Archives de France, donjon de Saint-Félix
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 Gauvain.

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Aryanha
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Aryanha


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MessageSujet: Gauvain.   Gauvain. EmptyDim 4 Déc - 17:43

Casier judiciaire de Gauvain.



*09/05/1459 - TAOP - Relaxe
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Aryanha
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MessageSujet: Re: Gauvain.   Gauvain. EmptyDim 4 Déc - 17:48

Gauvain. Bourgo46
    Duché de Bourgogne
    Office de Justice


    Procès pour TAOP

    En date du mois de mai 1459

    Procès instruit le 25 avril 1459
    Verdict rendu le 09 mai 1459


    Nom de l'accusé: Gauvain.

    Procureur: Frim2811
    Juge: Keltica


Acte d’accusation
Citation :
* Les affaires s'enchainaient, sans répit depuis des heures.

Votre Honneur,

Mesdames et Messieurs.

Puis se tourna vers l'accusé.

Sieur gauvain., vous comparaissez devant ce tribunal, ce vingt cinq avril 1459 pour répondre de l'accusation de présence illégale en notre Duché.

Hors il a été publié l'annonce suivante le quatorzième Jour du Mois d'avril de l'An de Grasce Mille Quatre Cent Cinquante neuf, je cite :


'Que les frontières de Bourgogne sont fermées dès aujourd'hui. Que tous les non Bourguignons en nos terres doivent demander des Laissez-passer. Ceux qui n'en auraient pas, doivent sous 48 heures quitter le territoire, ou seront mis en procès avec des peines maximales et battus à mort par nos armées si jamais elles venaient à leur mettre la main dessus.'

Et comme nul n'est censé ignoré la loi, sachant que courrier vous a été également envoyé par nos services de la Prévoté exigeant que vous quittiez nos terres, de part ces faits, je vous accuse de Trouble à l'Ordre Public, puisqu'il apparait que vous avez refusé d'obtempérer et que vous vous trouvez toujours en Bourgogne.

Je vous rappelle la loi :

Art. 422-2 - Du trouble à l'ordre public
Le trouble à l'ordre public est défini comme le fait de déstabiliser, dans les actes ou les paroles, les institutions du duché de Bourgogne, ses représentants, ses résidents, ou tout organe de la vie civique.
Toute infraction est passible de 2 jours de prison et 200 écus d'amende.

Vous pouvez être assisté lors de votre procès par un membre du barreau de Bourgogne officiant actuellement

Messire Geulederat
Dame Angelyque
Dame Lenada
Messire Garwael
Ou tout avocat de L'Ordre Du Dragon

La parole est à la Défense !


Première plaidoirie de la défense
Citation :
*Elle oui, elle ; poussa la porte du tribunal, puis celle de la salle d'audience, et marcha jusqu'à la place qui lui était réservée, portant sur sa hanche un petit rouquin, haut comme une épée de bois et demie. Parce que Gauvain, il a trois ans, messieurs dames, et il n'a jamais quitté sa mère plus d'une demi journée.
La rouquine, hésitant entre une colère noire, et justifiée, ou une franche rigolade ; fallait quand même être un idiot pour confondre un brigand du genre colossal, il parait qu'on en croise dans le secteur, par exemple et un enfant de trois ans, résidant à Sémur, et fort copain avec les autres enfants du coin, au hasard, ceux du Duc, avait donc pris le chemin du tribunal. Vous trouvez la phrase trop longue ? Moi aussi, mais j'ai pas envie de la modifier.
Notre rouquine se pare donc d'une jolie robe puisée dans ses malles, une violette, et elle est ravie de voir qu'elle ne flotte presque plus dedans, et que donc elle doit avoir l'air assez en forme. Et elle se rend au tribunal, ayant revêtu son fils de son costume du dimanche. Le rouge. Avec les chausses rouges (celles qui courent vite).

Elle écouta donc sagement, ne pouvant clairement dissimuler le sourire moqueur qui étirait ses lèvres, et se leva quand on le lui demanda, et prit la parole de même.*

Bonjour. Dis bonjour, Gauvain.

*Tous ces gens n'étaient pas inconnus au gamin. Il les regardait, les sourcils arqués, de ses grands yeux gris. Alors c'est pour ça qu'il s'était fait beau ? Pour venir au château et voir sa mère parler avec eux ?
Ouais'fin, c'était plutôt à lui qu'on s'adressait là avec des mots et des termes super compliqués. Il regarda sa mère, interrogateur et puis il décréta que tout cela était bien trop complexe pour lui. Une histoire de grands sans aucun doute.
Il salua quand même l'assemblée d'un « bonjour » tout timide avant de détourner les yeux et de jouer avec une mèche de cheveux de sa maman en attendant que ça se finisse.*

*Et la rouquine, elle, de sourire, toute fière d'avoir un enfant aussi discipliné. Bon, même s'il jouait avec une mèche échappée de son filet. Il était adorable, beau, fort, intelligent, doué, il était parfait. C'est son fier chevalier.*

Mesdames et messieurs, je vous présente le plus terrible brigand connu actuellement sur le sol de Bourgogne. Gauvain Pignon, fils de Breiz Edwinson veuve Pignon et du PiYre de Bourgogne. Trois ans, toutes ses dents de lait, et armé jusqu'icelles. De son glaive de bois. Il est très doué avec, demandez donc à la dernière personne qu'il a vaincu, Sa mini Grâce Griotte de Blanc Combaz, que j'aimerais d'ailleurs appeler à témoigner.


Réquisitoire de l’accusation
Citation :
* Le proc posa son regard sur Breiz lorsqu'elle prit la parole. Il n'y avait pas à dire, ça faisait longtemps qu'elles ne s'étaient pas croisées, sans doute à la plus grande satisfaction de l'une comme de l'autre. Elle la laissa parler, sans rien dire, mais elle ne pût s'empêcher de s'assombrir et même de se crisper en entendant mentionner le Pi.

* A la fin du témoignage de Breiz, le silence s'écoula, jusqu'à ce que le second témoin s'exprime. A se demander si on était dans une Cour de Justice, ou dans une cour d'école. Dans d'autres circonstances, le Proc aurait pu ressentir de l'amusement, mais pour de bien trop nombreuses raisons dans cette affaire, son humeur restait sombre.

* Sans doute que quelques minutes passèrent de nouveau, elle était perdue dans ses pensées, la Proc. Puis elle se secoua, et se leva, jetant un dernier coup d'�il à l'accusé et à sa mère, avant de se tourner vers le Juge.

Votre Honneur,

Il faut bien reconnaitre que cette affaire est des plus étrange. Soit il y a eu méprise sur la personne qui a été convoquée devant cette Cour, soit c'est à n'y rien comprendre. Je ne peux mettre en cause ni son age, ni le fait que ce soit bien le fils de sa mère, ici présente. Et en dehors du fait que je les ai déjà rencontré à quelques occasions à Mâcon, je n'ai pas mémoire d'avoir vu Dame Breiz sans son fils Gauvain, comme elle le mentionne.

Et du fait que l'accusé a effectivement trois ans, il est difficilement concevable qu'il puisse être considéré comme un individu dangereux pour notre Duché.

Aussi, à la lumière de ces éléments, je demande la relaxe pure et simple.

Toutefois ...

* Et le Procureur se tourne vers le gamin pour lui adresser un mot.

- Jeune homme, je vous mets toutefois en garde ! Même les épées en bois peuvent être dangereuses, un geste mal maîtrisé, et cela pourrait faire perdre un oeil à n'importe qui, ce qui serait fort regrettable pour une amie de jeu pour la suite de son épanouissement.

* Et pour finir

- Mesdames, Messieurs, si la défense a le besoin de s'exprimer de nouveau, vous avez la parole !

*Le proc retourna à sa place, sans rien dire de plus.

Dernière plaidoirie de la défense
Citation :
*Le gamin ne comprenait toujours pas ce qu'il faisait là. Tout ce qu'il remarquait, c'est que maman s'était assise un peu plus calme. Et lui, le gamin, s'amusait toujours à entortiller entre ses doigts une mèche échappée de la coiffe de sa mère, écoutant sans vraiment entendre et comprendre ce que disait Griotte et les autres. Et la seule chose que l'on pu entendre, ce fut un petit "oui" lorsque la procureur s'adressa à lui. Puis le gamin détourna de nouveau le regard, attendant qu'ils aient terminés. C'est qu'il se mêlait pas des conversations des grands, lui.

Témoin n°1 de la défense :
Citation :
La défense a appelé Griotte à la barre

Voici son témoignage :

Citation:
*La jeune fille se leva du banc où elle attendait d'être appelée pour témoigner. Elle ronchonnait à demi-voix*

Mini... mini... Chuis pas si petite que ça ! Un peu plus et elle me traitait de nouveau de gamine.

*S'avançant vers la juge, elle se présenta*

Le bonjour. Je suis Griotte de Blanc-Combaz, fille du Duc de Bourgogne.

J'ai été très étonnée d'apprendre que ma présence était souhaitée lors d'un procès qui opposerait le duché au jeune Gauvain. Je sais que le mouflet est impressionnant quand il joue au chevalier et au dragon avec son épée en bois, mais tout de même. A part vous coller une écharde ou deux dans le bras, je ne vois pas ce qu'il pourrait faire de bien méchant, même si j'avoue qu'il est parvenu à me terrasser par surprise lors d'une séance d'entrainement durant laquelle j'affrontais sa mère.

*Ironisant* J'ai failli y laisser ma peau, mais ses excuses mon sauvée d'une mort certaine. Voyez, dans le fond, le garnement n'est pas si méchant que ça. Il se plait à sauver les Princesses en détresse. Je suis sure qu'il deviendra un chevalier exemplaire quand il sera grand.

Témoin n°2 de la défense :
Citation :
« Témoin n°2 de la défense »

Témoin n°1 de l’accusation :
Citation :
« Témoin n°1 de l’accusation »

Témoin n°2 de l’accusation :
Citation :
« Témoin n°2 de l’accusation »

Verdict
Citation :
*Durant toute la durée du procès, Keltica resta silencieuse. Juger un enfant de trois ans, c'était une première pour elle, qui avait quand même été juge plusieurs mandats ! De là à placer ce chérubin sous le même acte d'accusation que des brigands et des vandales, nom mais quand même... Elle frappa quelques coups sur son lutrin.*

Accusé, lève-toi, mon petit !

Etant donné l'âge de l'accusé, et qu'il apparait comme évident qu'il ne peut être considéré comme dangereux pour le Duché, je prononce la relaxe pure et simple !

*Elle se pencha un peu pour regarder le garçonnet et lui dit dans un sourire.*

Tu peux aller jouer avec ton amie, file t'amuser !

*De nouveau à voix haute*

Justice est rendue !

Fait à Dijon, le 9 Mai 1459, par Keltica de Chancelley, juge de Bourgogne, au nom de sa Grâce Eusaias de Blanc Combaz, Duc de Bourgogne.

Peine
Citation :
Le prévenu a été relaxé.
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