Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Cyrinea [TOP]

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AuteurMessage
Gaius.
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Gaius.


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Cyrinea [TOP] Empty
MessageSujet: Cyrinea [TOP]   Cyrinea [TOP] EmptyVen 23 Déc - 22:44

Citation :
Cyrinea [TOP] Blasonduchcdevise
    Duché de Guyenne

    Procès pour Trouble à l'Ordre Public

    En date du mois de novembre 1459

    Procès instruit le 2 novembre 1459
    Verdict rendu le 28 novembre 1459


    Nom de l'accusé : Cyrinea

    Procureur : Nightmare_bbp
    Juge : Elianor_de_vergy


Acte d’accusation
Citation :
Le deuxième jour de Novembre de l'an de grâce 1459, nous Eruntalon, ouvrons ce procès à l'encontre de Cyrinea sous le chef d'inculpation de trahison.

En effet, l'accusée a porté atteinte à la stabilité et à l'intégrité du Duché de Guyenne en proposant tout bonnement le rattachement de la ville de Montauban au comté de Toulouse. ce qui constitue évidemment une infraction majeure au Grand Coutumier de Guyenne, livre I, chapitre I, article 5 :

"Le territoire de Guyenne tel que défini par Sa Majesté Levan III, Roy de France, après la reconquête de 1455, est indivisible et inaliénable. Il se compose de huit bailliages chacun regroupés autour d'une des villes du Duché, à savoir : Agen, Bazas, Blaye, Bordeaux, Cahors, La Teste de Buch, Marmande et Montauban. La ville de Bordeaux est la capitale du Duché et le siège de ses institutions."

Cette infraction est passible de poursuite judiciaires pour trahison comme défini dans le Grand Coutumier de Guyenne, livre II, chapitre IV, article 4 :

"La Trahison, de manière générale, correspond à tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions par des Guyennois. (�)"

* Le procureur fit un geste à un huissier qui vint déposer les preuves sur le bureau du juge.*

Cette demande de rattachement a été annoncée dans une lettre ouverte que l'on peut trouver en gargote bordelaise, consignée par l'accusée, et que je vais vous lire :

"Communiqué des Gouverneurs de Montauban, cité des Saules.
A l'attention de la Régence du Comtat de Tolosa, ainsi qu'à toutes les bonnes volonté d'Occitanie.


� Quiconque s'intéresse à la Guyenne connait sa situation délicate. La tension entre sujets Guyennois a été portée à son comble par les épigones de la Couronne alliée à une clique d'opportunistes béats qui les ont suivi, en ce qu'ils y voyaient l'opportunité de renverser et d'investir le conseil élu de Guyenne sous des motifs étriqués soufflés par les comploteurs parisiens. Ce qu'ils ont fait. Sous pavillon étranger. Dès lors, le Duché fut divisé entre partisans d'une royauté de façade sourde aux revendications et aux droits de son peuple d'un côté. Entre partisans du Ponant de l'autre. Alliance à laquelle appartenait la Guyenne et auprès de laquelle combattaient ses armées jusqu'à ce qu'ils ne soient trahis par la régence imposée par la Reyne.

� En ce jour, il semblerait que la Guyenne ait choisi son camp. Le camp de la libre interprétation du droit, de la foy mise au service de l'ambition, de la manipulation comme monture, de l'intimidation comme bouclier, de la flagornerie comme épée. La pairie a bien joué son coup, et en cela, elle ne déroge pas à la tradition. Dans l'histoire du Royaume de France, il se trouve que de tous les temps, les putains ont dirigé les affaires de la Couronne. En l'affaire qui présentement nous occupe, nous en distinguons au moins deux. Mais ce camp qu'elles nous soumettent n'est pas et ne sera jamais le nôtre, ce qui implique que nul arrangement, nulle médiation avec le conseil de Guyenne actuel n'est possible ou envisageable. A dater de ce jour où Montauban est stigmatisée comme un « cas particulier » qu'il faille épurer, il nous semble évident que les aspirations et l'avenir commun des Montalbanais auprès de leurs frères de Guyenne soient gravement remis en question. Que le conseil actuel de Guyenne ne se donne donc pas la peine de ne plus vouloir de Montauban. En cette heure, c'est la cité Montalbanaise qui ne veut plus de lui.

� A l'heure où la religion en Guyenne ne devient plus qu'un prétexte à la disqualification politique et à la persécution, la neutralité bienveillante du Comté Toulousain à l'égard des affaires religieuses, cumulé à l'amitié et aux vifs sentiments pacifiques qui nous lient à son peuple, nous invitent à nous tourner vers lui et à émettre le désir de se placer sous son protectorat pour la préservation de ses intérêts et de sa sécurité, avant d'être en mesure d'envisager une intégration formelle ultérieure sous des conditions d'autonomie qui seront à discuter. Par la présente, émettons-nous avec conviction auprès des autorités Toulousaines, une demande de rattachement de notre cité éternelle au Comté Toulousain.

� A ce titre, Montauban ne réclame ni vivres ni soutien matériel. Économiquement, elle est la cité la plus prospère de Guyenne. En revanche, étant dit qu'il n'est point de place faible là où il y a des gens de c�ur pour la défendre, elle réclame auprès de son voisin des hommes valeureux organisés en lance et des stratèges militaires pour soutenir ses efforts de résistance, puisque nombre de ses ressortissants sont actuellement partis combattre aux côtés des forces armées du Ponant. Nul en la cité des Saules ne souffrira de la faim. Qu'il soit su que chaque volontaire Toulousain sera nourri et en cas de triomphe, payé.

� Par ce cri du c�ur qui témoigne de l'implacable ambition des peuples à se gouverner eux-mêmes, nous avons bon espoir de recouvrer progressivement notre honneur, notre sécurité, et notre liberté auprès de partenaires dignes et de confiance, tout en permettant au Tolosan de devenir un Grand Comté en repoussant ses frontières au-delà de sa capitale et de compter sur l'apport une cité active, politiquement éduquée, militairement solide, économiquement saine et ceinte de deux mines.


Puisse Dieu nous aider à accorder nos aspirations légitimes,
Quand la force de nos intérêts communs se chargera de faire respecter la valeur de nos engagements.

Fait en Montauban le 23e jour de Septembre 1459
Lu, approuvé, et signé sans réserve.

Sancte Iohannes Von Frayner
Gouverneur de Montauban de Juin 1458 à Décembre 1459

Anne Sauvage
Gouverneur de Montauban de Décembre 1458 à Mai 1459

Matalena Ladiveze
Gouverneur de Montauban de Mai 1459 à Juin 1459

Cyrinea Rondot
Gouverneur de Montauban de Juin 1459 à Septembre 1459"

Et voici la réponse publiqe faite par le conseil de régence de Toulouse :

"A la Bonne Ville de Montauban,
Aux habitants du Comté de Toulouse,
A la Guyenne,
Au reste du Monde Connu

A Toulouse, en le Castel Narbonnais, le 25ème Jour du Mois de Septembre, Ano Domini 1459


Le Comté de Toulouse affirme par la présente avoir prit connaissance de la lettre émise par les Autorités Municipales actuelles de Montauban ainsi que les anciens Gouverneurs de ladite cité.

Qu�il soit sût qu�après en avoir discuté et délibéré, l�Etat Major et les membres du Conseil de Régence, ont décidé, conformément à la volonté des autorités Montalbanaises, de placer la Bonne Ville de Montauban et son territoire proche sous protectorat toulousain.
Ainsi, il ne s�agit en aucun cas d�une déclaration de guerre envers la Guyenne, mais en aucun cas le Comté de Toulouse ne saurait laisser des frères et s�urs Occitans, toute une cité en vérité, dans la souffrance et la stigmatisation.
Le Comté de Toulouse porte son aide et son soutien le plus entier à la Cité des Saules et à son libre droit d�aspirer à son émancipation. Qu�il nous plait de savoir que le Comté de Toulouse puisse rayonner par delà ses frontières et être l�incarnation même de l�ambition des peuples à se gouverner eux-mêmes ainsi que de s�épanouir dans un état de Droits tout à fait favorables.
Qu�ainsi, à ceux qui présagent que le chemin sera long et douloureux nous disons qu�il n�appartient qu�à eux de reconnaitre et de comprendre la portée de cet acte historique. Qu�à toute action malveillante le Comté de Toulouse saura répondre sans crainte et en bonne intelligence, mais que toujours, il assurera son soutien le plus entier à la Cité de Montauban et à ses habitants.

Que les décisions prises sous ce Conseil de Régence pourront bien entendu être validé, selon les bons souhaits du prochain Conseil Comtal.

Dès que possible, et selon leur bons désirs, les négociations commenceront avec les autorités montalbanaises afin de permettre le libre rattachement de Leur Cité à l�ensemble du Comté de Toulouse et les conditions d�autonomie, privilèges, ainsi que les statuts qui pourront être accordés à ce territoire.

Le Comté de Toulouse appel également les Autorités Guyennoises à des négociations afin que malgré tout, une bonne entente puisse régner entre les deux provinces et les peuples qui les habitent.


_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Pour d�Etat Major (conformément à l�article n° 2.2 de la grande Charte du Comté de Toulouse) :

� Logann Activius - Capitaine
� Nadège de Montgallet � Connétable et Chancelière
� Néo01 � Prévôt


Pour le Conseil de Régence :

- Sebastien Pierre de Bellcastell et de Plantagenêt - Régent de Toulouse
- Natale Adriano di Foscari Widmann d�Ibelin - Vice Comte et Procureur du Comté de Toulouse
� Thémis - Bailli
� Nyxx - Commissaire aux Mines et aux Grands Travaux
� Mephistophela - Juge
� Amellyne � Porte Parole
� Shaka Montgallet � Commissaire au Commerce
� Tsuyu"

Cette demande a donc entraîné l'entrée en Guyenne d'armées toulousaines qui ont non seulement rattaché la ville de Montauban mais aussi l'un des mines de fer de Guyenne.

C'est de ses actes graves que l'accusée devra répondre aujourd'hui.

Cyrinea bénéficie du droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès et de bénéficier de l'aide d'un avocat, parmi ceux exerçant en Guyenne :
Maître Betoval
Maître Melior
Maître Philipusaficus

Enfin, nous rappelons que le Grand Coutumier de Guyenne est affiché à la vue de tous en gargote bordelaise.

La parole est à la défense !

Première plaidoirie de la défense
Citation :
Cyrinea se leva. Elle avait décidé d�être sobre pour la simple et bonne raison que répéter encore une fois ce qui était connu de tous et travesti par les autorités l�épuisait d�avance:

"Je serai mon propre avocat Monsieur le Juge.

Je reconnais évidemment avoir signé une demande de protection de Toulouse pour la ville de Montauban. Je précise bien protection et non annexion. Pourquoi ? Parce que j�ai refusé en tant que maire de prêter allégeance à un régent, Sire Koyote, qui a pris le pouvoir par les armes. Parce que j�ai refusé de prêter autre allégeance à un Duc, Sire Archybald, qui avait lui-même, déjà, par le passé, pris de force le pouvoir en mettant dehors le Régnant en place quelques jours seulement avant les élections. Il a donc menacé de nous couper les vivres. Ce qu�il a d�ailleurs fait. Il fallait bien pour les Montalbanais, prendre une décision les mettant à l�abri d�une situation qui ne pouvait, connaissant le Duc en place, que dégénérer.

En résumé, j�ai tout simplement refusé la tyrannie. J�ai refusé la force. J�ai refusé l�oppression. J�ai fait le choix de la dignité et de la protection d�une ville qui, si elle l�eût souhaité, serait redevenue Guyennoise après un referendum.

Le referendum a montré qu�elle ne le souhaitait pas, que ses habitants ne souhaitaient pas revenir dans le giron d�un duché méprisant et insultant.

« La Putain de Montauban », comme m�a surnommé si élégamment votre Duc, assume donc entièrement et fièrement la responsabilité de ses actes."

Cyrinea se rassit. Toute colère avait disparu. Elle savait le procès joué d�avance et cela lui causa une infinie tristesse pour ce qu�était devenu un duché qu�elle avait tant aimé.

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
*se presenta à la barre*

Cyrinea a trahis la guyennne, mais plus clairement Montauban, ville qu'elle pretendait aimé, et qui l'as elu, c'est un crime bien plus grave que de trahir ceux qui vous ont fait confiance..

Elle à commencé par reclamer l'argent de Montauban au duché menaçant les finances de celui ci,puis a refusé de payer l'impôt et enfin a permis à Sancte de piller le tout. c'etais donc clairement premedité et dans un but de piller jusqu'au dernier denier de la ville, et cela parce que sa ville n'a jamais été composé des habitants de celle ci, mais uniquement des membres de son 'eglise".

le but et je crois l'accusé, n'etait sans doute pas au final de rattacher la ville à toulouse, mais initialement d'en faire une ville franche selon le modéle des villes héretiques de geneve. Etais ce vraiment le désir des habitants? j'en doute et ce n'est pas un sondage où les questions étaient orienté qui nous apportera les reponses.

pourtant, trés vite il s'est averé que le rattachement de toulouse devenait certains, aprés l'annexion de la mine, mais aussi la nomination de Sancte en tant que diplomate de Toulouse (curieux quand on parle d'annexion provisoire que de s'engager dans ses institutions).

Cyrinea aurait pu alors faire marche arriére. Ce qu'elle n'a jamais fait.

je pense qu'il y a en l'accusé une part de sincérité et de naiveté, du moins au depart, qu'elle à été totalement manipulé par Sancte, mais je pense egalement qu'elle n'a jamais essayer de se remettre en question, même quand plus tard, sancte à dissous son armée, mais laissé 4 miliciens qui croyait en leur cause se faire massacrer.

Elle n'a pas essayer de negocier avec le duché, elle a essayer de le tromper, ele l'a trahis, trahissant aussi ses electeurs, et si à un moment elle a prit conscience de ses erreurs, mais je n'en suis pas certains, elle a alors preféré voir le sang des montalbanais couler que de se remettre en question.

J'appelle Salveo à la barre, un des montalbanais qui des le debut a vue la dérive de sa ville, et le manque de volonté de Cyrenea d'y remedier, bien au contraire.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
L'accusation a appelé Salveo à la barre.

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
Aucun.

Verdict :
Citation :
Entendu l'acte d'accusation et le réquisitoire de la procure;

Entendu la plaidoirie de l'accusée;

Attendu que les pièces présentées par l'accusation démontrent indéniablement la participation et l'approbation de l'accusée au rattachement de la ville de Montauban au comté de Toulouse;

Attendu qu'un tel acte constitue une atteinte évidente à l'intégrité du duché de Guyenne, un rattachement ne pouvant être considéré comme une simple mise sous protection, mais bien comme une annexion;

Attendu que l'accusée reconnaît sa participation à cet forfait;

Attendu que malgré ses allégations, dépecer un duché de l'une de ses villes étant tout sauf une action digne;

Attendu que l'accusée reconnaît également expressément son refus de se soumettre à l'autorité légitime de Guyenne;

Attendu que les faits ainsi démontrés constituent bien une trahison telle qu'elle est définie par l'article 4 du chapitre 4 du livre II du Grand Coutumier de Guyenne:
"Article 4
La Trahison, de manière générale, correspond à tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions par des Guyennois.
Plus précisément, et de manière non exhaustive, cela comprend :
- Toute tentative de révolte, révolte et l�incitation à la révolte, non autorisées par le Conseil Ducal, par un Guyennois.
- Tout manquement d'un Maire, d'un membre de la prévôté, ou de l'Ambassade aux devoirs inhérents à sa charge.";

En conséquence, en ce vingt huitième jour de novembre 1459, nous, Elianor de Vergy, juge de Guyenne, déclarons l'accusée Cyrinea coupable de Trahison et la condamnons à purger une peine de prison de trois jours dans un cul-de-basse-fosse de l'Ombrière.

Au surplus, nous la condamnons à une peine d'inéligibilité, d'une durée de trois mois à compter de sa sortie de geôle.

Si l'accusée entend contester ce verdict, possibilité lui est donnée de former appel auprès de la Cour d'Appel du royaume.

Que cela soit su, que cela soit fait.

Peine :
Citation :
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours.

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