car il aurait refusé de peur qu'elle lui refuse ce qu'elle lui avait promit.
Sur se je m'acquitterais de la peine que le tribunal estimera pour le préjudice causé."
Elle retourna ensuite à sa place en attendant le verdict.
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Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Bon bon bon, on peut dire que le débat était animé. Lucky avait suivit le procès avec attention. L'affaire était pour le moins peu commune. La défense était par ailleurs bien venimeuse... Aussi la rousse se leva. Il était temps de prononcer le verdict*
Dame Hecat, les faits qui vous sont reprochés sont graves, je ne puis tolérer un tel acte. La souffrance et le chagrin n'excuse en rien vôtre violence.
Aussi moi, Lucie-Anne, Juge d'Orléans, au vu des preuves et des faits, vous condamne à 20 écus d'amende afin de rembourser les frais de soins occasionnés pour soigner vôtre victime.
La prison vous est épargné au vu de vôtre grossesse.
*Elle donna un coup sur la table, qui résonna dans toute la pièce. Le verdict était rendu*
Le prévenu a été condamné à une amende de 20 écus.