Aeuh

Procès d'Aeuh

Trahison: Procès du mois de Novembre 1460 Coupable

Duché de Bourgogne
Office de Justice

Trahison

En date du mois de Novembre 1460
Procès instruit le 11 Novembre 1460
Verdict rendu 11 Janvier 1461

Nom de l'accusé: Aeuh.

Procureur: : Aristokoles
Juge: : Charlemagne_vf

Citation :: Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict

Citation:
Le prévenu a été reconnu coupable de trahison.
Il est temps de clore cette affaire.

Attendu que le prévenu a été reconnu par la garde de la cité,
Attendu que le prévenu avoue avoir "tambouriné un peu fort" à la porte de la mairie,
Attendu que la tentative de prise de mairie n'est pas un acte digne d'un bon père de famille, car celui-ci aurait pu mettre en péril l'équilibre économique et la quiétude de nos bonnes villes et par-là même de notre Duché,
Attendu que si tout le monde agissait de la même manière, le chaos serait mode de vie,
Attendu que la jurisprudence nous montre que toute tentative de révolte est punie par nos bonnes lois,

En ce onze janvier 1461, moi, Charles Dubois, Juge de Bourgogne, déclare coupable l'accusé et le condamne à Trois jours de prison et à trois mois de bannissement.
Que le nom de Aeuh. soit inscrit sur la liste des indésirables jusqu'au Printemps.

Qu'il en soit ainsi!

*BAM*
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours.

Citation :: Acte d'accusation

Citation:
*Hop, on enchaîne ! Procès suivant. Gautier se lève et salue la cour.*

- Bonjour à tous. Je suis Gautier de Vaisneau, actuel procureur Bourguignon.

Messire Euh comparait ce 11 Novembre de l'an de grâce 1460 devant cette cour afin de répondre au chef d'accusation suivant : Trahison.

Il lui est reproché d'avoir tenté de prendre la mairie de Dijon de force avec plusieurs complices dans la nuit du 7 au 8 Novembre de la présente année.
Ce n'est qu'une tentative qui heureusement a échoué mais la tentative égale l'acte, si la tentative avait réussi, elle aurait causé grand tord à la ville de Dijon et par répercussion, au duché.

Comme vous le savez, la justice est coutumière en Bourgogne et fonctionne selon trois critères :

- Un bon père de famille n'agirait pas ainsi et ne tenterait pas de démettre le maire légitime de ses fonctions, qui chaque jour �uvre pour son bon fonctionnement.
- Si cette attitude se généralisait à toute la population, aucune mairie ne serait en sécurité, les impôts des citoyens ainsi que les réserves de nos villes risqueraient à tout moment d'être volés, ce qui causerait également du tord à notre duché, qui ne pourrait plus assurer ses dépenses journalières. La communauté en pâtirait.
- De coutume, la tentative de révolte est puni en Bourgogne.

Louis Philippe de Fonchâteau, sergent de l'ost bourguignon qui défendait la ville ce jour là, a reconnu l'accusé et grâce à la description qu'il a fait de lui, un officier de police a pu l'arrêter en la ville d'Autun.

J'accuse donc Euh de Trahison pour avoir tenté de prendre la mairie de Dijon sans y avoir été autorisé par le conseil ducal.

Le trahison sur les terres bourguignonnes est passible d'un emprisonnement et d'une amande.

J'appellerais à témoigner Louis Philippe de Fonchâteau.

L'accusé peut être assisté lors de son procès par un membre du barreau de Bourgogne officiant actuellement. Maitres Angélyque, Aryanha, Charles_dubois et Garwael, ou tout membre de l'Ordre du Dragon.

La parole est à la défense !

*Nouveau salut, puis on s'assied pour boire un peu.*

Citation :: Première plaidoirie de la défense

Citation:
souriceaux entra dans le tribunal. Pas banal de se faire accuser d'avoir voulu rendre visite à un maire qui ne répondait pas à ses missives.

Hautes dames, de cette non moins haute basse cour.

Il est vrai que j'ai tambouriné un peu fort à la porte de cette mairie de Dijon. Seulement, quand on met des produits de grande qualité a bas prix sur un marché pour permettre à son maire de les prendre et que cet idiot la ne répond pas, vous comprendrez que ca énerve. Mais bon, peut etre est il bon pere de famille et préfère se faire des couilles en or sur le dos de ses habitants plutot que de préfèrer se donner la peine de faire du troc.

Votre accusation de trahison ne tiens pas debout. Je ne suis pas de votre comté. Je ne peux donc le trahir.Il va vous falloir réviser vos classiques mesdames.

Sur ce, je ne vous retiendrais pas plus longtemps,et ne vous montrerais pas mes fesses.

Comme vous êtes de bigres idiots, j'ai fait un pari sur la sentence que vous avez déjà décidé de mettre. Ne vous tracassez pas, vous ne m'en ferez pas un deuxieme. Faites vous plaisir mesdames.

Citation :: Réquisitoire de l'accusation

Citation:
* en retard, il entra dans la salle*

Veullez m'excuser. Je suis en retard. Je suis Aristokoles de Valyria, procureur de Bourgogne.

J'avoue ne pas trop savoir que dire contre cet accusé Monsieur le Juge. Toutr est tellement confus dans son propos. On ne sait même pas s'il nie ou pas les faits, bref c'est un vrai sac de noeud.

Il produit ensuite un raisonnement parfaitement faux, ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'un duché que l'on ne peut le trair, on peut parfaitement trahir son hospitalité.

Je passe sur les insultes, je dirais qu'elles sont une marque suplémentaire et aggravante de la cupabilité de l'accusé.

En conséquence onsieur le Juge, je demande, comme à mon habitude pour les accusés insultant la cour, je demande la peine la plus sévère.

Citation :: Dernière plaidoirie de la défense

Citation:
La personne intéressée ne s'est pas manifestée
.

L'accusation a appelé Louis_philippe à la barre

Voici son témoignage :

Citation:
*Louis Philippe était assis dans la salle depuis le début du procès. Il avait écouté l'acte d'accusation du procureur. Il ne fut pas étonné du motif puisque il était habituel de juger ces malfrats pour trahison. Il était peut-être vrai que Trouble à l'ordre public aurait pu convenir mieux mais les paroles insultantes de l'homme dissuada Louis Philippe de l'écouter et surtout de le croire plus ! Il s'avança puisque son tour venait et il s'assit à la place du témoin pour témoigner.

Bonjour dames, bonjour messires. Je me nomme Louis Philippe de Fonchâteau, sergent de l'ost de Bourgogne.

Mon témoignage sera bref. Nous gardons la ville de Dijon depuis maintenant près de quatre mois. Peu d'accidents ont été répertoriés mais la nuit dernière, alors que nous patrouillions aux alentours de la mairie, nous avons entendu une rumeur venant de l'entrée. Décidant d'aller voir de quoi il en retournait, nous avons aperçu plusieurs personnes tentant de prendre la mairie. Point de miliciens ce jour pour les en empêcher, nous les avons sommés de se rendre sans résistance afin d'aller vérifier tout cela au poste de la Garnison. Les bougres cependant ont osé nous attaquer. Dans le combat, nous les avons tous mis en fuit mais nous avons préféré garder la mairie plutôt que de les poursuivre afin de décourager les tentatives de quelque autre brigand.

Voilà. J'ai terminé. Merci à vous de m'avoir écouté.

*Il se leva, salua tout le monde sauf l'accusé qui l'avait insulté comme tous ceux présent et retourna s'asseoir dans le public.