Archives de France, donjon de Saint-Félix
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ici sont conservés les registres des maires & conseils des provinces francophones
Toutes les informations consignées sur ce forum s'inscrivent dans un cadre fictif et ludique. Les ressemblances avec la vraie vie sont fortuites.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Sophia51 [Trahison]

Aller en bas 
AuteurMessage
Gaius.
Parcheminier
Gaius.


Nombre de messages : 40
Réputation : 0
Points : 96
Date d'inscription : 11/12/2011

Sophia51 [Trahison] Empty
MessageSujet: Sophia51 [Trahison]   Sophia51 [Trahison] EmptyVen 23 Déc - 22:30

Citation :
Sophia51 [Trahison] Blasonduchcdevise
    Duché de Guyenne
    Office de Justice de Marmande


    Procès pour Trahison

    En date du mois d'octobre 1459

    Procès instruit le 17 octobre 1459
    Verdict rendu le 25 novembre 1459


    Nom de l'accusé : Sophia51

    Procureur : Nightmare_bbp
    Juge : Elianor_de_vergy


Acte d’accusation
Citation :
Votre Honneur, membres de cette honorable Cour,

Cette nuit ne fut pas aussi calme qu'à l'accoutumée.

En effet, pas plus tard que dans la nuit du 16 au 17 du mois d'octobre, l'accusée a tenté de pénétrer de force dans la mairie, mais s'est vue refouler.

J'ai formellement reconnu dame Sophia51 qui a fait une tentative de révolte, ce qui est condamnable car fait sans l'approbation du conseil ducal. Celle-ci ayant demeure à Marmande, c'est un facteur aggravant pour ce délit.

Ceci contrevient donc à l'article du coutumier de Guyenne suivant :

"Chapitre IV - Des chefs d'inculpation [...]

Article 4
La Trahison, de manière générale, correspond à tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions par des Guyennois.
Plus précisément, et de manière non exhaustive, cela comprend :

- Toute tentative de révolte, révolte et l�incitation à la révolte, non autorisées par le Conseil Ducal, par un Guyennois."

J'espère par l'entremise de ce procès, que l'accusée prendra conscience de son erreur et montre également que la ville de Marmande ne saurait tolérer de tels actes.

Première plaidoirie de la défense
Citation :
Assise sur un rocher à affuter son épée, un vieux pigeon vint se poser près d'elle et tenant à sa patte un petit bout de papier froissé. Elle libéra l'animal de son fardeau et le poussa à reprendre son chemin de retour...pauvre pigeon qui battait des ailes en rasant la terre!

Un sourire lui vint aux lèvres en découvrant le contenu du courrier.....

Ah bah quand-même se disait-elle en rigolant.....ils ont pris conscience que Marmande devenait une ville dortoir. A croire que la ville était morte et dépourvue d'habitants!
Aux abords de la ville se tenait une armée, et parfois quelques mouvements se faisaient apparaître. Elle y serait bien aller faire un tour juste pour partager quelques verres et entamer quelques discussions banales.

Elle connaissait la ville comme...le fond de ses bottes, et même les abords n'avaient aucun secret pour elle, et même avec un bandeau sur les yeux elle saurait se glisser dans les ruelles les plus obscures et sur le chemin de garde qu'elle connaissait sur le bout des ongles.

C'était la première fois qu'elle entrait dans un tribunal, et elle ne connaissait en rien les règles d'accès et de courtoisie. Elle se présenta donc à l'entrée de ce tribunal ou deux gardes bloquaient l'entrée à l'aide de leurs lances entrecroisées.

Les fixant droit dans les yeux un a un, et leur montrant le parchemin....

Laissez-moi passer...on m'attend !

Elle ne fut pas surprise par la durée que mettait un garde à déchiffrer le contenu des écrits, et il s'en fallut au moins un quart d'heure avant que les lances se relèvent laissant ainsi le passage ouvert.

A peine vêtue mais fort heureusement bien accompagnée par ses armes elle fut dirigée par deux autres gardes vers une immense pièce où l'on apercevait à peine les gens présents...une fumée intense se propageait et une odeur de souffre et de lard fumé s'en dégageait, elle même dégageant une odeur d�alcool.

Une voix grave l'interpella en lui demandant de se tenir dos tournée à un banc qu'elle devait deviner. Quelques coups de botte par ci par là, ce qui lui permettait de décrotter des les décrotter un peu, et parfois un « heu désolée » en pensant avoir heurté un genou ou un pied quelconque.

Une fois bien positionnée elle déposa son bouclier et son épée juste à portée de main sur le banc sur lequel elle était censée se tenir, sans oublier de tenir son genou prêt à toute défense dans le cas où si un malotru oserait porter la main à ses fesses.

La même voix grave commença un discours qui commençait à la lasser un peu...des textes, des lois...elle ne comprenait rien à tout ce que l'homme racontait jusqu'à....

« En effet, pas plus tard que dans la nuit du 16 au 17 du mois d'octobre, l'accusée a tenté de pénétrer de force dans la mairie, mais s'est vue refouler. »

Prenant son souffle.....

En effet, je me trouvais présente aux abords de la mairie durant cette dite nuit, mais si je puis me permettre vous poussez le bouchon un peu loin....pénétrer de force hou-là!
A vrai dire j'avais soif! Eh oui...seulement la soif m'a poussée à venir tenter d'ouvrir un des futs qui devait sûrement traîner dans le fond d'une cave de la mairie.
La vigilance d'un des gardes m'a stoppée même si celui-ci semblait lui même assoiffé. Si j'avais voulu vraiment forcer l'entrée de la mairie je ne serais pas venue seule, d'autant plus que la garde est plutôt amoindrie en défense...beaucoup de bâtons et peu d'épées!
Vous allez me dire...comment alliez-vous pénétrer?
Eh bé...je répondrais qu'une petite fissure apparaît dans le mur et qu'une personne assez fine comme moi peut y accéder sans trop d'effort!

Réquisitoire de l’accusation
Citation :
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
Assise sur un rocher à affuter son épée, un vieux pigeon vint se poser près d'elle et tenant à sa patte un petit bout de papier froissé. Elle libéra l'animal de son fardeau et le poussa à reprendre son chemin de retour...pauvre pigeon qui battait des ailes en rasant la terre!

Un sourire lui vint aux lèvres en découvrant le contenu du courrier.....

Ah bah quand-même se disait-elle en rigolant.....ils ont pris conscience que Marmande devenait une ville dortoir. A croire que la ville était morte et dépourvue d'habitants!
Aux abords de la ville se tenait une armée, et parfois quelques mouvements se faisaient apparaître. Elle y serait bien aller faire un tour juste pour partager quelques verres et entamer quelques discussions banales.

Elle connaissait la ville comme...le fond de ses bottes, et même les abords n'avaient aucun secret pour elle, et même avec un bandeau sur les yeux elle saurait se glisser dans les ruelles les plus obscures et sur le chemin de garde qu'elle connaissait sur le bout des ongles.

C'était la première fois qu'elle entrait dans un tribunal, et elle ne connaissait en rien les règles d'accès et de courtoisie. Elle se présenta donc à l'entrée de ce tribunal ou deux gardes bloquaient l'entrée à l'aide de leurs lances entrecroisées.

Les fixant droit dans les yeux un a un, et leur montrant le parchemin....

Laissez-moi passer...on m'attend !

Elle ne fut pas surprise par la durée que mettait un garde à déchiffrer le contenu des écrits, et il s'en fallut au moins un quart d'heure avant que les lances se relèvent laissant ainsi le passage ouvert.

A peine vêtue mais fort heureusement bien accompagnée par ses armes elle fut dirigée par deux autres gardes vers une immense pièce où l'on apercevait à peine les gens présents...une fumée intense se propageait et une odeur de souffre et de lard fumé s'en dégageait, elle même dégageant une odeur d�alcool.

Une voix grave l'interpella en lui demandant de se tenir dos tourné à un banc qu'elle devait deviner. Quelques coups de botte par ci par là, ce qui lui permettait de décrotter des les décrotter un peu, et parfois un « heu désolée » en pensant avoir heurté un genou ou un pied quelconque.

Une fois bien positionnée elle déposa son bouclier et son épée juste à portée de main sur le banc sur lequel elle était censée se tenir, sans oublier de tenir son genou prêt à toute défense dans le cas où si un malotru oserait porter la main à ses fesses.

La même voix grave commença un discours qui commençait à la lasser un peu...des textes, des lois, des décrets...elle ne comprenait rien à tout ce que l'homme racontait jusqu'à....

« En effet, pas plus tard que dans la nuit du 16 au 17 du mois d'octobre, l'accusée a tenté de pénétrer de force dans la mairie, mais s'est vue refouler. »

Prenant son souffle.....

En effet, je me trouvais présente aux abords de la mairie durant cette dite nuit, mais si je puis me permettre vous poussez le bouchon un peu loin....pénétrer de force houlà!
A vrai dire j'avais soif! Eh oui...seulement la soif m'a poussée à venir tenter d'ouvrir un des futs qui devait sûrement traîner dans le fond d'une cave de la mairie.
La vigilance d'un des gardes m'a stoppée même si celui-ci semblait lui même assoiffé. Si j'avais voulu vraiment forcer l'entrée de la mairie je ne serais pas venue seule, d'autant plus que la garde est plutôt amoindrie en défense...beaucoup de bâtons et peu d'épées!
Vous allez me dire...comment alliez-vous pénétrer? Eh bé...je répondrais qu'une petite fissure apparaît dans le mur et qu'une personne assez fine comme moi peut y accéder sans trop d'effort!

(Cela fait la deuxième fois que je cite ce texte depuis le début de mon procès)

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
Aucun.

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
Aucun.

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
Aucun.

Verdict :
Citation :
Entendu l'acte d'accusation contenant témoignage du bourgmestre de Marmande;

Entendu les plaidoiries de la défense;

Attendu que l'excuse de la soif n'est guère convaincante pour expliquer la tentative d'intrusion de l'accusée, les tavernes marmandaises étant plus indiquées pour se désaltérer que la mairie du village;

Attendu que tenter de pénétrer, de nuit, sans y être autorisée, dans la mairie, que ce soit pour en piller les caves ou les coffres, constitue une tentative d' atteinte à l'intégrité des biens municipaux, et donc à l'intégrité d'une institution du duché de Guyenne;

Attendu cependant que la tentative a pu être déjouée par l'efficacité et le zèle des défenseurs municipaux, que nous félicitons au passage;

En conséquence, en ce vingt cinquième jour de novembre 1459, nous, Elianor de Vergy, juge de Guyenne, déclarons l'accusée Sophia51 coupable de Trahison et la condamnons à purger une peine de prison d'un jour dans un cul-de-basse-fosse de l'Ombrière. Le régime de l'eau et du pain sec sera certainement souverain pour lui apprendre la sobriété!

Si l'accusée entend contester ce verdict, possibilité lui est donnée de former appel auprès de la Cour d'Appel du royaume.

Que cela soit su, que cela soit fait.

Peine :
Citation :
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 1 jour.

Revenir en haut Aller en bas
 
Sophia51 [Trahison]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Archives de France, donjon de Saint-Félix :: Royaume de France - Région Ouest :: Duché de Guyenne :: Judiciaire :: Archives des différents procès-
Sauter vers: